Justin Trudeau – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 05 Jul 2024 19:05:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Justin Trudeau – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La montée de l’extrême droite en Europe pourrait avoir des effets sur le Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-montee-de-lextreme-droite-en-europe-pourrait-avoir-des-effets-sur-le-canada/ Tue, 11 Jun 2024 11:39:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101396 Notamment sur les politiques commerciales.

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Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré qu’il adoptait une approche optimiste après que le Parlement européen a pris un tournant vers l’extrême droite lors des élections européennes. Ces résultats pourraient toutefois avoir un impact sur les politiques commerciales et climatiques du Canada.

« Cela montre que l’extrême droite devient de plus en plus dominante à travers l’Europe, explique Achim Hurrelmann, codirecteur du Centre d’études européennes de l’Université Carleton.

« Ils sont désormais devenus un élément persistant du système des partis duquel nous devons tenir compte. »

Les partis d’extrême droite ont fait un bond en avant lors du vote qui a eu lieu en fin de semaine pour le Parlement européen, prenant des sièges aux partis traditionnels à travers le continent.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé, à la surprise générale, qu’il déclenchait des élections législatives anticipées après que son parti a subi une lourde défaite face au parti d’extrême droite du Rassemblement national, qui a obtenu plus de 31 % des voix. Quelque 16 % des voix allemandes sont allées à l’Alternative pour l’Allemagne, également d’extrême droite, malgré une série de scandales et d’accusations de racisme.

Achim Hurrelmann souligne que des pays de l’Union européenne (UE) comme l’Italie et l’Autriche ont également vu le soutien se renforcer pour des partis auparavant considérés comme marginaux, mais qui ont récemment adopté un ton plus modéré.

« Les partis d’extrême droite existent désormais en tant que force politique significative dans la plupart des États membres (de l’UE) », constate-t-il.

Achim Hurrelmann note que ces élections s’inscrivent dans un contexte où l’Europe est aux prises avec des défis auxquels elle doit répondre, notamment des préoccupations concernant le coût de la vie et l’immigration.

Les résultats ont été influencés par des facteurs uniques à chaque pays, explique Achim Hurrelmann. Il estime que le soutien élevé aux partis d’extrême droite en France et en Allemagne était aussi un vote de protestation contre les gouvernements de ces deux pays.

Mais il ajoute que certains problèmes se retrouvent à travers le continent, comme le coût de la guerre en Ukraine et l’argument selon lequel laisser la Russie envahir ce pays pourrait faire baisser les prix élevés du gaz.

Quels effets au Canada ?

Achim Hurrelmann rappelle que le « pacte vert » européen comprend des politiques de réduction des émissions de carbone qui sont conformes aux politiques canadiennes, mais que de plus en plus de partis à travers le continent souhaitent réformer ce projet.

« Le domaine le plus intéressant à surveiller est probablement la politique relative au changement climatique », croit le chercheur.

En novembre dernier, le Canada et l’UE ont déclaré qu’ils formaient un « partenariat de plus en plus approfondi » axé sur la stabilité mondiale, la lutte contre le changement climatique et le respect des droits de l’homme.

Mais Achim Hurrelmann pense que le populisme croissant pourrait mener à une approche plus insulaire de la part de l’Europe, en particulier si les électeurs américains ramènent Donald Trump à la Maison-Blanche, alors que celui-ci promet de ne pas respecter les règles et les institutions internationales.

« Nous constatons déjà, en Europe, une tendance accrue à veiller de plus près aux intérêts de l’Union européenne, au lieu d’essayer de protéger avant tout l’ordre international fondé sur des règles, dit-il.

Ce pourrait être assez problématique pour le Canada, si l’Europe n’est plus cet allié inflexible pour les priorités canadiennes. »

Lundi, Justin Trudeau a réagi aux résultats en France, notant qu’« une montée des forces populistes de droite » se produit dans la plupart des démocraties.

« Nous voyons dans toutes les démocraties à travers le monde plus de pression d’une droite populiste qui n’offre pas énormément de solutions, mais qui est en train de mobiliser la colère, la peur, la frustration », a-t-il déclaré aux journalistes à Québec.

« Mon approche, c’est toujours de proposer des solutions concrètes plutôt que simplement d’amplifier la colère. D’autres choisissent d’essayer de l’instrumentaliser », a-t-il poursuivi.

Les conservateurs ont soutenu à plusieurs reprises que la frustration croissante au Canada était le résultat des politiques libérales qui, selon eux, ont causé des problèmes économiques.

Achim Hurrelmann indique également que les résultats des élections françaises pourraient mettre à rude épreuve l’accord de libre-échange entre le Canada et l’UE. En mars, le Sénat français a rejeté l’accord qui est provisoirement en vigueur depuis 2017, tandis qu’une poignée d’autres pays n’ont pas encore pleinement mis en œuvre l’accord.

L’ambassadrice du Canada auprès de l’UE, Ailish Campbell, a déclaré le mois dernier que la mise en œuvre provisoire avait bien fonctionné, et elle a suggéré que la signature du même accord aujourd’hui pourrait ne pas être possible en raison de la montée du protectionnisme en Europe ces dernières années.

« Il était incroyablement judicieux que nous ayons conclu cet accord au moment où nous l’avons fait », a-t-elle déclaré devant la commission sénatoriale des affaires étrangères le 30 mai.

« C’est le devoir de l’UE de déterminer la manière dont elle ratifie cet accord, et elle devrait prendre tout le temps nécessaire pour mener à bien ce processus, car l’accord fonctionne vraiment bien. »

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Voici ce que l’on sait déjà du budget fédéral 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/voici-ce-que-lon-sait-deja-du-budget-federal-2024/ Tue, 16 Apr 2024 11:02:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100296 Celui-ci sera présenté cet après-midi.

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Le budget fédéral 2024 ne sera présenté officiellement que mardi après-midi à la Chambre des communes, mais au cours des dernières semaines, le gouvernement Trudeau a dévoilé les grandes lignes de celui-ci dans le cadre d’une tournée prébudgétaire.

Voici donc un résumé de ce qui a déjà été annoncé pour le prochain budget.

  • Logement

Vendredi dernier, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé le plan de son gouvernement pour lutter contre la crise du logement. Celui-ci prévoit la construction de près de 3,9 millions d’unités d’habitation d’ici 2031.

Le plan s’appuie sur une série d’annonces faites au cours des derniers mois, promettant des milliards de dollars en prêts à faible coût, en dépenses d’infrastructure et en soutien aux sans-abris.

  • Ottawa promet notamment de :
    • faire passer le taux de déduction pour amortissement pour les appartements de 4 % à 10 %, ce qui augmentera le montant que les constructeurs peuvent déduire de leurs impôts ;
    • prolonger la période d’amortissement hypothécaire à 30 ans pour les acheteurs d’une première propriété qui achètent un logement neuf ;
    • rendre davantage de terrains publics disponibles pour la construction de logements, tout en louant les terrains aux promoteurs plutôt que de les vendre.
  • Défense

Le gouvernement libéral prévoit de porter les dépenses militaires à 1,76 % du PIB d’ici 2030.

Cela implique de réserver 8,1 milliards de dollars (G$) supplémentaires à ce domaine au cours des cinq prochaines années et de dépenser 73 G$ d’ici 2044.

  • Intelligence artificielle

Dans son prochain budget, Ottawa réservera 2,4 G$ pour renforcer les capacités du Canada en matière d’intelligence artificielle.

La majorité de cette somme, soit 2 G$, sera versée dans un fonds qui visera à développer une infrastructure technologique et des capacités de calcul, ainsi que de les mettre à la disposition des chercheurs et des entreprises.

  • Programme alimentaire scolaire

Ottawa proposera 1 G$ sur cinq ans pour mettre en place un programme national d’alimentation scolaire, dans le but de fournir des repas à 400 000 enfants supplémentaires.

  • Fonds pour la santé mentale des jeunes

Le gouvernement s’est engagé à créer un fonds de 500 M$ pour aider les organismes de santé communautaire à offrir davantage de soins en matière de santé mentale aux jeunes.

  • Prêts pour les garderies

Le gouvernement prévoit de fournir plus de 1 G$ en prêts à faible coût, en subventions et en exemptions de prêts étudiants pour élargir l’offre de garderies partout au Canada.

  • Crédit d’impôt pour les pompiers

Le budget fédéral qui sera présenté mardi doublera le crédit d’impôt pour pompiers volontaires et celui dédié aux volontaires en recherche et sauvetage.

Le gouvernement soutient que le crédit d’impôt passera de 3000 $ à 6000 $ et permettra aux pompiers volontaires d’économiser jusqu’à 900 $ par année.

Les libéraux expliqueront comment ils paieront les nouvelles dépenses

Le budget fédéral de 2024 est conçu pour « répondre au moment présent » auquel sont confrontés les jeunes Canadiens et l’économie, a déclaré le premier ministre Justin Trudeau devant une salle réunissant des chefs d’entreprise canadiennes à Ottawa lundi après-midi.

Ce budget survient aussi alors que les libéraux cherchent toujours la formule magique pour regagner les bonnes grâces des électeurs.

Le budget, que la ministre des Finances Chrystia Freeland présentera mardi après-midi, contient des milliards d’investissements déjà promis dans le logement, l’intelligence artificielle et la défense, a vanté Justin Trudeau.

Il n’a cependant donné aucune idée de la manière dont ceux-ci seront financés.

Une grande partie du budget vise à donner de l’espoir aux jeunes Canadiens qui ont atteint l’âge adulte au cours d’une période économique tumultueuse, a déclaré Justin Trudeau, et qui « ont désormais l’impression que la stabilité de la classe moyenne est hors de portée ».

« Nous devons saisir ce moment parce que nous ne pouvons pas laisser ça se produire », a-t-il déclaré à la Chambre de commerce du Canada.

« Notre pays ne peut réussir que si les jeunes réussissent — et plus encore, notre pays ne peut réussir que si les jeunes peuvent s’imaginer réussir. Et ils n’en ont tout simplement pas l’impression en ce moment. »

Les libéraux ont passé les deux dernières semaines à annoncer diverses mesures qui seront incluses dans le budget.

Un nouveau sondage Léger suggère que les Canadiens aiment ce qu’ils ont vu.

Le sondage, qui a pris le pouls de 1525 adultes en ligne entre vendredi et dimanche, indique que 73 % des personnes interrogées soutiennent le Fonds canadien pour les infrastructures liées au logement de 6 G$. De plus, 71 % soutiennent le nouveau programme national d’alimentation scolaire d’un G$ et 67 % approuvent le Programme de prêts pour la construction d’appartements de 15 G$.

Également, 60 % soutiennent les 8 G$ de nouvelles dépenses en défense au cours des cinq prochaines années, selon l’enquête.

Les sondages en ligne ne peuvent pas se voir attribuer une marge d’erreur, car ils n’échantillonnent pas la population de manière aléatoire, bien que les résultats aient été pondérés pour leur exactitude statistique.

Malgré le soutien accordé à ces éléments, les Canadiens restent de mauvaise humeur à l’égard de l’économie, avec seulement un tiers d’entre eux affirmant croire que les libéraux font des progrès vers l’amélioration de l’abordabilité du logement ou la croissance de l’économie.

Une proportion similaire pense que les libéraux mènent des politiques axées sur l’aide aux familles de la classe moyenne.

Justin Trudeau et Chrystia Freeland ont éludé les questions sur la manière dont le gouvernement financera les politiques promises, confirmant seulement qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts pour la classe moyenne.

Ils ont toutefois laissé la possibilité d’augmenter les impôts des entreprises ou des Canadiens plus fortunés.

Le sondage suggère que même si les hausses de la TPS ou de l’impôt sur le revenu des particuliers en général seraient extrêmement impopulaires, de nombreuses personnes estiment que les personnes plus fortunées devraient payer plus d’impôts.

Près de 80 % des personnes interrogées soutiennent un nouvel impôt sur la fortune personnelle supérieure à 10 M$, 75 % soutiennent un nouvel impôt sur les bénéfices des « très grandes » entreprises et 62 % soutiennent une augmentation de l’impôt sur les sociétés ou sur les entreprises.

Chrystia Freeland a passé une partie de la journée de lundi à s’adonner à la tradition de longue date consistant à acheter de nouvelles chaussures pour le dévoilement du budget, enfilant cette fois une paire d’escarpins noirs avec un talon modeste du cordonnier canadien Maguire.

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Un fonds pour la santé mentale des jeunes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-fonds-pour-la-sante-mentale-des-jeunes/ Fri, 12 Apr 2024 10:42:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100149 Ottawa créera un nouveau fonds de 500 M$.

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Le gouvernement fédéral investira 500 millions de dollars (M$) pour créer un nouveau fonds visant à soutenir les organismes de santé communautaire qui fournissent des soins en santé mentale aux jeunes.

La ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, en a fait l’annonce mardi matin à Ottawa aux côtés d’autres ministres, dont Ya’ara Saks, ministre de la Santé mentale et des Dépendances.

« De nombreux Canadiens sont actuellement confrontés au stress et à l’anxiété en raison de la guerre, des troubles géopolitiques, du changement climatique et des difficultés financières, a déclaré la ministre Saks. Dans ce contexte, les jeunes ne disposent souvent pas des outils dont ils ont besoin pour naviguer dans ces espaces. »

Lors de la campagne électorale de 2021, les libéraux avaient promis un fonds similaire pour les établissements postsecondaires afin de contribuer à la santé mentale des étudiants. Il n’était pas clair mardi si le nouveau Fonds pour la santé mentale des jeunes était destiné à respecter cet engagement.

La ministre Saks a déclaré que le gouvernement avait choisi de financer des organismes communautaires afin d’adopter une approche plus large, étant donné que tous les jeunes ne fréquentent pas des campus d’établissements postsecondaires.

Ce fonds constitue la dernière d’une série d’annonces prébudgétaires du gouvernement libéral, aux allures de campagne électorale.

Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré que le budget sera axé sur les jeunes, notamment pour les aider à devenir propriétaires ou à louer un logement abordable.

La ministre Freeland devrait présenter le budget fédéral mardi prochain.

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Des centaines de millions pour le logement abordable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-centaines-de-millions-pour-le-logement-abordable/ Thu, 11 Apr 2024 11:20:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100050 Justin Trudeau en a fait l’annonce à Winnipeg.

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Le gouvernement libéral fédéral prévoit un ensemble de prêts et de financement de 600 millions de dollars (M$) pour rendre la construction de logements plus facile et moins coûteuse pour les propriétaires et les locataires.

Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé cette nouvelle mesure le 5 avril dernier à Calgary — la dernière d’une série d’annonces prébudgétaires visant à convaincre les jeunes électeurs.

Justin Trudeau a précisé que 50 M$ seront consacrés à un fonds pour la technologie et l’innovation en matière de construction résidentielle, et 50 M$ supplémentaires pour moderniser et accélérer la construction, via les agences fédérales de développement régional.

Un montant supplémentaire de 500 M$ de prêts à faible coût favorisera des projets utilisant des techniques de construction « innovantes » de la part des fabricants de logements préfabriqués et modulaires et d’autres constructeurs.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, déposera le prochain budget fédéral le 16 avril.

Le 4 avril, à Winnipeg, Justin Trudeau avait annoncé 1,5 milliard de dollars (G$) pour aider les organismes sans but lucratif à acquérir davantage de logements locatifs abordables.

Le fonds annoncé jeudi offrira 1 G$ en prêts et 470 M$ en contributions à différents partenaires pour qu’ils puissent acquérir des logements et maintenir le prix des loyers à long terme.

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Une potentielle hausse des impôts des sociétés et des plus riches https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-potentielle-hausse-des-impots-des-societes-et-des-plus-riches/ Wed, 10 Apr 2024 11:23:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100162 Chrystia Freeland ne l’exclut pas.

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La ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, a exclu une hausse d’impôts pour la classe moyenne dans son prochain budget, mais elle n’a pas voulu préciser si les entreprises ou les riches bénéficieront du même traitement.

Chrystia Freeland n’a pas répondu clairement, mardi en conférence de presse, lorsqu’on l’a interrogée sur la perspective de nouveaux impôts sur le revenu des sociétés ou des particuliers qui ne font pas partie de la classe moyenne.

La ministre a plutôt souligné le besoin « urgent » d’investir dans des secteurs qui sont importants pour les Canadiens, en particulier les jeunes, comme le logement, l’abordabilité, la productivité, la croissance et l’intelligence artificielle.

Elle a aussi rappelé l’importance de réaliser ces investissements « d’une manière responsable » pour les finances publiques.

Chrystia Freeland a déjà déclaré qu’elle respecterait les nouveaux garde-fous budgétaires annoncés à l’automne, notamment en maintenant le déficit fédéral sous la barre de 40,1 milliards $.

Mais les nouvelles mesures ne seront pas financées par une augmentation des impôts pour la classe moyenne, a-t-elle insisté mardi.

« Nous restons absolument déterminés à être là pour les travailleurs canadiens de la classe moyenne, et nous n’augmenterons pas leurs impôts », a-t-elle soutenu.

Le premier ministre Justin Trudeau a déjà pris des engagements similaires.

Alors que le budget fédéral sera déposé le 16 avril, des questions tournent autour de la façon dont les libéraux financeront une récente série de propositions politiques, notamment un programme national d’alimentation scolaire.

Le gouvernement libéral fait face à des pressions croissantes pour freiner ses dépenses afin d’éviter d’alimenter l’inflation ou de retarder les baisses de taux de la Banque du Canada. Une économie lente pèse également sur les revenus du gouvernement, ce qui signifie qu’il y a moins d’argent à consacrer à de nouvelles initiatives.

Compte tenu de l’impasse budgétaire dans laquelle se trouvent les libéraux, certains progressistes ont demandé au gouvernement fédéral d’utiliser son pouvoir de taxation pour générer davantage de revenus.

Les néo-démocrates poussent le gouvernement fédéral à annuler les réductions d’impôt des sociétés de l’ère de Stephen Harper, afin de financer de nouvelles mesures politiques dans le budget. L’ancien gouvernement conservateur a réduit le taux d’imposition des sociétés de 22 % à 15 %.

Le comité des finances de la Chambre des communes a également recommandé une taxe exceptionnelle sur les entreprises de tous les secteurs qui génèrent des bénéfices « surdimensionnés » pendant les crises, ainsi que sur les géants de l’épicerie, pour financer un nouveau doublement de la réduction de la TPS. Les députés conservateurs membres du comité n’ont pas appuyé les recommandations prébudgétaires.

L’idée d’imposer une taxe sur les « bénéfices excédentaires » aux épiciers canadiens a pris de l’ampleur après la pandémie, alors que les consommateurs ont vu leurs factures d’épicerie monter en flèche. L’automne dernier, le premier ministre Justin Trudeau a menacé de recourir à des mesures fiscales pour punir les épiciers s’ils ne coopéraient pas aux efforts du gouvernement pour réduire l’inflation alimentaire.

Depuis, le gouvernement a exprimé sa déception face aux efforts des épiciers pour stabiliser les prix.

Alors que les questions du coût de la vie continuent de guider la politique, les libéraux de M. Trudeau ont parcouru le pays au cours des deux dernières semaines pour faire des annonces sur les mesures incluses dans le budget fédéral.

Traditionnellement, les gouvernements fédéraux ont soigneusement gardé le secret budgétaire jusqu’au jour où le plan de dépenses est présenté à la Chambre des communes, malgré une série de fuites typiques dans les médias.

Cette fois, cependant, le gouvernement a choisi d’expliquer à l’avance aux Canadiens ce qu’il fait pour les aider, a déclaré Chrystia Freeland.

« Très souvent, le jour du budget, vous (les journalistes) êtes tous confrontés à une avalanche d’annonces », a-t-elle affirmé.

« La présentation de notre plan étape par étape, jour après jour, offre aux Canadiens l’occasion d’entendre ce que nous faisons et d’avoir un débat réel, approfondi, raisonné et fondé sur des faits à propos d’un certain nombre de mesures. »

« Et je pense que c’est une très bonne chose. »

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Justin Trudeau annonce des mesures totalisant 2,4 G$ en matière d’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/justin-trudeau-annonce-des-mesures-totalisant-24-g-en-matiere-dia/ Mon, 08 Apr 2024 12:04:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100061 Une autre annonce prébudgétaire

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Le premier ministre Justin Trudeau a fait dimanche une autre annonce prébudgétaire, cette fois pour dévoiler des mesures totalisant 2,4 milliards de dollars (G$) « pour bâtir l’avantage canadien » en matière d’intelligence artificielle (IA).

Le premier ministre en a fait l’annonce en conférence de presse dimanche à Montréal, dans les bureaux de la grappe d’intelligence artificielle Scale-AI, en compagnie du ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne et de la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly.

Selon le gouvernement, ces investissements permettront de créer des emplois dans le secteur de l’IA et d’aider les compagnies à adopter cette technologie.

« Nos mesures vont rentrer dans trois grandes catégories : améliorer et élargir nos infrastructures et notre capacité informatiques, encourager l’adoption de l’IA et protéger les travailleurs et s’assurer de développer l’IA de manière responsable et sécuritaire », a mentionné Justin Trudeau.

Une partie de l’enveloppe sera notamment dédiée à la création d’un Institut canadien de la sécurité de l’IA.

« Je sais qu’il y a énormément de craintes par rapport à l’IA à travers le monde. Je sais aussi que les valeurs et l’approche qu’on a ici au Canada doivent créer ces solutions qui vont rayonner à travers le monde pour garder l’IA au service de l’humanité », a affirmé le premier ministre.

Yoshua Bengio, pionnier de l’IA et fondateur de l’institut Mila, a félicité le gouvernement pour ses investissements, tout en rappelant l’importance de développer des technologies responsables. « C’est à la fois une opportunité économique incroyable et aussi des risques très importants », a-t-il averti, dimanche.

Yoshua Bengio a affirmé que le Canada agissait de manière responsable et se plaçait « du bon côté de l’histoire » avec ces nouvelles mesures.

Lors d’un rassemblement de trois jours organisé par Mila, en février, celui-ci avait tiré la sonnette d’alarme sur des dangers immédiats tels que la « contrefaçon d’humains » à l’aide de robots pilotés par l’IA.

Ces investissements en IA sont l’une des nombreuses annonces faites dans les dernières semaines par le gouvernement fédéral afin de détailler le prochain budget, qui sera déposé le 16 avril.

Dans un communiqué de presse envoyé dimanche, le chef conservateur fédéral, Pierre Poilievre, a appelé les libéraux à « réparer le budget » en adoptant trois mesures, dont le plafonnement des dépenses afin de faire baisser les taux d’intérêt et l’inflation. « Le gouvernement doit économiser un dollar pour chaque nouveau dollar de dépenses », indique le communiqué.

Questionné à ce propos, le gouvernement Trudeau a rétorqué que les mesures prises par son gouvernement n’étaient pas « inflationnistes ». « J’ai toujours eu la conviction qu’un pays confiant investit dans soi-même et investit dans ses citoyens », a-t-il ajouté.

Justin Trudeau a souligné que le gouvernement a un plan responsable, mais également la capacité d’investir : « Notre budget du 16 avril va démontrer une responsabilité fiscale en créant une économie plus juste pour chaque génération ».

Stimuler le développement

Parmi les mesures annoncées figurent 2 G$ de dollars pour développer l’infrastructure technologique nécessaire. Un nouveau Fonds d’accès à une puissance de calcul pour l’IA sera notamment lancé pour offrir un soutien à court terme à des chercheurs et à l’industrie.

Dimanche, le ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne a indiqué que c’était une demande souvent formulée par les travailleurs. « Finalement, ce qu’on se donne, c’est les moyens de nos ambitions », a-t-il avancé, tout en soulignant que ces mesures étaient nécessaires pour permettre au Canada de rester un chef de file de l’IA.

L’annonce de dimanche prévoit aussi l’investissement de 100 millions de dollars (M$) dans un programme d’aide aux petites et moyennes entreprises et 50 M$ dans le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle, pour la formation et l’acquisition de nouvelles compétences aux travailleurs des secteurs et communautés potentiellement touchés.

En 2022-2023, plus de 140 000 professionnels travaillaient activement dans le domaine de l’IA au Canada, une hausse de 29 % comparativement à l’année précédente, selon les données du gouvernement.

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Assurance médicaments : le fédéral veut toujours aller de l’avant https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/assurance-medicaments-le-federal-veut-toujours-aller-de-lavant/ Wed, 03 Apr 2024 13:15:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99991 Celui-ci inclura la couverture des contraceptifs.

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La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a présenté le 30 mars dernier à Toronto la première étape du régime national d’assurance médicaments, qui inclura la couverture des contraceptifs et des médicaments pour le diabète sous ordonnance.

La ministre Freeland a tenu une conférence de presse dans une pharmacie du centre-ville de la Ville Reine, aux côtés de Ya’ara Saks, ministre de la Santé mentale et des Dépendances.

Les détails divulgués le 30 mars dernier surviennent à la suite du dépôt d’un projet de loi en février dernier sur un régime national et universel d’assurance médicaments, issu d’une entente avec le Nouveau Parti démocratique (NPD). Le gouvernement avait déjà annoncé qu’il offrirait une couverture universelle à payeur unique pour une gamme de contraceptifs et de médicaments contre le diabète au moyen d’ententes avec les provinces.

« Les femmes devraient pouvoir faire leurs propres choix en ce qui a trait à leur santé et à leur corps. Notre plan de gratuité des contraceptifs les plus répandus, comme la pilule anticonceptionnelle et le stérilet, et même les contraceptifs oraux d’urgence, donnera à neuf millions de Canadiennes la liberté de choix. Cette liberté ne doit pas avoir de prix », a affirmé la ministre Freeland, par voie de communiqué.

Le programme d’assurance médicaments figurera dans le budget de 2024 du gouvernement fédéral, qui sera présenté le 16 avril.

En plus de la liste initiale de médicaments, le projet de loi établit plusieurs prochaines étapes et échéances destinées à pousser le gouvernement vers un plan d’assurance médicaments plus large.

Dans son point de presse du 29 février, le ministre fédéral de la Santé, Mark Holland, avait indiqué que le projet de loi C-64 prévoyait que le financement est conditionnel à la signature d’accords bilatéraux qui élargissent la couverture existante d’un régime d’assurance médicaments public.

Le gouvernement avait aussi annoncé qu’il ne comptait pas verser une pleine compensation si des provinces ou territoires décidaient de se retirer du régime national d’assurance médicaments.

Le gouvernement du Québec a déjà indiqué qu’il allait défendre ses champs de compétence prévus par la Constitution.

– Avec des informations de Michel Saba, La Presse Canadienne

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Trudeau annonce un programme national d’alimentation scolaire de 1 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/trudeau-annonce-un-programme-national-dalimentation-scolaire-de-1-g/ Wed, 03 Apr 2024 13:12:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99990 Pour fournir des repas à 400 000 enfants de plus par an.

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Le prochain budget fédéral comprendra le financement d’un programme national d’alimentation scolaire qui visera à fournir des repas à 400 000 enfants de plus par an à travers le pays, a fait savoir le 1er avril le premier ministre Justin Trudeau.

Justin Trudeau en a fait l’annonce à Toronto en compagnie de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, et de la ministre de la Famille, Jenna Sudds, dans le cadre de la tournée prébudgétaire du gouvernement libéral.

Ottawa prévoit consacrer 1 milliard de dollars (G$) au cours des cinq prochaines années au programme alimentaire national.

Même si l’éducation ne relève pas de la compétence fédérale, un programme national permettrait à Ottawa de s’associer avec les provinces et les territoires, dont bon nombre effectuent déjà le travail aux côtés de groupes communautaires.

Le premier ministre a affirmé dans un communiqué que ce programme « permettra d’atténuer la pression que ressentent les familles, d’investir directement dans l’avenir de nos enfants et de veiller à ce qu’ils soient heureux, en bonne santé et en mesure d’atteindre leur plein potentiel ».

Au cours de la dernière année, la Colombie-Britannique, le Manitoba et la Nouvelle-Écosse ont alloué des fonds aux cantines scolaires, mais des organisations sur le terrain ont plaidé en faveur d’un partenaire fédéral.

« Nous y parviendrons en travaillant de concert avec nos partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones et en élargissant l’accès aux programmes alimentaires scolaires partout au pays, a déclaré Chrystia Freeland. Et nous voulons commencer dès l’année scolaire 2024-2025. »

Le gouvernement libéral promet depuis longtemps de lancer un tel programme, et le premier ministre Trudeau a fait campagne sur ce sujet lors des élections de 2021.

Les néo-démocrates ont poussé le gouvernement libéral à tenir cette promesse avant le budget fédéral, que Chrystia  Freeland doit présenter le 16 avril.

« Aucun enfant ne devrait aller à l’école le ventre vide, et aucun parent ne devrait avoir à endurer et à se sentir coupable parce qu’il n’a pas les moyens d’acheter des aliments sains et nutritifs », a déclaré le 1er avril, par voie de communiqué, le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh.

« Nous n’accepterons pas de promesses vides dans le prochain budget. Les familles canadiennes ont besoin de ce programme, et elles en ont besoin maintenant », a-t-il ajouté.

Le Bloc québécois, qui avait fait adopter en octobre dernier une motion demandant au gouvernement d’en faire davantage afin de lutter contre l’insécurité alimentaire, s’est réjoui de l’annonce.

« Alors que les banques alimentaires croulent sous les demandes, le gouvernement fédéral n’avait tout simplement pas le choix de finalement livrer le milliard de dollars promis sur cinq ans, a commenté Sylvie Bérubé, la porte-parole du Bloc en matière de famille, d’enfants et de développement social, dans un communiqué. Le gouvernement doit maintenant s’assurer de transférer rapidement l’argent au Québec et aux provinces afin que les organismes de soutien alimentaire puissent répondre à la demande dans les écoles. »

Alors que les questions du coût de la vie continuent de dominer les discussions et que les conservateurs fédéraux conservent une avance considérable sur les libéraux dans les sondages, Justin Trudeau présente le budget fédéral comme un effort visant à restaurer « l’équité » pour les jeunes générations.

Le chef conservateur Pierre Poilievre s’est concentré sur le sort des jeunes dans l’économie d’aujourd’hui, faisant généralement référence aux milléniaux qui continuent de vivre dans le sous-sol de leurs parents parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer une maison.

Alors que le message de Pierre Poilievre continue de résonner, les libéraux de Justin Trudeau semblent essayer une nouvelle stratégie avant le budget pour attirer l’attention des médias. Des membres du gouvernement parcourent le pays pour annoncer des mesures qui seront inscrites au budget.

La semaine dernière, Justin Trudeau a annoncé de nouvelles mesures destinées aux locataires, notamment un plan visant à travailler avec les institutions financières pour que les paiements de loyer soient pris en compte dans l’obtention d’une cote de crédit.

Les groupes communautaires et de défense applaudissent

L’annonce du 1er avril sur la création d’un programme national d’alimentation scolaire a été accueillie favorablement par les groupes communautaires.

« Ces programmes peuvent améliorer l’apprentissage et la santé mentale des enfants et réduire leur risque de développer une maladie chronique, notamment une maladie cardiaque et un accident vasculaire cérébral », a déclaré Doug Roth, PDG de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.

Le Club des petits déjeuners, qui fait pression sur le gouvernement pour la création du programme depuis 2017, a également salué cette annonce.

« Cette avancée significative marque un tournant dans l’engagement du pays en faveur du bien-être de tous les enfants alors que 1 sur 3 est à risque d’aller à l’école le ventre vide », a déclaré l’organisation de nutrition scolaire dans un communiqué de presse.

Tommy Kulczyk, le président et chef de la direction du Club des petits déjeuners, ainsi que Judith Barry, la cofondatrice et directrice des relations gouvernementales, étaient d’ailleurs présents aux côtés de Justin Trudeau lors de l’annonce.

Selon Statistique Canada, 18 % des ménages en 2022 ont déclaré avoir souffert d’insécurité alimentaire au cours des 12 mois précédents.

Le gouvernement libéral a donné peu de détails sur ce à quoi ressemblerait un programme national d’alimentation scolaire et sur la manière dont les fonds fédéraux seraient répartis à travers le pays.

La ministre Sudds a déclaré plus tard que bon nombre de ses homologues provinciaux étaient enthousiasmés par la perspective du programme national et comptaient sur l’aide du gouvernement fédéral pour élargir leurs propres initiatives.

Elle a également déclaré que le gouvernement fédéral adopte une approche flexible avec le programme, afin qu’il réponde aux divers besoins des différentes régions.

« Les besoins sont différents, c’est certain, selon les régions du pays. Il peut s’agir du petit-déjeuner, du déjeuner ou des collations, a déclaré Jenna Sudds. Nous compterons sur nos partenaires pour engager ce dialogue sur ce qui serait le plus utile dans ces circonstances spécifiques. »

Lors d’une conférence de presse, plus tard le 1er avril, Pierre Poilievre a qualifié le programme de « bureaucratie alimentaire fédérale » et a imputé la responsabilité de l’insécurité alimentaire au prix du carbone imposé par le gouvernement libéral.

« Mon plan de gros bon sens est de supprimer la taxe sur le carbone afin de réduire le coût de la nourriture pour tout le monde afin que nous puissions inverser la malnutrition causée par les huit années de Justin Trudeau », a déclaré Pierre Poilievre aux journalistes.

Avant la dernière augmentation de la taxe sur le carbone le 1er avril, Statistique Canada estimait que la tarification du carbone avait augmenté le prix des aliments d’environ 0,3 % depuis sa création.

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L’anxiété économique est élevée au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lanxiete-economique-est-elevee-au-canada/ Thu, 15 Feb 2024 12:15:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99039 La confiance envers les politiciens s'effrite.

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Les Canadiens sont stressés par la situation économique et ont peu confiance envers les politiciens ou les gouvernements pour gérer ces grands enjeux, suggère un nouveau sondage.

L’indice CanTrust annuel publié par Proof Strategies interroge les Canadiens sur leur niveau de confiance dans tous les domaines, des dirigeants politiques aux entreprises, en passant par les médias, les banquiers et les scientifiques.

L’édition 2024 montre que la peur des difficultés économiques, comme une récession ou le chômage, semble générer des niveaux d’anxiété plus élevés que lors de la pandémie de COVID-19.

« Nous avons été surpris de constater à quel point l’anxiété est montée », a souligné Bruce MacLellan, président de Proof Strategies.

« Les deux tiers des Canadiens déclarent ressentir actuellement de l’anxiété et du stress. »

Les femmes en particulier ont signalé des niveaux plus élevés d’anxiété économique et des niveaux de confiance plus faibles envers le système de santé et la démocratie canadienne que leurs homologues masculins.

Près de trois femmes interrogées sur quatre ont déclaré que l’économie avait accru leur niveau d’anxiété et de stress, contre moins de trois hommes sur cinq ayant participé au sondage.

« Si les gens n’ont pas l’impression de bénéficier d’un traitement équitable, s’ils ont l’impression de ne pas progresser ou de ne pas prendre soin de leur famille, ils commencent à perdre confiance », a expliqué Bruce MacLellan.

Il a cité en particulier la « question sur les valeurs », qui demande aux répondants d’évaluer une liste de valeurs fondamentales qui représentent le Canada.

« En ce qui concerne les femmes, chacune d’entre elles a chuté et leur confiance dans le fait que le Canada respecte ses valeurs est en déclin. »

Les politiciens en chute

Le sondage suggère également que la confiance des Canadiens envers les dirigeants politiques du pays pour apaiser ces craintes continue de s’enfoncer dans de nouvelles profondeurs, selon Bruce MacLellan.

« Je pense que les plus gros problèmes sont le comportement des politiciens et le fait qu’ils ne contribuent pas à ou n’instaurent pas la confiance », a-t-il avancé.

La confiance envers le premier ministre Justin Trudeau a chuté au cours des 12 derniers mois, a-t-il ajouté: alors que 36 % des personnes interrogées pensaient qu’il faisait bien les choses pour les Canadiens il y a un an, seulement 25 % le pensent maintenant.

Le mois dernier, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a évoqué l’inquiétude face au coût de la vie et au logement lorsqu’on lui a demandé pourquoi son gouvernement s’en sortait si mal dans les derniers sondages d’opinion.

Les dirigeants de l’opposition ne s’en sortent pas beaucoup mieux: la confiance du public à leur égard n’est que légèrement supérieure à celle de M. Trudeau. Environ 32 % ont déclaré qu’ils faisaient confiance au chef conservateur Pierre Poilievre ou au chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, pour faire ce qu’il faut.

Dans l’ensemble, la confiance dans les politiciens était d’un maigre 17 %, ce qui, selon Bruce MacLellan, devrait être un signal d’alarme pour ceux qui se battent pour les votes.

Moins d’une personne interrogée sur quatre pensait que n’importe quel niveau de gouvernement – fédéral, provincial ou municipal – serait en mesure de résoudre la crise du logement abordable.

Seulement un répondant sur trois a déclaré croire que le Canada atteindrait ses objectifs nationaux en matière de climat, tandis qu’un peu moins de la moitié des répondants ont dit qu’ils faisaient confiance au gouvernement fédéral pour réagir en cas de catastrophe naturelle.

Au niveau provincial, 47 % ont affirmé qu’ils faisaient confiance aux provinces sur l’éducation, et 44 % en matière de santé publique.

Des lueurs d’espoir

Il y avait quelques lueurs d’espoir pour quelques institutions ou organisations.

Dans le sondage de 2023, seulement 30 % des répondants avaient confiance en Hockey Canada, quelques mois après que l’organisme sportif national eut vu l’ensemble de son conseil d’administration démissionner dans le cadre d’enquêtes sur sa gestion des allégations d’inconduite sexuelle contre des joueurs.

Cette année, la confiance envers Hockey Canada a bondi à 41 %.

Les médias d’information s’en sortent également mieux. Quelque 56 % des personnes interrogées ont déclaré faire confiance aux médias traditionnels pour fournir des informations fiables, et 49 % disent la même chose des journalistes.

C’est toutefois loin derrière la confiance accordée aux médecins (78 %), aux scientifiques (74 %) et aux enseignants (68 %), mais bien devant les banquiers (40 %) et les chefs religieux (30 %).

« C’est une époque brutale pour la confiance, a indiqué Bruce MacLellan. Une politique polarisée, des tensions économiques, une simple désinformation délibérée – et pourtant, il est encourageant de constater la confiance dans les médias d’information et la confiance croissante dans les experts, comme les scientifiques et les médecins. »

Dans le cadre de ce sondage, 1501 adultes canadiens ont répondu à un questionnaire entre le 3 et le 13 janvier. Les enquêtes en ligne ne peuvent pas se voir attribuer une marge d’erreur, car elles n’échantillonnent pas la population de manière aléatoire.

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Taxer davantage les banques: la CIBC défend son secteur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/taxer-davantage-les-banques-la-cibc-defend-son-secteur/ Fri, 27 Aug 2021 13:04:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81823 Et répond ainsi à Trudeau.

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Le président et chef de la direction de la CIBC a offert une défense passionnée du secteur bancaire canadien au lendemain de la promesse électorale du chef libéral Justin Trudeau d’augmenter le taux d’imposition de l’industrie.

« Les banques ont toujours été dans la ligne de mire, mais ce que vous voulez, c’est un système bancaire sain », a lancé Victor Dodig lors d’une conférence téléphonique jeudi pour discuter des résultats trimestriels de la banque.

« Un système bancaire sain aide l’économie à croître », a-t-il ajouté.

Victor Dodig a affirmé qu’il ne commenterait pas les promesses électorales, mais qu’il souhaitait rappeler aux investisseurs le travail effectué par les banques pendant les premiers jours de l’épidémie, lorsqu’elles distribuaient des fonds d’aide et reportaient les prêts de leurs clients. Il a également noté que la plupart des Canadiens profitent directement ou indirectement des dividendes et de la croissance économique des banques.

Il est important que les politiques gouvernementales ne découragent pas les investissements étrangers, a déclaré Victor Dodig.

« Mon grand espoir est que vous n’interveniez dans aucun secteur industriel en particulier, car cela n’attire pas réellement de capitaux étrangers. Nous avons besoin de capitaux et nous avons besoin que des gens viennent au Canada pour rendre le pays plus fort et meilleur. »

Mercredi, Justin Trudeau a proposé d’augmenter de 3 % le taux d’imposition de sociétés dans le cas des banques et des compagnies d’assurance, dont les profits dépassent le milliard de dollars, qui, selon lui, ont généré des bénéfices « exceptionnels » » en raison des mesures de relance économique du gouvernement.

La proposition comprend également d’établir un « dividende de la relance » non précisé pour les deux industries qui durerait quatre ans, ce qui, avec l’augmentation des impôts, rapporterait au moins 2,5 milliards de dollars (G$) par an.

« Cette semaine, les plus grandes banques du Canada affichent leurs plus récents bénéfices massifs de milliards de dollars. Alors que nous reconstruisons, nous allons demander aux grandes institutions financières de rembourser un peu », a déclaré Justin Trudeau.

La CIBC a déclaré un bénéfice de 1,73 G$ ou 3,76 $ par action diluée pour le trimestre terminé le 31 juillet, par rapport à 1,17 G$ ou 2,55 $ par action diluée un an plus tôt.

L’augmentation est survenue alors que la CIBC a déclaré un renversement de 99 M$ de pertes sur créances pour son dernier trimestre, comparativement à une provision pour pertes sur créances de 525 M$ au même trimestre l’an dernier.

Sur une base ajustée, la CIBC affirme avoir gagné 3,93 $ par action diluée, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,71 $ par action diluée un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à ce que la banque gagne 3,41 $ par action, selon le site d’information financière Refinitiv.

Jeudi, la CIBC a également annoncé son engagement à atteindre la carboneutralité d’ici 2050 pour ses activités d’exploitation et de financement d’ici 2050, et a augmenté son objectif de financement durable à 300 G$ d’ici 2030.

Victor Dodig a déclaré que la banque avait déjà augmenté le financement des projets d’énergie renouvelable, désormais classée troisième pour le financement des énergies renouvelables en Amérique du Nord pour la première moitié de cette année, par rapport à 26e en 2016.

La CIBC établira également des objectifs intermédiaires pour réduire les émissions qu’elle aide à financer et commencera à faire part de ses progrès à compter du prochain exercice, a déclaré Victor Dodig.

« La transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone nécessitera un engagement significatif et nécessitera des actions de la part de tout le monde », a-t-il déclaré.

La CIBC a déclaré que ses services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada ont généré 642 M$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 457 M$ il y a un an, aidés par des provisions moins élevées pour pertes sur créances et des revenus plus élevés, partiellement compensés par des dépenses plus élevées.

Les services bancaires commerciaux et de gestion de patrimoine au Canada ont enregistré un bénéfice de 470 M$ durant le trimestre, comparativement à 320 M$ lors du même trimestre l’an dernier, tandis que les activités de services bancaires commerciaux et de gestion de patrimoine de la CIBC aux États-Unis ont généré un bénéfice de 266 M$, en hausse par rapport à un bénéfice de 60 M$ il y a un an.

Les activités des marchés des capitaux de la CIBC ont généré un bénéfice net de 491 M$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 443 M$ au même trimestre l’an dernier.

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