Jagmeet Singh – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 27 Nov 2024 11:54:41 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Jagmeet Singh – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Chèque de 250 $ : le NPD s’oppose au parti libéral https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/cheque-de-250-le-npd-soppose-au-parti-liberal/ Wed, 27 Nov 2024 11:53:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104270 Les aînés doivent recevoir le chèque, plaide-t-il.

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Le Nouveau Parti démocratique (NPD) exige désormais que les aînés soient admissibles au chèque de 250 $ pour voter en faveur du projet de loi, comme annoncé initialement. Et il prévient que d’ici à ce que ça soit « réparé », la pièce législative devra être scindée afin que puisse être voté le rabais de la Taxe sur les produits et services (TPS).

« S’ils veulent obtenir l’appui des néo-démocrates, ils doivent d’abord séparer le congé de TPS et faire en sorte que les gens puissent en bénéficier immédiatement », a prévenu le chef néo-démocrate Jagmeet Singh en mêlée de presse en marge d’une discussion avec des chefs syndicaux, mardi.

Jagmeet Singh exige ensuite que le chèque de 250 $, qui est prévu pour les personnes ayant des revenus de travail de 150 000 $ ou moins en 2023, soit élargi aux aînés, aux personnes handicapées et aux personnes qui n’ont pas pu travailler en 2023.

Comment a réagi le gouvernement libéral de Justin Trudeau lorsque vous les avez informés de cela, lui a demandé une journaliste. « Nous le leur faisons savoir en ce moment », a-t-il envoyé.

D’ailleurs, le NPD annonce qu’il n’entend même pas aider les libéraux à forcer la mise sur pause de l’obstruction parlementaire des conservateurs, qui permettrait de même déposer et débattre du projet de loi, si ses conditions ne sont pas satisfaites.

Pour faire adopter ces mesures par le Parlement, les libéraux ont besoin de l’appui d’au moins un parti d’opposition — et les néo-démocrates étaient disposés à le faire, s’attribuant même initialement le mérite d’avoir forcé le gouvernement à adopter leur idée sur la TPS, du moins en partie.

Or, Jagmeet Singh avait indiqué lundi que son parti avait annoncé sa position sur la foi d’informations trompeuses des libéraux qui leur auraient dit que toutes les personnes gagnant moins de 150 000 $ seraient admissibles. Les néo-démocrates ont alors déduit que les aînés, les personnes handicapées et les étudiants le seraient, ce qui n’était finalement pas le cas puisqu’il faut avoir déclaré des revenus de travail.

Le Bloc québécois, lui, serait « a priori » favorable à la mesure advenant que les aînés reçoivent les chèques. Son chef, Yves-François Blanchet, a réitéré mardi lors de la période des questions sa proposition que le gouvernement diminue le revenu maximal rendant les citoyens admissibles au chèque et qu’il en profite pour élargir la distribution aux personnes âgées.

« Avant les travailleurs actuels, il y en a eu d’autres. Des gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont payé des taxes et des impôts toute leur vie, qui n’ont pas de recours alternatif. Le gouvernement donne des chèques à des gens qui n’en ont pas besoin et n’en donne pas à ceux qui en ont le plus besoin », a-t-il lancé.

Le premier ministre Trudeau lui a répondu que le chèque était pour « ceux qui travaillent fort et qui en arrachent », mais que le gouvernement prend des mesures ciblées pour aider différents groupes. Il a notamment cité l’augmentation des places en garderie et l’augmentation de l’allocation canadienne aux enfants.

« On est en train d’aider les aînés avec des soins dentaires, avec une augmentation du supplément de revenu garanti en 2015 de 10 %, avec une augmentation de la pension de vieillesse pour les aînés plus âgés que 75 ans », a-t-il dit.

Les conservateurs n’ont pas fait connaître leur position sur les mesures proposées. Leur chef, Pierre Poilievre, a indiqué mardi qu’une position sera prise lors du caucus national du lendemain matin.

Les libéraux avaient annoncé la semaine dernière qu’ils proposent d’accorder un congé de TPS pendant pendant les Fêtes et de distribuer les chèques de 250 $ au printemps, des mesures que les chefs conservateur et bloquiste avaient qualifiées de stratagèmes pour acheter les votes des Canadiens qui luttent cotre la hausse du coût de la vie.

Le « congé » de TPS, qui serait en vigueur du 14 décembre au 15 février, s’appliquerait à un certain nombre de biens et de services, notamment les vêtements et les chaussures pour enfants, les jouets, les couches pour bébés, les repas au restaurant et la bière. Il s’appliquerait aussi aux sapins de Noël, à une variété de collations et d’aliments préparés, et même aux consoles de jeux vidéo.

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Les libéraux veulent offrir un congé de TPS https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-liberaux-veulent-offrir-un-conge-de-tps/ Thu, 21 Nov 2024 20:34:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104230 Sur des produits et services cet hiver.

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Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé jeudi que son gouvernement voulait suspendre pendant deux mois la taxe de vente fédérale sur une série de biens et de services juste à temps pour Noël, mais aussi envoyer des chèques de 250 $ à des millions de Canadiens le printemps prochain.

« Notre gouvernement ne peut pas déterminer les prix à la caisse, mais nous pouvons mettre plus d’argent dans les poches des Canadiens », a déclaré Justin Trudeau lors d’une conférence de presse jeudi matin à Toronto, aux côtés de la ministre des Finances, Chrystia Freeland.

« La Remise pour les travailleurs canadiens de 250 $ qui sera envoyée aux gens en avril va donner aux gens le soulagement dont ils ont besoin, et le congé fiscal au cours des deux prochains mois va aider à l’approche des Fêtes. »

La suspension pendant deux mois de la Taxe sur les produits et services (TPS) commencerait le 14 décembre et se terminerait le 15 février, proposent les libéraux.

Ce « congé de TPS » s’appliquerait à un certain nombre de biens et de services, notamment les vêtements et les chaussures pour enfants, les jouets, les couches pour bébés, les repas au restaurant, la bière et le vin. Elle s’appliquerait aussi aux sapins de Noël, à une variété de collations et d’aliments préparés, et même aux consoles de jeux vidéo.

Par ailleurs, les Canadiens qui ont travaillé en 2023 et qui ont gagné jusqu’à 150 000 $ recevraient également un chèque de 250 $ « dès le début du printemps » prochain.

Environ 18,7 millions de Canadiens seraient admissibles à cette « remise », ce qui coûterait au gouvernement fédéral environ 4,7 milliards de dollars (G$). La suspension de la TPS pendant deux mois devrait coûter 1,6 G$ supplémentaires.

Inflation et impopularité

Ces mesures sont annoncées alors que la crise du coût de la vie provoquée par l’inflation a suscité du mécontentement chez les électeurs face au gouvernement Trudeau.

L’inflation élevée a également mis de la pression sur les libéraux pour qu’ils évitent d’introduire des mesures fiscales qui stimuleraient les dépenses et alimenteraient une hausse des prix.

Le premier ministre a toutefois rejeté l’idée que les mesures proposées jeudi pourraient à nouveau alimenter l’inflation. Il a souligné que la croissance des prix et des taux d’intérêt est actuellement en baisse au Canada.

« Ça nous permet de nous assurer que nous mettons de l’argent dans les poches des gens d’une manière qui ne va pas alimenter l’inflation, mais qui va les aider à joindre les deux bouts et à poursuivre notre croissance économique », a déclaré Justin Trudeau.

Le chef conservateur, Pierre Poilievre, a fustigé le NPD et les libéraux et a qualifié cette suspension temporaire de la TPS de « tour de passe-passe ».

« Aujourd’hui, nous avons un tour de passe-passe fiscal temporaire de deux mois, qui ne compensera pas le quadruplement permanent de la taxe sur le carbone sur le chauffage, le logement, la nourriture et le carburant », a déclaré Pierre Poilievre. Le chef conservateur faisait référence au plan libéral de continuer à augmenter le prix du carbone chaque année jusqu’en 2030.

Le NPD n’a pas « négocié »

Pour faire adopter ces mesures par le Parlement, les libéraux auront besoin de l’appui d’au moins un parti d’opposition — et les néo-démocrates semblent disposés à le faire, s’attribuant même le mérite d’avoir forcé le gouvernement à adopter leur idée sur la TPS, du moins en partie. Le chef néo-démocrate, Jagmeet Singh, a insisté jeudi pour dire qu’il n’y avait eu aucune négociation avec les libéraux.

La semaine dernière, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a promis que s’il était élu, il abolirait définitivement la TPS sur plusieurs biens et services « essentiels ». Mercredi soir, à la veille de l’annonce libérale, Jagmeet Singh indiquait que son parti avait obtenu pour les Canadiens un « congé de TPS pour l’hiver ».

« Le bureau du premier ministre nous a tout juste informés qu’il cédait en partie à notre campagne “éliminer la TPS sur les produits essentiels” », soutenait Jagmeet Singh jeudi soir.

La proposition néo-démocrate supprimerait définitivement la TPS sur plusieurs biens et services « essentiels » comme les couches pour bébés, les aliments préparés et les factures de téléphone cellulaire et d’internet. Cela devrait coûter 5 G$ au trésor public. Jagmeet Singh inviterait également les gouvernements provinciaux à faire correspondre ce plan avec leurs propres réductions de taxes de vente.

Les changements proposés par les libéraux feront partie de l’énoncé économique annuel de l’automne, qui devra être adopté par le Parlement pour entrer en vigueur.

Or, la Chambre des communes est embourbée dans une impasse procédurale depuis près de deux mois, alors que les conservateurs font de l’obstruction parlementaire en exigeant que le gouvernement publie des documents non caviardés sur des dépenses présumées abusives dans un fonds de technologies vertes.

Cela signifie qu’aucun projet de loi n’a été débattu ou voté depuis plus de huit semaines aux Communes, car les questions de privilège ont préséance sur toutes les autres affaires de la Chambre.

Le NPD affirme qu’il ne mettra pas fin au débat sur la question de privilège. Au lieu de cela, un porte-parole du parti a indiqué que le NPD utiliserait une procédure pour ajourner ce débat un jour seulement, afin de permettre l’adoption des mesures fiscales proposées.

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, n’a pas voulu préciser si son parti appuierait les propositions aux Communes, puisque de toute façon, le NPD devrait le faire.

Yves-François Blanchet s’est dit heureux que « les gens aient davantage d’argent dans leurs poches », mais il a déploré le fait que les libéraux ont trouvé trop coûteuse la proposition du Bloc de hausser les pensions des aînés de 65 à 74 ans.

« Le gouvernement vient de nous prouver, avec le NPD, que quand ils veulent des milliards […] ils les ont. C’est fantastique ! Nous, on a demandé une mesure qui coûterait trois milliards par année […]. Oh ! c’était épouvantable ! »

Le chef du Bloc a souligné que selon les libéraux, la mesure proposée pour les retraités n’était pas modulée selon les revenus. « Et eux, ils donnent des chèques de 250 piastres à du monde qui gagne plus cher que mon directeur de cabinet. Ils baissent les taxes sur la bière à l’épicerie pour des gens qui gagnent un demi-million de dollars par année. »

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L’anxiété économique est élevée au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lanxiete-economique-est-elevee-au-canada/ Thu, 15 Feb 2024 12:15:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99039 La confiance envers les politiciens s'effrite.

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Les Canadiens sont stressés par la situation économique et ont peu confiance envers les politiciens ou les gouvernements pour gérer ces grands enjeux, suggère un nouveau sondage.

L’indice CanTrust annuel publié par Proof Strategies interroge les Canadiens sur leur niveau de confiance dans tous les domaines, des dirigeants politiques aux entreprises, en passant par les médias, les banquiers et les scientifiques.

L’édition 2024 montre que la peur des difficultés économiques, comme une récession ou le chômage, semble générer des niveaux d’anxiété plus élevés que lors de la pandémie de COVID-19.

« Nous avons été surpris de constater à quel point l’anxiété est montée », a souligné Bruce MacLellan, président de Proof Strategies.

« Les deux tiers des Canadiens déclarent ressentir actuellement de l’anxiété et du stress. »

Les femmes en particulier ont signalé des niveaux plus élevés d’anxiété économique et des niveaux de confiance plus faibles envers le système de santé et la démocratie canadienne que leurs homologues masculins.

Près de trois femmes interrogées sur quatre ont déclaré que l’économie avait accru leur niveau d’anxiété et de stress, contre moins de trois hommes sur cinq ayant participé au sondage.

« Si les gens n’ont pas l’impression de bénéficier d’un traitement équitable, s’ils ont l’impression de ne pas progresser ou de ne pas prendre soin de leur famille, ils commencent à perdre confiance », a expliqué Bruce MacLellan.

Il a cité en particulier la « question sur les valeurs », qui demande aux répondants d’évaluer une liste de valeurs fondamentales qui représentent le Canada.

« En ce qui concerne les femmes, chacune d’entre elles a chuté et leur confiance dans le fait que le Canada respecte ses valeurs est en déclin. »

Les politiciens en chute

Le sondage suggère également que la confiance des Canadiens envers les dirigeants politiques du pays pour apaiser ces craintes continue de s’enfoncer dans de nouvelles profondeurs, selon Bruce MacLellan.

« Je pense que les plus gros problèmes sont le comportement des politiciens et le fait qu’ils ne contribuent pas à ou n’instaurent pas la confiance », a-t-il avancé.

La confiance envers le premier ministre Justin Trudeau a chuté au cours des 12 derniers mois, a-t-il ajouté: alors que 36 % des personnes interrogées pensaient qu’il faisait bien les choses pour les Canadiens il y a un an, seulement 25 % le pensent maintenant.

Le mois dernier, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a évoqué l’inquiétude face au coût de la vie et au logement lorsqu’on lui a demandé pourquoi son gouvernement s’en sortait si mal dans les derniers sondages d’opinion.

Les dirigeants de l’opposition ne s’en sortent pas beaucoup mieux: la confiance du public à leur égard n’est que légèrement supérieure à celle de M. Trudeau. Environ 32 % ont déclaré qu’ils faisaient confiance au chef conservateur Pierre Poilievre ou au chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, pour faire ce qu’il faut.

Dans l’ensemble, la confiance dans les politiciens était d’un maigre 17 %, ce qui, selon Bruce MacLellan, devrait être un signal d’alarme pour ceux qui se battent pour les votes.

Moins d’une personne interrogée sur quatre pensait que n’importe quel niveau de gouvernement – fédéral, provincial ou municipal – serait en mesure de résoudre la crise du logement abordable.

Seulement un répondant sur trois a déclaré croire que le Canada atteindrait ses objectifs nationaux en matière de climat, tandis qu’un peu moins de la moitié des répondants ont dit qu’ils faisaient confiance au gouvernement fédéral pour réagir en cas de catastrophe naturelle.

Au niveau provincial, 47 % ont affirmé qu’ils faisaient confiance aux provinces sur l’éducation, et 44 % en matière de santé publique.

Des lueurs d’espoir

Il y avait quelques lueurs d’espoir pour quelques institutions ou organisations.

Dans le sondage de 2023, seulement 30 % des répondants avaient confiance en Hockey Canada, quelques mois après que l’organisme sportif national eut vu l’ensemble de son conseil d’administration démissionner dans le cadre d’enquêtes sur sa gestion des allégations d’inconduite sexuelle contre des joueurs.

Cette année, la confiance envers Hockey Canada a bondi à 41 %.

Les médias d’information s’en sortent également mieux. Quelque 56 % des personnes interrogées ont déclaré faire confiance aux médias traditionnels pour fournir des informations fiables, et 49 % disent la même chose des journalistes.

C’est toutefois loin derrière la confiance accordée aux médecins (78 %), aux scientifiques (74 %) et aux enseignants (68 %), mais bien devant les banquiers (40 %) et les chefs religieux (30 %).

« C’est une époque brutale pour la confiance, a indiqué Bruce MacLellan. Une politique polarisée, des tensions économiques, une simple désinformation délibérée – et pourtant, il est encourageant de constater la confiance dans les médias d’information et la confiance croissante dans les experts, comme les scientifiques et les médecins. »

Dans le cadre de ce sondage, 1501 adultes canadiens ont répondu à un questionnaire entre le 3 et le 13 janvier. Les enquêtes en ligne ne peuvent pas se voir attribuer une marge d’erreur, car elles n’échantillonnent pas la population de manière aléatoire.

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