MSCI – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 17 Jul 2024 10:48:40 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png MSCI – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Ce que les investisseurs doivent savoir sur le rééquilibrage d’indices https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ce-que-les-investisseurs-doivent-savoir-sur-le-reequilibrage-dindices/ Wed, 17 Jul 2024 10:48:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101818 Découvrez pourquoi les indices FTSE Russell, S&P Dow Jones et MSCI sont rééquilibrés périodiquement.

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Une fois par an, l’indice FTSE Russell fait l’objet d’un rafraîchissement.

Chaque quatrième vendredi de juin, le fournisseur d’indices mondiaux reconstitue ses indices de référence afin de refléter l’évolution constante du marché américain des actions. Le rééquilibrage des indices Russell 1000, 2000, 3000 et autres a un impact sur les centaines d’actions qui sont ajoutées, supprimées ou dont le poids est modifié.

Cet événement annuel donne généralement lieu à l’une des journées boursières les plus animées de l’année. Cette année, le 28 juin, la reconstitution de l’indice Russell a donné lieu à des transactions d’une valeur cumulée de 219,6 milliards de dollars américains (G$ US) sur le Nasdaq et le New York Stock Exchange à l’heure de fermeture des marchés.

La révision de l’indice Russell n’est qu’une des principales reconstitutions d’indices. S&P Dow Jones Indices rééquilibre ses indices trimestriellement après la clôture du troisième vendredi des mois de mars, juin, septembre et décembre, tandis que les indices MSCI sont rééquilibrés le dernier jour ouvrable des mois de février, mai, août et novembre.

Voici ce qu’une reconstitution d’indice signifie pour les investisseurs et d’autres détails importants à garder à l’esprit.

Que signifie le rééquilibrage d’un indice ?

Les titres d’un indice sont périodiquement révisés pour s’assurer que l’indice reflète fidèlement la composition et la performance du marché.

Un rééquilibrage de l’indice signifie que le marché fonctionne bien, affirme Vitali Mossounov, vice-président, directeur et coresponsable de la recherche sur les actions publiques chez Gestion de Placements TD.

« Si nous imaginons un indice comme le S&P 500, il y a des centaines, voire des milliers de fonds passifs et actifs, de fonds négociés en Bourse (FNB) [et] de portefeuilles qui l’utilisent pour suivre le marché et s’en servent comme référence pour une performance qu’ils cherchent à dépasser », rappelle-t-il.

« Il est donc extrêmement important que les indices, quels qu’ils soient, soient robustes. »

Voici les entrées et sorties de l’indice Russell et d’autres indices majeurs

Les indices FTSE Russell comprennent l’indice Russell 1000 des grandes capitalisations et l’indice Russell 2000 des petites capitalisations. Ensemble, ils forment l’indice Russell 3000.

Il existe également des indices de différents styles tels que l’indice de croissance Russell 1000 et l’indice de valeur Russell 2000.

Lors de la 36e reconstitution annuelle, la plus récente, Microsoft a repris la première place à Apple. Parmi les autres changements notables, citons l’ajout au Russell 1000 de Dell Technologies, de CRH, une entreprise de matériaux de construction, de SharkNinja, une entreprise mondiale de conception de produits et de technologie, et de Trump Media, qui possède la plateforme de médias sociaux Truth Social.

L’indice Russell 2000 s’est enrichi de 79 sociétés, la plupart provenant des secteurs de la santé (27 sociétés) et de la technologie (12), suivis des secteurs de l’industrie (11), de la consommation discrétionnaire (8), des services financiers (6) et de l’énergie (5).

Parmi les sociétés qui ont quitté l’indice Russell figurent la société de génomique personnelle et de biotechnologie 23&Me Holding Co. et la société de vêtements Guess.

À la suite de ces changements, la capitalisation boursière totale de l’indice Russell 3000 a augmenté de 20 %, passant de 44,2 billions de dollars américains en 2023 à 53 billions de dollars américains en 2024, selon LSEG Data & Analytics.

En ce qui concerne le S&P 500, la société d’investissement mondiale KKR & Co., la société de cybersécurité CrowdStrike Holdings et la société d’enregistrement de domaines internet GoDaddy ont rejoint l’indice le 24 juin. Ces sociétés ont remplacé la société de conseil en ressources humaines Robert Half, la société de services financiers Comerica et la société de biotechnologie Illumina.

Des modifications sont apportées à l’indice S&P 500 tous les trimestres ainsi qu’en permanence, en fonction des besoins, afin de maintenir le nombre de 500 sociétés et de s’assurer qu’il continue d’atteindre son objectif déclaré, qui est de mesurer les performances du segment des grandes capitalisations du marché américain des actions.

Le 3 juin, 187 titres ont été ajoutés et 326 titres ont été retirés de l’indice MSCI ACWI Investable Market, l’indice phare des actions mondiales de MSCI.

Que doivent savoir les investisseurs ?

Compte tenu de l’évolution vers l’investissement passif, les investisseurs doivent prêter attention aux rééquilibrages d’indices, estime Mike Archibald, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Placements AGF à Toronto.

Les titres qui sont ajoutés à un indice après une reconstitution ont tendance à attirer davantage d’argent et de demande, alors que les titres supprimés subissent l’effet inverse, rapporte Mike Archibald.

« En tant qu’investisseur institutionnel, en tant qu’investisseur professionnel, [un rééquilibrage] vous permet toujours d’examiner les noms que vous avez peut-être perdus de vue et qui sont ajoutés à l’indice », souligne-t-il.

« Ou si des noms sont supprimés, cela vous permet d’affûter votre crayon et de vous dire : “D’accord, ma thèse d’investissement est-elle vraiment appropriée ?” »

Mike Archibald fait remarquer qu’il existe une période dite de mesure au cours de laquelle les fournisseurs d’indices déterminent les actions qui seront probablement ajoutées ou supprimées des indices. Les changements sont généralement annoncés deux semaines avant leur entrée en vigueur.

Cela permet aux professionnels de l’investissement de se préparer à la reconstitution proprement dite, explique-t-il.

Selon Vitali Mossounov, les reconstitutions d’indices « sont importantes pour la santé du marché, mais pour les investisseurs orientés vers le long terme, nous devrions également être clairs sur le fait qu’il ne s’agit pas d’événements auxquels il ne faut pas trop prêter d’attention ».

Les professionnels de l’investissement qui s’intéressent de plus près aux marchés des actions peuvent, quant à eux, essayer d’anticiper les titres qui, selon eux, répondront aux critères d’inclusion dans un indice.

« En fin de compte, il s’agit simplement d’un processus qui fonctionne et auquel nous n’avons pas besoin de réfléchir », commente Vitali Mossounov.

« Il n’a pas d’implications évidentes sur les rendements, si ce n’est qu’il maintient le marché en bonne santé et nous permet de participer à ce que l’indice a l’intention de faire, c’est-à-dire nous donner les meilleures entreprises selon les critères établis. »

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Intégration des facteurs ESG en gestion de portefeuille : une approche perfectible https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/linstitut-canadien-des-derives-icd/integration-des-facteurs-esg-en-gestion-de-portefeuille-une-approche-perfectible/ Mon, 11 Jan 2021 13:05:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76709 ZONE EXPERTS - Le marché de l’investissement responsable a augmenté de 25 % mondialement entre 2016 et 2018.

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Selon le dernier Global Sustainable Investment Review, datant de 2018, le marché de l’investissement responsable a augmenté de 25 % mondialement entre 2016 et 2018. Le même rapport indique qu’au Canada, la réduction du risque, suivie des bonnes performances et de la demande croissante des détenteurs de fonds pour des investissements plus durables sont les principales raisons de l’augmentation de ce type d’investissement.

De nombreuses agences de notation extra-financières se sont développées pour répondre à la demande de quantification des facteurs d’évaluation comme MSCI ou Sustainalytics par exemple.

Dès 2014, Novethic, média référence de l’économie responsable, dressait un état des lieux de 40 d’entre elles en fonction des domaines de spécialité et des types d’activités, soit un grand nombre d’agences dont les notations ne sont pas toujours corrélées ou convergentes, au contraire des agences de notation de crédit traditionnelles. Aujourd’hui, il n’existe donc pas encore d’indices globaux génériques mais plutôt une série de critères que chacun interprète en fonction de sa zone géographique et du type d’entreprise qu’il analyse.

Dans ce contexte, l’Institut canadien des dérivés a parlé à Vincent Beaulieu, Chef Risque et Investissements Responsables chez Fiera Capital qui nous a partagé l’expérience de la société de gestion de placement gérant plus de 171 milliards de dollars au 30 juin 2020 sur l’utilisation de ces indices et les défis actuels du secteur.

Chez Fiera Capital, « les clients s’attendent de plus en plus à un minimum d’intégration des facteurs Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) ». Vincent Beaulieu est responsable de faire un suivi de performance et risque des investissements avec une approche centralisée afin de s’assurer que les gestionnaires aient les bons outils et les bonnes formations pour prendre leurs décisions d’investissement.

Lors d’une analyse fondamentale, une équipe peut par exemple choisir d’étudier l’investissement au travers de deux volets. Il y aurait d’abord la revue financière traditionnelle de la firme, mais aussi « toute une analyse des vents de face, et de dos pour la compagnie en question […] et c’est souvent à cet endroit que les critères E, S et G vont être considérés » dans cet exemple de Vincent Beaulieu. Et d’ajouter que chez Fiera, à titre de membre signataire de l’UNPRI (United Nations Principles for Responsible Investment) la société de gestion de placement exige un minimum d’intégration des facteurs ESG au sein de ses équipes et doit rapporter chaque année ses efforts sur l’étendue de sa plateforme d’investissement.

Par ailleurs, selon les objectifs et valeurs du client, il est possible d’ajouter tout un éventail de stratégies d’investissement responsable, qui peuvent aller du filtre négatif (exclusion des entreprises qui génèrent plus de 10 % de leurs revenus dans les secteurs comme l’armement, la pornographie, les jeux, l’alcool, le tabac…) en s’affinant jusqu’à l’investissement d’impact, tout en passant par le filtre positif pour les entreprises dites « best-in-class ».

Quelle place prennent alors les agences de notation extra-financières dans l’élaboration de cette méthode ? Fiera Capital a opté pour l’approche MSCI ESG Research depuis 2016. Les gestionnaires de fonds utilisent les rapports de recherche ESG élaborés avec la méthodologie MSCI et peuvent également aller chercher la donnée brute sur certains facteurs. Selon Vincent Beaulieu, le choix de l’agence de notation extra-financière « se fait sur la couverture, le prix, et l’appréciation de la donnée par les gestionnaires », c’est-à-dire des données compatibles avec leurs méthodes et outils, comme Factset ou Bloomberg.

Pourquoi observe-t-on une convergence pour les agences de notation de crédit et pas pour les agences de notations extra-financières ? « Les agences de notation de crédit existent depuis plus longtemps et bien qu’elles aient commencé à intégrer les facteurs ESG dans leur notation de crédit, au final elles tentent toujours de répondre à une seule et même question : est-ce que la firme a la capacité de rembourser ses créanciers ? ».

Aussi lire notre article sur la fin de LIBOR

De l’autre côté, la convergence des notations extra-financières est compliquée à obtenir car les objectifs sont différents. Il faudrait d’abord s’accorder sur le choix des facteurs et ensuite sur leur incidence. Quelle sera alors l’importance relative d’un facteur ESG par rapport à un autre ? « Les agences utilisent des niveaux déclencheurs tellement différents que l’agrégation de tous ces facteurs ESG peuvent donner des scores ESG aussi extrêmement différents ». Les analyses mettent également souvent en avant la matérialité financière, mais il faut se rappeler que « si un critère ESG n’a pas de matérialité financière, cela ne veut pas nécessairement dire qu’il ne doit pas être considéré ».

La « temporalité » semble donc être un enjeu majeur pour le secteur. Par exemple, aujourd’hui, « l’accessibilité à l’information et la prolifération sur les réseaux sociaux font en sorte que certains enjeux ont plus d’incidences financières qu’autrefois ». On en a eu un aperçu récemment avec Ubisoft à Montréal, même si on évalue difficilement l’incidence sur la santé financière.

Finalement, les défis contemporains concernent aussi l’accessibilité aux données : mieux divulguer les informations pour les entreprises, mieux les agréger pour les agences de notation et éduquer les gestionnaires de fonds sur la signification et les incidences à long terme des informations mises de l’avant.

« C’est un effet cascade qui commence par le détenteur d’actif, celui-ci va nous donner des mandats de plus en plus précis en fonction de ses intérêts et des normes actuelles. La cascade continue ensuite au niveau des compagnies car on va avoir des dialogues plus fréquents avec les entreprises pour respecter les mandats et, au fur et à mesure des échanges, elles seront encouragées à se poser des questions, se mesurer et divulguer ».

Pour en savoir plus sur les formations en finance offertes par l’Institut

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Conseillers, le sentiment des clients sur les actions diverge https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/conseillers-le-sentiment-des-clients-sur-les-actions-diverge/ Wed, 28 Oct 2020 11:43:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75888 Les conseillers en contact direct avec les clients risquent d’avoir du pain sur la planche...

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Tandis que les investisseurs restent prudents, les conseillers sont optimistes quant à une large reprise du marché pour le dernier trimestre de 2020 – en particulier en ce qui a trait aux actions, selon les résultats d’une enquête menée au quatrième trimestre auprès des conseillers et des investisseurs par Horizons ETFs Management (Canada) Inc. Ces résultats suggèrent que les conseillers en contact direct avec les clients pourraient avoir davantage à faire dans les semaines à venir.

Chaque trimestre, Horizons ETFs interroge les conseillers en investissement et les investisseurs sur leurs perspectives de rendement attendu pour 14 catégories d’actifs. Les attentes sont exprimées en termes de sentiments haussiers, baissiers ou neutres. L’enquête du quatrième trimestre couvre la période allant du 1er octobre 2020 au 31 décembre 2020.

Divergence sur les actions canadiennes

Au troisième trimestre, l’indice composite S&P/TSX a enregistré une hausse modérée de 3,54 %. Pour le quatrième trimestre, les sentiments des conseillers et des investisseurs sur l’indice ont largement divergé.

Les conseillers ont interprété la croissance de l’indice au troisième trimestre comme « un signe des choses à venir », car ils ont augmenté leur optimisme de 16 points de pourcentage pour atteindre un taux « écrasant » de 61 %, a déclaré Horizons ETFs dans un communiqué.

Ce résultat représente la deuxième catégorie d’actifs la mieux notée des conseillers dans l’enquête. (Comme nous le verrons plus loin, la meilleure note des conseillers est allée à l’indice Nasdaq-100, pour lequel 64 % des conseillers étaient optimistes).

En revanche, les investisseurs sont restés méfiants à l’égard des actions nationales, la baisse dépassant la hausse d’un point de pourcentage, avec 38 % de baisse globale.

« Les conseillers évaluent en fonction des performances du marché, alors que les investisseurs « intègrent » leurs expériences personnelles en matière de chômage, de consommation d’essence, de report de prêts hypothécaires et d’autres indicateurs économiques opportuns dans leur équation des perspectives », analyse Steve Hawkins, président et directeur général de Horizons ETFs, ce qui explique la divergence entre les conseillers et les investisseurs.

Les services financiers constituent une autre catégorie dans laquelle les conseillers et les investisseurs diffèrent.

Comme le montre l’indice plafonné des valeurs financières S&P/TSX, les valeurs financières canadiennes ont enregistré une hausse de 2,78 % au troisième trimestre.

La confiance des conseillers dans cette catégorie d’actifs a augmenté de cinq points de pourcentage, pour atteindre un taux de croissance global de 46 %. Les investisseurs ont réduit leur optimisme de deux points de pourcentage à 30 %, avec une note globale de 43 % de baisse pour les banques canadiennes.

Les investisseurs ont également été plus pessimistes sur l’indice plafonné de l’énergie S&P/TSX, bien que le sentiment pour la catégorie ait chuté tant chez les investisseurs que chez les conseillers. L’indice a chuté de près de 15 % au troisième trimestre – la plus forte baisse de toutes les catégories d’actifs mesurées.

Les investisseurs ont augmenté leur baisse sur l’indice de huit points de pourcentage pour atteindre une baisse globale de 51 %.

La hausse des conseillers a chuté de 10 points de pourcentage, ce qui a entraîné une répartition égale de la hausse et de la baisse (36 %).

Il est à noter que les investisseurs ont été plus optimistes sur une classe d’actifs défensive : les lingots d’or.

Les investisseurs ont augmenté leur optimisme pour cette catégorie de sept points de pourcentage, pour atteindre 66 %.

Le sentiment des conseillers n’était pas loin derrière : les conseillers ont augmenté leur sentiment haussier pour les lingots d’or de cinq points de pourcentage, pour atteindre 59 % au total.

Les actions internationales et américaines davantage haussières

Les actions internationales, représentées par l’indice MSCI des marchés émergents, ont enregistré une performance de 8,73 % au cours du troisième trimestre.

Les conseillers se sont montrés extrêmement optimistes pour cette catégorie, ajoutant 17 points de pourcentage de hausse pour 59 % de hausse globale – leur plus forte hausse de sentiment parmi toutes les catégories ce trimestre.

Les investisseurs ont abandonné leur attitude baissière sur les actions internationales et ont augmenté leur optimisme de sept points de pourcentage pour atteindre 41 %, soit quatre points de pourcentage de plus que les baisses de la catégorie.

Le S&P 500 et le Nasdaq-100 ont enregistré des gains de 8,47 % et 12,42 % au troisième trimestre, respectivement.

Les conseillers ont augmenté leur tendance haussière pour le S&P 500 de 12 points de pourcentage, pour atteindre 60 %, et pour le Nasdaq de 4 points de pourcentage, pour atteindre une pondération haussière de 64 %, leur meilleure note parmi les classes d’actifs.

Bien que toujours optimistes dans l’ensemble, les investisseurs ont une fois de plus hésité, n’enregistrant aucun gain de confiance dans le S&P 500, le laissant à un niveau de hausse de 43 %. Sur le Nasdaq, les perspectives des investisseurs ont reculé d’un point de pourcentage pour atteindre une hausse globale de 48 %.

Baisse du sentiment sur les titres à revenu fixe

En ce qui concerne les titres à revenu fixe, les sentiments des conseillers et des investisseurs étaient plus accordés.

En ce qui concerne les bons du Trésor américain, représentés par l’indice Solactive U.S. 7-10 Year Treasury Bond, les investisseurs ont réduit leur optimisme de six points de pourcentage pour atteindre seulement 20 % – leur optimisme le plus faible pour toutes les catégories.

Les conseillers ont été encore plus pessimistes, réduisant leurs perspectives de quatre points de pourcentage pour atteindre une hausse de 14 %.

Les contrats à terme sur le gaz naturel sont populaires

Parmi les 14 classes d’actifs mesurées dans les enquêtes du quatrième trimestre, les contrats à terme sur le gaz naturel ont enregistré la plus forte performance au troisième trimestre, avec un gain de 44,32 %.

En conséquence, tant les conseillers que les investisseurs ont renforcé le sentiment haussier à l’égard de cette matière première.

Les conseillers ont augmenté leur sentiment positif de quatre points de pourcentage, pour atteindre un taux de 44 % de hausse globale.

Les investisseurs ont augmenté leur sentiment positif de 21 points de pourcentage pour atteindre 54 % de hausse globale, ce qui représente la plus forte hausse de l’enquête pour cette catégorie d’investisseurs.

En revanche, tant les conseillers que les investisseurs ont sensiblement réduit leur attitude haussière sur les contrats à terme du pétrole brut, qui a gagné 2,42 % au troisième trimestre.

Les conseillers ont réduit la tendance haussière sur les contrats à terme du pétrole brut de 12 points de pourcentage, pour atteindre 39 % de tendance haussière globale. Les investisseurs ont répondu par une baisse de 14 points de pourcentage pour atteindre un niveau haussier de 35 %.

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L’avenir est en Asie https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/lavenir-est-en-asie/ Sun, 01 Mar 2020 05:50:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64727 Cette région pourrait mieux performer que les États-Unis au cours des prochaines années.

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Au cours de la dernière décennie, la Bourse américaine a tenu le haut du pavé parmi les marchés mondiaux. Cependant, de nombreux signes montrent qu’un virage majeur vers l’Asie est en cours. Les fonds dont traite cet article sont à l’avant-garde de ce changement de cap.

«Les États-Unis sont surinvestis et nous arrivons à la fin du cycle économique», dit Nick Scott, gestionnaire du fonds Catégorie Actions panasiatiques IG Mackenzie II.

«Les États-Unis ont baissé leurs taux d’intérêt et racheté des actions massivement. Ils ont poussé sur tout ce qu’ils pouvaient, poursuit-il. À présent, la Chine et l’Asie bénéficient d’une économie plus stable, comparativement à l’époque où les investisseurs étrangers allaient et venaient à leur guise. Les investisseurs nationaux sont plus importants et la volatilité est réduite.»

De plus, la période d’appréciation du dollar américain s’achève, selon Nick Scott. «Cela va favoriser l’Asie, qui performe mieux quand le billet vert est plus faible. Au chapitre des évaluations de titres, l’Asie a plus de chances au cours des cinq prochaines années», dit-il.

«L’Asie a tendance à être la région à plus forte croissance et je la vois toujours comme une bonne solution de diversification hors de la zone nationale», souligne Eileen Dibb, gestionnaire du fonds Fidelity Étoile d’Asie. De plus, l’apaisement des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine devrait contribuer à renforcer l’économie asiatique, ajoute-t-elle.

Notons que les fonds de notre palmarès couvrent l’Asie-Pacifique et non la totalité de l’Asie. Cependant, les pays à surveiller y sont présents : Japon, Chine, Australie, Inde, Corée du Sud, Taïwan, etc.

Où le soleil se relève

Pour l’heure, le Japon, si longtemps négligé, est le pays qui recueille la faveur de deux de nos trois gestionnaires. Dans le fonds FÉRIQUE Actions asiatiques, le pays du Soleil levant est surpondéré de trois points de pourcentage par rapport à son indice de référence, le MSCI Pacific Asia. Dans le fonds IG Mackenzie, la surpondération atteint huit points de pourcentage.

«Notre surpondération au Japon tient surtout au secteur manufacturier», explique Louis Lizotte, vice-président, gestion des placements, chez Gestion Férique, qui trouve ce marché peu coûteux. «Des noms comme Shimizu, Daiwa et Hitachi ont tous des ratios cours/bénéfice inférieurs à 10, ajoute-t-il. L’industrie manufacturière mondiale suit un cycle d’environ 18 mois et on serait présentement dans un creux. Récemment, on était encore en récession manufacturière, notamment en Allemagne. On pense que ce creux se termine et va contribuer à relever le Japon.»

Plusieurs nouveaux facteurs émergent au Japon, notamment les rachats d’actions qui battent leur plein et ont établi un record en 2019, «alors que les entreprises nippones sont habituellement très prudentes et gardent des montagnes d’encaisse», note Louis Lizotte.

«Les évaluations au Japon sont bien meilleures qu’aux États-Unis. Je crois que le pays va mieux performer au cours des trois ou quatre prochaines années», affirme Nick Scott.

Nouveau paradigme chinois

Nos trois gestionnaires ont évidemment les yeux rivés sur la Chine, en raison de son immense potentiel à long terme.

«Regardez toute la création de richesse : une grande partie vient de l’Asie, tout particulièrement de la Chine, qui achète plus de choses, et pousse sur les banques, et où de grandes marques se détachent», fait ressortir Nick Scott.

La Chine et l’Asie prennent la relève dans de nombreux secteurs où l’Occident dominait, poursuit le gestionnaire. Intel trônait au sommet de la microélectronique ; à présent, c’est Taiwan Semiconductor Manufacturing et Samsung. Il y a 10 ans, on n’en avait que pour Nokia, Ericsson et Texas Instruments ; à présent, Huawei est partout. Devant Google, Facebook et Amazon trônent des colosses comme Alibaba et Tencent. Au cours des dernières années, les Chinois ont déposé deux fois plus de demandes de brevets que les Américains.

«On assiste à un changement de paradigme en technologie», indique Eileen Dibb. Elle souligne aussi la montée d’une vaste classe moyenne assoiffée de services, qu’ils soient financiers, médicaux, alimentaires, éducatifs ou de loisirs.

C’est sans compter qu’avec l’ouverture croissante des A-shares (actions nationales chinoises) aux investisseurs étrangers, c’est tout le marché chinois qui s’ouvre à ces derniers, là où auparavant l’offre se résumait à des titres cantonnés à Hong Kong et à New York.

«Nous sommes intéressés par les A-shares, mais nous mesurons notre entrée», précise Eileen Dibb qui, à ce jour, n’a acheté que deux titres de cette nouvelle catégorie.

Tout en soulignant les problèmes d’opacité liés aux entreprises chinoises, elle constate aussi que les conditions s’améliorent. «Plus de recherche, de meilleures connaissances de la part des investisseurs et plus de vérification diligente rendent le marché plus efficace», dit-elle.

Un continent en mouvement

Eileen Dibb participe aux grands titres technologiques comme Tencent, mais elle trouve aussi son profit dans d’autres zones de pointe, notamment avec Shenzhou International Group, un fabricant de textiles hi-tech dont la capitalisation boursière s’élève à 20 G $ US et qui approvisionne des géants comme Nike et Uniqlo.

«C’est un titre de croissance qui a su collaborer avec de grands noms, dit-elle. J’adore ce genre d’entreprise qui a de meilleurs rendements grâce à une avancée technologique et des habiletés que les autres n’ont pas. En plus, sa direction est très innovante et a déplacé de la production vers des pays à plus faibles coûts.»

Reliance Industries, une entreprise indienne, est en train de se réinventer d’une façon qui plaît tout particulièrement à Nick Scott. Cette société a commencé dans la pétrochimie et le raffinage, mais se redéploie vers les télécommunications, notamment en achetant le réseau de fibre optique le plus sophistiqué de l’Inde. Elle se déplace aussi vers la production de contenu «et pourrait devenir une sorte d’Alibaba indien», prévoit le gestionnaire. Ses ventes s’élèvent à 85 G $ US, et sa capitalisation boursière, à 140 G $ US.

Le redéploiement est loin d’être terminé, puisque 83 % des bénéfices provenaient encore du secteur énergétique en 2019, mais Nick Scott prévoit que cette part diminuera à 72 % en 2021. «C’est une entreprise en plein mouvement, très innovante. Sa transformation, telle qu’elle l’opère, m’impressionne.»

Dans une grande mesure, elle est à l’image de l’Asie actuelle.

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