• Naviplan – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 08 Apr 2025 19:58:01 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png • Naviplan – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Plans financiers : outils à la rescousse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/plans-financiers-outils-a-la-rescousse/ Mon, 14 Apr 2025 10:57:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106668 En faire bon usage transforme la relation client-conseiller.

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En quelques années, la création de plans financiers a pris un virage technologique marquant. Les feuilles de calcul et les modèles maison cèdent le pas aux plateformes automatisées, propulsées par des algorithmes puissants. Ces technologies promettent d’accélérer le travail des professionnels, de bonifier l’expérience client et de rehausser la qualité des recommandations. Mais qu’en est-il sur le terrain ? Tour d’horizon de logiciels qui redessinent la pratique.

Les outils de planification financière évoluent rapidement, intégrant automatisation et intelligence artificielle (IA) pour épauler les conseillers. Tous ne répondent pas aux mêmes besoins, mais tous peuvent offrir une valeur ajoutée lorsqu’ils sont bien utilisés, notamment en matière de décaissement à la retraite et d’optimisation fiscale.

Selon le Pointage des courtiers québécois et le Pointage des courtiers multidisciplinaires (édition 2024), les attentes des conseillers varient selon les modèles d’affaires de leur courtier.

Chez bon nombre de courtiers de plein exercice détenus par des institutions financières, les conseillers ont accès à des plateformes technologiques qui leur sont imposées par leur courtier. Les conseillers bénéficient également de soutien afin de les utiliser. Selon l’actif géré par le client, les plans financiers sont conçus par des planificateurs financiers internes plutôt que par les conseillers en placement eux-mêmes. En tout, 94 % des conseillers déclarent faire des plans financiers pour leurs clients. Chez un quart d’entre eux, de 0 % à 40 % de leurs clients en ont effectivement un.

Chez les courtiers multidisciplinaires, ce sont davantage les conseillers eux-mêmes qui font les plans financiers et utilisent les logiciels de planification financière. Souvent, ils choisissent leurs logiciels et en paient la licence d’utilisation.

Logiciels puissants, mais exigeants

Conquest Planning, NaviPlan, Snap Projections, etc. : la diversité des outils permet à chaque professionnel de trouver chaussure à son pied. Ces plateformes sont performantes, mais leur maîtrise demande du temps. Plusieurs utilisateurs reprochent le manque de soutien technique ou l’absence d’aide en français. Conquest, souvent salué pour sa puissance, est aussi jugé complexe. « Il est difficile d’obtenir de l’aide pour les problèmes. Ça ne permet pas de prendre un rendez-vous pour du dépannage », déplore un représentant d’IG Gestion de patrimoine. Un autre mentionne qu’il faut « un bon niveau de formation avant de maîtriser les différents volets ».

Mark McGrath, conseiller en placement et gestionnaire de portefeuille associé chez PWL Capital, évoque une « vallée de la mort » à propos de l’apprentissage de ce logiciel : « Au départ, on est émerveillé. Puis, au fur et à mesure que l’on en apprend davantage, on commence à se sentir frustré. Le logiciel va si loin et fait tant de choses qu’il devient très vite accablant. »

Pour soutenir leurs équipes, certaines firmes mettent en place des ressources internes. Chez MICA Cabinet de services financiers, Marie-Ève Poulin offre du soutien aux représentants. « Cela évite de passer par l’entreprise, ce qui peut être complexe et parfois lent, notamment à cause des barrières linguistiques », explique Louis Thibault, vice-président aux ventes, assurances et investissement, chez MICA. Un soutien en français, avec connaissance du terrain, est un avantage décisif selon lui.

La langue pèse lourd dans le choix d’un outil. Sandy Lachapelle, présidente de Lachapelle Finances intelligentes, planificatrice financière et représentante en épargne collective rattachée à Services en placements PEAK, a écarté d’emblée les logiciels non traduits en français. Elle utilise NaviPlan, qui propose une formation pour les nouveaux utilisateurs, des vidéos et un guide détaillé. Snap offre pour sa part des webinaires et des sessions d’intégration personnalisées.

Mise à jour des données : pas tous égaux

La mise à jour automatique des données, offerte par Conquest, permet d’accélérer le processus et de limiter les erreurs. NaviPlan et Snap proposent plutôt un recalcul manuel, à l’initiative de l’utilisateur. Le rendu visuel varie d’un logiciel à l’autre. Certains misent sur les graphiques dynamiques, d’autres sur des tableaux détaillés. Les rapports conçus avec NaviPlan peuvent être exportés sous forme de documents Microsoft Word et les polices et les couleurs peuvent être modifiées. Conquest inclut un mode contraste élevé pour les personnes ayant des déficiences visuelles et permet de redimensionner les graphiques.

Le niveau de détail dans les informations est aussi personnalisable. Dans Conquest, la section « résumé » peut fournir un portrait exhaustif de la classification des actifs et des propriétaires de chaque compte, ou simplement afficher la valeur marchande des actifs. On peut également sélectionner et redimensionner les graphiques à afficher et personnaliser la marque.

IG Gestion de patrimoine a utilisé NaviPlan et Conquest pendant quelque temps, avant d’opter pour Conquest. « Le logiciel permet d’identifier rapidement les besoins et de générer des stratégies efficaces. Ça plaît beaucoup aux planificateurs financiers », dit Carl Thibeault, vice-président principal Québec et Atlantique, chez IG. NaviPlan est plus convivial… mais moins performant, selon lui.

Roger Massicotte, planificateur financier autonome, a jadis utilisé NaviPlan, et travaille aujourd’hui avec Conquest et Snap en fonction des besoins des clients et de la complexité des dossiers. Il souligne que les écarts entre logiciels sont minimes en fin de projection. Il signale un écart maximum de 5 % des valeurs successorales finales entre les résultats des trois plateformes d’après une comparaison effectuée par une collègue.

« La vraie différence, c’est l’automatisation et l’intelligence artificielle », dit Roger Massicotte. Mais il faut savoir filtrer. « Il est facile de se perdre dans les options et de produire des rapports de 400 pages. »

Décaissement et optimisation fiscale

Isabelle Bérard, conseillère en gestion de patrimoine chez iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP) et planificatrice financière autonome, a migré de Snap à Conquest. Elle apprécie particulièrement les audits fiscaux détaillés et les simulations de décaissement optimisées par l’IA. Ces fonctionnalités avancées sont précieuses dans un contexte d’optimisation fiscale, l’un de ses axes de travail. Pour la planification du décaissement, elle aime le module de planification expert de Conquest, qui indique dans quelle mesure chaque stratégie permet l’atteinte des objectifs.

Mark McGrath ajoute qu’il considère ce logiciel comme « un moteur fiscal doté de fonctions de planifications financières avancées ». Il permet de visualiser une déclaration de revenus complète pour une année de projections et son application du calcul des impôts inclue de nombreuses données, telles que les crédits d’impôt, les déductions et les fractionnements de revenu. D’après le gestionnaire, un logiciel bien maîtrisé réduit jusqu’à 90 % la charge cognitive.

Snap se distingue par sa capacité à visualiser d’un coup d’œil les taux effectifs et marginaux d’imposition année après année. « Idéal pour les dossiers simples. Et super facile d’usage », résume Isabelle Bérard. NaviPlan, de son côté, permet de modifier le scénario de base, avec ajustement automatique des scénarios alternatifs.

Aucun outil n’est parfait. Chez NaviPlan, l’un des problèmes majeurs concerne l’automatisation des cotisations dans les régimes enregistrés, signale Sandy Lachapelle. Par exemple, lorsque l’on coche l’option pour maximiser le CELI, NaviPlan ajoute automatiquement des cotisations même si le client n’a pas les liquidités nécessaires, ce qui fausse le plan et force les utilisateurs à intervenir manuellement.

Isabelle Bérard explique que, bien que Conquest propose des plans de match automatiques, comme le report du début du versement de la prestation du Régime de rentes du Québec (RRQ) à 72 ans, ces recommandations ne sont toutefois pas justifiées ni contextualisées par l’outil.

Les hypothèses de rendement dans Conquest proviennent d’Ortec Finance et ne peuvent être modifiées sans perdre l’analyse probabiliste. Snap est plus souple, bien que ses simulations stochastiques soient limitées à une centaine d’essais. Son interface, qui rappelle Excel, plaît aux clients baby-boomers, selon Roger Massicotte.

Pistes d’amélioration

Des zones d’amélioration subsistent parmi les différents logiciels utilisés, notamment pour la prise en compte des structures corporatives par Conquest. Carl Thibault note que l’intégration de ces éléments est possible dans les projections automatisées, mais demande plus de rigueur et de connaissances de la part du conseiller. La prise en compte des fiducies est également un aspect à améliorer, indique Marie-Ève Poulin, chargée du soutien aux utilisateurs chez MICA. « Actuellement, on ne peut pas jumeler une société de gestion à une fiducie pour transférer des sommes de la société à des fiduciaires », mentionne-t-elle. L’ordre de décaissement mériterait lui aussi plus de flexibilité.

La gestion du décaissement est l’un des principaux irritants relevés par les utilisateurs de Snap. Contrairement à Conquest, qui propose une véritable optimisation fiscale, Snap ne permet de définir qu’un simple ordre de décaissement — par exemple, retirer d’abord du RÉER, puis du compte non enregistré, puis du CELI. « Ça me prenait beaucoup plus de temps de faire un plan de décaissement fiscalement avantageux avec Snap », dit Isabelle Bérard.

Même si NaviPlan se démarque par une saisie de données intuitive, la gestion des scénarios comparatifs laisse un peu à désirer, indique Sandy Lachapelle. Lorsque vient le temps de tester différentes hypothèses, l’utilisateur peut créer des variantes à partir du scénario de base, ce qui est pratique… jusqu’à un certain point. Dès que l’on souhaite modifier des éléments plus substantiels, le logiciel exige la création d’un nouveau plan complètement distinct. Résultat : il devient difficile de savoir à l’avance ce qui peut être modifié dans un même plan et ce qui exige de repartir à zéro. Cette logique a demandé à la conseillère plusieurs mois d’essais et erreurs avant d’être bien comprise. Une meilleure clarté à ce chapitre — ou une plus grande souplesse dans la construction des scénarios — améliorerait considérablement l’expérience utilisateur, suggère-t-elle. « Le danger dans ces logiciels, c’est que les gens pensent qu’ils sont intelligents, mais ils ne le sont pas tant que ça. Si le conseiller ne comprend pas ce qu’il met dans son logiciel ou ce qu’il lui demande, peu importe le logiciel, le résultat sera ordinaire. »

Face à l’automatisation de la conception des plans, Isabelle Bérard insiste sur l’importance de bien accompagner son client. Selon elle, un conseiller doit prendre le temps de rédiger ses propres notes pour expliquer les raisons derrière chaque décision et élément d’optimisation proposés par le logiciel.

L’intégration de l’intelligence artificielle dans les logiciels de planification financière accélère la production de plans, mais l’humain reste essentiel, ajoute Carl Thibeault. « L’IA peut générer des plans rapidement et faciliter certaines étapes, mais elle ne remplace pas la capacité du professionnel à accompagner le client dans l’action concrète. C’est cette interaction humaine qui, in fine, fait la différence entre un bon outil technologique et une vraie planification réussie. »

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Comment les conseillers choisissent-ils leurs logiciels de planification financière https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/comment-les-conseillers-choisissent-ils-leurs-logiciels-de-planification-financiere/ Thu, 02 Jan 2025 13:25:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104745 DÉVELOPPEMENT — Le prix, les mises à jour en temps réel, l’assistance technique et la personnalisa-tion de la mise en page sont des éléments clés.

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Après qu’Advisor.ca ait examiné les caractéristiques de quatre logiciels de planification et d’analyse financière pour la planification à mi-carrière et la retraite, nous avons demandé aux conseillers comment ils faisaient leurs choix. Les utilisateurs expérimentés ont identifié plusieurs facteurs déterminants, soit :

  • le coût,
  • l’assistance technique,
  • les mises à jour en temps réel
  • et la clarté de la mise en page.

Cette troisième partie de notre série examine les mêmes quatre principaux fournisseurs de logiciels sur le marché canadien :

  1. Conquest Planning,
  2. Naviplan,
  3. RazorPlan
  4. et Snap Projections.

Les conseillers encouragent leurs collègues à consulter également les plans réalisés par d’autres conseillers utilisant des logiciels différents.

Lire : Ce que les conseillers recherchent dans un logiciel de planification de la retraite

Coût

Bien que les conseillers travaillant dans des entreprises aient généralement accès à des plans d’entreprise, le prix des logiciels est un facteur majeur pour les conseillers indépendants. Un conseiller a ainsi rapporté avoir changé de fournisseur de logiciel lorsqu’il a trouvé un concurrent offrant des fonctionnalités similaires à un coût inférieur.

Les entreprises de logiciels de planification financière proposent généralement plusieurs niveaux de services, les versions les plus chères offrant des fonctionnalités supplémentaires. Il y a également des réductions pour les abonnements annuels par rapport aux plans mensuels, et les quatre entreprises que nous avons sélectionnées offrent des plans d’entreprise avec des prix personnalisés.

  • RazorPlan propose des versions standard et avancée. La version standard coûte 745 $ par an, tandis que la version avancée, incluant des fonctionnalités de planification d’assurance-vie, de société privée et de planification successorale, coûte 1 070 $. Des modules de décumulation sont également disponibles à un coût supplémentaire.
  • Le plan standard de Snap, appelé Advisor Professional, coûte 828 $ par an. Sa version avancée avec des outils de planification pour les sociétés privées, appelée Advisor Business, coûte 1 188 $ par an. Un module de test de résistance est également disponible pour 96 $ par an.
  • Conquest propose trois niveaux de services, mais uniquement pour les clients entreprises. Le niveau 1 est destiné à la prospection et à la génération de prospects, où le client autonome crée un plan sans l’intervention d’un conseiller. Le niveau 2 est suffisant pour la plupart des situations de planification avec un outil de fiducie familiale, et le niveau 3 inclut la planification pour les sociétés privées.
  • Naviplan coûte 2 500 $ par licence par an, ce qui inclut la planification avec des sociétés de portefeuille. Un portail client est disponible pour 1 000 $ supplémentaires par an, et la planification avec des sociétés d’exploitation pour 500 $ supplémentaires par an. Des réductions sont offertes aux accords multi-utilisateurs et pluriannuels.

Lire : Choisir les bons logiciels de planification de mi-carrière

Mises à jour en temps réel

Les conseillers apprécient généralement les logiciels qui se mettent à jour instantanément dès qu’ils apportent des modifications. Ils disent que les mises à jour en temps réel rendent le processus de modification plus efficace et leur permettent de peaufiner rapidement un plan lors d’une rencontre avec un client.

Conquest offre des mises à jour instantanées. L’entreprise souligne que cette fonctionnalité permet aux conseillers de repérer et de corriger plus rapidement les erreurs, sans avoir à attendre qu’un nouveau recalcul soit réalisé pour identifier et rectifier les éventuels problèmes.

Mais RazorPlan, Snap et Naviplan ont opté pour des systèmes qui ne recalculent les plans que lorsque l’utilisateur clique sur un bouton. RazorPlan a déclaré qu’une modification prend entre trois et cinq secondes, donc les mises à jour instantanées entraîneraient un rafraîchissement de trois à cinq secondes chaque fois qu’une valeur est modifiée. De son côté, Snap explique que son logiciel demande aux conseillers s’ils sont sûrs de leurs changements avant de recalculer, ce qui réduit les risques d’erreurs utilisateur. Naviplan travaille sur une fonctionnalité de retour en temps réel qui sera disponible dans une future mise à jour.

Courbe d’apprentissage

De nombreux conseillers ont changé de logiciel de planification au fur et à mesure de leur évolution professionnelle, que ce soit lors de leur passage à l’indépendance, à la migration vers un autre cabinet, ou parce que les logiciels qu’ils utilisaient étaient obsolètes. Ils ont noté que certains produits ont une courbe d’apprentissage plus accentuée que d’autres et offrent des niveaux d’assistance technique variés.

Bien que Conquest propose une planification financière détaillée, les conseillers qui ont adopté son logiciel s’accordent à dire qu’il est difficile à utiliser au début. Un conseiller a même mis en garde les nouveaux utilisateurs sur la complexité du logiciel, qu’ils pourraient trouver frustrant au début, mais leur a assuré qu’ils seraient agréablement surpris par ses capacités une fois qu’ils l’auraient maîtrisé.

Conquest met à disposition une documentation d’aide complète qui accompagne les utilisateurs dans la découverte des différentes fonctionnalités. De plus, l’entreprise organise régulièrement des sessions de formation, appelées « Conquest University », pour offrir un apprentissage structuré. Le logiciel comprend également un gestionnaire de conseils stratégiques capable d’identifier des occasions, telles que la recommandation d’un Plan d’Épargne pour Personnes Handicapées (RESPH) pour un client en situation de handicap.

Snap propose des sessions d’intégration individuelles pour les nouveaux utilisateurs ainsi que des sessions de support et des webinaires réguliers. Snap indique que 80 % des demandes de service reçoivent une réponse immédiate et que l’équipe de support revient vers 85 % des messages vocaux et des courriels dans un délai de deux heures. En outre, les conseillers ont la possibilité de dissimuler toutes les fonctionnalités avancées si un plan simple suffit.

Naviplan offre une formation en ligne de trois à cinq heures pour les nouveaux utilisateurs afin qu’ils puissent apprendre à leur propre rythme. Ensuite, ils ont accès à un centre d’apprentissage en ligne avec des vidéos, des articles et un guide détaillé sur l’utilisation de toutes les fonctionnalités du logiciel. Chaque section de planification dispose également d’un bouton pour afficher des informations sur la façon d’utiliser cette page. Un centre d’appels est aussi disponible en anglais et en français.

De même, RazorPlan offre un support par courriel avec accès à des planificateurs financiers certifiés ayant plus de dix ans d’expérience. Le guide utilisateur dispose d’une fonction de recherche par mot-clé, qui sera convertie en un moteur de traitement du langage naturel dans une future mise à jour, permettant aux conseillers de poser des questions directement au logiciel.

Personnalisation de la mise en page

Les conseillers présentent les informations différemment en fonction des besoins de leurs clients. Alors que certains clients préfèrent un résumé exécutif d’une page avec leurs objectifs et prochaines étapes, d’autres apprécient des détails plus approfondis.

Les conseillers utilisant Conquest peuvent choisir le niveau de détail qu’ils souhaitent afficher dans la section « résumé ». Par exemple, cette section peut fournir un examen détaillé de la classification des actifs et des propriétaires de chaque compte, ou simplement afficher la valeur marchande des actifs. Les conseillers peuvent sélectionner et redimensionner les graphiques à afficher et peuvent accéder à des fonctionnalités de personnalisation de la marque.

La section « résumé » de Snap est personnalisable avec des tuiles affichant des informations comme les objectifs, la valeur nette et la taille de l’héritage, que l’on peut ajouter, supprimer et réorganiser. Des pages supplémentaires sont automatiquement ajoutées au fur et à mesure que des tuiles supplémentaires sont insérées, donc il n’est pas limité à une seule page.

Les informations du résumé financier de RazorPlan sont conçues pour tenir sur une seule page. Le logiciel affiche des valeurs clés comme les actifs, les passifs et les types d’actifs d’investissement. Les conseillers peuvent choisir la mise en page qu’ils souhaitent utiliser, mais la page de résumé n’est pas encore personnalisable.

Un autre domaine de personnalisation de la mise en page que les conseillers disent souhaiter est la possibilité de déplacer la page de décharge de responsabilité à la fin du plan.

Conquest et Snap permettent aux conseillers de déplacer les pages de décharge de responsabilité à la fin du plan. Naviplan permet aux utilisateurs d’insérer une décharge de responsabilité personnalisée qui peut être affichée comme une note de bas de page ou complètement supprimée. Les décharges de responsabilité de RazorPlan sont toujours placées à la fin du document par défaut. La plupart des entreprises de logiciels offrent des options de personnalisation supplémentaires pour les décharges de responsabilité avec les plans d’entreprise.

Accessibilité

Les conseillers ne veulent pas seulement personnaliser la mise en page ; ils souhaitent également personnaliser le style visuel pour répondre aux besoins de leurs clients. Par exemple, les clients plus âgés ou ceux ayant des déficiences visuelles peuvent trouver plus facile de lire des graphiques avec des couleurs plus vives ou une taille de police plus grande.

Snap ne propose pas encore de personnalisation des couleurs, mais les conseillers peuvent changer la taille des graphiques.

Les conseillers utilisant RazorPlan peuvent choisir parmi des mises en page de rapport préconfigurées, avec une personnalisation à venir dans une version ultérieure.

Les rapports de Naviplan ne peuvent pas être personnalisés dans le logiciel, mais ils peuvent être exportés sous forme de documents Microsoft Word où les polices et les couleurs peuvent être modifiées. Les conseillers peuvent également copier et coller plusieurs rapports dans le même document Word et déplacer les graphiques.

De son côté, Conquest se distingue par la possibilité d’utiliser des couleurs à contraste élevé, conformément à la version 2.1 des Directives pour l’accessibilité du contenu Web (WCAG) pour les personnes ayant des déficiences visuelles.

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Choisir les bons logiciels de planification de mi-carrière https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/choisir-les-bons-logiciels-de-planification-de-mi-carriere/ Tue, 17 Dec 2024 12:18:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104476 DÉVELOPPEMENT — Que recherchent les conseillers ?

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Les conseillers sélectionnent divers logiciels en fonction des besoins spécifiques de leur cabinet. Dans la première partie de cette série, nous avons exploré la manière dont les quatre principaux fournisseurs de logiciels de planification et d’analyse financière au Canada — Conquest Planning, Naviplan, RazorPlan et Snap Projections — s’adaptent à la planification de la retraite. Cette deuxième partie se concentre sur les caractéristiques de la planification à mi-carrière.

Advisor.ca a contacté des utilisateurs expérimentés et des représentants de fournisseurs pour en savoir plus sur les fonctions d’établissement d’objectifs, la capacité de modéliser les achats futurs et les outils de planification d’entreprise des logiciels. Bien que ces quatre outils soient adéquats pour aider les clients à déterminer s’ils sont sur la bonne voie pour leur plan financier, ils offrent aux conseillers différents niveaux de profondeur pour la modélisation des achats et des sociétés privées.

Il est préférable d’avoir quelques logiciels que de ne pas en avoir du tout. Toutefois, les conseillers devraient prendre le temps de choisir un logiciel avec lequel ils se sentent à l’aise et se rappeler que certains abonnements d’entrée de gamme excluent les fonctions avancées.

Par exemple :

  • Conquest n’offre qu’une planification fiduciaire détaillée dans son édition de haut niveau,
  • les utilisateurs individuels de Snap paient pour des fonctions supplémentaires sous forme d’add-ons,
  • Naviplan n’analyse l’impact d’une société privée sur la valeur nette que dans l’abonnement le plus cher
  • et RazorPlan n’offre pas de modélisation d’achats futurs dans sa version de base.

Définition des objectifs

Les conseillers demandent généralement à leurs clients quels sont leurs objectifs financiers au cours du processus de connaissance du client. Pour les clients en milieu de carrière, ces objectifs peuvent concerner le fonds d’études d’un enfant, l’une épargne d’urgence ou la mise de fonds pour l’achat d’une maison. Une fois les objectifs fixés, le conseiller peut utiliser un logiciel de planification financière pour suivre l’évolution de chaque objectif lors des entretiens ultérieurs avec le client.

Avec Conquest, la page de progression des objectifs est personnalisable. Les conseillers peuvent ajouter un nombre quelconque d’horloges pour représenter les principaux indicateurs de performance dans le logiciel, tels que la valeur nette, les actifs de retraite ou les objectifs patrimoniaux. Les pourcentages de réalisation peuvent être remplacés par des valeurs en dollars pour répondre aux préférences des clients. Des diagrammes à barres supplémentaires montrent comment la collaboration avec un conseiller a contribué à améliorer les progrès, rappelant ainsi au client la valeur du conseiller.

Snap, de son côté, exprime chacun des objectifs du client sous la forme d’une puce et affiche un suivi de l’état d’avancement des objectifs afin de fournir une projection de haut niveau. Le tableau de suivi fournit également des recommandations en fonction de la réalisation des objectifs. En outre, un encadré récapitulatif des recommandations à la fin du plan indique les mesures à prendre pour atteindre les objectifs.

La page d’analyse de la retraite de RazorPlan modélise quant à elle les objectifs de style de vie à la retraite. Au lieu d’afficher une barre de progression, quatre options sont proposées : mode de vie, âge de la retraite, risque et répartition des actifs. Ces recommandations changent au fur et à mesure que les objectifs financiers sont créés, montrant ainsi comment les objectifs affectent le plan financier à long terme d’un client. Si le client ne sait pas de combien il aura besoin pour sa retraite, le système calculera le montant qu’il peut se permettre.

Modélisation des dépenses futures et récurrentes

Une partie de la définition des objectifs peut inclure un achat futur ou récurrent. Par exemple, une famille de clients en milieu de carrière peut vouloir acheter une maison, se marier ou partir en vacances chaque année. Les conseillers peuvent aider le client à déterminer le montant de la maison qu’il peut se permettre d’acheter, le moment optimal pour procéder à l’achat, la meilleure façon d’épargner pour l’acheter et l’impact de cet achat sur son plan financier global.

Conquest peut modéliser une dépense future en tant qu’objectif distinct ou dans le cadre d’un objectif de style de vie à la retraite. Le module de planification des dépenses du logiciel peut également prendre en compte des événements non annuels, tels qu’une croisière tous les cinq ans.

Snap peut saisir des achats forfaitaires dans le plan financier pour montrer si le client sera toujours en mesure d’atteindre d’autres objectifs grâce au suivi de l’état de l’objectif sur la page de résumé. Le montant de l’achat sera reflété dans le tableau des flux de trésorerie.

Naviplan peut présenter les dépenses futures comme un objectif supplémentaire. Le logiciel calculera si la stratégie existante couvre les dépenses, identifiera les objectifs qui pourraient être sous-financés et de combien.

Razor peut calculer les achats uniques sur la base de la valeur actuelle ou future de la dépense. Le conseiller peut également sélectionner des hypothèses d’indexation pour les paiements récurrents tels qu’un prêt hypothécaire.

Sociétés privées

Les sociétés ont des règles fiscales complexes. Les conseillers au service de professionnels tels que des médecins ou des avocats ayant leur propre cabinet peuvent vouloir voir les flux de trésorerie de la société, tandis que ceux qui planifient pour des familles peuvent vouloir voir ce qui se passe lorsque des fonds sont distribués aux actionnaires d’une fiducie.

La fonction de planification des sociétés de Conquest peut prendre en compte tous les numéros de ligne du formulaire T2 de déclaration de revenus des sociétés de l’Agence du revenu du Canada. Elle permet de suivre la valeur des comptes théoriques et de créer des stratégies de dividendes pour une variété de structures comme les sociétés privées sous contrôle canadien, les propriétés agricoles ou de pêche admissibles, les sociétés de portefeuille, les franchises et les fiducies familiales.

Avec Snap, chaque société dispose de sa propre section de planification. Les conseillers peuvent modéliser les revenus, les dépenses et les dividendes de la société, ainsi que calculer le revenu imposable de la société. Chaque année du tableau des flux de trésorerie est également associée à l’âge du client pour faciliter la consultation.

Naviplan peut générer des tableaux distincts pour les soldes projetés d’une société (y compris l’actif, le passif et les valeurs notionnelles), l’impôt sur le revenu ventilé aux niveaux provincial et fédéral et la valeur de la participation de chaque actionnaire.

La planification d’entreprise de RazorPlan adopte une approche différente. Au lieu de planifier les actifs de l’entreprise détenus par un client à l’aide d’informations structurelles détaillées, il se concentre sur l’effet de la propriété sur le plan. Les colonnes couvrent la propriété des actifs, l’existence ou non d’un impôt remboursable sur les dividendes et la valeur des actions.

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Ce que les conseillers recherchent dans un logiciel de planification de la retraite https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/ce-que-les-conseillers-recherchent-dans-un-logiciel-de-planification-de-la-retraite/ Thu, 12 Dec 2024 11:31:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104351 DÉVELOPPEMENT - Les différences sont nuancées ; les conseillers devraient les essayer avant de s’engager.

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Le choix d’un logiciel de planification et d’analyse financière peut sembler un peu compliqué, même pour les professionnels chevronnés. Advisor.ca s’est adressé à des utilisateurs expérimentés et à des représentants de fournisseurs pour savoir comment faire le bon choix. Leurs conseils : recherchez des moteurs de recommandation, des fonctions de planification de la retraite et de la succession, ainsi qu’une présentation facile à lire.

Il existe quatre principaux fournisseurs sur le marché canadien :

  • Conquest Planning,
  • Naviplan,
  • RazorPlan
  • et Snap Projections.

Bien que les logiciels soient fonctionnellement similaires, ils offrent aux conseillers différents degrés de contrôle sur la stratégie de décaissement de la retraite, de sorte que le choix pourrait se résumer à la préférence personnelle du conseiller.

Les conseillers qui n’ont jamais utilisé de logiciel de planification et d’analyse financière peuvent profiter des essais gratuits pour déterminer celui qui leur convient le mieux. Ceux qui l’ont déjà fait peuvent s’adresser aux éditeurs de logiciels pour obtenir des suggestions.

Moteurs de recommandation

Certains conseillers aiment tester l’impact d’une variable sur le plan financier d’un client. Par exemple, un conseiller peut voir comment un client qui touche sa pension du Régime de pensions du Canada (RPC) à 70 ans au lieu de 65 ans peut augmenter son revenu de retraite total à long terme, mais entraîner un écart de revenu à court terme.

Le gestionnaire de conseils stratégiques (SAM) de Conquest, alimenté par l’intelligence artificielle, part d’un âge de retraite par défaut de 65 ans et suggère le montant d’argent dont le client aura besoin à la retraite en fonction du style de vie qu’il souhaite adopter. Si le client atteint 120 % de son objectif, il peut prendre sa retraite plus tôt ou laisser un héritage plus important.

De même, Snap Projections indique le retard ou l’avance d’un client par rapport à son objectif de retraite. Son moteur de recommandation peut calculer l’impact de ce retard sur ce que le client pourra se permettre de dépenser à la retraite.

RazorPlan a adopté une approche différente ; il présente quatre options de retraite :

  • le mode de vie,
  • l’âge de la retraite,
  • le risque
  • et l’allocation d’actifs.

Par exemple, si un client est en avance sur ses objectifs de retraite, il peut se permettre de dépenser plus par an, de prendre sa retraite plus tôt, de prendre moins de risques avec ses investissements ou de revoir son portefeuille. Les options aident le conseiller à déterminer si les objectifs de retraite d’un client sont réalistes.

Formules de pension

Les clients de la fonction publique ont accès à des régimes de retraite qui fonctionnent avec une variété de règles pour déterminer les prestations de retraite. La fonction « formules de pension » d’un logiciel peut aider un conseiller à calculer le revenu de pension d’un client en fonction de la date prévue de son départ à la retraite. Par exemple, le Régime de pension de la fonction publique du Canada utilise le facteur 85, selon lequel l’âge et les années de service ouvrant droit à la pension d’un employé doivent totaliser 85 pour qu’il ait droit à une pension complète.

Alors que Naviplan, Snap et Conquest permettent tous le calcul automatique de la pension, cette fonction n’est pas disponible dans RazorPlan. RazorPlan explique qu’il existe de nombreuses formules de retraite différentes et que les conseillers n’ont pas demandé cette fonction.

Planification successorale

Après avoir déterminé le mode de vie souhaité par le client à la retraite, le conseiller travaille avec lui pour fixer des objectifs successoraux et trouver des stratégies permettant de minimiser la charge fiscale au moment du décès, par exemple dans le cadre de dons en fin de vie.

Snap et Conquest peuvent tous deux tester plusieurs stratégies de succession et de décumulation. La fonction de comparaison de scénarios de Snap et la fonction SAM de Conquest peuvent montrer plusieurs stratégies côte à côte.

RazorPlan calcule la valeur de l’actif net de la succession pour chaque année de l’analyse, de sorte qu’un conseiller peut fixer un objectif de succession en fin de vie pour savoir combien un client doit épargner en plus pour atteindre cet objectif dans le cadre du plan de dépenses de retraite existant. Le logiciel peut également recommander des produits d’assurance pour atteindre cet objectif.

Naviplan dispose d’un module d’assurance qui permet de déterminer le montant de l’assurance nécessaire pour atteindre les objectifs patrimoniaux. Ce module s’ajoute au module de planification successorale qui permet notamment d’estimer les frais d’homologation, les droits de succession et de planifier les legs.

Tableaux et graphiques 

Les flux de revenus de retraite tels que les régimes enregistrés d’épargne-retraite, le RPC et les prestations de la Sécurité de la vieillesse sont liés à l’âge d’une personne, de sorte que les clients trouvent généralement plus facile de lire des plans présentant des projections basées sur leur âge plutôt que sur les années civiles. Par exemple, il est plus facile de montrer à un client qu’il peut maximiser ses prestations du RPC en commençant à recevoir les versements à l’âge de 70 ans plutôt qu’en 2047.

Les conseillers peuvent alterner entre l’âge du client et l’année civile sur Snap, RazorPlan et Conquest. Naviplan ne permet pas aux conseillers d’alterner entre les deux options. Alors que les tableaux tels que l’analyse des flux de trésorerie affichent à la fois l’année civile et l’âge du client dans Naviplan, l’année civile est le paramètre par défaut pour certains graphiques.

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