obligations – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 26 Mar 2025 11:05:37 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png obligations – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les Canadiens se débarrassent des actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-se-debarrassent-des-actions-americaines/ Wed, 26 Mar 2025 11:05:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106262 Et les étrangers augmentent leur portefeuille d’obligations, selon Statistique Canada.

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Les investisseurs étrangers ont investi massivement dans les obligations canadiennes en janvier, tandis que les investisseurs canadiens se sont débarrassés des actions américaines, selon les nouvelles données de Statistique Canada.

L’organisme national de la statistique a indiqué que les investisseurs étrangers ont acheté pour 33,5 milliards de dollars (G$) d’obligations en janvier, grâce à un investissement record dans les obligations des gouvernements provinciaux (10,8 G$), à un achat important d’obligations de sociétés (15,4 G$) et à des ajouts de 7,3 G$ d’obligations du gouvernement fédéral.

Cette vague d’achats d’obligations a constitué le plus important investissement en obligations canadiennes par des investisseurs étrangers depuis avril 2020, lorsque l’apparition de la pandémie a entraîné de nouvelles émissions massives de titres de créance.

La forte demande pour les obligations a été en partie contrebalancée par une diminution de l’exposition aux instruments du marché monétaire canadien, qui a chuté de 18,9 G$ en janvier — dont 10,5 milliards de dollars en papier commercial et 8,9 G$ en papier du gouvernement fédéral. Selon Statistique Canada, cela témoigne « d’une réaffectation des investissements étrangers des instruments de dette à court terme vers ceux à long terme pour ces secteurs ».

Les investisseurs étrangers ont également réduit leur exposition aux actions canadiennes de 6,6 G$ en janvier.

Parallèlement, les investisseurs canadiens ont réduit leurs avoirs en titres étrangers de 3,2 G$ dans l’ensemble, en raison d’un désinvestissement de 15,6 G$ dans les actions américaines.

« Après huit mois consécutifs d’investissements importants dans les titres américains de février 2024 à septembre 2024, les schémas d’investissement ont changé, les investisseurs canadiens ayant réduit leur exposition aux titres américains pendant trois des quatre derniers mois, pour un désinvestissement total de 9,5 G$ », observe Statistique Canada.

Au cours de la même période, les investisseurs canadiens ont investi 25 G$ dans des titres étrangers non américains.

En janvier, les investisseurs ont également réduit leurs avoirs en actions étrangères non américaines de 1,9 G$ et leurs avoirs en titres du gouvernement américain de 1,4 G$, selon Statistique Canada.

Cette activité de vente a été partiellement compensée par l’ajout de 14,4 G$ de titres de créance étrangers par les investisseurs en janvier.

Dans l’ensemble, les opérations sur titres internationaux ont généré des entrées nettes de 11,1 G$ dans l’économie en janvier, selon Statistique Canada.

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Le gouvernement émet une nouvelle obligation globale en dollars américains https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-gouvernement-emet-une-nouvelle-obligation-globale-en-dollars-americains/ Mon, 24 Mar 2025 11:20:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106168 PRODUITS — L’émission fournit une source de fonds pour compléter et diversifier les réserves de change liquides du Canada.

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Le gouvernement canadien lance une obligation globale libellée en dollars américains, sous réserve des conditions du marché. Cette émission permettra de compléter et de diversifier les réserves de change liquides du Canada.

Ces réserves servent de source de liquidités prudentielles et contribuent à promouvoir des conditions de marché ordonnées pour le huard sur les marchés des changes.

« Cette obligation globale libellée en dollars américains renforcera la stabilité des réserves de change du Canada tout en répondant à la demande des investisseurs pour des actifs de haute qualité garantis par les cotes de crédit triple A du Canada attribuées par la plupart des grandes agences de notation », explique le ministère des Finances par voie de communiqué.

Dans le budget fédéral de 2024, le gouvernement a réitéré son engagement à maintenir les réserves de change liquides à un niveau égal ou supérieur à 3 % du PIB nominal.

Le budget estime que les besoins de financement nets pour 2024-25 pour les réserves s’élèvent à 11 milliards de dollars américains, mais peuvent varier en raison des mouvements des taux d’intérêt étrangers et des taux de change. Une combinaison de sources sera utilisée, ainsi que l’émission d’obligations mondiales.

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Utiliser les FNB dans un portefeuille de préretraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/utiliser-les-fnb-dans-un-portefeuille-de-preretraite/ Tue, 15 Oct 2024 05:06:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103510 Deux experts expliquent leurs choix ; restez simple et réévaluez la tolérance au risque de votre client.

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Un client célibataire de 60 ans souhaite prendre sa retraite à 67 ans. Son conseiller en services financiers a déterminé qu’il avait besoin de 3 millions de dollars (M$) dans son REER et son CELI, combinés, pour prendre une retraite confortable. Le client gagne 100 000 $ par année et a des dépenses annuelles d’environ 70 000 $, qui resteront les mêmes à la retraite. Il est à 500 000 $ de son objectif d’épargne-retraite et sa tolérance au risque est modérée.

Nous avons demandé à deux experts comment ils construiraient des portefeuilles avec des fonds négociés en Bourse (FNB) pour ce client fictif.

« Un portefeuille » en escalier

Pour les préretraités, Brent Vandermeer, gestionnaire de portefeuille senior et associé gérant chez CrossPoint Financial, iA Private Wealth, à Ottawa, recommande un portefeuille composé de trois éléments de base :

  • des FNB à options d’achat couvertes pour obtenir un revenu plus élevé,
  • une modeste part de liquidités pour amortir les effondrements du marché,
  • et des investissements alternatifs pour la diversité.

« En gros, le portefeuille est composé d’obligations d’un côté et d’investissements alternatifs de l’autre », explique Brent Vandermeer. Ces proportions constituent les « murs », c’est-à-dire la partie stable du portefeuille.

Les actions représentent généralement de 10 à 90 % d’un portefeuille, en fonction de la tolérance au risque du client, rappelle Brent Vandermeer. Dans le cas présent, l’allocation est de 60 %. La composante actions est équilibrée entre un FNB à faible coût, des actions individuelles basées sur la recherche interne de CrossPoint et des FNB de vente d’options d’achats couvertes.

Brent Vandermeer recommande les FNB de vente d’options d’achats couvertes pour obtenir un revenu régulier. Il précise au client que le choix d’un revenu peut signifier le sacrifice d’une partie de la performance à la hausse.

Posséder des actions individuelles et voir les noms d’entreprises de qualité sur un relevé peut aider les clients à rester investis, souligne Brent Vandermeer. Si les marchés sont dans la tourmente et que le client est convaincu qu’une entreprise de son portefeuille existera encore dans cinq ans, il pourra « mieux tenir le coup ».

Deux ans avant la retraite, la part des actions dans le portefeuille devrait être réduite d’environ 5 à 10 %. Le risque peut être augmenté deux ans après le départ à la retraite afin de maintenir la croissance, soutient Brent Vandermeer. Ce client atteindra probablement son objectif d’épargne-retraite avec un rendement de 4 à 5 %.

Il est important de réévaluer régulièrement la tolérance au risque du client, car elle peut changer au fil du temps et dépend de la personnalité, avertit Brent Vandermeer. Mais certains clients surestiment leur tolérance au risque, d’où l’importance de la quantifier en dollars.

« Les gens pensent toujours qu’ils peuvent supporter une baisse de 10 % du marché. Mais lorsque cela se produit sur 2,5 M$, ils se disent : ‘‘Whoa, c’est 250 000 $’’ », ajoute-t-il.

Produit Ticker Poids Classe d’actifs
Fonds Majestic de Revenu Mondial Partenaires Sélects Série S MAJ383 20 % Obligations
Majestic Select Partners Alternative Fund P MAJ1086 20 % Alternatives
FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de sociétés mondiales à dividendes élevés ZWG 15 % Actions internationales
FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de sociétés canadiennes à dividendes élevés ZWC 9 % Actions canadiennes
Manulife Global Equity Class F MMF4606 6 % Actions internationales
Pool exclusif de grandes actions américaines et canadiennes 30 % Actions américaines et canadiennes

Rester dans la simplicité

Harp Sandhu, conseiller principal en gestion de patrimoine chez Sandhu Wealth, Raymond James, à Victoria, en Colombie-Britannique, recommande de garder un portefeuille simple. Il suggère 30 % de titres à revenu fixe et 70 % de FNB, afin d’obtenir un revenu de retraite régulier sans trop de volatilité.

« Ce [portefeuille] a été conçu pour assurer une certaine croissance du capital et un certain rendement, explique Harp Sandhu. Ce client aura suffisamment d’argent dans sept ans lorsqu’il prendra sa retraite […] Restons simples. »

Le FNB Vanguard S&P 500 et le FNB composé plafonné BMO S&P/TSX assurent la simplicité, tandis qu’un FNB canadien à gestion active offre une certaine protection contre les baisses, dit Harp Sandhu.

Comme le client peut facilement atteindre ses objectifs de rendement pour couvrir ses dépenses annuelles, il n’aura pas besoin de vendre des placements. Le client ne devrait donc pas s’inquiéter outre mesure.

De plus, comme le client n’a pas besoin d’une forte croissance du capital, une exposition plus faible aux actions internationales permet de réduire la volatilité du portefeuille, note Harp Sandhu. Le portefeuille est investi à 14 % en actions internationales.

Harp Sandhu suggère également au client d’avoir un fonds d’urgence de 400 000 $ réparti en cinq catégories : un compte d’épargne à intérêt élevé et des certificats de placement garantis (CPG) d’un an, de deux ans, de trois ans et de quatre ans.

Si le client épargne 3,5 M$ à l’âge de 67 ans, les 3,1 M$ de l’ensemble du portefeuille produiront 86 800 $ de dividendes par an au taux de 2,8 %. « Je suis en train de mettre en place une situation pour les trois ou quatre prochaines années [au cours desquelles le client] n’aura pas besoin de vendre des parts pour générer des revenus », explique-t-il.

Le client aura un revenu imposable moins élevé entre la date de son départ à la retraite et le moment où il devra convertir son REER en FERR. Il devrait donc transférer des fonds du REER au CELI au cours de ces années pour maximiser l’efficacité fiscale, selon Harp Sandhu.

Bien que le client puisse dépenser beaucoup moins que les retraits minimums obligatoires de son FERR, l’excédent peut être utilisé pour des voyages ou pour renforcer le fonds d’urgence. « Je suis très favorable à ce que vous utilisiez votre argent et que vous profitiez de votre retraite comme vous l’entendez », dit Harp Sandhu.

Produit Ticker Poids Classe d’actifs
Compte d’épargne dynamique DYN6000 2,5 % Liquidités
Modèle de revenu fixe RJ modéré 10,0 % Revenu fixe
Fonds obligataire de valeur Lysander-Canso Corp. F LYZ801F 17,5 % Revenu fixe
FINB BMO MSCI EAFE ZEA 7,0 % Actions internationales
FNB BMO internationales de dividendes ZDI 7,0 % Actions internationales
FNB indiciel S&P 500 Vanguard VFV 28,0 % Actions américaines
FINB BMO S&P/TSX composé plafonné ZCN 14,0 % Actions canadiennes
FNB actif de dividendes canadiens Dynamique DXC 14,0 % Actions canadiennes

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Retour demandé des obligations à rendement réel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/retour-demande-des-obligations-a-rendement-reel/ Thu, 29 Aug 2024 11:53:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102536 Plusieurs investisseurs les réclament, selon l’Institut C.D.Howe.

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Le gouvernement du Canada a cessé d’émettre des obligations à rendement réel (ORR) en 2022. Ces titres, indexés sur l’inflation, permettaient aux épargnants canadiens de protéger leur pouvoir d’achat. Plusieurs grands investisseurs estiment que cette décision d’Ottawa était une erreur, car elle a privé les épargnants d’un outil pour se protéger contre l’inflation, selon une récente enquête de l’Institut C.D. Howe.

Les ORR, bien que représentant historiquement une petite fraction de la dette du Canada — avec des émissions annuelles avoisinant les 2,2 milliards de dollars (G$) —, jouaient un rôle clé, selon le rapport.

En 2021-2022, leur émission avait chuté à 1,4 G$, comparativement à une dette de plus de 250 G$. Le gouvernement fédéral avait justifié l’arrêt du programme par une demande insuffisante sur le marché. Cependant, les investisseurs institutionnels interrogés dans le cadre de l’enquête de l’Institut C.D. Howe expliquent que cette faible demande était en grande partie due à une offre limitée et à l’absence de diversité dans les échéances proposées.

Le rapport, rédigé par Bill Robson et Alex Laurin, révèle que sur 13 investisseurs institutionnels gérant un total de 2 600 G$ consultés, une majorité serait très susceptible ou assez susceptible d’acheter ces obligations si leur émission reprenait.

Parmi ces investisseurs se trouvent des fonds de pension, des gestionnaires d’investissements publics, un assureur ainsi que plusieurs sociétés de gestion d’actifs. Ensemble, ils détiennent près de 40 % du stock d’ORR, soit 19 G$.

L’arrêt des ORR pourrait entraîner des conséquences à long terme. Le rapport souligne que le stock actuel d’obligations à rendement réel diminuera progressivement à mesure que les obligations arriveront à échéance avec une baisse de 35 % au cours des 12 prochaines années et une disparition totale d’ici 30 ans. De plus, cette réduction du marché pourrait entraîner une augmentation des coûts pour d’autres produits indexés, comme les rentes indexées, préviennent les experts.

Un programme d’ORR amélioré, avec des émissions plus importantes et une diversité accrue des échéances, pourrait non seulement stimuler l’intérêt des investisseurs, mais aussi permettre au gouvernement de financer sa dette de manière plus efficace, selon les investisseurs consultés. Si Ottawa reprenait l’émission des ORR, ces investisseurs prévoient d’acheter un total de 7,9 G$ de titres au cours des trois prochaines années.

Douze investisseurs sur 13 ont déclaré que la hausse récente de l’inflation au Canada avait accru l’intérêt de leurs clients pour les actifs protégés contre l’inflation comme les ORR, qui offrent une protection que les alternatives, comme les obligations américaines indexées sur l’inflation (TIPS), ne peuvent pas égaler. « Si les Canadiens pouvaient acheter des obligations gouvernementales protégées contre l’inflation à leur banque locale, beaucoup d’entre eux le feraient », affirme Bill Robson, PDG de l’Institut C.D. Howe.

Le contexte actuel de hausse de l’inflation et d’augmentation de la dette fédérale est propice à une révision de la décision du gouvernement, signale le rapport. Les ORR, initialement émises en 1991 au Canada avec un taux effectif de 4,25 %, offrent une solution pour les investisseurs cherchant à se protéger contre la volatilité économique. En l’absence de nouvelles émissions, les experts estiment peu probable que d’autres émetteurs comblent ce vide.

« Il y a eu beaucoup de pression pour que les fonds de pension investissent davantage au Canada. Et ici, nous avons un instrument d’investissement qu’ils aimeraient acheter, mais qui n’est pas disponible dans ce pays », signale Bill Robson.

De nombreux pays ont commencé à émettre des obligations indexées après la poussée inflationniste des années 1970, notamment le Royaume-Uni (1981), l’Australie (1985), la Suède (1994), la Nouvelle-Zélande (1995) et les États-Unis (1997).

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Le grand retour des obligations https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-grand-retour-des-obligations/ Fri, 16 Aug 2024 10:14:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102228 Comme valeur refuge face à la chute des actions.

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Le début du mois a été marqué par une chute importante du marché des actions. Cette baisse soudaine a ravivé l’intérêt des investisseurs pour les obligations, rapporte Thinkadvisor.

Pendant que l’indice S&P 500 perdait environ 6 % au cours des trois premiers jours de négociation en août, le marché obligataire affichait des gains de près de 2 %. Dans ce contexte, les portefeuilles traditionnels « 60-40 », composés de 60 % d’actions et de 40 % d’obligations, ont surperformé ceux investis exclusivement en actions.

Ce retour en scène inopiné des obligations a surpris de nombreux observateurs. La relation traditionnelle entre actions et obligations, où les revenus fixes compensent les pertes lorsque les actions s’effondrent, a en effet été remise en question plusieurs fois au cours des dernières années.

Par exemple, en 2022, les obligations ne protégeaient plus contre la baisse des actions, en grande partie à cause de l’inflation galopante et des hausses agressives des taux d’intérêt décrétés par la Réserve fédérale américaine (Fed). Ces mesures avaient semé la crainte d’une récession imminente.

Cependant, avec le début de la baisse des taux d’intérêt et l’anticipation de nouvelles réductions au cours des prochains mois, l’intérêt pour les obligations s’est rapidement accru. Bien que les obligations aient effacé une partie de leurs gains à la suite de la stabilisation des actions, elles ont prouvé leur utilité en tant que couverture lors des périodes de turbulences sur les marchés, selon les experts consultés par Thinkadvisor.

George Curtis, gestionnaire de portefeuille chez TwentyFour Asset Management, a ainsi déclaré avoir acheté de la dette publique en prévision d’un retour à la corrélation inverse entre actions et obligations, à mesure que l’inflation diminue. Il s’agit d’une couverture, estime-t-il.

Selon lui, la relation inverse traditionnelle entre les actions et les obligations semble de nouveau se manifester. La corrélation sur un mois entre ces deux classes d’actifs a atteint son niveau le plus négatif début août, un niveau qu’on n’avait pas observé depuis la crise des banques régionales de l’année dernière.

Cette relation entre les actions et les obligations avait été bouleversée par les hausses de taux de la Fed à partir de mars 2022. Elles avaient provoqué une chute simultanée des actions et des obligations. En conséquence, le portefeuille « 60/40 » avait perdu 17 % de sa valeur, sa pire performance depuis la crise financière de 2008.

Aujourd’hui, le contexte est de nouveau favorable aux obligations, car l’inflation est mieux maîtrisée et les inquiétudes se concentrent désormais sur une possible récession aux États-Unis. Les rendements des obligations restent supérieurs à leur moyenne sur cinq ans.

Toutefois, les investisseurs intéressés par les obligations doivent être attentifs à certains risques. Les rapports de juillet sur les prix à la production et à la consommation aux États-Unis seront déterminants.

Malgré l’enthousiasme actuel pour les obligations, l’heure est à la prudence, suggèrent des analystes. Bill Eigen, gestionnaire du JPMorgan Strategic Income Opportunities Fund, a maintenu plus de la moitié de son fonds de 10 milliards de dollars en liquidités ces dernières années, principalement dans des fonds du marché monétaire investis dans des actifs réputés comme sûrs, tels que les bons du Trésor.

Selon l’expert, à un peu plus de 5 %, les bons du Trésor à court terme offrent des rendements supérieurs d’au moins un point de pourcentage à ceux des obligations à long terme. L’analyste croit que l’inflation n’est pas suffisamment maîtrisée pour permettre le type d’assouplissement de la Fed qui changerait cette dynamique. « Le principal problème des obligations en tant que couverture est que nous sommes toujours dans un environnement inflationniste », affirme-t-il.

Ira F. Jersey et Will Hoffman, stratégistes chez Bloomberg Intelligence, croient pour leur part que l’inversion exceptionnellement brève de la courbe du Trésor à 2 ans/10 ans qui s’est produite le 5 août, avec la chute du marché des actions, pourrait présager une tendance à la hausse qui persistera à mesure que l’économie ralentit. Entre-temps, ils pensent que la corrélation entre les actions et les obligations est en train de se normaliser.

Par ailleurs, les rendements des obligations à deux ans ont été brièvement inférieurs à ceux des obligations à dix ans pour la première fois en deux ans, ce qui indique que le marché se prépare à une récession et à des réductions rapides des taux d’intérêt, rapporte Thinkadvisor.

Daniel Ivascyn, directeur des investissements chez Pacific Investment Management Co pense ainsi que les obligations vont retrouver davantage leurs caractéristiques défensives à mesure que l’inflation diminuera et que les risques deviendront plus équilibrés.

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Quelle diversification quand tout est relié ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/quelle-diversification-quand-tout-est-relie/ Wed, 14 Aug 2024 11:54:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102187 Les investisseurs canadiens ont toutefois un atout.

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Dans un monde où les actions et les obligations évoluent de concert, comment diversifier son portefeuille ?

Traditionnellement, les actions et les obligations n’évoluent pas dans le même sens. De 2000 à 2020, les portefeuilles ont pu s’appuyer sur une corrélation négative entre les deux catégories d’actifs, facilitant l’obtention de rendements décents avec un risque moindre.

Mais au cours des dernières années, les actions et les obligations ont suivi la même orientation, avec une corrélation de plus en plus forte, pointe une note de la firme Purpose Investments. La chute conjointe des deux catégories d’actifs en 2022 en est une illustration marquante.

Bien que cette corrélation semble susciter moins d’inquiétude cette année puisque les actions comme les obligations se portent bien, il est important de rester vigilant face à un éventuel retournement de tendance.

La corrélation positive entre les actions et les obligations n’est pas exclusive au Canada ou à l’Amérique du Nord. Elle s’est affirmée à l’échelle mondiale au cours des cinq dernières années. Cela limite la capacité des investisseurs canadiens à diversifier leur portefeuille en incluant des obligations internationales pour compenser les fluctuations des actions.

Selon Purpose Investments, l’inflation est le principal facteur derrière cette corrélation positive, en raison de son influence sur les politiques des banques centrales concernant les taux d’intérêt. Depuis 50 ans, lorsque les banques centrales interviennent activement, la corrélation entre les actions et les obligations tend à être plus élevée. Les mois et les années à venir devraient continuer à voir les banques centrales actives, notamment en abaissant leurs taux pour s’ajuster au recul de l’inflation, ce qui indique que cette corrélation élevée est susceptible de persister.

Les investisseurs ont deux options face à la volatilité accrue par rapport aux vingt dernières années : soit ils acceptent cette volatilité plus élevée, soit ils cherchent à diversifier leurs portefeuilles autrement.

En période de forte corrélation entre les actions et les obligations, l’or, le pétrole et les matières premières deviennent des instruments clés pour la diversification. Bien sûr, ces investissements peuvent introduire de la volatilité supplémentaire dans le portefeuille. Mais l’avantage des investisseurs canadiens est de pouvoir s’appuyer sur le TSX, lui-même composé de ces catégories d’investissements. De quoi obtenir une certaine diversification, tout en assumant le risque qui vient avec…

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Le crédit en pleine forme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-credit-en-pleine-forme/ Fri, 26 Jul 2024 11:36:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101945 Des obligations à saisir dans ce marché, selon Damien McCann.

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Malgré la hausse des taux d’intérêt, les marchés du crédit se montrent résilients grâce à une croissance économique stable et à une baisse progressive de l’inflation.

Damien McCann, gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe chez Capital Group, estime que cette conjoncture est bénéfique pour le crédit. « Les marchés obligataires sont généralement propices à l’investissement. Ce n’est pas le moment de réduire considérablement l’exposition au crédit », affirme-t-il.

La croissance économique devrait se poursuivre et l’inflation continuer de diminuer graduellement. Cette situation pourrait inciter les banques centrales à abaisser encore leurs taux directeurs dans les prochains trimestres, ce qui serait favorable pour les marchés du crédit.

Obligations de qualité investissement

« Avec des taux nettement plus élevés qu’avant, les emprunteurs choisissent d’emprunter moins ou pour des durées plus courtes », observe Damien McCann. Cette situation attise l’intérêt des prêteurs et des investisseurs obligataires pour le crédit. Les fonds obligataires reçoivent ainsi d’importantes liquidités de la part des investisseurs qui délaissent les fonds du marché monétaire pour des rendements plus élevés sur une plus longue période.

Dans ce contexte, le gestionnaire repère les meilleures valorisations dans les obligations de qualité investissement et le crédit titrisé. « Les écarts [de ces marchés] se sont certes resserrés, mais ils restent dans une fourchette normale pour une période sans crise. Compte tenu des fondamentaux et des données techniques favorables, il serait étrange que les écarts atteignent un niveau beaucoup plus élevé qu’aujourd’hui », affirme le gestionnaire.

Il voit notamment des occasions dans les obligations d’entreprises américaines notées BBB à dix ans et dans les entreprises pharmaceutiques dont les flux de trésorerie sont peu sensibles aux fluctuations économiques et qui offrent un rendement élevé avec un risque limité. Les services collectifs avec des « plans convaincants » pour réduire les risques de feux de forêt sont également attrayants.

Damien McCann considère le marché du rendement élevé comme plus risqué en raison de valorisations excessives. Il cite les entreprises de télécommunications, de câble et de satellite, qui sont souvent trop endettées pour faire face à la concurrence accrue dans ce secteur.

Crédit titrisé

Le gestionnaire utilise le crédit titrisé, présent dans les prêts à la consommation, les prêts hypothécaires et les obligations de prêts garantis, pour diversifier les portefeuilles de revenu multisectoriels. Les prêts automobiles à risque, avec des taux de rendement de 6 % à 8 %, sont particulièrement attractifs. Toutefois, il recommande de limiter la part du crédit titrisé dans les portefeuilles en raison de sa faible liquidité.

Il adopte une stratégie de répartition sectorielle contracyclique, réduisant l’exposition aux secteurs à rendement élevé et de qualité inférieure après des périodes de resserrement des écarts et de bons résultats, et en l’ajustant par la suite. Il utilise également un modèle quantitatif pour identifier les occasions et gérer les risques.

Pour l’avenir, Damien McCann estime que le renforcement de la réglementation de la Réserve fédérale dans le secteur bancaire devrait améliorer la qualité du crédit des banques tout en réduisant leur rendement des capitaux propres, offrant ainsi un avantage aux investisseurs en obligations.

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BNI lance cinq nouveaux fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bni-lance-cinq-nouveaux-fonds/ Fri, 05 Jul 2024 11:27:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101542 PRODUITS – Pour combler la demande de solutions à revenu fixe.

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Banque Nationale Investissements (BNI) vient de lancer cinq nouveaux fonds d’obligations à échéance cible, soit :

  • le fonds d’obligations de qualité à échéance cible 2025 BNI ;
  • le Fonds d’obligations de qualité à échéance cible 2026 BNI ;
  • le Fonds d’obligations de qualité à échéance cible 2027 BNI ;
  • le Fonds d’obligations de qualité à échéance cible 2028 BNI ;
  • et le Fonds d’obligations de qualité à échéance cible 2029 BNI.

Ces nouveaux fonds sont offerts en série F et en série Conseillers. Pour la série F, les frais de gestion annuels s’élèvent à 0,15. Ils sont de 0,65 % pour la série Conseillers.

Le gestionnaire de portefeuille est Trust Banque Nationale et le sous-gestionnaire est AlphaFixe Capital.

Selon Martin Felton, vice-président, Ventes nationales chez BNI, ces nouveaux fonds visent à combler la demande croissante pour les solutions à revenu fixe simples en offrant une alternative aux certificats de placement garantis (CPG) et aux autres instruments du marché monétaire.

L’objectif de placement de ces fonds consiste à procurer un revenu courant et à préserver le capital sur une période prédéterminée. Chaque fonds investit, directement ou indirectement, dans des portefeuilles composés principalement d’obligations de qualité supérieure de sociétés nord-américaines ayant une date d’échéance déterminée.

En tant que fonds à échéance cible, ils ont une durée de vie prédéterminée. Les obligations détenues dans ces fonds arrivent à échéance la même année que celle prévue pour leur dissolution.

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Les obligations canadiennes attirent les investisseurs étrangers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-obligations-canadiennes-attirent-les-investisseurs-etrangers/ Thu, 27 Jun 2024 10:55:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101479 Les investissements étrangers en obligations en avril atteignent leur plus haut niveau depuis la pandémie.

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Les investisseurs étrangers ont augmenté leurs achats de titres canadiens en avril, tandis que les investisseurs canadiens ont fortement réduit leurs achats de titres étrangers après des investissements records en mars, selon les nouvelles données de Statistique Canada.

En avril, les investisseurs étrangers ont réalisé leur plus important investissement en titres de créance et en actions canadiennes en deux ans, selon l’organisme de statistiques national.

Dans l’ensemble, les investisseurs étrangers ont acheté pour 41,2 milliards de dollars (G$) de titres au cours du mois, dont 34,6 G$ de titres de créance. Il s’agit du total mensuel le plus élevé depuis le début de la pandémie, lorsque l’émission de titres de créance a grimpé en flèche.

Selon Statistique Canada, les investisseurs ont acheté pour :

  • 12,3 G$ d’obligations de sociétés canadiennes en avril,
  • ainsi que 10,8 G$ d’obligations du gouvernement fédéral,
  • 9,8 G$ d’obligations des gouvernements provinciaux
  • et 7,3 G$ de titres du marché monétaire.

« Bien que les dernières données de Statistique Canada portent sur le mois d’avril, les provinces ont continué à faire appel aux marchés internationaux en mai et en juin, et les achats de ce nouveau papier par des non-résidents seront pris en compte dans les prochaines publications », rapporte la Financière Banque Nationale dans une note de recherche.

Selon Statistique Canada, les investisseurs étrangers ont investi 6,6 G$ en actions canadiennes en avril.

« L’investissement en avril a principalement porté sur les actions des secteurs du commerce et du transport, ainsi que de l’énergie et de l’exploitation minière. Cela a compensé le désinvestissement de 6,2 G$ d’actions canadiennes par les investisseurs étrangers au cours des deux mois précédents. »

Statistique Canada a également indiqué que les achats de titres étrangers par les investisseurs canadiens ont fortement ralenti en avril, tombant à seulement 2,5 millions de dollars après un investissement record de 35,6 G$ en mars.

Les investisseurs ont ajouté 11,6 G$ de titres de créance étrangers en avril, ce qui a été presque exactement compensé par la vente d’actions étrangères par les investisseurs, principalement un désinvestissement de 9,7 G$ d’actions américaines.

Compte tenu de l’achat de titres canadiens par des étrangers et de l’activité presque nulle des investisseurs canadiens, l’économie a enregistré des entrées nettes de 41,2 G$ en avril, ce qui, selon Statistique Canada, a presque compensé les sorties nettes de fonds des deux mois précédents.

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Les défaillances sur les obligations ne sont pas à l’origine de la détresse économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-defaillances-sur-les-obligations-ne-sont-pas-a-lorigine-de-la-detresse-economique/ Fri, 16 Feb 2024 11:55:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99006 L'augmentation des défauts de paiement est un symptôme, et non la cause, du stress macroéconomique.

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Alors que les défaillances de la part d’entreprises continuent d’augmenter, une étude de Moody’s Investors Service montre que les défaillances d’obligations sont généralement un symptôme de la détérioration de l’économie, plutôt qu’une cause.

Dans un rapport, l’agence de notation indique que le taux de défaillance mondial des entreprises de qualité spéculative a atteint 4,8 % à la fin de 2023, contre 1,8 % au cours des deux dernières années. L’agence s’attend à ce que les défaillances continuent d’augmenter.

« Les taux d’intérêt toujours élevés et le ralentissement de la croissance du PIB ont suscité des inquiétudes quant au risque de tensions sur les marchés obligataires », indique le rapport.

L’étude de Moody’s a cherché à déterminer si l’augmentation des défauts de paiement sur les obligations avait tendance à amplifier les tensions économiques, et a constaté que les tensions sur les marchés obligataires ne ralentissaient pas nécessairement l’économie, contrairement aux tensions dans le secteur bancaire, qui peuvent déclencher des ralentissements économiques lorsque les conditions financières se durcissent et que l’accès au crédit se réduit.

« En examinant les données du monde entier et des 100 dernières années, nous avons constaté que les crises bancaires peuvent nuire de manière significative à la croissance économique, même si le stress bancaire n’entraîne pas de panique publique », affirme le rapport.

Alors que les marchés obligataires ont tendance à se détériorer en même temps que les conditions financières, Moody’s a déclaré que les données à long terme suggèrent que « les défauts de paiement reflètent les chocs macroéconomiques plutôt qu’ils ne les aggravent ». Plus précisément, « les augmentations du taux de défaillance n’entravent pas systématiquement la croissance au-delà des dommages qui peuvent déjà avoir été causés par d’autres facteurs macroéconomiques, y compris la santé des banques ».

En conséquence, l’agence de notation a conclu que les cycles de défaillance des obligations tendent à être des symptômes des chocs financiers et économiques, et non une cause de ces chocs négatifs.

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