Le conseil d’administration de l’IQPF a estimé que la création de ce titre était le moyen idéal de marquer le 30e anniversaire de l’organisme. «Le timing nous semblait idéal. Tous les présidents de l’Institut ont mis leur pierre à l’édifice, on doit continuer à le bâtir, le faire grandir. Le Fellowship s’inscrit dans cette démarche», explique Julie Raîche, présidente de l’IQPF, en entrevue.

Ce prix permet de mettre en relief «l’apport exceptionnel de personnes qui ont la planification financière à coeur, qui ont fait rayonner la profession et dont la contribution devrait être soulignée même si elles ne sont pas diplômées de l’IQPF».

Pour désigner son premier Fellow, le conseil d’administration a déterminé trois critères : le rayonnement de la personne, son parcours professionnel, le leadership.

«Ce sont des critères forts, constate Julie Raîche, et en les écrivant, on s’est rendu compte qu’on avait déjà une personne qui y répondait. Les astres se sont alignés, car on avait le goût de lancer le Fellow et d’en donner tout de suite un premier. Et de savoir qu’on l’a donné à la personne qui le méritait et qui va toujours rester la première à avoir ce Fellow, il y a vraiment quelque chose d’extraordinaire.»

Jocelyne Houle-LeSarge satisfaisait effectivement aux trois critères. Elle compte 40 ans d’expérience dans le monde financier et travaille depuis plus de 15 ans au rayonnement de la profession de planificateur financier. Reconnue pour son savoir-faire et son leadership, elle a su établir des ponts entre l’Institut et les différents acteurs de l’industrie, a développé des programmes de formation pour faciliter l’accès à la profession et a été présidente de l’organisme Question Retraite.

Une procédure à tester

Quelques détails restent encore flous concernant le titre de Fellow, dont l’événement pendant lequel il sera donné. Le conseil d’administration hésite ainsi entre le congrès de l’IQPF et l’assemblée annuelle.

«Cela dépendra de la date de tombée des candidatures. Mais c’est sûr que remettre un Fellow pendant le congrès, c’est plus glamour et festif», déclare Julie Raîche.

Les critères font également l’objet de discussions. Si la présidente de l’IQPF estime qu’ils sont les bons, elle avoue qu’il reste encore à les définir précisément, ce qui ne pourra être fait qu’avec le temps. «On va voir avec les candidatures si nos critères actuels sont atteignables, parce que c’est quand même des critères d’excellence exigeants et on veut que ça reste ouvert», explique-t-elle.

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