Justin Trudeau – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 16 Dec 2024 18:37:31 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Justin Trudeau – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Chrystia Freeland ne voulait pas d’un autre ministère https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/chrystia-freeland-ne-voulait-pas-dun-autre-ministere/ Mon, 16 Dec 2024 18:37:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104681 Elle estimait que cette proposition n’était rien de moins qu’un désaveu.

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La capitale fédérale est secouée par la démission fracassante et inattendue de la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeleand, le jour même où elle devait présenter sa mise à jour économique.

Chrystia Freeland a annoncé lundi sa décision dans une lettre où elle fustige le premier ministre Justin Trudeau pour ses récentes décisions, affirmant ouvertement qu’« au cours des dernières semaines nous nous trouvions en désaccord sur la meilleure voie à suivre pour le Canada ».

« Astuces politiques coûteuses »

Ce désaccord entre Chrystia Freeland et Justin Trudeau portait sur la décision du premier ministre de donner un congé de TPS partiel et temporaire et sur l’envoi de chèques de 250 $ aux travailleurs qui gagnent moins de 150 000 $. Sans parler nommément de ces décisions précises, elle lui reproche ses « astuces politiques coûteuses que nous ne pouvons pas nous permettre et qui font douter les Canadiens que nous reconnaissons à quel point ce moment est grave ».

Elle va même jusqu’à pointer du doigt le caractère électoraliste de ces mesures, affirmant que les Canadiens « savent quand nous travaillons pour eux et ils savent quand nous nous concentrons sur nous-mêmes ».

Erreur face à la menace de tarifs

Or, dit-elle, la menace du président élu Donald Trump d’imposer des tarifs de 25 % sur les produits canadiens impose l’approche contraire. « Il faut préserver notre capacité fiscale aujourd’hui pour que nous puissions disposer des réserves dont nous pourrions avoir besoin lors d’une guerre tarifaire », écrit-elle.

« C’est cette conviction, poursuit-elle, qui a motivé mes efforts acharnés cet automne pour gérer nos dépenses de manière à nous donner la flexibilité dont nous aurons besoin pour relever les graves défis présentés par les États-Unis. »

Elle invite au passage Justin Trudeau à « travailler de bonne foi et avec humilité avec les premiers ministres des provinces et des territoires […] et bâtir une véritable réponse d’Équipe Canada. »

Déplacement et désaveu

Les rumeurs couraient depuis un certain temps quant à son possible remplacement par l’ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney. Elle confirme à tout le moins que ses jours comme ministre des Finances étaient comptés. « Vendredi dernier, vous m’avez dit que vous ne vouliez plus que je sois votre ministre des Finances et vous m’avez proposé un autre poste au sein du cabinet », écrit-elle.

Pour elle, cette décision n’est rien de moins qu’un désaveu qui l’accompagnerait dans un autre poste de ministre. « Pour être efficace, un ministre doit parler au nom du premier ministre et avec toute sa confiance. En prenant votre décision, vous avez clairement indiqué que je ne possède plus cette confiance de façon crédible et que je ne possédais plus l’autorité qui l’accompagne », ajoute-t-elle.

Même si elle démissionne du conseil des ministres, Chrystia Freeland compte demeurer au sein du caucus libéral et a l’intention de solliciter un nouveau mandat aux prochaines élections fédérales.

Anita Anand bouleversée

Interceptée par les journalistes à son arrivée au conseil des ministres, la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, peinait à contenir ses larmes, visiblement bouleversée par ce départ subit. « La ministre Freeland est une bonne amie. Nous travaillons très proche [l’une de l’autre] chaque jour pour moi comme présidente du Conseil du Trésor. La ministre des Finances est une citoyenne incroyable et je voudrais répondre avec plus d’information quand [j’aurai eu] le temps de penser à cette nouvelle. »

La ministre responsable des Services aux Autochtones, Patty Hejdu, a de son côté eu ce bref commentaire : « C’est une décision très personnelle et c’est très difficile aussi, mais j’espère de belles choses pour Chrystia Freeland. »

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Chrystia Freeland démissionne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/chrystia-freeland-demissionne/ Mon, 16 Dec 2024 14:43:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104670 Quelques heures avant la mise à jour économique de l’automne.

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La vice-première ministre et ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, quitte le cabinet du premier ministre Justin Trudeau.

La principale intéressée en a fait l’annonce lundi matin en publiant sur ses réseaux sociaux une lettre qu’elle a transmise à Justin Trudeau.

Dans sa missive, Chrystia Freeland révèle que Justin Trudeau l’a informée vendredi dernier qu’il ne souhaitait plus qu’elle occupe le poste de ministre des Finances.

Justin Trudeau aurait offert à Chrystia Freeland un autre poste au sein du conseil des ministres, mais « après y avoir réfléchi », Chrystia Freeland a conclu que « la seule voie honnête et viable est de démissionner du cabinet ».

Même si elle démissionne du conseil des ministres, Chrystia Freeland compte demeurer au sein du caucus libéral et a l’intention de solliciter un nouveau mandat aux prochaines élections fédérales.

L’annonce de Chrystia Freeland survient alors que le gouvernement libéral doit présenter lundi après-midi sa mise à jour économique de l’automne.

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Le Sénat adopte le projet de loi de congé de TPS https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-senat-adopte-le-projet-de-loi-de-conge-de-tps/ Fri, 13 Dec 2024 12:05:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104650 Malgré plusieurs critiques.

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Le Sénat a adopté jeudi le projet de loi du gouvernement de Justin Trudeau visant à accorder une pause de deux mois de TPS sur une série d’articles couramment achetés durant les Fêtes, comme des jouets pour enfants, des mets préparés et des arbres de Noël.

La pièce législative, C-78, a été entérinée sans amendement pour ensuite obtenir la sanction royale quelques heures plus tard. Cela signifie que la mesure fiscale entrera en vigueur dès sa date de début prévue, soit samedi.

Le vote des sénateurs a été divisé. Selon les résultats énoncés à la Chambre haute, 58 sénateurs ont voté pour, 22 ont voté contre et trois se sont abstenus.

Sans surprise, les conservateurs s’y sont opposés, mais aussi des sénateurs indépendants, comme Percy Downe, qui a été nommé par l’ex-premier ministre libéral Jean Chrétien.

Même si le projet de loi retourne à la Chambre inchangé, plusieurs sénateurs ont eu des critiques assez sévères envers le gouvernement, se faisant par moment les porte-voix d’entrepreneurs qui ont dénoncé la complexité de reprogrammer leur système à deux reprises en autant de mois, et ce, avec un court préavis.

Le comité sénatorial s’étant penché sur C-78 a également écrit, dans ses « observations », que le projet de loi « ne répond pas adéquatement aux besoins des Canadiens qui ont du mal à se procurer des produits de première nécessité, notamment de la nourriture et un abri » et qu’il « risque de ne pas améliorer la situation de ceux qui ont des enjeux d’abordabilité ».

La sénatrice du Québec Julie Miville-Dechêne, qui a voté en faveur de C-78, a nuancé sa position auprès de La Presse Canadienne en indiquant être en accord avec les « observations » du comité. « Ce congé de TPS va profiter trois fois plus aux plus riches qu’aux plus pauvres, car ils dépensent plus. Le gouvernement aurait dû se concentrer sur les besoins criants des plus démunis », a-t-elle déclaré par écrit.

Le projet de loi avait été adopté par la Chambre des communes à la fin novembre.

Le chef conservateur Pierre Poilievre avait justifié l’opposition de ses troupes au congé de Taxe sur les produits et services (TPS) en jugeant que la mesure constitue de « faux cadeaux de Noël irresponsables, inflationnistes et électoralistes » que Justin Trudeau offre dans une tentative de « sauver sa peau ».

Les libéraux ont vertement critiqué cette décision des conservateurs, présentant C-78 comme un soutien aux ménages pour lutter contre le coût de la vie pendant les Fêtes.

Le Nouveau Parti démocratique estime quant à lui avoir forcé le gouvernement à offrir la pause de TPS, puisque le parti d’opposition demande une exemption permanente sur des biens et services qu’il considère comme essentiels, tels que les factures de téléphone cellulaire.

Les bloquistes ont pour leur part déclaré qu’il s’agit là d’une piètre utilisation des deniers publics, voyant dans son adoption expéditive un « méga bâillon » n’ayant pas permis d’améliorer la mesure.

Avant de déposer le projet de loi C-78 aux Communes, les libéraux avaient aussi promis, au même moment d’annoncer le congé de TPS, d’offrir des chèques de 250 $ à tous les travailleurs ayant gagné 150 000 $ ou moins en 2023.

Or, aucun parti d’opposition n’appuie l’approche ni la formule choisie par le gouvernement. Cette mesure n’a donc pas été incluse dans C-78 et n’a fait l’objet d’aucun autre projet de loi depuis.

Lundi, le directeur parlementaire du budget a indiqué que l’exemption de TPS pourrait coûter au gouvernement fédéral jusqu’à 2,7 milliards de dollars si Ottawa dédommage toutes les provinces qui perçoivent la taxe de vente harmonisée.

Tous les Canadiens, quel que soit leur revenu, bénéficieront d’un congé de la taxe fédérale de 5 % sur la TPS pour des dizaines de produits, la liste comprenant aussi les couches, les repas au restaurant, le vin, la bière et les bonbons.

Le gouvernement calcule qu’une personne dépensant 2000 $ pour de tels articles au cours de la période de deux mois économisera entre 100 et 260 $ selon la province où elle réside.

La différence s’explique par le fait que les quatre provinces de l’Atlantique et l’Ontario ont une taxe de vente harmonisée avec Ottawa, ce qui signifie que la totalité de cette taxe — 15 % dans les provinces de l’Atlantique et 13 % en Ontario — sera supprimée.

Les résidants des autres provinces n’économiseront que les 5 % de TPS, à moins que les gouvernements provinciaux décident de lever également leur taxe de vente.

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Chrystia Freeland présentera son énoncé économique le 16 décembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/chrystia-freeland-presentera-son-enonce-economique-le-16-decembre/ Mon, 09 Dec 2024 18:16:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104605 À 24 heures de la fin de la session parlementaire.

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La ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, fera le point sur les finances publiques lors d’un énoncé économique d’automne qu’elle présentera le lundi 16 décembre, à 24 heures de la fin de la session parlementaire.

Dans un communiqué de presse publié le 9 au matin, Chrystia Freeland explique avoir « hâte » de présenter comment le plan économique des libéraux de Justin Trudeau vise à offrir à tous les Canadiens « une vie confortable dans la classe moyenne ».

« Notre gouvernement s’efforce d’assurer l’équité pour chaque génération. Nous construisons 4 millions de logements de plus, nous rendons le coût de la vie plus abordable pour toute la population canadienne et nous faisons croître l’économie pour créer davantage de bons emplois. Et nous le faisons d’une façon responsable sur le plan financier », écrit-elle.

La mise à jour économique permettra de savoir si le gouvernement libéral tiendra sa promesse de plafonner le déficit à 40 milliards de dollars (G$), ce que Chrystia Freeland qualifie d’« ancrage fiscal ».

À la première occasion, le chef conservateur Pierre Poilievre s’est levé en Chambre, le 9 décembre, pour déclarer que l’énoncé économique est présenté aussi tardivement parce que « ce gouvernement veut éviter de révéler le fait que ce premier ministre est faible et qu’il a perdu le contrôle des dépenses, des déficits, des taxes et du coût de la vie ».

« Nous ne revendiquons qu’une chose dans cet énoncé économique : arrêtez, a-t-il lancé. Arrêtez des dépenses inflationnistes qui gonflent le coût de la vie, arrêtez des hausses de taxes qui tuent des emplois, arrêtez d’endetter notre population et de menacer nos programmes sociaux avec des décisions irresponsables. Arrêtez s’il vous plaît ! »

Plus tôt le 9, un rapport du directeur parlementaire du budget évaluait que le congé de TPS qui entre en vigueur samedi pourrait coûter jusqu’à 2,7 G$ si les provinces ne renoncent pas à leur droit à une pleine compensation, une facture qui n’était pas prévue dans le budget du printemps dernier.

La Chambre des communes doit ajourner au plus tard le mardi 17 décembre pour la période des Fêtes, ce qui ne laissera qu’une journée à Pierre Poilievre pour commenter l’énoncé économique lors de la période des questions. La reprise des travaux n’est prévue qu’à partir du 27 janvier.

La journée du 9 décembre prochain sera fort chargée, puisqu’une élection partielle aura également lieu dans la circonscription fédérale de Cloverdale—Langley City, en Colombie-Britannique.

Ce scrutin représentera un troisième test pour les libéraux, qui ont perdu des forteresses lors des deux dernières élections partielles. Ces deux défaites, à Toronto et à Montréal, et des sondages désastreux ont incité certains à réclamer le départ du chef libéral.

Il est loin d’être certain que les troupes de Justin Trudeau conserveront la circonscription britanno-colombienne. Les libéraux et les conservateurs se la sont échangée plusieurs fois dans le passé.

L’énoncé économique surviendra également dans la foulée de l’annonce ce mercredi de la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt.

Les marchés financiers et les prévisionnistes s’attendent à une nouvelle baisse d’envergure. Selon eux, les plus récentes données sur l’emploi publiées par Statistique Canada font pencher la balance en faveur d’une baisse plus importante.

Advenant que la banque centrale réduise son taux d’un demi-point de pourcentage, cela porterait son taux directeur à 3,25 %.

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Chèque de 250 $ : le NPD s’oppose au parti libéral https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/cheque-de-250-le-npd-soppose-au-parti-liberal/ Wed, 27 Nov 2024 11:53:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104270 Les aînés doivent recevoir le chèque, plaide-t-il.

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Le Nouveau Parti démocratique (NPD) exige désormais que les aînés soient admissibles au chèque de 250 $ pour voter en faveur du projet de loi, comme annoncé initialement. Et il prévient que d’ici à ce que ça soit « réparé », la pièce législative devra être scindée afin que puisse être voté le rabais de la Taxe sur les produits et services (TPS).

« S’ils veulent obtenir l’appui des néo-démocrates, ils doivent d’abord séparer le congé de TPS et faire en sorte que les gens puissent en bénéficier immédiatement », a prévenu le chef néo-démocrate Jagmeet Singh en mêlée de presse en marge d’une discussion avec des chefs syndicaux, mardi.

Jagmeet Singh exige ensuite que le chèque de 250 $, qui est prévu pour les personnes ayant des revenus de travail de 150 000 $ ou moins en 2023, soit élargi aux aînés, aux personnes handicapées et aux personnes qui n’ont pas pu travailler en 2023.

Comment a réagi le gouvernement libéral de Justin Trudeau lorsque vous les avez informés de cela, lui a demandé une journaliste. « Nous le leur faisons savoir en ce moment », a-t-il envoyé.

D’ailleurs, le NPD annonce qu’il n’entend même pas aider les libéraux à forcer la mise sur pause de l’obstruction parlementaire des conservateurs, qui permettrait de même déposer et débattre du projet de loi, si ses conditions ne sont pas satisfaites.

Pour faire adopter ces mesures par le Parlement, les libéraux ont besoin de l’appui d’au moins un parti d’opposition — et les néo-démocrates étaient disposés à le faire, s’attribuant même initialement le mérite d’avoir forcé le gouvernement à adopter leur idée sur la TPS, du moins en partie.

Or, Jagmeet Singh avait indiqué lundi que son parti avait annoncé sa position sur la foi d’informations trompeuses des libéraux qui leur auraient dit que toutes les personnes gagnant moins de 150 000 $ seraient admissibles. Les néo-démocrates ont alors déduit que les aînés, les personnes handicapées et les étudiants le seraient, ce qui n’était finalement pas le cas puisqu’il faut avoir déclaré des revenus de travail.

Le Bloc québécois, lui, serait « a priori » favorable à la mesure advenant que les aînés reçoivent les chèques. Son chef, Yves-François Blanchet, a réitéré mardi lors de la période des questions sa proposition que le gouvernement diminue le revenu maximal rendant les citoyens admissibles au chèque et qu’il en profite pour élargir la distribution aux personnes âgées.

« Avant les travailleurs actuels, il y en a eu d’autres. Des gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont payé des taxes et des impôts toute leur vie, qui n’ont pas de recours alternatif. Le gouvernement donne des chèques à des gens qui n’en ont pas besoin et n’en donne pas à ceux qui en ont le plus besoin », a-t-il lancé.

Le premier ministre Trudeau lui a répondu que le chèque était pour « ceux qui travaillent fort et qui en arrachent », mais que le gouvernement prend des mesures ciblées pour aider différents groupes. Il a notamment cité l’augmentation des places en garderie et l’augmentation de l’allocation canadienne aux enfants.

« On est en train d’aider les aînés avec des soins dentaires, avec une augmentation du supplément de revenu garanti en 2015 de 10 %, avec une augmentation de la pension de vieillesse pour les aînés plus âgés que 75 ans », a-t-il dit.

Les conservateurs n’ont pas fait connaître leur position sur les mesures proposées. Leur chef, Pierre Poilievre, a indiqué mardi qu’une position sera prise lors du caucus national du lendemain matin.

Les libéraux avaient annoncé la semaine dernière qu’ils proposent d’accorder un congé de TPS pendant pendant les Fêtes et de distribuer les chèques de 250 $ au printemps, des mesures que les chefs conservateur et bloquiste avaient qualifiées de stratagèmes pour acheter les votes des Canadiens qui luttent cotre la hausse du coût de la vie.

Le « congé » de TPS, qui serait en vigueur du 14 décembre au 15 février, s’appliquerait à un certain nombre de biens et de services, notamment les vêtements et les chaussures pour enfants, les jouets, les couches pour bébés, les repas au restaurant et la bière. Il s’appliquerait aussi aux sapins de Noël, à une variété de collations et d’aliments préparés, et même aux consoles de jeux vidéo.

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Congé de TPS : pas de compensation pour les provinces https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/conge-de-tps-pas-de-compensation-pour-les-provinces/ Mon, 25 Nov 2024 12:59:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104247 Justin Trudeau n’en a pas parlé.

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Le premier ministre Justin Trudeau a semblé n’avoir aucun appétit pour compenser les provinces qui perdront temporairement leurs revenus de taxe de vente provinciale. De passage à Brampton, en Ontario, le 22 novembre, il a tenu des propos qui semblaient plutôt destinés à encourager les provinces à faire leur part.

« Je sais que les provinces à travers le pays reconnaissent à quel point les gens en arrachent. Il y a des défis pour les familles au niveau du coût de la vie et ce sont des mesures qui vont directement venir aider, alléger les coûts auxquels toutes les familles font face », a-t-il dit en parlant du congé de TPS qu’il avait annoncé la veille.

« Je m’attends, et je suis très optimiste, que les différentes provinces vont reconnaître que c’est une façon très directe et concrète d’aider les familles dans le défi. C’est ce que le gouvernement fédéral fait et on espère pouvoir le faire en conjonction avec les provinces. »

Des provinces mécontentes

Justin Trudeau était interrogé après que certaines provinces eurent manifesté un fort mécontentement de voir disparaître leurs propres revenus de taxe provinciale sans avoir été consultées. Cinq provinces, soit les quatre provinces atlantiques et l’Ontario, ont harmonisé leur taxe provinciale avec la taxe sur les produits et services (TPS) du fédéral. Or, le congé de taxe temporaire décrété par Ottawa s’appliquera à l’ensemble de la taxe de vente harmonisée, incluant, donc, celle des provinces.

Aucune indication sur une éventuelle compensation pour la perte de revenus de ces cinq provinces n’avait filtré du gouvernement fédéral et les propos du premier ministre Justin Trudeau, le 22 novembre, laissent croire qu’il n’y en aura pas.

Eric Girard : pas de congé sans compensation

Plus tôt vendredi matin, le ministre québécois des Finances, Eric Girard, n’avait laissé aucun doute en entrevue au 98,5 sur le fait que Québec ne lèverait pas sa taxe de vente (TVQ) à moins d’obtenir une compensation du gouvernement fédéral.

Au Québec, le gouvernement provincial perçoit lui-même une taxe de vente (TVQ) de 9,975 % et lors de son entrevue, le ministre Eric Girard a clairement affirmé qu’il ne se priverait pas de ces revenus sans obtenir une compensation. C’est donc dire que les citoyens des quatre provinces atlantiques bénéficieront d’un rabais de 15 %, soit les 5 % de la TPS et les 10 % ajoutés par leurs gouvernements provinciaux, alors que ce rabais sera de 13 % en Ontario où la province récolte 8 % en sus des 5 % du fédéral.

Aucune des trois autres provinces qui imposent une taxe de vente provinciale (Saskatchewan 6 %, Manitoba et Colombie-Britannique 7 %) n’a fait part de son intention de la suspendre en même temps que la TPS. L’Alberta n’impose pas de taxe de vente provinciale.

De passage à Montréal, vendredi matin, pour faire la promotion de la mesure annoncée la veille par son gouvernement, la ministre fédérale du Tourisme et responsable du Développement économique pour les régions du Québec, Soraya Martinez Ferrada, n’a pour sa part pas voulu aller plus loin que d’affirmer qu’« on va travailler avec Québec pour y arriver, mais je ne veux pas présumer des conversations qu’on va avoir avec Québec ».

Aide jusqu’à 150 000 $

Soraya Martinez Ferrada a du même coup été appelée à défendre non seulement cette initiative de congé de taxe temporaire, mais aussi l’envoi, en avril prochain, d’un chèque de 250 $ à tous les Canadiens qui gagnent moins de 150 000 $ net par année. « Une personne vivant seule, une personne qui est en couple qui n’a pas d’enfant n’a pas eu une aide durant cette période qui est aussi difficile. Donc la mesure qu’on a mise en place, c’est une mesure qui est un peu plus large, qui va aider un plus grand nombre de personnes parce que ce sont tous ces gens-là aussi qui vivent une difficulté dans le coût de la vie actuellement », a-t-elle soutenu.

Quant au fardeau administratif imposé aux commerçants qui devront reprogrammer leurs caisses enregistreuses pour soustraire certains produits à la TPS et les reprogrammer deux mois plus tard, elle a dit croire que « les bénéfices vont être importants » en raison d’une hausse prévisible de ventes. « Les gens vont revenir dans les restaurants, ils vont revenir plus fort parce qu’il y a un incitatif financier intéressant. Moi, je pense que le coût administratif va en valoir la chandelle. »

Faire des choix

Elle a aussi cherché à justifier le fait que certains articles comme les chips, les friandises et la bière bénéficieront de l’exemption, mais pas les vêtements de sport, par exemple. « Durant le temps des Fêtes, effectivement, on va acheter peut-être un peu plus de bonbons, on va avoir un peu plus de chips, on va acheter une bouteille de vin, une bouteille de bière. L’important c’était d’assurer qu’on donnait aux familles et aux gens une exemption de taxes sur les biens qu’on utilise le plus. Malheureusement (…) il y a des choix à faire et ce sont les choix qu’on a faits. »

Soraya Martinez Ferrada a dit espérer « que tous les partis au Parlement vont mettre de l’eau dans leur vin pour s’assurer qu’on fasse passer ce projet de loi ». L’objectif des discussions avec les partis d’opposition, a-t-elle dit, est de « s’entendre sur peut-être un répit dans l’obstruction que les conservateurs font actuellement à la Chambre pour pouvoir passer ce projet de loi qui je pense va aider beaucoup de gens dans le besoin durant ce temps des Fêtes ».

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Les libéraux veulent offrir un congé de TPS https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-liberaux-veulent-offrir-un-conge-de-tps/ Thu, 21 Nov 2024 20:34:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104230 Sur des produits et services cet hiver.

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Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé jeudi que son gouvernement voulait suspendre pendant deux mois la taxe de vente fédérale sur une série de biens et de services juste à temps pour Noël, mais aussi envoyer des chèques de 250 $ à des millions de Canadiens le printemps prochain.

« Notre gouvernement ne peut pas déterminer les prix à la caisse, mais nous pouvons mettre plus d’argent dans les poches des Canadiens », a déclaré Justin Trudeau lors d’une conférence de presse jeudi matin à Toronto, aux côtés de la ministre des Finances, Chrystia Freeland.

« La Remise pour les travailleurs canadiens de 250 $ qui sera envoyée aux gens en avril va donner aux gens le soulagement dont ils ont besoin, et le congé fiscal au cours des deux prochains mois va aider à l’approche des Fêtes. »

La suspension pendant deux mois de la Taxe sur les produits et services (TPS) commencerait le 14 décembre et se terminerait le 15 février, proposent les libéraux.

Ce « congé de TPS » s’appliquerait à un certain nombre de biens et de services, notamment les vêtements et les chaussures pour enfants, les jouets, les couches pour bébés, les repas au restaurant, la bière et le vin. Elle s’appliquerait aussi aux sapins de Noël, à une variété de collations et d’aliments préparés, et même aux consoles de jeux vidéo.

Par ailleurs, les Canadiens qui ont travaillé en 2023 et qui ont gagné jusqu’à 150 000 $ recevraient également un chèque de 250 $ « dès le début du printemps » prochain.

Environ 18,7 millions de Canadiens seraient admissibles à cette « remise », ce qui coûterait au gouvernement fédéral environ 4,7 milliards de dollars (G$). La suspension de la TPS pendant deux mois devrait coûter 1,6 G$ supplémentaires.

Inflation et impopularité

Ces mesures sont annoncées alors que la crise du coût de la vie provoquée par l’inflation a suscité du mécontentement chez les électeurs face au gouvernement Trudeau.

L’inflation élevée a également mis de la pression sur les libéraux pour qu’ils évitent d’introduire des mesures fiscales qui stimuleraient les dépenses et alimenteraient une hausse des prix.

Le premier ministre a toutefois rejeté l’idée que les mesures proposées jeudi pourraient à nouveau alimenter l’inflation. Il a souligné que la croissance des prix et des taux d’intérêt est actuellement en baisse au Canada.

« Ça nous permet de nous assurer que nous mettons de l’argent dans les poches des gens d’une manière qui ne va pas alimenter l’inflation, mais qui va les aider à joindre les deux bouts et à poursuivre notre croissance économique », a déclaré Justin Trudeau.

Le chef conservateur, Pierre Poilievre, a fustigé le NPD et les libéraux et a qualifié cette suspension temporaire de la TPS de « tour de passe-passe ».

« Aujourd’hui, nous avons un tour de passe-passe fiscal temporaire de deux mois, qui ne compensera pas le quadruplement permanent de la taxe sur le carbone sur le chauffage, le logement, la nourriture et le carburant », a déclaré Pierre Poilievre. Le chef conservateur faisait référence au plan libéral de continuer à augmenter le prix du carbone chaque année jusqu’en 2030.

Le NPD n’a pas « négocié »

Pour faire adopter ces mesures par le Parlement, les libéraux auront besoin de l’appui d’au moins un parti d’opposition — et les néo-démocrates semblent disposés à le faire, s’attribuant même le mérite d’avoir forcé le gouvernement à adopter leur idée sur la TPS, du moins en partie. Le chef néo-démocrate, Jagmeet Singh, a insisté jeudi pour dire qu’il n’y avait eu aucune négociation avec les libéraux.

La semaine dernière, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a promis que s’il était élu, il abolirait définitivement la TPS sur plusieurs biens et services « essentiels ». Mercredi soir, à la veille de l’annonce libérale, Jagmeet Singh indiquait que son parti avait obtenu pour les Canadiens un « congé de TPS pour l’hiver ».

« Le bureau du premier ministre nous a tout juste informés qu’il cédait en partie à notre campagne “éliminer la TPS sur les produits essentiels” », soutenait Jagmeet Singh jeudi soir.

La proposition néo-démocrate supprimerait définitivement la TPS sur plusieurs biens et services « essentiels » comme les couches pour bébés, les aliments préparés et les factures de téléphone cellulaire et d’internet. Cela devrait coûter 5 G$ au trésor public. Jagmeet Singh inviterait également les gouvernements provinciaux à faire correspondre ce plan avec leurs propres réductions de taxes de vente.

Les changements proposés par les libéraux feront partie de l’énoncé économique annuel de l’automne, qui devra être adopté par le Parlement pour entrer en vigueur.

Or, la Chambre des communes est embourbée dans une impasse procédurale depuis près de deux mois, alors que les conservateurs font de l’obstruction parlementaire en exigeant que le gouvernement publie des documents non caviardés sur des dépenses présumées abusives dans un fonds de technologies vertes.

Cela signifie qu’aucun projet de loi n’a été débattu ou voté depuis plus de huit semaines aux Communes, car les questions de privilège ont préséance sur toutes les autres affaires de la Chambre.

Le NPD affirme qu’il ne mettra pas fin au débat sur la question de privilège. Au lieu de cela, un porte-parole du parti a indiqué que le NPD utiliserait une procédure pour ajourner ce débat un jour seulement, afin de permettre l’adoption des mesures fiscales proposées.

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, n’a pas voulu préciser si son parti appuierait les propositions aux Communes, puisque de toute façon, le NPD devrait le faire.

Yves-François Blanchet s’est dit heureux que « les gens aient davantage d’argent dans leurs poches », mais il a déploré le fait que les libéraux ont trouvé trop coûteuse la proposition du Bloc de hausser les pensions des aînés de 65 à 74 ans.

« Le gouvernement vient de nous prouver, avec le NPD, que quand ils veulent des milliards […] ils les ont. C’est fantastique ! Nous, on a demandé une mesure qui coûterait trois milliards par année […]. Oh ! c’était épouvantable ! »

Le chef du Bloc a souligné que selon les libéraux, la mesure proposée pour les retraités n’était pas modulée selon les revenus. « Et eux, ils donnent des chèques de 250 piastres à du monde qui gagne plus cher que mon directeur de cabinet. Ils baissent les taxes sur la bière à l’épicerie pour des gens qui gagnent un demi-million de dollars par année. »

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La montée de l’extrême droite en Europe pourrait avoir des effets sur le Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-montee-de-lextreme-droite-en-europe-pourrait-avoir-des-effets-sur-le-canada/ Tue, 11 Jun 2024 11:39:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101396 Notamment sur les politiques commerciales.

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Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré qu’il adoptait une approche optimiste après que le Parlement européen a pris un tournant vers l’extrême droite lors des élections européennes. Ces résultats pourraient toutefois avoir un impact sur les politiques commerciales et climatiques du Canada.

« Cela montre que l’extrême droite devient de plus en plus dominante à travers l’Europe, explique Achim Hurrelmann, codirecteur du Centre d’études européennes de l’Université Carleton.

« Ils sont désormais devenus un élément persistant du système des partis duquel nous devons tenir compte. »

Les partis d’extrême droite ont fait un bond en avant lors du vote qui a eu lieu en fin de semaine pour le Parlement européen, prenant des sièges aux partis traditionnels à travers le continent.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé, à la surprise générale, qu’il déclenchait des élections législatives anticipées après que son parti a subi une lourde défaite face au parti d’extrême droite du Rassemblement national, qui a obtenu plus de 31 % des voix. Quelque 16 % des voix allemandes sont allées à l’Alternative pour l’Allemagne, également d’extrême droite, malgré une série de scandales et d’accusations de racisme.

Achim Hurrelmann souligne que des pays de l’Union européenne (UE) comme l’Italie et l’Autriche ont également vu le soutien se renforcer pour des partis auparavant considérés comme marginaux, mais qui ont récemment adopté un ton plus modéré.

« Les partis d’extrême droite existent désormais en tant que force politique significative dans la plupart des États membres (de l’UE) », constate-t-il.

Achim Hurrelmann note que ces élections s’inscrivent dans un contexte où l’Europe est aux prises avec des défis auxquels elle doit répondre, notamment des préoccupations concernant le coût de la vie et l’immigration.

Les résultats ont été influencés par des facteurs uniques à chaque pays, explique Achim Hurrelmann. Il estime que le soutien élevé aux partis d’extrême droite en France et en Allemagne était aussi un vote de protestation contre les gouvernements de ces deux pays.

Mais il ajoute que certains problèmes se retrouvent à travers le continent, comme le coût de la guerre en Ukraine et l’argument selon lequel laisser la Russie envahir ce pays pourrait faire baisser les prix élevés du gaz.

Quels effets au Canada ?

Achim Hurrelmann rappelle que le « pacte vert » européen comprend des politiques de réduction des émissions de carbone qui sont conformes aux politiques canadiennes, mais que de plus en plus de partis à travers le continent souhaitent réformer ce projet.

« Le domaine le plus intéressant à surveiller est probablement la politique relative au changement climatique », croit le chercheur.

En novembre dernier, le Canada et l’UE ont déclaré qu’ils formaient un « partenariat de plus en plus approfondi » axé sur la stabilité mondiale, la lutte contre le changement climatique et le respect des droits de l’homme.

Mais Achim Hurrelmann pense que le populisme croissant pourrait mener à une approche plus insulaire de la part de l’Europe, en particulier si les électeurs américains ramènent Donald Trump à la Maison-Blanche, alors que celui-ci promet de ne pas respecter les règles et les institutions internationales.

« Nous constatons déjà, en Europe, une tendance accrue à veiller de plus près aux intérêts de l’Union européenne, au lieu d’essayer de protéger avant tout l’ordre international fondé sur des règles, dit-il.

Ce pourrait être assez problématique pour le Canada, si l’Europe n’est plus cet allié inflexible pour les priorités canadiennes. »

Lundi, Justin Trudeau a réagi aux résultats en France, notant qu’« une montée des forces populistes de droite » se produit dans la plupart des démocraties.

« Nous voyons dans toutes les démocraties à travers le monde plus de pression d’une droite populiste qui n’offre pas énormément de solutions, mais qui est en train de mobiliser la colère, la peur, la frustration », a-t-il déclaré aux journalistes à Québec.

« Mon approche, c’est toujours de proposer des solutions concrètes plutôt que simplement d’amplifier la colère. D’autres choisissent d’essayer de l’instrumentaliser », a-t-il poursuivi.

Les conservateurs ont soutenu à plusieurs reprises que la frustration croissante au Canada était le résultat des politiques libérales qui, selon eux, ont causé des problèmes économiques.

Achim Hurrelmann indique également que les résultats des élections françaises pourraient mettre à rude épreuve l’accord de libre-échange entre le Canada et l’UE. En mars, le Sénat français a rejeté l’accord qui est provisoirement en vigueur depuis 2017, tandis qu’une poignée d’autres pays n’ont pas encore pleinement mis en œuvre l’accord.

L’ambassadrice du Canada auprès de l’UE, Ailish Campbell, a déclaré le mois dernier que la mise en œuvre provisoire avait bien fonctionné, et elle a suggéré que la signature du même accord aujourd’hui pourrait ne pas être possible en raison de la montée du protectionnisme en Europe ces dernières années.

« Il était incroyablement judicieux que nous ayons conclu cet accord au moment où nous l’avons fait », a-t-elle déclaré devant la commission sénatoriale des affaires étrangères le 30 mai.

« C’est le devoir de l’UE de déterminer la manière dont elle ratifie cet accord, et elle devrait prendre tout le temps nécessaire pour mener à bien ce processus, car l’accord fonctionne vraiment bien. »

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Voici ce que l’on sait déjà du budget fédéral 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/voici-ce-que-lon-sait-deja-du-budget-federal-2024/ Tue, 16 Apr 2024 11:02:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100296 Celui-ci sera présenté cet après-midi.

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Le budget fédéral 2024 ne sera présenté officiellement que mardi après-midi à la Chambre des communes, mais au cours des dernières semaines, le gouvernement Trudeau a dévoilé les grandes lignes de celui-ci dans le cadre d’une tournée prébudgétaire.

Voici donc un résumé de ce qui a déjà été annoncé pour le prochain budget.

  • Logement

Vendredi dernier, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé le plan de son gouvernement pour lutter contre la crise du logement. Celui-ci prévoit la construction de près de 3,9 millions d’unités d’habitation d’ici 2031.

Le plan s’appuie sur une série d’annonces faites au cours des derniers mois, promettant des milliards de dollars en prêts à faible coût, en dépenses d’infrastructure et en soutien aux sans-abris.

  • Ottawa promet notamment de :
    • faire passer le taux de déduction pour amortissement pour les appartements de 4 % à 10 %, ce qui augmentera le montant que les constructeurs peuvent déduire de leurs impôts ;
    • prolonger la période d’amortissement hypothécaire à 30 ans pour les acheteurs d’une première propriété qui achètent un logement neuf ;
    • rendre davantage de terrains publics disponibles pour la construction de logements, tout en louant les terrains aux promoteurs plutôt que de les vendre.
  • Défense

Le gouvernement libéral prévoit de porter les dépenses militaires à 1,76 % du PIB d’ici 2030.

Cela implique de réserver 8,1 milliards de dollars (G$) supplémentaires à ce domaine au cours des cinq prochaines années et de dépenser 73 G$ d’ici 2044.

  • Intelligence artificielle

Dans son prochain budget, Ottawa réservera 2,4 G$ pour renforcer les capacités du Canada en matière d’intelligence artificielle.

La majorité de cette somme, soit 2 G$, sera versée dans un fonds qui visera à développer une infrastructure technologique et des capacités de calcul, ainsi que de les mettre à la disposition des chercheurs et des entreprises.

  • Programme alimentaire scolaire

Ottawa proposera 1 G$ sur cinq ans pour mettre en place un programme national d’alimentation scolaire, dans le but de fournir des repas à 400 000 enfants supplémentaires.

  • Fonds pour la santé mentale des jeunes

Le gouvernement s’est engagé à créer un fonds de 500 M$ pour aider les organismes de santé communautaire à offrir davantage de soins en matière de santé mentale aux jeunes.

  • Prêts pour les garderies

Le gouvernement prévoit de fournir plus de 1 G$ en prêts à faible coût, en subventions et en exemptions de prêts étudiants pour élargir l’offre de garderies partout au Canada.

  • Crédit d’impôt pour les pompiers

Le budget fédéral qui sera présenté mardi doublera le crédit d’impôt pour pompiers volontaires et celui dédié aux volontaires en recherche et sauvetage.

Le gouvernement soutient que le crédit d’impôt passera de 3000 $ à 6000 $ et permettra aux pompiers volontaires d’économiser jusqu’à 900 $ par année.

Les libéraux expliqueront comment ils paieront les nouvelles dépenses

Le budget fédéral de 2024 est conçu pour « répondre au moment présent » auquel sont confrontés les jeunes Canadiens et l’économie, a déclaré le premier ministre Justin Trudeau devant une salle réunissant des chefs d’entreprise canadiennes à Ottawa lundi après-midi.

Ce budget survient aussi alors que les libéraux cherchent toujours la formule magique pour regagner les bonnes grâces des électeurs.

Le budget, que la ministre des Finances Chrystia Freeland présentera mardi après-midi, contient des milliards d’investissements déjà promis dans le logement, l’intelligence artificielle et la défense, a vanté Justin Trudeau.

Il n’a cependant donné aucune idée de la manière dont ceux-ci seront financés.

Une grande partie du budget vise à donner de l’espoir aux jeunes Canadiens qui ont atteint l’âge adulte au cours d’une période économique tumultueuse, a déclaré Justin Trudeau, et qui « ont désormais l’impression que la stabilité de la classe moyenne est hors de portée ».

« Nous devons saisir ce moment parce que nous ne pouvons pas laisser ça se produire », a-t-il déclaré à la Chambre de commerce du Canada.

« Notre pays ne peut réussir que si les jeunes réussissent — et plus encore, notre pays ne peut réussir que si les jeunes peuvent s’imaginer réussir. Et ils n’en ont tout simplement pas l’impression en ce moment. »

Les libéraux ont passé les deux dernières semaines à annoncer diverses mesures qui seront incluses dans le budget.

Un nouveau sondage Léger suggère que les Canadiens aiment ce qu’ils ont vu.

Le sondage, qui a pris le pouls de 1525 adultes en ligne entre vendredi et dimanche, indique que 73 % des personnes interrogées soutiennent le Fonds canadien pour les infrastructures liées au logement de 6 G$. De plus, 71 % soutiennent le nouveau programme national d’alimentation scolaire d’un G$ et 67 % approuvent le Programme de prêts pour la construction d’appartements de 15 G$.

Également, 60 % soutiennent les 8 G$ de nouvelles dépenses en défense au cours des cinq prochaines années, selon l’enquête.

Les sondages en ligne ne peuvent pas se voir attribuer une marge d’erreur, car ils n’échantillonnent pas la population de manière aléatoire, bien que les résultats aient été pondérés pour leur exactitude statistique.

Malgré le soutien accordé à ces éléments, les Canadiens restent de mauvaise humeur à l’égard de l’économie, avec seulement un tiers d’entre eux affirmant croire que les libéraux font des progrès vers l’amélioration de l’abordabilité du logement ou la croissance de l’économie.

Une proportion similaire pense que les libéraux mènent des politiques axées sur l’aide aux familles de la classe moyenne.

Justin Trudeau et Chrystia Freeland ont éludé les questions sur la manière dont le gouvernement financera les politiques promises, confirmant seulement qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts pour la classe moyenne.

Ils ont toutefois laissé la possibilité d’augmenter les impôts des entreprises ou des Canadiens plus fortunés.

Le sondage suggère que même si les hausses de la TPS ou de l’impôt sur le revenu des particuliers en général seraient extrêmement impopulaires, de nombreuses personnes estiment que les personnes plus fortunées devraient payer plus d’impôts.

Près de 80 % des personnes interrogées soutiennent un nouvel impôt sur la fortune personnelle supérieure à 10 M$, 75 % soutiennent un nouvel impôt sur les bénéfices des « très grandes » entreprises et 62 % soutiennent une augmentation de l’impôt sur les sociétés ou sur les entreprises.

Chrystia Freeland a passé une partie de la journée de lundi à s’adonner à la tradition de longue date consistant à acheter de nouvelles chaussures pour le dévoilement du budget, enfilant cette fois une paire d’escarpins noirs avec un talon modeste du cordonnier canadien Maguire.

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Un fonds pour la santé mentale des jeunes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-fonds-pour-la-sante-mentale-des-jeunes/ Fri, 12 Apr 2024 10:42:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100149 Ottawa créera un nouveau fonds de 500 M$.

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Le gouvernement fédéral investira 500 millions de dollars (M$) pour créer un nouveau fonds visant à soutenir les organismes de santé communautaire qui fournissent des soins en santé mentale aux jeunes.

La ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, en a fait l’annonce mardi matin à Ottawa aux côtés d’autres ministres, dont Ya’ara Saks, ministre de la Santé mentale et des Dépendances.

« De nombreux Canadiens sont actuellement confrontés au stress et à l’anxiété en raison de la guerre, des troubles géopolitiques, du changement climatique et des difficultés financières, a déclaré la ministre Saks. Dans ce contexte, les jeunes ne disposent souvent pas des outils dont ils ont besoin pour naviguer dans ces espaces. »

Lors de la campagne électorale de 2021, les libéraux avaient promis un fonds similaire pour les établissements postsecondaires afin de contribuer à la santé mentale des étudiants. Il n’était pas clair mardi si le nouveau Fonds pour la santé mentale des jeunes était destiné à respecter cet engagement.

La ministre Saks a déclaré que le gouvernement avait choisi de financer des organismes communautaires afin d’adopter une approche plus large, étant donné que tous les jeunes ne fréquentent pas des campus d’établissements postsecondaires.

Ce fonds constitue la dernière d’une série d’annonces prébudgétaires du gouvernement libéral, aux allures de campagne électorale.

Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré que le budget sera axé sur les jeunes, notamment pour les aider à devenir propriétaires ou à louer un logement abordable.

La ministre Freeland devrait présenter le budget fédéral mardi prochain.

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