Louis Vachon, âgé de 58 ans, quitte la direction de la Banque Nationale après 15 ans à cette fonction. Au cours de cette longue décennie, ce dernier a contribué à la croissance de son institution. Le président du conseil d’administration de la Banque Nationale, Jean Houde, assure que sous sa gouverne, la banque a affiché des résultats exceptionnels et généré, pour les actionnaires, un rendement annuel composé total de premier plan.

Louis Vachon a d’ailleurs été récompensé à plusieurs reprises pour son travail. Il a notamment été nommé PDG de l’année 2014 au Canada par le magazine Canadian Business. Il a également remporté à plusieurs reprises le titre de Personnalité financière de l’année de Finance et Investissement. En 2020, il a remporté la mention spéciale pour ses efforts au chapitre des principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Il a également été reconnu par l’Association canadienne pour les Nations unies, qui lui a décerné le Prix du citoyen du monde, et est Membre de l’Ordre du Canada ainsi que de l’Ordre de Montréal.

Louis Vachon a eu une longue carrière dans le secteur financier. Il a commencé celle-ci en 1985 à Citibank avant de se joindre à Lévesque Beaubien Geoffrion l’année suivante. De 1990 à 1996 il a travaillé pour BT Bank of Canada, la filiale canadienne de Bankers Trust.

Il a rejoint la Banque Nationale en 1996 à titre de président et chef de la direction de Gestion de placements Innocap. En 1997, il est devenu premier vice-président, Trésorerie et Marchés financiers. Il a finalement été nommé président et chef de la direction en juin 2007.

À noter qu’il est, parmi les autres dirigeants des grandes banques canadiennes, celui ayant le plus longtemps occupé cette fonction.

Un successeur désigné

Il n’est pas étonnant que Laurent Ferreira, 50 ans, ait été désigné pour remplacer Louis Vachon à la direction de la Banque Nationale. En janvier, ce dernier, qui occupait jusqu’alors la fonction de co-chef des marchés financiers au sein de l’organisation, a été nommé chef de l’exploitation, le poste qu’avait occupé Louis Vachon il y a une quinzaine d’années, soit quelques mois seulement avant d’être nommé PDG de la banque.

Laurent Ferreira travaille pour la Banque Nationale depuis 23 ans. Il y a notamment occupé les fonctions de leadership dans le secteur des marchés financiers, et codirige la transformation de la banque depuis deux ans.

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Sophie Brochu, qui quittera le 30 décembre prochain son poste de pdg chez Énergir, s’est dite « touchée » par le fait « que l’on évoque (sa) candidature » pour le poste de présidente et chef de la direction de la Caisse, tout en ajoutant ne pas souhaiter « qu’elle soit considérée par son conseil d’administration ».

« Je suis d’avis que cette fonction devrait être assumée par une personne en mesure de mettre à contribution une vaste expérience du milieu financier international et un solide bagage dans la gestion de fonds diversifiés. Dans un environnement financier mondial qui se complexifie grandement, il m’apparaît que cette connaissance fine des marchés financiers devient encore plus précieuse qu’elle n’a pu l’être par le passé afin de protéger et faire croître le capital confié par les Québécois à cette institution magnifique qu’est la Caisse », a déclaré Sophie Brochu par communiqué.

Louis Vachon a indiqué par communiqué que sa « responsabilité » était de diriger la Banque Nationale et qu’il s’agirait de « sa seule priorité au cours des prochaines années ». Il a dit faire cette déclaration étant donné que des médias « font état de successeurs potentiels » à la direction de la Caisse.

Après presque 11 ans à la tête du bas de laine des Québécois, Michael Sabia a annoncé, mardi, qu’il se joindra à l’Université de Toronto, à titre de dirigeant de la Munk School of Global Affairs and Public Policy.

Le ministre des Finances, Eric Girard, avait rejeté mardi la thèse voulant que le départ de Michael Sabia soit associé à la volonté du gouvernement caquiste de placer son candidat dans la chaise de président de la CDPQ.

Il avait aussi indiqué que la personne choisie devrait être en mesure de gérer une période où il y « aura éventuellement des marchés baissiers » et où les portefeuilles devront « être résilients et bien se comporter ».

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