marchés émergents – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 18 Jul 2024 10:52:59 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png marchés émergents – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Lancements et changements dans la gamme de Fonds Dynamique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lancements-et-changements-dans-la-gamme-de-fonds-dynamique/ Thu, 18 Jul 2024 10:52:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101639 PRODUITS – La firme élargit sa gamme de FNB gérés selon une approche fondamentale active au Canada.

L’article Lancements et changements dans la gamme de Fonds Dynamique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Fonds Dynamique lance trois nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) actifs sectoriels, soit le FNB actif aurifère mondial Dynamique (DXAU), le FNB actif d’occasions minières Dynamique (DXMO) et le FNB actif immobilier Dynamique (DXRE). Ces produits sont négociés à la Bourse de Toronto depuis le 2 juillet.

« La gamme de FNB actifs de Fonds Dynamique est l’une des premières en son genre au Canada. Nous continuons par ailleurs à élargir notre offre de produits pour répondre à la demande croissante, souligne Mark Brisley, directeur général de Fonds Dynamique. Ces nouveaux FNB procurent à nos clients des outils supplémentaires pour accroître la diversification de leurs portefeuilles en participant à des secteurs précis. »

Géré par Robert Cohen, vice-président et gestionnaire de portefeuille, et Nawojka Wachowiak, gestionnaire de portefeuille, qui possèdent une grande expérience dans le domaine des placements liés aux métaux et aux mines, le DXAU investit essentiellement dans des actions de sociétés aurifères du monde entier pour générer une plus-value du Capital.

Géré également par Robert Cohen et Nawojka Wachowiak le DXMO investit surtout dans des actions de sociétés mondiales œuvrant dans l’exploration, l’exploitation et la production de métaux précieux, de métaux de base, de terres rares ou d’autres produits de base pour offrir une appréciation du capital à long terme.

Le DXRE cherche à apprécier le capital à long terme en investissant dans un portefeuille diversifié de sociétés du monde entier offrant un potentiel de plus-value provenant de la détention ou de la gestion d’actifs immobiliers ou d’autres placements effectués dans le secteur immobilier. Ce produit est géré par Maria Benavente, vice-présidente et gestionnaire de portefeuille, et Tom Dicker, vice-président et gestionnaire de portefeuille principal.

Changements apportés à un fonds de marchés émergents

Fraser Limitée est devenu le sous-conseiller du Fonds d’actions des marchés émergents Dynamique et du FNB actif marchés émergents Dynamique le 1er juillet 2024.

Malgré ces changements, aucune modification ne sera apportée aux objectifs de placement de ces produits.

L’article Lancements et changements dans la gamme de Fonds Dynamique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
FNB et T+1 : ce qu’il faut savoir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-et-t1-ce-quil-faut-savoir/ Wed, 12 Jun 2024 10:27:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101345 FOCUS FNB — Tous les FNB n’ont pas le même cycle de règlement des transactions.

L’article FNB et T+1 : ce qu’il faut savoir est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le nouveau cycle de règlement des transactions en un jour (T+1), en vigueur au Canada depuis le 27 mai, a fait couler beaucoup d’encre. Voici certains éléments à savoir d’une étude des répercussions de cette nouveauté sur les transactions de fonds négociés en Bourse (FNB), menée par Valeurs mobilières TD.

Ainsi, la grande majorité des transactions effectuées par les investisseurs en FNB au Canada et aux États-Unis seront réglées à T+1. Ce sera le cas, que la part d’un FNB provienne du marché primaire, soit le procédé création/rachat de parts de FNB par l’intermédiaire d’un mainteneur de marché, ou qu’elle provienne du marché secondaire, soit l’appariement entre un acheteur et un vendeur de FNB, sans créations/rachat de parts.

Il existe toutefois quelques exceptions potentielles, notamment lorsque les parts découlent du marché primaire.

Pour bien le comprendre, prenons un pas de recul. Lorsqu’un investisseur souhaite acheter ou vendre une part d’un FNB, son courtier peut effectuer la transaction de deux manières. La part peut provenir d’un autre investisseur qui lui vend ou lui achète celle qu’il détient. Le panier de titres sous-jacent de cette part reste intact. Le courtier ne joue que le rôle d’entremetteur entre acheteur et vendeur naturels. Il s’agit d’une transaction sur le marché secondaire.

« Toutes les transactions de FNB canadiens sur le marché secondaire devraient être réglées à T+1 », lit-on dans l’étude.

Arrive la question des transactions qui découlent du marché primaire. Dans ces transactions, un mainteneur de marché crée une part de FNB ou la rachète en se procurant ou en vendant ses titres sous-jacents. Cet intermédiaire livre ensuite la part à l’investisseur ou en fait le rachat.

Lorsqu’un FNB a des actifs sous-jacents qui se négocient selon un cycle de règlement T+1, comme des actions canadiennes ou américaines, ce FNB se négocie selon le même cycle de règlement.

Les choses se compliquent pour les FNB qui détiennent des titres qui se négocient selon un cycle de règlement plus long (T+2), comme des actions européennes.

Ces FNB seront confrontés à un décalage de règlement, c’est-à-dire que le FNB sera réglé avant que ses titres sous-jacents ne puissent l’être. Ce décalage touche surtout le processus de rachat des FNB.

« Étant donné que la pratique prédominante en matière de création et de rachat de FNB cotés au Canada et détenant des actifs internationaux est la livraison en espèces, les créations de FNB peuvent toujours être effectuées à T+1 (bien que cela puisse encore entraîner un décalage du côté du fournisseur de FNB). En revanche, les rachats seront difficiles à réaliser, car les fournisseurs de FNB ne peuvent vendre des composants et recevoir le produit qu’à T+2 », lit-on dans une des études sur la question de Valeurs mobilières TD.

Il est aussi possible que ces FNB se rachètent malgré tout à un cycle T+1, ce qui risque d’être plus coûteux pour l’investisseur, car le mainteneur de marché devra utiliser d’autres instruments financiers pour ce faire. Ce coût supplémentaire risque de se refléter dans l’écart cours acheteur-cours vendeur des FNB ayant des titres non nord-américains.

Certains fournisseurs de FNB pourraient également offrir un cycle de règlement T+1 lors du rachat de parts si la portion de titres internationaux du FNB est relativement faible.

Différent, selon le type d’ordre

Le type d’ordre passé sur les marchés boursiers pourrait également avoir un effet sur son cycle de règlement, selon Valeurs mobilières TD. La firme arrive aux règles du pouce suivantes, par rapport aux cycles de transaction.

Les ordres à cours limité, ou les ordres stop, aussi désignés en anglais comme « working orders », auront un cycle de règlement T+1. Il en va de même pour les ordres désignés « risk order » par VMTD.

Par contre, pour les ordres à la valeur liquidative (NAV order), ceux-ci se feront selon le cycle de règlement du marché primaire ou encore selon le cycle T+1, lequel comprendra des frais un peu plus élevés. Aller jusqu’à tout récemment, il est difficile de prédire laquelle des options s’imposera.

Les FNB cotés à une Bourse américaine devraient afficher des cycles de règlements similaires à ceux des FNB canadiens. Toutefois, la plus grande profondeur du marché américain fait que, pour la plupart des FNB populaires, les transactions seront intégrées dans le marché secondaire.

« Soulignons que certains FNB américains ont un cycle de rachat à T+3 (comme les FNB exposés à certains pays émergents) », indique Valeurs mobilières TD.

Selon l’analyse de ce courtier, les FNB canadiens ayant des actifs non nord-américains sont les plus susceptibles de s’écarter du cycle de règlement à T+1. Le 27 mai 2024, seuls 34 % des FNB internationaux en termes d’actifs sous gestion avaient entièrement migré vers le règlement à T+1 pour les créations et les rachats. La plupart des FNB du genre fonctionneront selon un cycle de règlement T+1 pour les créations et T+2 pour les rachats.

Par contre, 80 % des actifs en FNB mondiaux, lesquels détiennent une part de titres nord-américains, sont passés intégralement au cycle de règlement T+1.

« Une explication possible est que la plupart des FNB mondiaux au Canada investissent une grande partie de leurs portefeuilles dans des titres nord-américains, qui passent également au cycle de règlement T+1. Par conséquent, un décalage de règlement dans une très petite partie du portefeuille peut ne pas avoir d’incidence sur la capacité des émetteurs à accepter un rachat à T+1 », lit-on dans l’analyse de Valeurs mobilières TD.

Le courtier souligne que certains manufacturiers de FNB canadiens ont adopté le cycle T+1 pour l’ensemble de leurs FNB.

Par contre, certains émetteurs peuvent choisir de s’en tenir au règlement à T+2 à la fois pour les créations et rachats de parts, pour les FNB internationaux. Cela peut être le cas pour des raisons opérationnelles, en particulier pour les FNB qui constituent une série de fonds communs de placement. « Si un fonds commun de placement reste réglé à T+2, la série FNB de ce fonds peut rester à T+2 pour éviter toute confusion. Cela réduit également les frais opérationnels, car les émetteurs n’ont pas besoin de modifier le cycle de règlement actuel », écrit Valeurs mobilières TD.

L’article FNB et T+1 : ce qu’il faut savoir est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Intérêt pour les fonds de marchés émergents excluant la Chine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/interet-pour-les-fonds-de-marches-emergents-excluant-la-chine/ Wed, 12 Jun 2024 10:06:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101285 FOCUS FNB - Les tensions géopolitiques et les préoccupations concernant les faibles rendements alimentent le désinvestissement.

L’article Intérêt pour les fonds de marchés émergents excluant la Chine est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les tensions géopolitiques, une perspective de croissance affaiblie et d’importantes barrières tarifaires jettent une ombre sur l’avenir économique de la Chine, et les marchés réagissent.

Plusieurs fonds ont été lancés au cours des deux dernières années qui réduisent l’exposition à la Chine au profit des marchés émergents (ME) présentant des perspectives de croissance plus solides, tels que l’Inde, la Corée du Sud et Taïwan.

Placements AGF, BlackRock Asset Management Canada, Placements Mackenzie et RBC Gestion mondiale d’actifs figurent parmi les entreprises ayant lancé ces outils d’investissement.

Les gestionnaires de portefeuille affirment que ces fonds permettent aux investisseurs de récolter les avantages d’une croissance élevée dans des économies émergentes prometteuses. Et ce, à un moment où les préoccupations concernant les risques géopolitiques, la démographie défavorable et une période prolongée de faibles rendements dans la deuxième plus grande économie mondiale sont en augmentation.

Les actions chinoises et hongkongaises ont perdu plus de 6 billions de dollars de valeur entre février 2021 et janvier 2024. Elles ont depuis rebondi, l’indice Hang Seng et l’indice MSCI China étant tous deux en hausse de plus de 9 % cette année, mais des inquiétudes persistent quant à la volatilité. Les niveaux d’endettement élevés de la Chine et la crise immobilière sont également des préoccupations.

« À mon avis, un fonds des ME excluant la Chine offre une exposition aux plus grandes histoires restantes de croissance du PIB dans [les marchés émergents], ce qui inclut l’Inde, Taïwan, la Corée du Sud et beaucoup d’autres », avance Arup Datta, responsable de l’équipe mondiale d’actions quantitatives chez Placements Mackenzie.

Arup Datta est également le gestionnaire de portefeuille principal du Fonds d’actions des marchés émergents hors Chine Mackenzie, lancé le 25 avril et doté de frais de gestion de 0,8 %.

Il a déclaré que le fonds de 5,5 millions de dollars (M$) était né de la demande des clients à la suite de la guerre commerciale dirigée par les États-Unis contre la Chine, qui a commencé en 2018, lorsque Donald Trump était président des États-Unis.

Les tensions géopolitiques persistent sous l’administration du président Joe Biden, qui a récemment annoncé d’importantes nouvelles barrières tarifaires sur les produits chinois, notamment les véhicules électriques, les batteries avancées, les cellules solaires, l’acier, l’aluminium et les équipements médicaux. Donald Trump, quant à lui, a déclaré qu’il imposerait des tarifs de plus de 60 % sur les produits chinois s’il remportait l’élection présidentielle américaine en novembre.

« Depuis [2018] jusqu’à maintenant, les clients commencent à penser différemment à la Chine », rapporte Arup Datta.

Les deux plus grandes pondérations nationales dans le fonds des ME excluant Chine de Mackenzie sont l’Inde et Taïwan, à 24 % chacune, suivies de la Corée du Sud à 17 %.

Arup Datta estime que la meilleure croissance du PIB de l’Inde est probablement encore à venir. Les analystes de Morgan Stanley prévoient que ce pays d’Asie du Sud représentera un cinquième de la croissance mondiale dans la décennie à venir. Pendant ce temps, Taïwan est un leader dans la technologie des semi-conducteurs, qui alimente la transition vers les véhicules électriques, souligne-t-il.

« Donc, vous pouvez comprendre pourquoi dans ces marchés, les attentes de croissance seraient plus élevées […] que là où se trouve peut-être la Chine aujourd’hui », déclare Arup Datta.

Les fonds des ME excluant la Chine gagnent également en popularité, car certains investisseurs estiment que la Chine mérite une allocation propre en raison de sa taille et de la profondeur de son marché, rapporte Helen Hayes, responsable d’iShares Canada chez BlackRock.

« Ces investisseurs peuvent utiliser un FNB (fonds négocié en Bourse) des marchés émergents excluant la Chine en conjonction avec une allocation dédiée à la Chine pour obtenir une exposition globale aux marchés émergents sans chevauchement non intentionnel », explique-t-elle par courriel.

Helen Hayes mentionne également un récent document de recherche de BlackRock qui suggère que de nombreux marchés émergents pourraient connaître une surperformance, ce que les marchés ont déjà intégré. Leur population en âge de travailler croît, ce qui leur confère un avantage économique par rapport aux marchés développés et à la Chine, où l’espérance de vie augmente tandis que le taux de natalité diminue.

Le iShares MSCI Emerging Markets ex-China Index ETF (XEMC) a été l’un des premiers FNB des marchés émergents au Canada à exclure les actions chinoises. Lancé en février 2023, son ratio des frais de gestion est de 0,31 %.

Le fonds de 24 M$ investit dans des actions de grande et moyenne capitalisation dans les 23 pays que MSCI définit comme émergents en dehors de la Chine. Les principales expositions nationales dans le fonds sont Taïwan (24,6 %), l’Inde (24,4 %), la Corée du Sud (16,2 %) et le Brésil (6,4 %). Les services financiers et la technologie sont les principales expositions sectorielles, chacun pesant plus de 20 %.

« XEMC offre aux investisseurs un moyen d’accéder aux marchés émergents tout en conservant une flexibilité pour une approche sur mesure de l’investissement en Chine », résume Helen Hayes.

Placements AGF a lancé le Fonds des marchés émergents AGF (AEMX) en octobre 2023. Le fonds de 4,5 M$ a des frais de gestion de 0,9 %. Certaines de ses principales participations sont Taiwan Semiconductor Manufacturing Co, le Franklin FTSE India ETF et Samsung Electronics Co.

Regina Chi, vice-présidente et gestionnaire de portefeuille chez Placements AGF à Toronto, a dit qu’AGF avait lancé le fonds en raison de la domination de la Chine dans l’indice MSCI EM « et des vents contraires géopolitiques que nous observions avec la Chine et le reste du monde ».

Regina Chi estime que les fonds des ME excluant la Chine permettent aux investisseurs de participer à une croissance séculaire dans les marchés émergents. Cela inclut l’Inde, où la croissance réelle du PIB devrait augmenter d’environ 7 % en 2024, l’un des taux les plus élevés au monde. Là-bas, le gouvernement encourage la fabrication locale, ce qui permet de réduire les coûts, les délais de livraison et les émissions de carbone.

En conséquence, l’Inde représente 21,5 % du poids du Fonds des marchés émergents hors Chine AGF, juste derrière Taïwan à 21,7 %.

« Il existe également d’autres histoires séculaires qui sont plus petites, mais mieux exposées dans un indice des ME excluant la Chine parce qu’elles ont un poids plus élevé, [comme] l’Indonésie et le Mexique », rapporte Regina Chi.

Elle a noté que l’Indonésie est prête pour une forte croissance du PIB, car elle possède l’une des classes moyennes à la croissance la plus rapide au monde, tandis que le Mexique bénéficie de la délocalisation, ou de l’externalisation à courte distance, avec les États-Unis — une tendance qui a permis au Mexique de remplacer la Chine en tant que premier exportateur de marchandises vers les États-Unis.

Bien que l’indice des marchés émergents de MSCI ait déçu au cours de la dernière décennie, affichant des rendements nets de 2,96 % par rapport à l’indice mondial de MSCI avec 8,87 %, tant les catalyseurs à court terme que à long terme suggèrent que les investisseurs devraient revoir leur allocation, analyse Helen Hayes.

Regina Chi est d’accord.

« La Chine est confrontée à certains problèmes internes ainsi qu’à des tensions géopolitiques qui dissuaderont les investisseurs de s’intéresser à la Chine, et donc un fonds des ME excluant la Chine serait un moyen de diversification pour eux, surtout si les investisseurs essaient de rester agnostiques sur leur biais domestique, ainsi que si vous cessez de croire en l’exceptionnalisme américain », assure-t-elle.

Arup Datta estime que la sous-performance du marché boursier chinois au cours des dernières années penche en faveur des fonds excluant la Chine.

« Certaines personnes regardent cette perspective et se disent : “La Chine a entraîné la baisse des indices des marchés émergents ces cinq dernières années. Je ne veux pas que cela se reproduise. Donc, peut-être que je devrais investir dans les ME excluant la Chine”. »

L’article Intérêt pour les fonds de marchés émergents excluant la Chine est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Placements Mackenzie lance un nouveau fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-mackenzie-lance-un-nouveau-fonds-4/ Mon, 06 May 2024 11:01:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100594 PRODUITS – Celui-ci offre des possibilités de diversification sur les marchés émergents à l’échelle mondiale.

L’article Placements Mackenzie lance un nouveau fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le 25 avril dernier, Placements Mackenzie a lancé le Fonds d’actions des marchés émergents hors Chine Mackenzie. Ce produit offre aux investisseurs une exposition à diverses occasions sur les marchés émergents sans pondération de la Chine.

« Alors que la Chine représente une part de plus en plus importante des indices des marchés émergents, les investisseurs et investisseuses cherchent à séparer leurs placements et à gérer leur exposition à la Chine indépendamment de leur exposition aux autres marchés émergents. Ce Fonds donne accès à des actions de marchés émergents présentant de solides données fondamentales dans l’ensemble des secteurs, des régions et des capitalisations boursières, estime Kristi Ashcroft, vice-présidente exécutive, Produits et solutions, Placements Mackenzie. Le Fonds peut compléter les solutions de portefeuille qui ont une plus grande exposition à la Chine, comme le Fonds toutes actions Chine Mackenzie ChinaAMC. »

L’équipe des actions quantitatives mondiales Mackenzie, qui met à profit les capacités informatiques et les technologies de pointe pour sélectionner des sociétés de grande qualité présentant des valorisations intéressantes et un potentiel de croissance, a été choisie pour gérer ce fonds. Celui-ci sera géré de façon active.

« Le paysage des placements dans les marchés émergents à l’extérieur de la Chine est florissant et le potentiel de croissance et de génération d’alpha est sous-évalué, ce qui fait de ce Fonds un choix intéressant dans les portefeuilles de placement mondiaux », ajoute encore Kristi Ashcroft.

L’article Placements Mackenzie lance un nouveau fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Alors que l’étoile de la Chine pâlit, celle de l’Inde scintille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/alors-que-letoile-de-la-chine-palit-celle-de-linde-scintille/ Wed, 18 Oct 2023 09:45:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96777 Mais il serait hasardeux d’annoncer prématurément une déconfiture chinoise.

L’article Alors que l’étoile de la Chine pâlit, celle de l’Inde scintille est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une Bourse près de ses sommets historiques et un taux de croissance économique parmi les plus élevés au monde ont fourni au premier ministre Narendra Modi une tapisserie de fond spectaculaire pour accueillir les dirigeants de la planète à la rencontre du G20 à New Delhi au début de septembre. L’étoile indienne brillait aussi intensément que celle de la Chine s’assombrit.

Des grands noms comme Apple et Samsung déplacent une partie de leur production vers l’Inde, tandis que la valeur du parquet NSE de Mumbai atteignait récemment un sommet de 3,8 billions $US. « L’Inde est en voie de devenir la troisième économie en importance dès 2027, dépassant le Japon et l’Allemagne, et son parquet boursier sera le troisième au monde en 2030 », prévoyait Morgan Stanley dans une étude de novembre 2022.

Croissance de 7,2% en 2023

Au cours de la dernière décennie, l’Inde a enregistré une croissance annuelle moyenne de 5,5%, rapporte Morgan Stanley; ce rythme a grimpé à 6,7% en 2022 et pourrait être de l’ordre de 7,2% en 2023, selon Deloitte Insights.

Le boom indien prend place dans le secteur manufacturier à deux niveaux, selon Morgan Stanley. Tout d’abord, le mouvement bien connu de la délocalisation virtuelle est appelé à s’amplifier. Le nombre de gens qui travaillent à des emplois situés hors des frontière est appelé à doubler à 11 millions d’ici 2030, alors que les dépenses annuelles de sous-traitance à l’international passeront de 180 milliards de dollars américains (G$) à 500 G$.

Mais l’Inde est également appelée à briller au plan manufacturier grâce à un régime copieux de crédits fiscaux, d’incitatifs à l’investissement et de dépenses en infrastructure. Ainsi, la part manufacturière dans le PIB indien pourrait passer de 15,6% actuellement à 21% en 2031.

Tout comme on a vu l’émergence d’une vaste classe moyenne en Chine, l’Inde est appelée à suivre le même chemin. À la fin de la décennie, les dépenses de consommation pourraient plus que doubler, passant de 2,0 billions $US en 2022 à 4,9 billions $US, dans des secteurs aussi variés que les vêtements et accessoires, le loisir, les biens ménagers et les services.

Les occasions d’investir dans le marché vont abonder, soutient Morgan Stanley, notamment dans l’expansion des services financiers, les titres industriels et les biens de consommation. La décennie indienne à venir pourrait ressembler au chemin suivi par la Chine de 2007 à 2012, pense Morgan Stanley. « L’Inde offre l’occasion de croissance la plus attrayante en Asie dans les années à venir », écrivent les auteurs de l’étude.

La Chine pâtit

Pendant ce temps, le parcours de la Chine multiplie les signes de détresse. La croissance de son PIB n’est plus que l’ombre des taux spectaculaires de 10% que le pays a déjà affichés. « Nous prévoyons que la croissance du PIB sera en moyenne de 3,3% pour la période allant de 2019 à 2030 », prévoit Preston Caldwell, économiste en chef pour les États-Unis chez Morningstar.

En 2017, Morningstar publiait une étude qui analysait les chances que l’économie chinoise s’enfonce dans « le piège du revenu moyen ». C’est le piège d’une stagnation sans fin dans lequel une majorité de pays sont tombés après avoir connu des croissances spectaculaires. Parmi 96 pays classés à titre d’économies à faible ou moyen revenu en 1960, seulement 12 ont réussi à passer au niveau des revenus élevés.

Les obstacles majeurs auxquels la Chine se heurte sont ceux d’une baisse démographique presque abyssale, d’un surinvestissement aux rendements déclinants, d’une croissance médiocre de la productivité et d’un poids de dette qui représente 290% du PIB.

Le déclin démographique est sans doute le plus troublant, surtout quand on le compare au profil en croissance de l’Inde. D’ici la fin du siècle, la Chine fait face à une chute de population à 770 millions, selon des projections de l’Institut national d’études démographiques. À la même échéance, l’Inde comptera une population deux fois plus nombreuse, soit 1,53 G$. Les répercussions d’une telle baisse démographique chinoise sur le secteur immobilier, le travail et la consommation pourraient être dévastatrices.

La Chine ne se fera pas oublier

Mais attention, il serait hasardeux d’annoncer prématurément une déconfiture chinoise. Il vaut la peine de se remémorer le chemin parcouru. Quand il était étudiant à l’Université de Nankin en 1985, l’économiste canadien Mark Kruger, qui travaille aujourd’hui à Yicai Global, à Shanghai, se rappelle qu’il n’y avait pas d’autos à ce moment-là; tout le monde se déplaçait à bicyclette, et les pénuries alimentaires et vestimentaires étaient constantes.

Aujourd’hui, la Chine est premier producteur d’autos électriques au monde et devance les États-Unis dans 37 secteurs de technologie de pointe parmi 44, selon une étude du Australian Strategic Policy Institute. L’Empire du Milieu mène autant en intelligence artificielle et en biotechnologie que dans les matériaux avancés et les technologies hypersoniques. Son compte de brevets, à 1,58 million en 2021 est le double de celui des États-Unis. Le rapport précise que la performance de l’Inde au chapitre technologique est encore loin derrière.

Si plusieurs pensent que la Chine n’accèdera pas au statut de pays à revenu élevé, Mark Kruger le voit d’un autre œil. En 2010, le revenu national chinois par habitant était 65% sous le seuil du « revenu élevé » de 14 000 $US tel que l’établit la Banque mondiale et auquel tous les analystes réfèrent. Notons que le revenu national par habitant en Inde est d’environ 2 200 $US.

En 2022, la Chine n’était plus qu’à 7% sous le seuil. Au rythme actuel, Mark Kruger prévoit que le revenu moyen par habitant, présentement de 12 850 $US, pourrait croiser la ligne du revenu élevé dès 2026, malgré un contexte économique plus ardu, et très certainement avant 2030.

L’article Alors que l’étoile de la Chine pâlit, celle de l’Inde scintille est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les créations nettes de FNB canadiens marquent le pas https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-creations-nettes-de-fnb-canadiens-marquent-le-pas/ Wed, 09 Aug 2023 10:29:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95512 FOCUS FNB - Celles de juillet restent supérieures à celles de juillet 2022.

L’article Les créations nettes de FNB canadiens marquent le pas est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les créations nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont ralenti le pas en juillet. Durant ce mois, elles s’élevaient à 2,9 milliards de dollars (G$), moins que les 4,4 G$ de juin, mais plus que celles de mai, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada à 359 G$, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF).

Les entrées nettes de juillet représentent près du double de celles récoltées à la même période de 2022, ce qui reflète une tendance à la hausse qui se poursuit de mois en mois depuis le début de l’année.

En juillet 2023, les FNB qui ciblent le marché monétaire, les technologies, les options d’achat couvertes et les fonds multifactoriels ont été les thèmes dominants parmi les créations nettes, signalent les analystes de BNMF, dont Daniel Straus, Tiffany Zhang, Linda Ma, et Shubo Yan.

Les FNB de titres à revenu fixe continuent à tenir le haut du pavé en juillet, avec des créations nettes de 1,8 G$, par rapport aux FNB d’actions, qui ont engrangé 940 millions de dollars (M$) en entrées nettes.

Les technologies coiffent la finance

Les FNB d’actions ont moins brillé en juillet par rapport au mois précédent, alors qu’ils avaient attiré 1,8 G$.

Après avoir enregistré de légères entrées en juin, les FNB d’actions américaines ont renoué avec les rachats nets en juillet. Ils ont atteint 239 M$. Depuis le début de l’année, cette catégorie d’actifs accumule des rachats nets cumulatifs de 1,8 G$.

Les FNB d’actions canadiennes ont bénéficié des plus importantes créations nettes. Elles se sont élevées à 487 M$ en juillet comparativement à 755 M$ en juin, consolidant une remontée amorcée il y a plusieurs mois. Les principaux gains sont dus à HXT (266 M$) et XIU (157 M$). Pour les sept premiers mois de 2023, les créations nettes de FNB d’actions canadiennes se sont élevées à 2,9 G$.

Les marchés émergents, qui avaient bénéficié d’un afflux exceptionnel de 805 M$ en juin, récoltent 366 M$. Ils sont suivis par les actions mondiales (297 M$). Le FNB centré sur le Japon (JPN/B), spécifiquement, a continué à gagner du terrain grâce à la vigueur du marché boursier japonais, signalent les analystes de BNMF.

Les experts ajoutent que le FNB équipondéré États-Unis (EQL/F) s’est bien comporté, avec des entrées nettes de 77 M$. « Les investisseurs se tournent vers les FNB actions américaines équipondérés, à moyenne et à petite capitalisation pour éviter de se concentrer dans les grandes capitalisations technologiques », remarquent-ils.

C’est le secteur des technologies qui a reçu les plus importantes entrées nettes (124 M$) en juillet dans le sous-secteur des FNB d’actions sectoriels, lequel cumule 29,7 G$ en actifs. Il coiffe au poteau le secteur financier, qui menait le bal durant les mois précédents et qui doit se contenter d’entrées de fonds de 50 M$ le mois dernier. Les services publics se hissent à la dernière place du trio. Ils en délogent l’énergie, qui rejoint les soins de santé et l’immobilier dans le rouge.

Par ailleurs, les FNB de types ESG, qui ont récolté 589 M$ en juillet, continuent de dominer le sous-secteur des FNB thématiques d’actions. C’est un peu moins qu’en juin.

Marché monétaire en tête

Les FNB de titres à revenu fixe continuent à tenir le haut du pavé des FNB canadiens avec des créations nettes de 1,9 G$ en juillet.

Les FNB du marché monétaire restent les favoris des investisseurs avec des créations nettes de 875 M$ dans des produits tels que CSAV, CASH, MNY, HISA, CBIL et PSU/U. Cette catégorie a explosé avec le développement de nouveaux produits, mentionne BNMF.

Les obligations d’entreprises canadiennes ont enregistré des entrées de 529 M$, principalement dans les FNB d’obligations d’entreprises à ultra-court terme XFR. Les obligations à court terme enregistrent quant à elles des rachats de 220 M$.

Toutes les autres catégories de titres à revenu fixe, y compris les obligations de qualité inférieure (ZHY), ont enregistré des entrées nettes en juillet.

Par ailleurs, les dix principaux émetteurs de FNB au Canada ont enregistré des entrées de fonds, à l’exception de BMO (- 40 M$) et de Mackenzie (-60 M$). Les entrées les plus importantes sont enregistrées par RBC iShares (662 M$), Horizons (528 M$) et GPTD (305 M$). Du côté des produits, les plus importantes créations nettes ont été remportées par XSEM (628 M$), ZST (446 M$) et HXT (266 M$).

Le mois de juillet a été particulièrement actif sur le plan du lancement de nouveaux produits. Une vingtaine d’entre eux ont été introduits sur le marché, comparativement à 10 le mois précédent, ce qui porte le nombre total de FNB canadiens à 1 356, selon BNMF.

Guardian Capital a enregistré des apports nets élevés parmi les nouveaux FNB, grâce au lancement de deux FNB du marché monétaire, GCTB et GUTB/U, concentrés sur les bons du Trésor, qui ont accueilli chacun des entrées d’environ 20 M$. Horizons et Invesco ont lancé chacun 6 nouveaux produits.

Depuis le début de l’année

Les FNB canadiens ont reçu 22,7 G$ au cours des sept premiers mois de l’année, dont 13 G$ pour les titres à revenu fixe et 7,5 G$ pour les actions, selon BNMF.

« Depuis le début de l’année, les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière, les FNB multifactoriels et les FNB de facteurs fondamentaux ont enregistré des rachats nets, tandis que les dividendes/revenus, les secteurs, les ESG et les FNB thématiques non ESG ont enregistré des créations », signalent les analystes.

Le secteur financier est le plus populaire, avec une création de 1,4 G$, loin devant le secteur de la santé avec des entrées de 331 M$.

Toutes les régions autres que les États-Unis ont accumulé des actifs cette année. Le Canada, les marchés développés, les marchés émergents et les régions mondiales ont enregistré des entrées de plus de 2 G$.

Enfin, les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées de 6,5 G$ depuis le début de l’année.

L’article Les créations nettes de FNB canadiens marquent le pas est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
BMO : changement de sous-conseiller https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-changement-de-sous-conseiller/ Fri, 28 Jul 2023 11:28:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95200 PRODUITS - Pour le Portefeuille BMO privé d'actions des marchés émergents

L’article BMO : changement de sous-conseiller est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
BMO Gestion privée de placements, le gestionnaire du Portefeuille BMO privé d’actions des marchés émergents, a annoncé le changement de sous-conseiller pour le portefeuille.

À compter du ou vers le 28 juillet 2023, ARGA Investment Management, LP remplacera Comgest SA à titre de sous-conseiller du portefeuille. Comgest SA cessera à ce moment d’être un sous-conseiller du portefeuille.

Ce changement n’a aucune incidence sur l’objectif de placement fondamental du portefeuille ni sur sa cote de risque de placement.

L’article BMO : changement de sous-conseiller est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Performants, les FNB à gestion passive ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/raymond-kerzerho/performants-les-fnb-a-gestion-passive/ Wed, 12 Jul 2023 10:36:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94890 FOCUS FNB – Ils se comparent avantageusement aux fonds à gestion active.

L’article Performants, les FNB à gestion passive ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Des recherches récentes ont établi que les fonds d’investissement gérés passivement (fonds négociés en Bourse (FNB) et fonds communs de détail) sont de plus en plus acceptés dans le monde entier. Alors que la part de marché des fonds passifs au Canada est significative, à 15 %, ce type de fonds est devenu une force dominante sur le marché américain, avec 45 % du marché. Cet article examine la performance relative des FNB passifs par rapport au marché canadien des fonds de détail.

Qu’entend-on par « fonds à gestion passive?

L’expression « gestion passive » a été inventée pour contraster avec « gestion active ». La « gestion active » vise à surperformer le marché par la sélection de titres et d’autres stratégies. Les gestionnaires de portefeuille actifs tentent d’acheter de « bonnes » actions et d’éviter les « mauvaises », de se tourner vers l’encaisse lorsqu’ils sont pessimistes quant aux perspectives du marché et d’investir davantage dans les secteurs qui devraient surperformer.

La recherche a démontré que la grande majorité des fonds de détail gérés activement ne parvient pas à surperformer les indices du marché sur dix ans. En revanche, la gestion passive achète et détient la plupart des titres sur le marché. Elle accepte dès le départ qu’elle détiendra de « bonnes » et de « mauvaises » actions en partant du principe que le marché a correctement évalué toutes les actions, et qu’aucune d’entre elles n’est « mauvaise » à priori. Une critique courante des fonds passifs est qu’ils « garantissent une performance moyenne ». Notre analyse mettra cette affirmation à l’épreuve.

Une caractéristique clé qui différencie les gestions passive et active est la diversification. Les gestionnaires actifs doivent différencier leur portefeuille du marché pour surperformer. Plus vous possédez d’actions, plus vous aurez de chances de performer comme le marché. Ainsi, les portefeuilles actifs ont tendance à être plus concentrés, tandis que les portefeuilles passifs sont généralement plus diversifiés. Les fonds à gestion active ont tendance à connaître une plus grande rotation du portefeuille : davantage de transactions d’achat et de vente se produiront à mesure que les occasions perçues se présenteront. En revanche, la composition du marché total ne change que lentement au fil du temps avec les lancements en Bourse, les nouvelles émissions, les rachats d’actions, les fusions et les acquisitions. Enfin, les fonds passifs facturent des frais beaucoup moins élevés que les fonds actifs, générant ainsi des économies substantielles pour les investisseurs.

Un large éventail de fonds partage les caractéristiques des fonds passifs et actifs. À un extrême, un fonds passif « pur » a une large exposition au marché (y compris des actions de grande, moyenne et petite capitalisation de tous les secteurs) et une faible rotation de portefeuille. D’un autre côté, un fonds actif « pur » détient une poignée d’actions « à haute conviction » basées sur un jugement humain et affiche souvent une rotation de portefeuille élevée.

Tous les FNB ne sont pas passifs

Les investisseurs assimilent souvent les fonds passifs aux FNB. Au Canada, la plupart des fonds passifs sont des FNB, mais tous les FNB ne sont pas passifs. Selon les données de Morningstar, il existe 670 FNB passifs et 1 040 FNB actifs au Canada, mais 70 % de l’argent investi dans les FNB l’est avec des fonds passifs. Les investisseurs ne doivent pas s’attendre à ce qu’un FNB soit nécessairement passif. Par conséquent, pour identifier les FNB passifs, il faut en étudier les caractéristiques. La clé est de savoir si le portefeuille sous-jacent au FNB suit un indice de marché large. Même les FNB qui suivent passivement un indice peuvent ressembler davantage à des fonds gérés activement en raison de la composition de l’indice sous-jacent.

Comment les FNB passifs canadiens se classent-ils parmi leurs pairs?

Nous étudions la performance des FNB passifs canadiens en identifiant tous les FNB passifs « idéaux » dans les catégories d’actifs pertinentes : titres à revenu fixe canadiens, actions canadiennes, actions américaines, actions des marchés développés internationaux et actions des marchés émergents.

Nos FNB passifs idéaux présentent les caractéristiques suivantes :

  • Ils suivent un indice de marché large bien reconnu
  • Les titres sont pondérés en fonction de leur valeur marchande
  • Ils ont un historique minimum de cinq ans
  • Pour les titres à revenu fixe, ils couvrent l’ensemble du marché
  • Pour les marchés d’actions, nous incluons à la fois les FNB du marché total et les FNB d’actions à grande et moyenne capitalisation. Alors que les fonds du marché total sont des fonds passifs « idéaux », les actions de grande et moyenne capitalisation représentent généralement 85 % à 90 % du marché, ce qui est assez proche.
  • Nous excluons les FNB basés sur des contrats à terme de type swaps car leur objectif est d’optimiser les rendements après impôt. Ces produits sont naturellement moins concurrentiels avant impôt en raison de leurs frais plus élevés.

Pour chaque catégorie d’actifs, nous documentons le classement centile parmi les pairs. Par exemple, un fonds commun de placement ou un FNB se classant au 25e centile signifie que ce FNB serait parmi les 25 % de fonds les plus performants de sa catégorie. En d’autres termes, ce FNB a obtenu d’excellents rendements. À l’inverse, un fonds classé au 75e centile figurait parmi les moins performants pour la période sous revue. Nous retrouvons nos données sur le site Morningstar.ca au 31 mai 2023.

Les classements en centiles fournis par Morningstar comportent deux mises en garde. Premièrement, ils ne sont pas ajustés en fonction de la survie. Ainsi, les classements des FNB passifs fournis ici sont calculés parmi les fonds survivants. D’autre part, l’univers de fonds auquel les FNB passifs sont comparés comprend une part importante de FNB et de fonds communs qui incluent une commission de suivi pour rémunérer le conseiller. Le biais de survie réduit théoriquement la performance rapportée des FNB passifs. L’effet de la comparaison des FNB passifs à un univers comprenant des fonds basés sur des commissions aura tendance à augmenter leur performance déclarée. Nous supposons implicitement que ces deux effets se compensent.

Revenu fixe canadien

Nous avons identifié quatre FNB passifs à revenu fixe canadiens avec au moins cinq ans de données. Nos résultats sont présentés au tableau 1. Sur cinq ans, tous les fonds se classent entre le 32e et le 41e centile. Les résultats sont encore plus convaincants sur dix et quinze ans, les FNB passifs se classant entre le 23e et le 26e centile.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions canadiennes

Le tableau 2 met en évidence cinq FNB passifs d’actions canadiennes avec au moins cinq ans d’histoire. Sur cinq ans, les FNB passifs se sont classés entre le 18e et le 27e centile. Sur dix ans, ils se sont classés aux 29e et 30e centiles, et le FNB iShares Core S&P/TSX Capped Composite s’est classé au 28e centile sur quinze ans.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions américaines

Tel qu’indiqué au tableau 3, les deux FNB passifs d’actions américaines avec au moins cinq ans d’historique sont classés au 22e centile.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions internationales des pays développés

Nous avons trouvé cinq FNB passifs d’actions de marchés développés internationaux. ZEA et TPE, qui ne ciblent que les grandes et moyennes capitalisations, ont bien performé sur cinq ans, se classant aux 36e et 38e centiles. QDX, XEF et VIU étaient plus proches de la médiane aux 43e, 45e et 54e centiles. La moindre performance relative du XEF et du VIU est probablement due à l’inclusion d’actions à petite capitalisation, qui n’ont pas bien performé au cours de la période. Toutefois, XEF a très bien performé sur dix ans, se classant au 17e centile.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions des marches émergents

Le tableau 5 documente les trois FNB passifs des marchés émergents avec un historique suffisant. Sur cinq ans, les FNB passifs se sont classés entre le 30e et le 53e centile. Sur dix ans, leurs résultats sont bien meilleurs : ils se classent entre les 24e et 31e centiles.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Conclusion

À quelques exceptions près, les FNB passifs ont obtenu de bien meilleurs résultats que le fonds canadien médian dans la plupart des catégories sur cinq, dix et quinze ans. Les FNB passifs de titres à revenu fixe canadiens et d’actions canadiennes, américaines et de marchés émergents ont excellé, générant souvent des rendements se situant dans le premier quartile ou s’en rapprochant. Les FNB passifs d’actions des marchés développés internationaux ont eu une performance plus mitigée, mais ils étaient encore pour la plupart au-dessus de la médiane.

Néanmoins, quelques nuances s’imposent ici.

Premièrement, la valeur des FNB passifs vient de leur performance mais aussi de leur diversification et des résultats constants qui vont avec. Lorsque vous détenez l’ensemble du marché à un faible coût, vous bénéficiez d’un avantage en termes de coûts, mais vous disposez également d’un portefeuille qui sera dur à battre année après année, car il est extrêmement difficile de prédire le marché. Les excellentes performances passées des FNB passifs sont susceptibles de se répéter.

Un autre point important est, comme nous l’avons mentionné précédemment, que de nombreux coûts des fonds communs de placement intègrent une commission de suivi pour rémunérer les conseillers, tandis que les FNB passifs n’incluent pas une telle rémunération. Ainsi, les bons classements des FNB passifs s’expliquent en partie par leur structure de coûts plus légère, avec moins de service. Les investisseurs qui apprécient les services de leur conseiller devraient envisager de payer directement pour des conseils (passer à un compte à honoraire) et investir avec des FNB passifs. Cela dit, les FNB passifs sont parmi les meilleurs produits d’investissement pour les investisseurs autonomes par une marge importante. Dans notre échantillon, ils offrent des performances supérieures à la moyenne sur toutes les périodes et des performances de plus en plus fortes à des horizons plus longs, un résultat confirmé par la recherche universitaire.

L’article Performants, les FNB à gestion passive ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
RBC Gestion mondiale d’actifs met à jour ses fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-gestion-mondiale-dactifs-met-a-jour-ses-fonds/ Fri, 07 Jul 2023 11:09:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94806 PRODUITS – Cela entraîne des réductions de frais et une révision de cotes de risque, entre autres.

L’article RBC Gestion mondiale d’actifs met à jour ses fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) a procédé à des changements importants à plusieurs de ses fonds RBC et PH&N. Certains bénéficient d’une réduction de frais de gestion ou d’administration. Pour d’autres, il y a des changements de cote de risque. De plus, la firme a dressé une liste de fonds RBC qui ne peuvent actuellement être détenus dans des régimes enregistrés.

Voici plus en détail la liste des fonds concernés et les modifications apportées.

Réduction des frais de gestion

Les changements prendront effet à partir du 1er juillet 2023 pour les fonds suivants :

Pour consulter le tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

Réduction des frais d’administration

Pour consulter le tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

Modifications des cotes de risque

RBC GMA a aussi annoncé des modifications des cotes de risque pour certains fonds. Elles résultent d’une révision annuelle et ne sont pas liées à des changements majeurs dans les objectifs de placement, les stratégies ou la gestion des fonds. Ces changements font suite à l’application de la méthode de détermination du degré de risque des fonds communs de placement, imposée par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières.

Pour consulter le tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

Fonds exclus des régimes enregistrés

Par ailleurs, certains fonds ne sont actuellement pas admissibles aux régimes enregistrés parce qu’ils ne sont pas considérés comme des fiducies de fonds commun de placement. S’ils sont détenus dans un régime enregistré, ils peuvent être assujettis à l’impôt. Il s’agit de :

  • Fonds de dividendes de marchés émergents hors Chine RBC
  • Fonds d’actions de marchés émergents à faible volatilité QUBE RBC
  • Fonds d’actions de marchés émergents sans combustibles fossiles Vision RBC

Une fois que ces fonds seront considérés comme des fiducies de fonds commun de placement, ils pourront être détenus dans des régimes enregistrés.

L’article RBC Gestion mondiale d’actifs met à jour ses fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
DSP modifie sa gamme de fonds communs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/dsp-modifie-sa-gamme-de-fonds-communs/ Fri, 26 May 2023 11:41:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93952 PRODUITS – De nouveaux sous-gestionnaires sont nommés.

L’article DSP modifie sa gamme de fonds communs est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Desjardins Société de placement (DSP) a apporté plusieurs changements à sa gamme de fonds communs de placement. Les modifications comprennent la nomination de nouveaux sous-gestionnaires de portefeuille, la mise à jour des stratégies de placement, ainsi que des réductions de frais de gestion pour certains fonds.

Nouveaux sous-gestionnaires, nouvelles stratégies de placement

Ninety One North America devient le nouveau sous-gestionnaire du Fonds Desjardins Marchés émergents. Dans la foulée, DSP a également approuvé des changements aux stratégies de placement de ce fonds afin de mieux refléter la philosophie d’investissement de Ninety One. Ils prendront effet le ou vers le 10 juillet 2023.

La nouvelle stratégie d’investissement vise à identifier des entreprises de qualité dans les marchés émergents, qui ont une valorisation attrayante, dont les performances opérationnelles s’améliorent et qui font l’objet d’une attention croissante de la part des investisseurs. Cette stratégie utilise l’approche 4Factor exclusive à Ninety One qui combine à la fois des facteurs d’investissement traditionnels et comportementaux. Il en résulte un portefeuille basé sur des convictions et indifférent au style, à la taille et à l’indice de référence.

Toutefois, l’objectif de placement du Fonds Desjardins Marchés émergents demeure inchangé.

Pour le Fonds Desjardins SociéTerre Actions des marchés émergents, DSP a choisi Hermes Investment Management comme sous-gestionnaire, ce qui entraîne des changements aux stratégies de placement. Hermes s’emploie à identifier des entreprises de qualité, efficaces et durables dans les marchés émergents qui peuvent bénéficier de tendances structurelles. La firme utilise une analyse ascendante pour identifier les entreprises négociant à des valorisations attrayantes, combinée à un cadre descendant qui identifie les pays présentant des conditions favorables à la croissance. Le résultat est un portefeuille concentré de 50 à 75 investissements à forte conviction avec une perspective à long terme.

Les changements prendront eux aussi effet le 10 juillet 2023, ou autour de cette date.

Réductions des frais de gestion

Des réductions de frais de gestion, allant jusqu’à 15 points de base, s’appliqueront à certaines catégories de parts du Fonds Desjardins Marchés émergents et du Fonds Desjardins SociéTerre Actions des marchés émergents à partir du 10 juillet 2023.

Voici la liste des catégories de parts des Fonds Desjardins concernées :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Pour consulter ce tablau en grand format, cliquez ici. 

En outre, DSP mettra fin à la renonciation temporaire des frais de gestion du Fonds Desjardins SociéTerre Actions des marchés émergents pour les catégories de parts A, C, D et F à partir du 10 juillet 2023. Cette renonciation était en vigueur depuis le 1er janvier 2022.

DSP examine régulièrement l’offre de ses fonds communs de placement pour s’assurer qu’ils répondent aux besoins d’investissement en constante évolution des conseillers financiers et des investisseurs. Ces changements seront effectués sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires.

L’article DSP modifie sa gamme de fonds communs est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>