marché de l’emploi – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 06 Jan 2025 21:49:58 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png marché de l’emploi – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 5 habitudes pour devenir un boss moins stressant https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/5-habitudes-pour-devenir-un-boss-moins-stressant/ Tue, 07 Jan 2025 10:49:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104834 DÉVELOPPEMENT – Et exprimer votre plein potentiel.

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Se libérer du stress, pour soi comme pour ses équipes, ne nécessite pas de mettre en place des stratégies complexes. Avec quelques ajustements simples, vous pouvez améliorer votre bien-être, renforcer votre productivité et inspirer vos collaborateurs, indique Lisa Bodell, PDG de Future Think, dans Fast Company.

Intégrez des micropauses

Faire de courtes pauses dans la journée peut transformer votre niveau d’énergie et votre concentration. Les recherches démontrent qu’une marche de cinq minutes, répétée plusieurs fois par jour, réduit non seulement le stress, mais abaisse aussi le taux de sucre dans le sang jusqu’à 50 %. Vous n’avez pas besoin d’aller loin : un tour dans la cuisine, le couloir ou autour de votre bureau suffit. Une astuce ? Remplacer les appels en visioconférence par des appels téléphoniques permet aux participants de bouger au lieu de rester rivés à leur écran.

Maîtrisez l’art de dire non

Dire « oui » à tout peut rapidement devenir un piège. Vous devez apprendre à refuser les demandes non essentielles pour protéger votre temps et vos priorités. Si dire non vous semble difficile, essayez l’approche du « oui, si », suggère Lisa Bodell. Par exemple : « Oui, si nous repoussons la date limite » ou « Oui, si je délègue une autre tâche ». Cette approche qui repose sur le compromis vous permet de poser des limites claires tout en restant ouvert au dialogue, et de préserver votre productivité et celle de votre équipe. Elle dissuade également vos collègues de penser qu’ils peuvent prendre librement de votre temps sans tenir compte de vos priorités.

Renforcez votre concentration

Les interruptions constantes tuent la créativité et la concentration. Réservez chaque semaine un moment sans distraction, durant lequel vous ne serez pas dérangé par des courriels ou des notifications. Mettez ce temps à profit pour vous consacrer à des réflexions profondes ou des projets complexes. Lisa Bodell affirme que consacrer une demi-journée hebdomadaire à ce type de travail a transformé son entreprise. « Personne n’a besoin d’inscrire de fausses réunions à son calendrier pour protéger son équipe, car c’est moi, en tant que patron, qui insiste pour qu’ils le fassent. Les membres de l’équipe se sentent plus engagés, plus productifs et éprouvent un réel sentiment d’accomplissement », dit la PDG.

Planifiez votre lendemain

Au lieu de démarrer la journée en courant après des objectifs, terminez-la en préparant celle du lendemain. Prenez quelques minutes pour revoir ce que vous avez accompli et identifiez deux priorités clés pour le lendemain. Vous pouvez par exemple passer en revue ce que vous avez accompli durant la journée, puis identifier deux priorités « principales » pour la journée suivante. Cette habitude vous permet de débuter votre journée avec une vision claire et ciblée, et d’être plus productif dès le matin, signale Lisa Bodell.

Respirez pour réduire le stress

Parmi les outils simples, mais puissants pour apaiser le stress, Lisa Bodell recommande la respiration en boîte (ou respiration carrée). Cette méthode consiste à inspirer sur quatre secondes, retenir sa respiration quatre secondes, expirer sur quatre secondes, puis la retenir à nouveau pendant 4 autres secondes. Répéter cet exercice quelques minutes aide à calmer l’esprit, améliorer la concentration et réduire la tension.

Adopter ces habitudes ne profite pas uniquement au bien-être individuel, mais transforme aussi l’atmosphère au travail, précise Lisa Bodell. En favorisant la concentration, la résilience et la clarté d’esprit, vous pouvez créer un environnement où la productivité et la santé mentale coexistent harmonieusement. Ces petits gestes peuvent prévenir l’épuisement professionnel tout en renforçant l’équilibre et l’énergie dans vos équipes, car en fin de compte, un boss moins stressant engendre une équipe plus motivée et une entreprise plus performante.

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Des prévisions sous le signe de la croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-previsions-sous-le-signe-de-la-croissance/ Wed, 18 Dec 2024 12:45:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104664 Malgré les incertitudes politiques.

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« Notre économie n’a pas été aussi résiliente et nous avons dû couper les taux plus rapidement et de façon plus prononcée qu’au sud de la frontière, les prochaines baisses de taux d’intérêt par la Banque du Canada risquent d’être plus graduelles et plus petites, nous en prévoyons encore deux à trois au cours de la prochaine année », expliquait Ian Riach, premier vice-président, à l’occasion de l’événement annuel Perspectives de placement mondiales 2025, organisé par Franklin Templeton le jeudi 12 décembre 2024.

Dans sa présentation sur les perspectives des marchés financiers pour 2025 et au-delà, le gestionnaire de portefeuille chez Franklin Templeton s’est dit encouragé par les tendances à long terme (horizon de plus de dix ans) sur le plan de la croissance, notamment en matière de productivité qui devrait s’accélérer et profiter des avancées de l’intelligence artificielle (IA) et de son financement accru. « On est d’avis, comme l’an dernier, que le vieillissement de la population et une baisse des taux d’immigration pourraient toutefois représenter de légers vents de face sur le plan de la croissance, même si, de façon générale, le gouvernement a mis de l’avant un certain nombre de politiques et de mesures favorables au soutien de celle-ci. »

Il anticipe une certaine stabilisation de l’inflation alors que les taux se rapprochent des cibles fixées par les banques centrales. « Les anticipations d’inflation à long terme restent ancrées : on s’attend donc à ce qu’elle reste stable et sous contrôle. » Ian Riach croit également qu’il va continuer d’y avoir des enjeux liés aux chaînes d’approvisionnement, « il y en a toujours », mais que, malgré un léger fléchissement ces dernières années, l’interdépendance économique mondiale reste une réalité dominante.

En matière de politique fiscale, le gestionnaire de portefeuille à Franklin Templeton est d’avis que le soutien de la politique budgétaire est appelé à se modérer en raison de l’augmentation des niveaux d’endettement public. « Cela vaut pour les marchés des pays développés et ceux émergents. » Il voit aussi la montée du nationalisme dans certains pays, comme un facteur pouvant influencer négativement le commerce international, en renforçant les politiques protectionnistes. « Alors que l’inflation décélère, les banques centrales auront plus de flexibilité pour ajuster leurs politiques monétaires et on s’attend donc à ce que les taux se normalisent. »

À long terme, il croit que le marché des actions mondiales devrait surpasser le rendement des obligations et offrir une prime de risque moyenne. « Les rendements attendus des titres à revenu fixe sont devenus légèrement moins attrayants à mesure que les taux ont diminué au cours de l’année écoulée. » Il s’attend toutefois à ce qu’avec le temps, des valorisations et des marges plus élevées constituent des obstacles au rendement des actions mondiales. « Quoi qu’il en soit, à nos yeux les actions des marchés développés (EAFE, i.e hors Amérique du Nord) et des marchés émergents devraient surperformer celles des États-Unis et du Canada. »

À plus court terme, le premier vice-président à Franklin Templeton fait remarquer que les différentes thématiques macro-économiques (croissance, inflation, et politique fiscale et monétaire) sont sous le signe de la « divergence », alors qu’ils ne suivent pas tous la même direction ou tendance. « La reprise économique mondiale synchronisée après les confinements et la pandémie est derrière nous. Il y a désormais des divergences et des économies qui ne progressent plus au même rythme ».

Il observe par exemple que les États-Unis continuent d’être les chefs de file en termes de croissance. « On remarque également que le Canada améliore ses marges, alors que d’autres régions, comme l’Europe, font face à des défis. Il en a va de même avec l’inflation, où elle semble plus persistante ailleurs. Divergence. »

Pas de récession en vue, l’économie américaine en expansion

Jeff Schulze, directeur général et responsable de la stratégie économique et de marché chez ClearBridge Investments, filiale de Franklin Templeton, a dressé un bilan de santé économique somme toute reluisant des États-Unis, « en voie de réaliser son atterrissage en douceur ».

« De l’ensemble des douze indicateurs qui ont traditionnellement laissé présager une récession, seulement quelques-uns sont au rouge, et plusieurs voyants jaunes sont en voie de devenir verts », a-t-il expliqué, prévoyant que globalement, dans une forte probabilité de 85 %, l’expansion de l’économie américaine se poursuivrait en 2025.

« Même si le rythme de création d’emploi a quelque peu fléchi au cours des dernières années, il a atteint une vitesse de croisière qui s’aligne avec celle de précédentes phases d’expansion et qui repose sur de solides fondations. »

L’expert fait remarquer que les grands consommateurs, qui réalisent plus de 38,9 % des dépenses en consommation, sont le fait du 20 % des plus grands salariés. « La consommation est l’un de facteurs clés de ce cycle économique. Et bien que les consommateurs à plus petit salaire font face à des défis, la force des consommateurs à plus haut revenu contrebalance ce déséquilibre. »

Selon le directeur général de ClearBridge Investments, le consommateur américain est devenu moins sensible aux taux d’intérêt depuis la crise financière mondiale lorsque des taux très bas ont encouragé une plus grande utilisation des hypothèques à taux fixe par rapport aux taux variables. « Une très grande partie d’entre eux a verrouillé des taux fixes bas : 90 % des Américains ont des hypothèques fixes de 15-30 ans. » La dette hypothécaire représente plus des deux tiers des emprunts des consommateurs américains. « Bien que le taux actuel des hypothèques à taux fixe sur 30 ans soit d’environ 7 %, le taux moyen payé par les Américains n’est que de 3,9 %. »

Autre indicateur positif, les bénéfices des entreprises sont en hausse et supposent une forte résilience économique qui réduit la probabilité d’ajustements draconiens, comme des réductions de personnel. « Contrairement aux cycles économiques passés (remontant à 1965), où un déclin des bénéfices des entreprises précédait souvent une récession, la tendance actuelle ne pointe pas dans cette direction. »

Jeff Schulze note également que la productivité est de retour aux États-Unis, après être tombée bien en dessous de la moyenne historique après la crise financière. « Elle s’est récemment redressée et est maintenant de nouveau alignée sur la moyenne à long terme. » Il est d’avis que bien que les bénéfices de l’IA ne se soient pas encore concrétisés, cette technologie pourrait déclencher une vague de productivité soutenue, semblable à la révolution d’Internet, en améliorant les processus, en automatisant des tâches complexes et en créant de nouvelles occasions économiques.

Une effervescence sur les marchés boursiers qui pourrait se poursuivre

L’expert chez ClearBridge Investments fait remarquer que les évaluations actuelles des 7 magnifiques, ces géants technologiques du S&P 500, se négocient avec une prime significative et fausse l’évaluation globale de l’indice de référence, ce qui peut donner une impression exagérée de cherté pour l’indice. « Les autres titres (les 490 autres), se négocient à une évaluation plus raisonnable, plus alignée sur des niveaux de valorisation historiques. »

« N’ayez pas peur des sommets en bourse, au contraire c’est le moment d’agir. » Dans le contexte d’un marché qui atteint des sommets et où certains investisseurs sont réticents à investir, Jeff Schulze a démontré qu’historiquement ces moments ont pourtant constitué de bons points d’entrée pour les investisseurs sur le long terme. « Fait surprenant, investir ton argent pendant de telles périodes (sommets) a historiquement surperformé les investissements réalisés lorsque l’indice de référence est en dessous de son pic, en moyenne. »

Le responsable de la stratégie économique et de marché chez ClearBridge Investments se dit convaincu que nous serions dans un nouveau marché haussier séculaire (Secular Bull Market), soit une période prolongée, durant laquelle les prix des actifs financiers, comme les actions, augmentent de manière générale. « On risque d’avoir d’autres sommets à mesure que l’on progresse dans cette deuxième partie de la décennie. »

« Dans les 12 mois suivant un sommet historique, les actions ont historiquement enregistré une hausse de 8,3 % en moyenne, avec des rendements positifs dans 70 % des cas. » S’il entrevoit à la fois de la volatilité et un mouvement à la hausse des marchés aux États-Unis (« l’exception américaine qui va surperformer les autres régions du globe »), l’expert croit que les titres dits de valeur pourraient retrouver leur lustre d’antan, après avoir cédé le haut du pavé aux titres de croissance.

L’événement Perspectives de placement mondiales 2025, s’est clos avec lallocution de John Kasich, ancien gouverneur républicain de l’Ohio et candidat à l’investiture présidentielle républicaine, venu partager ses réflexions dans la foulée des derniers résultats électoraux au sud de la frontière.

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Le chômage des jeunes : le canari dans la mine de charbon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-chomage-des-jeunes-le-canari-dans-la-mine-de-charbon/ Tue, 13 Aug 2024 10:52:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102177 La faiblesse du marché signale une désinflation et la nécessité de nouvelles baisses de taux, selon un rapport d’entreprise.

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La détérioration rapide du marché de l’emploi chez les jeunes est un signal potentiellement sombre pour l’ensemble du marché du travail, prévient la Financière Banque Nationale (FBN).

Dans un nouveau rapport, les économistes de la banque notent que si les jeunes travailleurs souffrent généralement plus que les autres lorsque les conditions de travail se détériorent, l’environnement actuel est plus difficile que d’habitude pour les travailleurs âgés de 15 à 24 ans.

En effet, le taux de chômage dans cette cohorte a fortement augmenté — de 4,2 points de pourcentage — par rapport aux niveaux les plus bas enregistrés récemment. À titre de comparaison, le taux global a augmenté de 1,6 point.

« L’augmentation totale [du chômage des jeunes] commence à se rapprocher de l’augmentation cumulée enregistrée pendant la crise financière de 2008-2009, et la vitesse d’augmentation au cours des derniers mois est similaire à celle des récessions passées », note le rapport.

Ces conditions de récession sur le marché de l’emploi des jeunes pourraient représenter le « canari dans la mine de charbon » pour l’ensemble du marché du travail, suggère le rapport, « et après une période de gel des embauches, une vague de licenciements suivra, accélérant la désinflation salariale ».

À l’heure actuelle, il y a eu relativement peu de licenciements, malgré la faiblesse croissante de l’économie et d’autres indicateurs du marché du travail.

Et il est peu probable que les conditions s’améliorent de sitôt, suggère le rapport — notant que, bien que les taux d’intérêt aient commencé à baisser, la politique monétaire est toujours restrictive, et la croissance est faible.

Pour la Banque du Canada, compte tenu de l’importance du chômage des jeunes en tant qu’indicateur de l’inflation, la FBN a déclaré que le risque d’une résurgence des pressions inflationnistes s’estompe.

« Cela renforce notre opinion selon laquelle les taux d’intérêt seront abaissés de manière significative au cours des prochains mois. »

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