Normes d’hypothèses de projection – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 21 Aug 2024 12:15:35 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Normes d’hypothèses de projection – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le casse-tête de la longévité https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/le-casse-tete-de-la-longevite/ Thu, 22 Aug 2024 10:15:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102101 DÉVELOPPEMENT — Un défi pour les investisseurs… et les conseillers.

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À l’heure où l’espérance de vie des Canadiens ne cesse d’augmenter, les professionnels des services financiers font face à un nouveau défi : aider leurs clients à gérer efficacement le risque de longévité. Ce phénomène, qui désigne la possibilité de vivre plus longtemps que prévu et d’épuiser ses ressources financières, devient un élément central de la planification de retraite.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis 50 ans, l’espérance de vie à 65 ans a augmenté d’environ six ans, et devrait encore progresser de trois ans dans les prochaines décennies, rappelle Retraite Québec.

Aujourd’hui, un homme de 65 ans a trois chances sur quatre d’atteindre 80 ans et une chance sur quatre de vivre jusqu’à 92 ans.

Face à une retraite potentiellement plus longue, et durant laquelle les besoins financiers s’intensifient, il est important pour les conseillers d’intégrer le risque de longévité dans leurs recommandations.

Des stratégies à mettre en place

Pour aider leurs clients à prévoir suffisamment d’épargne, les professionnels disposent de plusieurs stratégies. L’une d’entre elles consiste à ajouter de cinq à six ans à l’espérance de vie dans les calculs de planification, afin d’avoir une certitude à 75 % de ne pas manquer de revenus à la retraite. Cette approche prudente permet de mieux préparer les clients aux imprévus financiers liés à une longue retraite.

Les conseillers peuvent également encourager leurs clients à évaluer leur espérance de vie en fonction de leurs habitudes de vie et de l’historique familial. Par exemple, il est raisonnable de supposer une espérance de vie supérieure d’au moins cinq ans à celle des parents.

Une autre stratégie à considérer est le report du versement des prestations du Régime de rentes du Québec (RRQ). Cela peut augmenter significativement le montant des rentes et aider à maintenir un niveau de revenu stable tout au long de la retraite. De plus, l’indexation de ces rentes contribue à réduire l’impact du risque de longévité.

Il est aussi possible de reporter le versement de la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV) de 65 à 70 ans. Le montant se bonifie alors de 7,2 % pour chaque année de report.

L’utilisation de ressources comme les Normes d’hypothèses de projection publiées annuellement par l’Institut de planification financière, et d’outils de simulation, comme SimulRetraite, peut également aider à élaborer différents scénarios et aider les clients à mieux évaluer leur situation.

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L’Institut de planification financière publie ses Normes d’hypothèses pour 2024 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/linstitut-de-planification-financiere-publie-ses-normes-dhypotheses-pour-2024/ Thu, 09 May 2024 10:43:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100746 ZONE EXPERTS - Ainsi que l'Addenda.

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Les Normes d’hypothèses de projection 2024 de l’Institut de planification financière (l’Institut, auparavant l’IQPF) et de FP Canada (auparavant le Financial Planning Standards Council (FPSC)) sont disponibles depuis le 30 avril. Cet outil, mis à jour annuellement, en est à sa seizième année de publication.

Un outil qui protège le client et le conseiller

Créées dans le but d’outiller les conseillers (planificateurs financiers, conseillers en sécurité financière, etc.) notamment dans l’élaboration de projections de revenus de retraite, leur utilisation, demeure entièrement volontaire. L’utilisation de ces Normes vise à protéger à la fois le client et le conseiller dans un esprit d’obligation de méthode plutôt que d’obligation de résultats.

Rédigées à l’origine et mises à jour annuellement par Nathalie Bachand, A.S.A., Pl. Fin., Daniel Laverdière, A.S.A., Pl. Fin. et l’auteur de ces lignes, ces Normes sont disponibles dans leur intégralité, en version française et anglaise, sur le site de l’Institut. Depuis 2015, un comité national veille à la mise-à-jour annuelle de ces Normes. Le comité de rédaction des Normes est actuellement formé de Nathalie Bachand, A.S.A., Pl. Fin., Jeff Cormier, CFP©, CFA, Derek Dedman, CFP©, CFA, Benjamin Felix, MBA, CFP, CFA, CIM, Nick Hearne, CFP©, CFA, Tanya Staples, M.A., CFP et l’auteur de ces lignes.

Notons que ces Normes ne représentent aucunement une prévision à court terme sur les rendements futurs et ne devraient pas être utilisées à cette fin. Elles ne représentent pas non plus les opinions des membres du comité précité. Les Normes se veulent plutôt un guide et sont toutes indiquées pour préparer des projections financières à long terme, soit plus de 10 ans, en évacuant les possibles biais cognitifs du conseiller.

Des Normes basées sur des sources crédibles

Dans la préparation de ces Normes, le comité de rédaction des Normes utilise des sources de données externes crédibles, notamment :

  • Les hypothèses utilisées pour l’analyse actuarielle du Régime de rentes du Québec (RRQ);
  • Les hypothèses utilisées pour l’évaluation actuarielle du Régime de pensions du Canada (RPC);
  • Les résultats de l’enquête des gestionnaires menée par l’Institut et FP Canada;
  • La cible d’inflation en vigueur de la Banque du Canada;
  • Pour les normes de rendement des marchés boursiers, les historiques de rendement sur les 50 dernières années ajustés pour l’inflation (donc en rendement réel);
  • Les rendements attendus basés sur le marché et reflétés dans les prix des actifs (nouveauté à partir de 2024).

L’utilisation d’un grand nombre de sources tendra notamment à éliminer le biais potentiel que chacune d’entre elles pourrait présenter. Aussi, on notera que ces Normes sont résolument axées sur le futur.

Fichier de calcul

Depuis 2017, un fichier explicatif des calculs menant aux Normes, appelé l’Addenda aux Normes d’hypothèses de projection, est aussi disponible. Ce fichier présente notamment les écarts-types sur 50 ans des données historiques utilisées et les résultats des enquêtes mentionnée ci-avant. Depuis 2024, on y présente également les corrélations historiques des différentes classes d’actifs sur 10 ans et 20 ans.

Hypothèses faisant l’objet d’une Norme

Huit paramètres financiers sont directement normés (le taux d’inflation, la croissance du MGA, le rendement des titres à court terme, des titres à revenus fixes et des actions canadiennes, étrangères et de pays émergents et, finalement, le taux d’emprunt). Une Norme sur la croissance des salaires peut aussi être déduite et est présentée dans le document complet.

Enfin une Norme démographique, la Durée raisonnable de décaissement, basée sur l’espérance de vie, est aussi présentée dans le document intégral.

Pour l’année 2024 les principales Normes financières sont :

  • inflation : 2,10 %
  • croissance des salaires et du MGA : 3,10 %
  • rendement à court terme : 2,40 %
  • rendement des titres à revenu fixe : 3,40 %
  • rendement des actions canadiennes : 6,40 %
  • rendement des actions étrangères (pays développés) : 6,50 %
  • rendement des actions étrangères (pays émergents) : 8,30 %
  • taux d’emprunt : 4,40 %

Les ajustements apportés en 2024, par rapport à 2023, consistent notamment en un ajustement modeste de 10 à 20 points de base pour la plupart des Normes mais celle des actions étrangères (pays émergents) a augmenté de 7,40 % à 8,30 %.

La Norme sur la croissance des salaires et du MGA demeure plus élevée que la Norme sur l’inflation pour refléter notamment un gain annuel de productivité. On remarquera enfin que la Norme d’inflation peut sembler modeste en observant les soubresauts actuels de l’inflation, rappelons simplement que la Norme présentée ici se veut un indicateur de l’inflation future pour une très longue période.

Enfin, ces Normes présentent des rendements avant l’application de frais de gestion mais également sans présumer de valeur ajoutée par les gestionnaires. Le document intégral présente enfin un exemple de portefeuille équilibré avant et après l’application de frais. On remarquera toutefois que les frais et la répartition d’actifs sont présentés à titre d’exemple et ne font pas l’objet d’une Norme.

En conclusion

La préparation de projections à long terme (revenus de retraite, transfert de la valeur d’un régime de retraite à prestations déterminées (PD), besoins d’assurance-vie, etc.) va fréquemment s’avérer très sensible aux hypothèses de calcul utilisées. L’utilisation des Normes présentées ici permettra notamment de respecter l’obligation de méthode à laquelle le conseiller est habituellement soumis.

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc., ASC
Fellow de l’Institut de planification financière
ConFor financiers inc.
Mai 2024

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La sensibilité aux hypothèses de projection https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/la-sensibilite-aux-hypotheses-de-projection/ Wed, 08 Nov 2023 11:01:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97267 ZONE EXPERTS - Les Normes d'hypothèses de projection de l’Institut québécois de planification financière (IQPF) et de FP Canada sont publiées annuellement depuis 2009.

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Créées dans le but d’outiller les conseillers (planificateurs financiers, conseillers en sécurité financière, etc.) notamment dans l’élaboration de projections de revenus de retraite, leur utilisation, demeure entièrement volontaire. L’utilisation de ces Normes vise à protéger à la fois le client et le conseiller dans un esprit d’obligation de méthode plutôt que d’obligation de résultats.

Hypothèses faisant l’objet d’une Norme

Huit paramètres financiers sont directement normés (le taux d’inflation, la croissance du MGA, le rendement des titres à court terme, des titres à revenus fixes et des actions canadiennes, étrangères et de pays émergents et, finalement, le taux d’emprunt).

Pour consulter cette liste en grand format, cliquer ici.

 

Sensibilité des projections aux hypothèses

 

Au-delà de l’utilisation de ces Normes, il sera fréquemment pertinent de mesurer la sensibilité des résultats d’une projection à une variation aux hypothèses. Illustrons cette pratique avec l’exemple suivant :

Pour consulter l’exemple en grand format, cliquer ici.

Sous un premier scénario, basé sur les hypothèses de base, un pouvoir d’achat (revenu net indexé) de 50 000 $ peut être maintenu la vie durant. Ce résultat est illustré par les lignes rouges sur les graphiques ci-après. En faisant varier le rendement net, on obtient les résultats suivants :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquer ici.

La ligne noire représente les pouvoirs d’achats qui peuvent être maintenu si le rendement net obtenu varie de 0,0 % à 8,0 %. La zone empirique (ajoutée ici aux fins d’illustration) représente la fourchette de rendements passés obtenus dans 75% des cas.

En faisant varier le taux d’inflation annuel, on obtient les résultats suivants :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquer ici.

La ligne noire représente les pouvoirs d’achats qui peuvent être maintenu si l’inflation future varie de 0,1 % à 4,1 %. La zone empirique (ajoutée ici aux fins d’illustration) représente la fourchette de taux d’inflation passée dans 75% des cas.

En conclusion

Présenter l’impact, en termes de pouvoir d’achat qui peut être maintenu, si l’expérience future s’écarte de façon significative des hypothèses utilisées, permettra aux particuliers d’apprécier un éventail de scénarios. Un particulier mieux informé sur l’impact de telles éventualités sera fréquemment en meilleure position pour traverser une période plus difficile!

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Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc, ASC
Fellow de l’IQPF
ConFor financiers inc.
Novembre 2023

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Cesser de cotiser au RRQ ou non dès 65 ans https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/cesser-de-cotiser-au-rrq-ou-non-des-65-ans/ Mon, 16 Oct 2023 04:00:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96652 Il n’y a pas de bonne réponse à cette question.

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À partir de 2024, les travailleurs de 65 ans ou plus qui reçoivent déjà leur rente de retraite devront faire un choix. Ils pourront continuer de cotiser au ­Régime de rentes du ­Québec (RRQ) et, ainsi, obtenir le supplément à la rente de retraite. Ou alors cesser de cotiser au ­RRQ afin d’obtenir davantage de liquidités.

Cette nouvelle option, annoncée dans le dernier budget du ­Québec, fait partie des modifications au ­RRQ qui entreront en vigueur l’an prochain. Elle s’ajoute entre autres à la possibilité de reporter jusqu’à 72 ans le moment où commencer à toucher sa rente du ­RRQ, avec bonification. Nous avons discuté de cette dernière possibilité dans un précédent article intitulé ­« ­Ajustements au ­RRQ : un cas illustré », paru dans le numéro de septembre.

Pour bien saisir la portée de la première option, ­mesurons-en quelques répercussions à l’aide d’un cas fictif.

Il s’agit d’un homme de 64 ans vivant seul qui demande sa rente du ­RRQ à 65 ans, mais qui continuera à recevoir un revenu de travail pendant cinq années par la suite. Il a un profil de risque modéré, mais qui évolue progressivement vers prudent et très prudent au fil du temps. Il a assez d’argent dans ses ­REER pour combler son coût de vie jusqu’à 95 ans en débutant le ­RRQ à 65 ans (REER de 300 000 $, coût de vie de 35 500 $) .

Durant les dix premières années, il a obtenu un revenu très faible. Par la suite, il a gagné un revenu légèrement inférieur au maximum des gains admissibles (MGA).

Le graphique indique les résultats de mes calculs selon un taux annuel d’inflation de 2,1 % et quelques hypothèses dont je vous fais grâce.

Pour consulter le tableau en grand format, cliquer ici.

Le choix de continuer à cotiser ou non aura comme effet de majorer la rente de retraite ou non. Cette revalorisation, sur une base annuelle, est de 0,66 % du revenu admissible de l’année précédente qui a fait l’objet d’une cotisation, c’est-à-dire excédant l’exemption de
base de 3 500 $.

Par exemple, une personne salariée gagnant 13 500 $ dans une année verra sa rente de retraite augmenter de 66 $ par année l’année suivante, soit 0,66 % de 10 000 $, l’excédent de son revenu de 13 500 $ sur l’exemption de base. Sa cotisation aura été de 640 $, soit 6,4 % de ces mêmes 10 000 $.

À noter que la valorisation de la rente à l’année de la retraite est proportionnelle aux revenus gagnés après la retraite, selon une répartition qui dépend du mois du début de la rente et non du moment réel des gains, généralement plus importants avant la retraite.

Le graphique ­ci-haut indique l’évolution de la valeur des comptes, après impôts, pour trois situations :

• ­Une personne qui gagne 30 000 $ de salaire et qui fera le choix d’arrêter de cotiser au ­RRQ;

• ­Une personne qui gagne 30 000 $ de salaire et qui continuera de cotiser;

• ­Une personne qui gagne 30 000 $ de revenu d’entreprise et qui continuera de cotiser.

La situation de référence est celle de la courbe bleue, où l’individu cesse ses cotisations au ­RRQ. Une quatrième courbe pourrait être ajoutée à ce graphique – cessation des cotisations avec un revenu d’entreprise – mais, même si la fiscalité est légèrement différente entre un revenu d’entreprise et un revenu d’emploi, la différence visuelle avec la courbe bleue n’est pas assez importante.

On peut ainsi constater que pendant les années où l’individu décide de cotiser au régime, il doit décaisser davantage de ses comptes de retraite, car ses cotisations lui coûtent plus cher que la valorisation de son revenu. Ce constat est vrai autant pour le revenu d’emploi que d’entreprise. Par la suite, à la fin de ses cotisations, la valeur de ses comptes de retraite diminue moins vite grâce à l’effet unique de la valorisation de sa rente.

Toutefois, dans le cas du revenu d’entreprise (« ­Cotisations travailleur autonome », la courbe jaune), on voit que l’avantage, à 95 ans, est moins important que dans le cas du salaire. C’est normal, les cotisations coûtent deux fois plus cher au travailleur autonome.

Alors que le point de croisement, selon les hypothèses utilisées, est à l’âge de 79 ans et 6 mois dans le cas du salaire, il est de 88 ans et 3 mois pour le travailleur autonome.

La décision de continuer à cotiser ou non au régime doit donc se prendre en considérant les probabilités d’atteindre ces points de croisement. Selon le tableau « ­Probabilité de survie » des dernières ­Normes d’hypothèses de projection de l’Institut québécois de planification financière, on voit que l’espérance de survie d’un homme de 65 ans est de l’ordre de 24 ans et celle d’une femme, de l’ordre de 26 ans, ce qui, dans les deux cas, excède même le point de rentabilité de notre travailleur autonome.

Évidemment, si votre client a une espérance de vie réduite, ou préfère ne courir aucun risque, il pourra opter pour l’arrêt des cotisations, même si on ne pourrait savoir possiblement qu’à son décès s’il a fait un bon choix ou non.

Il faut également savoir que ces points de croisement sont influencés par le profil d’investisseur. Plus les rendements espérés sont élevés, moins on voudra combler son coût de vie à l’aide de retraits.

Par exemple, dans le cas du salarié, un profil d’investisseur audacieux jusqu’au décès (au lieu de modéré – prudent – très prudent), pourrait retarder le point de croisement de quelque 14 mois et, dans le cas du travailleur autonome, le report de ce point serait de l’ordre de 50 mois.

Finalement, il est bon de noter que, contrairement à la situation où un actionnaire peut se verser
3 510 $ de salaire pour « optimiser » sa rente de retraite, il n’existe pas de point où le rendement peut devenir extraordinairement élevé. La raison est simple : comme nous l’avons vu, le supplément de rente tient compte de l’exemption personnelle de base, ce qui n’est pas le cas pour la rente de base. Autrement dit, ce sont les dollars en sus de l’exemption personnelle de base de 3 500 $ qui 1- font l’objet d’une cotisation et 2- servent au calcul de la rente, sans distorsion.

Conclusion

La décision de continuer à cotiser ou non une fois qu’on reçoit la rente devrait faire l’objet d’une discussion avec votre client. Il faut comprendre, et faire comprendre à ce dernier, que la rentabilité d’une décision à cet égard est surtout liée à l’âge de décès de la personne, même si les règles applicables à compter de 2024 sont favorisantes.

Ce n’est donc qu’avec le passage du temps qu’on peut apprécier la valeur de cette décision. Tant que votre client n’a pas atteint le point de croisement (seuil de rentabilité), un report de la rente ou une cotisation volontaire nuit aux héritiers. C’est pourquoi, à l’instar de la décision de reporter ou non le début de la rente, il n’y a pas de « bonne réponse » à la question de continuer de cotiser ou non.

Les simulations des différents scénarios devraient être intégrées dans les projections financières de votre client. C’est la seule façon de bien refléter l’environnement fiscal de ce dernier et son profil d’investisseur. Des tables de mortalité – ou plus simplement le tableau des probabilités de survie de l’Institut québécois de planification financière – peuvent servir de guide pour estimer les probabilités qu’une personne en bonne santé vive jusqu’aux points de croisement que vous choisirez d’illustrer.

Dany Provost est ­­Directeur planification financière et optimisation fiscale, ­SFL ­Expertise

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Arrêt des cotisations à évaluer https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/arret-des-cotisations-a-evaluer/ Mon, 28 Aug 2023 04:13:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95753 Une évaluation demeure utile.

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Dès 2024, les bénéficiaires d’une rente de retraite du ­Régime de rentes du ­Québec (RRQ) de 65 ans ou plus pourront, s’ils le veulent, cesser de cotiser au ­RRQ, selon le budget du ­Québec. Même si ce choix devrait faire l’objet d’une analyse individuelle propre à chaque client, certains experts jugent que l’arrêt facultatif sera tentant considérant la ­plus-value marginale qu’apporte la prolongation de ses cotisations au ­RRQ après 65 ans.

Ainsi, d’après le budget, dès le 1er janvier 2024, les travailleurs de 65 ans ou plus qui reçoivent déjà leur rente de retraite du ­RRQ auront l’option de cesser de cotiser au régime.

En contrepartie de cette option, ils ne profiteront pas du supplément à la rente de retraite. Avec la bonification du RRQ en vigueur depuis 2019, ce supplément pour le volet 1 des bonifications devait augmenter progressivement jusqu’en 2024. Cette ­année-là, les cotisations salariales versées au ­RRQ après le début du versement de la rente de retraite donneront droit au supplément à la rente de retraite de 0,66 % des gains cotisés l’année précédente. La rente est augmentée même si la personne recevait déjà la somme maximale et ­celle-ci continue d’augmenter tant que le travailleur verse des cotisations.

« ­Bien qu’il soit généralement avantageux de continuer à cotiser au ­RRQ après l’âge de 65 ans, plusieurs travailleurs souhaitent cesser d’y cotiser et bénéficier de liquidités à court terme plutôt que d’un supplément à la rente de retraite », ­lit-on dans le budget provincial. Cet arrêt facultatif des cotisations des bénéficiaires sera aussi applicable aux cotisations de leur employeur.

Ce choix ne pourra être effectué qu’une fois par année auprès d’un employeur et pourra être révoqué par le salarié selon les modalités du ­RRQ.

Avec les actuaires et planificatrices financières ­Nathalie Bachand et ­Mélanie ­Beauvais, de Bachand Lafleur, groupe conseil, nous analysons les incidences de l’arrêt des cotisations, ou de leur poursuite, pour une personne qui travaille quelques années à 65 ans.

Pour consulter le tableau en grand format, cliquez ici.

Examinons le cas de ­Louise, 65 ans, qui n’a pas de régime de retraite, mais a accumulé un capital de 700 000 $ en REER et de 100 000 $ dans un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) (données arrondies pour faciliter les calculs). Cette dernière a droit à la rente maximale du RRQ, qui est de 15 680 $ à 65 ans.

Dans ce scénario, supposons que ­Louise choisira de toucher sa pension de la ­Sécurité de la vieillesse (PSV) à 70 ans, ce qui lui donnerait 11 220 $ par an. Elle estime son coût de vie à 58 000 $. Avec un profil 60 % croissance et 40 % revenu fixe, on espère générer un rendement moyen sur les placements de 4 % après frais. L’inflation prévue est de 2,1 % et les rendements se basent sur les Normes d’hypothèses de projection 2023 de l’Institut québécois de planification financière. Louise
décide donc de continuer à travailler de 65 ans à 70 ans pour un salaire qui correspond au « maximum des revenus de travail admissibles » ou « maximum des gains admissibles » (MGA), soit 66 600 $ en 2023.

La grande question : ­devrait-elle continuer ou non à cotiser au ­RRQ de 65 à 70 ans, considérant qu’elle prendra sa retraite à 70 ans ? ­Ses cotisations s’élèvent en 2023 à 4 038,40 $. Ce montant serait doublé (8 076,80 $) pour un travailleur autonome, car il faudra verser ­soi-même la part de l’employeur.

­Comprenons-nous bien, dans cette étude de cas, ­Louise n’a pas choisi de reporter le moment où elle commence à toucher sa rente du ­RRQ de 65 ans à 70 ou même 72 ans. Elle a plutôt décidé de la recevoir à partir de 65 ans, comme de nombreux ­Québécois. « ­Il aurait été plus avantageux pour elle de ne pas la demander même si elle travaillait afin de gérer les risques une fois à la retraite, soit la longévité, le placement et l’inflation », souligne Nathalie ­Bachand.

Majoration marginale

À première vue, on constate que ­Louise va épuiser ses épargnes dans les deux cas à 94 ans, qu’elle cesse ou non de cotiser. « C’est très similaire. Si elle arrête de cotiser, il lui reste à cet âge environ 30 000 $ d’actif dans son REER, alors que cette somme est de 63 000 $ si elle poursuit ses cotisations », remarque ­Mélanie ­Beauvais.

Autre constat : en continuant de cotiser au ­RRQ, ­Louise améliore quelque peu le taux de couverture de son coût de vie une fois ses épargnes épuisées. Ce pourcentage passe de 44 % à 46 %. Si cette dernière a une espérance de vie normale, il y a 25 % de probabilité qu’elle vive jusqu’à 96 ans. Mathématiquement, ce serait donc une bonne décision de poursuivre les cotisations même si l’effet est marginal.

À quel âge ces deux options ne ­feront-elles plus de différence pour ­Louise ? « ­Le point de bascule se trouve entre 85 et 86 ans, soit autour de l’espérance de vie d’une femme de 65 ans », précise ­Mélanie ­Beauvais. De plus, si les rendements ne sont pas au ­rendez-vous (ou l’inflation plus élevée) et si l’épuisement du capital est plus rapide, le fait de cotiser au ­RRQ de 65 à 70 ans va améliorer légèrement le taux de couverture du coût de vie puisque la rente indexée sera un peu plus élevée.

Qu’en ­est-il des actifs nets pour la succession de ­Louise ? ­Un décès précoce à 75 ans sera légèrement plus pénalisant, car elle aura davantage drainé ses épargnes personnelles (REER et ­CELI) afin de cotiser au ­RRQ entre 65 ans et 70 ans. « ­Toutefois, dès qu’on dépasse 85 ans, la tendance se renverse puisque les rentes bonifiées auront plus de poids dans le coût de vie en retardant quelque peu l’épuisement du capital », observe ­Mélanie ­Beauvais. Et si ­Louise devait décéder à 90 ans, ses avoirs nets auront fondu un peu moins que si elle avait cessé de cotiser au RRQ dès 65 ans, soit 185 000 $ plutôt que 177 440 $.

Qu’en ­est-il de la récupération de la pension de la ­Sécurité de la vieillesse ? ­Dans le cas de ­Louise, son coût de vie et son revenu de travail ne la pénalisent pas. Elle a droit à sa pleine prestation, qu’elle touchera à 70 ans. Pour un particulier qui gagnerait plus de 87 000 $ et qui reçoit dès 65 ans sa ­PSV, il faudrait alors évaluer l’incidence sur le scénario avec ou sans cotisation au RRQ. « L’effet devrait être minime, mais c’est du cas par cas. On doit faire des calculs », explique ­Mélanie ­Beauvais.

Pour un travailleur ayant de faibles revenus ou un coût de vie de quelque 20 000 $, on ne voudra souvent pas continuer à cotiser afin de ne pas perdre d’autres programmes d’aide. « ­Ceux qui ont droit au ­Supplément de revenu garanti (SRG) devraient demander leur rente plus rapidement et cesser de cotiser au ­RRQ », note Nathalie ­Bachand.

Quant à ceux qui auront droit à 70 ans au crédit pour les aînés de 2 000 $ par personne (4 000 $ pour un couple), cela pourrait aussi avoir une incidence sur le scénario et militer contre la poursuite des cotisations au ­RRQ. « Toutes ces aides, parfois non indexées et qui pourraient un jour disparaître ou être modifiées, envoient un message contradictoire à la population alors qu’on essaie d’encourager les gens à se protéger contre le risque de longévité à la retraite », déplore ­Nathalie ­Bachand.

Outre le cas du travailleur autonome qui doit payer en double les cotisations au ­RRQ, ce qui est désavantageux, l’amélioration marginale du scénario et l’âge avancé du point de bascule lorsqu’on continue de cotiser au ­RRQ rendent cette option difficile à vendre auprès des clients, croient nos deux expertes. Ceci sans parler de l’employeur qui devra continuer à verser sa part après 65 ans, ce qu’il pourrait déplorer…

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L’importance du rendement (même) durant la retraite https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/limportance-du-rendement-meme-durant-la-retraite/ Wed, 09 Aug 2023 10:10:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95536 ZONE EXPERTS – Le niveau de risque, notamment, doit être examiné.

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De très nombreux retraités, actuels ou futurs, vont tirer une portion importante de leurs revenus de retraite à partir de leurs actifs. La question de la répartition des actifs demeure donc importante et doit continuer à retenir l’attention des retraités.

Diminuer le risque de placement à la retraite

À mesure que l’on approche de la retraite et, durant celle-ci, il semble pertinent de considérer diminuer le niveau de risque auquel le portefeuille est exposé, ne serait-ce qu’en raison des retraits qui doivent être effectués dudit portefeuille. Le retraité devrait toutefois éviter les excès de conservatisme, le rendement futur sur les placements est encore bien nécessaire.

Une étude de cas

Imaginons un particulier de 65 ans qui pourra compter sur trois sources de revenus :

  • Une prestation annuelle du RRQ de 15 000 $ (indexée à l’inflation);

  • Une pension de sécurité de la vieillesse annuelle de 8 251 $ (indexée à l’inflation);

  • Des revenus provenant de ses REER qui valent aujourd’hui 500 000 $.

Nous baserons nos hypothèses sur les Normes d’hypothèses de projection de l’IQPF[1] :

  • Un rendement annuel net de 4,5%;

  • Un taux d’inflation de 2,1%;

  • Nous présumons que le capital sera épuisé à 95 ans;

Avec un REER de 500 000 $, ce particulier sera en mesure de se verser un revenu annuel approximatif de 22 900 $ de ce REER qui sera indexé annuellement à un taux de 2,1%. Les revenus totaux de ce retraité s’établiront donc à 46 151 $ pour cette année. On remarquera que la proportion des revenus tirés de ses REER s’élève pratiquement à 50% du revenu total.

Ce retraité va donc recevoir, au cours de sa retraite, un total de plus de 986 000 $ de son REER qui, on le rappelle, vaut aujourd’hui 500 000 $. On peut donc conclure que près de 50 % des revenus futurs tirés de ses REER proviendront des rendements futurs. On peut aussi conclure que près de 25% des revenus futurs totaux proviendront du rendement sur ses REER.

En conclusion

Statistiquement, il reste encore tellement de temps à vivre à ce retraité que les rendements futurs sur ses actifs sont encore très importants et nécessaires. La répartition des actifs ce de retraités devra refléter cet élément.

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc, ASC
Fellow de l’IQPF
ConFor financiers inc.
Août 2023

[1] Normes d’hypothèses de projection (IQPF)

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L’IQPF publie ses Normes d’hypothèses pour 2023 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/liqpf-publie-ses-normes-dhypotheses-pour-2023/ Wed, 17 May 2023 10:08:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94082 ZONE EXPERTS - Huit paramètres financiers sont directement normés.

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Les Normes d’hypothèses de projection 2023 de l’Institut québécois de planification financière (IQPF) et de FP Canada (auparavant le Financial Planning Standards Council (FPSC)) sont disponibles depuis le 30 avril. Cet outil, mis à jour annuellement, en est à sa quinzième année de publication.

Un outil qui protège le client et le conseiller

Créées dans le but d’outiller les conseillers (planificateurs financiers, conseillers en sécurité financière, etc.) notamment dans l’élaboration de projections de revenus de retraite, leur utilisation, demeure entièrement volontaire. L’utilisation de ces Normes vise à protéger à la fois le client et le conseiller dans un esprit d’obligation de méthode plutôt que d’obligation de résultats.

Rédigées à l’origine et mises à jour annuellement par Nathalie Bachand, A.S.A., Pl. Fin., Daniel Laverdière, A.S.A., Pl. Fin. et l’auteur de ces lignes, ces Normes sont disponibles dans leur intégralité, en version française et anglaise, sur le site de l’IQPF. Depuis 2015, un comité national veille à la mise-à-jour annuelle de ces Normes. Le comité de rédaction des Normes est actuellement formé de Nathalie Bachand, A.S.A., Pl. Fin., Jeff Cormier, CFP©, CFA, Derek Dedman, CFP©, CFA, Nick Hearne, CFP©, CFA et l’auteur de ces lignes. Monsieur Daniel Laverdière, A.S.A., Pl. Fin. a pris sa retraite. Merci pour toutes ces années Daniel!

Notons que ces Normes ne représentent aucunement une prévision à court terme sur les rendements futurs et ne devraient pas être utilisées à cette fin. Elles ne représentent pas non plus les opinions des membres du comité précité. Les Normes se veulent plutôt un guide et sont toutes indiquées pour préparer des projections financières à long terme, soit plus de 10 ans, en évacuant les possibles biais cognitifs du conseiller.

Des Normes basées sur des sources crédibles

Dans la préparation de ces Normes, le comité de rédaction des Normes utilise des sources de données externes crédibles, notamment :

  • Les hypothèses utilisées pour l’analyse actuarielle du Régime des rentes du Québec (RRQ);
  • Les hypothèses utilisées pour l’évaluation actuarielle du Régime de pensions du Canada (RPC);
  • Les résultats de l’enquête des gestionnaires menée par l’IQPF et FP Canada;
  • Les résultats de l’enquête des planificateurs financiers et CFP qui détiennent également le titre de CFA menée par l’IQPF et FP Canada;
  • La cible d’inflation en vigueur de la Banque du Canada;
  • Pour les normes de rendement des marchés boursiers, les historiques de rendement sur les 50 dernières années ajustés pour l’inflation (donc en rendement réel).

L’utilisation d’un grand nombre de sources tendra notamment à éliminer le biais potentiel que chacune d’entre elles pourrait présenter. Aussi, on notera que ces Normes sont résolument axées sur le futur.

Fichier de calcul et application pour téléphone intelligent

Depuis 2017, un fichier explicatif des calculs menant aux Normes, appelé l’Addenda aux Normes d’hypothèses de projection, est aussi disponible. Ce fichier présente notamment les écarts-types sur 50 ans des données historiques utilisées et les résultats des enquêtes mentionnée ci-avant.

On remarquera également que ces données sont disponibles dans l’application de l’IQPF, disponible gratuitement tant pour l’environnement iPhone qu’Android.

Hypothèses faisant l’objet d’une Norme

Huit paramètres financiers sont directement normés (le taux d’inflation, la croissance du MGA, le rendement des titres à court terme, des titres à revenus fixes et des actions canadiennes, étrangères et de pays émergents et, finalement, le taux d’emprunt). Des Normes sur les CPG et la croissance des salaires peuvent aussi être déduites et sont présentées dans le document complet.

Enfin une Norme démographique, la Durée raisonnable de décaissement, basée sur l’espérance de vie, est aussi présentée dans le document intégral.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Les ajustements apportés en 2023, par rapport à 2022, consistent notamment en un ajustement modeste de 10 points de base pour la Norme des actions canadiennes et celle des actions étrangères (pays développés). La Norme des actions étrangères (pays émergents) a diminué de 7,70 % à 7,40 % et celle des placements en revenu fixes a augmenté de 2,80 % à 3,20 %.

La Norme sur la croissance des salaires et du MGA demeure plus élevée que la Norme sur l’inflation pour refléter notamment un gain annuel de productivité. On remarquera enfin que la Norme d’inflation peut sembler modeste en observant les soubresauts actuels de l’inflation, rappelons simplement que la Norme présentée ici se veut un indicateur de l’inflation future pour une très longue période.

Enfin, ces Normes présentent des rendements avant l’application de frais de gestion mais également sans présumer de valeur ajoutée par les gestionnaires. Le document intégral présente enfin un exemple de portefeuille équilibré avant et après l’application de frais. On remarquera toutefois que les frais et la répartition d’actifs sont présentés à titre d’exemple et ne font pas l’objet d’une Norme.

En conclusion

La préparation de projections à long terme (revenus de retraite, transfert de la valeur d’un régime de retraite à prestations déterminées (PD), besoins d’assurance-vie, etc.) va fréquemment s’avérer très sensible aux hypothèses de calcul utilisées. L’utilisation des Normes présentées ici permettra notamment de respecter l’obligation de méthode à laquelle le conseiller est habituellement soumis.

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc., ASC
ConFor financiers inc.

Mai 2023

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