Mark Carney – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 18 Mar 2025 15:18:04 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Mark Carney – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Tarifs douaniers : il y a une limite à la riposte canadienne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/tarifs-douaniers-il-y-a-une-limite-a-la-riposte-canadienne/ Tue, 18 Mar 2025 15:18:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106236 Prévient Mark Carney.

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Le nouveau premier ministre Mark Carney affirme qu’« il y a une limite » à la réponse dollar pour dollar que peut avoir le Canada face aux droits de douane américains.

Il a expliqué lundi qu’il arrive à ce constat « étant donné le fait que notre économie représente un dixième de celle des États-Unis ».

Mark Carney était questionné, à Londres, sur les mesures de représailles additionnelles que pourrait prendre le Canada envers les États-Unis si l’administration de Donald Trump frappe Ottawa d’une surtaxe plus importante à partir du 2 avril.

« On va cibler nos tarifs dans des cas (précis) afin d’avoir un impact maximum aux États-Unis et un impact minimum au Canada », a dit, en français, le premier ministre.

Il a d’abord rappelé, en répondant en anglais à une question qui lui était posée dans cette langue, que le Canada cible actuellement des produits américains spécifiques dans le but de faire mal aux États-Unis.

En riposte aux droits de douane de l’administration Trump, le gouvernement canadien a imposé, au début du mois, une surtaxe sur 30 milliards de dollars (G$) de biens américains. Une deuxième vague de représailles visant 125 G$ supplémentaires était prête à être déployée 21 jours plus tard si les droits de douane étaient toujours en vigueur à ce moment-là.

Étant donné le sursis octroyé par les Américains, jusqu’au 2 avril, sur les importations canadiennes conformes à l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), Ottawa avait mis sur la glace la deuxième étape de sa riposte.

Mark Carney a réitéré qu’il s’est engagé à utiliser l’argent amassé avec les droits de douane canadiens dans des mesures de soutien pour les travailleurs touchés par la guerre tarifaire déclenchée par les États-Unis.

Il a déploré que son principal adversaire, le chef conservateur Pierre Poilievre, souhaite plutôt utiliser la cagnotte pour baisser les impôts.

Il y a deux semaines, Pierre Polievre avait signalé que « la grande majorité » des fonds amassés par les tarifs devraient servir à réduire les taxes et impôts. Cela devrait, disait-il, permettre de « lancer notre économie et la rendre plus souveraine ».

Selon le chef conservateur, Ottawa doit néanmoins mettre en place de l’aide pour cibler les personnes qui sont directement touchées et que « l’assurance-emploi doit être là pour les aider à payer leur loyer, l’épicerie et d’autres coûts ».

Le premier ministre Carney effectuait lundi son tout premier séjour à l’étranger depuis son entrée en fonction. Son choix de se rendre en France, puis au Royaume-Uni n’est pas anodin dans le contexte où le Canada souhaite diversifier ses marchés commerciaux à la lumière des tensions avec les États-Unis.

Mark Carney se rendra mardi à Iqaluit, au Nunavut, avant de rentrer à Ottawa.

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La victoire de Mark Carney signe l’abolition de la réforme sur les gains en capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-victoire-de-mark-carney-signe-labolition-de-la-reforme-sur-les-gains-en-capital/ Thu, 13 Mar 2025 10:28:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106135 Mais les répercussions de ce projet controversé perdurent.

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La victoire de Mark Carney à la course à la direction du Parti libéral a mis un terme au projet controversé d’Ottawa d’augmenter le taux d’inclusion des gains en capital.

Mais des experts affirment que les dégâts causés par ce changement de politique, désormais abandonné, sont déjà faits : les contribuables continuent de se sentir confus et les leaders du secteur technologique avertissent que la réputation du Canada comme pays où il fait bon pour faire des affaires a été ternie.

« Il me semble que la modification de l’impôt sur les gains en capital est abandonnée et je pense que les gens s’en réjouiront », a déclaré Jamie Golombek, directeur général de la planification fiscale et successorale chez Gestion privée CIBC.

Lorsque le gouvernement libéral a déposé son budget au printemps dernier, il a présenté le plan visant à modifier l’impôt sur les gains en capital comme un moyen d’inciter les Canadiens fortunés et les entreprises à payer davantage.

Les gains en capital sont réalisés lorsqu’un particulier ou une entreprise vend un actif, comme des actions ou un bien immobilier. Le plan libéral aurait vu le taux d’inclusion — la part du produit assujettie à l’impôt — augmenter aux deux tiers, par rapport au niveau actuel de 50 %.

Les particuliers canadiens auraient continué de payer le taux réduit sur tout gain en capital réalisé au cours d’une année inférieure à un seuil de 250 000 $.

Dans son discours de victoire de dimanche, Mark Carney a confirmé qu’il mettrait fin aux modifications sur les gains en capital proposées par le gouvernement libéral actuel en avril dernier, respectant ainsi une promesse électorale.

Les libéraux avaient initialement annoncé que la modification des gains en capital entrerait en vigueur le 25 juin 2024, mais la loi a été modifiée. La loi n’a jamais été adoptée pour mettre en œuvre ce changement. Le ministre des Finances, Dominic LeBlanc, a annoncé plus tôt cette année que la date serait repoussée à 2026.

Mais Jamie Golombek a expliqué que cette politique sème toujours la confusion chez les contribuables, même si le taux d’inclusion plus élevé n’est pas en jeu.

Il a dit avoir entendu parler de personnes qui ont vendu des actifs, comme des actions ou des chalets coûteux, pour réaliser un gain avant le 25 juin de l’année dernière afin de devancer les changements proposés.

L’Agence du revenu du Canada (ARC) a également publié des formulaires comportant des sections distinctes pour les gains en capital réalisés avant et après le 25 juin de l’année dernière, même si le taux d’inclusion sera le même pour les deux périodes.

«Le fait de devoir déclarer les deux périodes distinctes est certainement très déroutant et inutile», a déclaré Jamie Golombek.

Une décision « douce-amère »

L’ARC a indiqué que ses systèmes ne seront pas prêts à accepter les déclarations de revenus des particuliers affichant des gains ou des pertes en capital avant la fin mars en raison des changements et accordera un allègement des intérêts et des pénalités jusqu’au 2 juin afin de leur laisser plus de temps pour produire leur déclaration.

Benjamin Bergen, PDG du Conseil canadien des innovateurs, a expliqué que l’annulation de la modification de l’impôt sur les gains en capital était une bonne décision, mais qu’elle était « douce-amère », car la réputation du Canada dans le secteur des technologies avait déjà été ternie.

Benjamin Bergen a déclaré que la modification de l’impôt sur les gains en capital laissait entendre aux investisseurs et aux entrepreneurs que le Canada présentait un « climat beaucoup plus difficile » pour réussir, un argument que Mark Carney a repris dans son discours de victoire.

« Nous mettrons fin à la hausse de l’impôt sur les gains en capital, car nous pensons que les entrepreneurs devraient être incités à prendre des risques et récompensés lorsqu’ils réussissent », a-t-il déclaré dimanche.

Pour restaurer la réputation du Canada, Benjamin Bergen a affirmé que le Canada devrait concentrer ses politiques sur le soutien aux entreprises nationales, en particulier dans le contexte d’une guerre commerciale naissante avec les États-Unis.

« L’incertitude est toujours source de préoccupations et de défis pour ceux qui tentent de créer des entreprises. Je pense que le mal est fait, et la voie à suivre consiste à créer de la certitude », a-t-il déclaré.

Les libéraux avaient prédit que les modifications de l’impôt sur les gains en capital généreraient 19,4 G$ de recettes supplémentaires sur cinq ans pour financer les plans de dépenses du budget de 2024. Le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, a par la suite estimé ce chiffre à près de 17,4 G$.

Sahir Khan, vice-président exécutif de l’Institut des finances publiques et de la démocratie de l’Université d’Ottawa, a déclaré que la « maladresse » de la modification des gains en capital provenait de la probabilité qu’il s’agisse d’une mesure provisoire visant à empêcher le déficit de gonfler avec la croissance des dépenses.

« Je continue de penser qu’elle a été utilisée pour combler un trou financier, et non en raison d’une stratégie d’ensemble en matière de politique fiscale », a-t-il déclaré.

Sahir Khan a ajouté qu’il était difficile de déterminer l’ampleur du trou que le renversement de la politique des gains en capital laisserait dans le budget d’Ottawa, car le changement de chef libéral, les prochaines élections et la guerre commerciale avec les États-Unis entraîneront une série de nouvelles priorités en matière de dépenses gouvernementales dans les mois à venir.

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