Parti conservateur – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 24 Apr 2025 18:29:47 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Parti conservateur – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Élection : comment les trois principaux partis nationaux comptent réduire la dette https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/election-comment-les-trois-principaux-partis-nationaux-comptent-reduire-la-dette/ Fri, 25 Apr 2025 09:28:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106939 Selon les promesses électorales de chacun.

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La taille du déficit fédéral, à 61,9 milliards de dollars (G$) pour 2023-24, a stupéfié le pays lorsqu’il a été dévoilé au moment du dépôt du budget fédéral 2024, un dépôt « déjà marqué par les rebondissements ». En prévision du scrutin de lundi, les libéraux, les conservateurs et les néo-démocrates ont chacun annoncé des plans destinés à réduire la dette ou le déficit fédéral par l’entremise de leurs promesses électorales respectives. Quand est-il au final ?

Le directeur parlementaire du budget a estimé que le déficit de base s’élèverait à 46,8 G$ pour l’exercice 2025-2026 et de 29,1 G$ pour 2028-2029. Voici donc comment, avec leurs promesses, les trois différents partis nationaux comptent gérer la situation.

Parti libéral du Canada

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Le Parti libéral du Canada prévoit introduire 129 G$ de nouvelles dépenses et 52 G$ de revenus et d’économies au cours des quatre prochaines années. Cela ajoutera 219 G$ à la dette fédérale au cours de la même période.

Le parti estime que 20 G$ de revenus proviendront de la réponse du Canada aux tarifs américains en 2025-2026, et que l’augmentation des pénalités fiscales et des amendes rapportera 3,75 G$ d’ici 2028-2029. La majeure partie des économies projetées, d’une valeur de 28 G$, provient d’une « productivité accrue du gouvernement ». Toutefois, le parti n’a pas précisé comment il avait fixé ce montant.

Parmi les mesures les plus importantes, on évoque des réductions d’impôt sur le revenu (6,1 G$ par an d’ici 2028-2029), de nouvelles dépenses de fonctionnement de la défense (1 G$ par an d’ici 2028-2029) et la construction de nouveaux logements (2 G$ par an d’ici 2028-2029).

Parti conservateur du Canada

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Le Parti conservateur du Canada prévoit d’engranger des revenus de 24 G$ et de réaliser des économies nettes de 29 G$, principalement en faisant passer le déficit fédéral de 142 G$ à 89 G$ au cours des quatre prochaines années.

Les conservateurs s’attendent également à ce que 20 G$ de revenus proviennent de la réponse du Canada aux tarifs américains en 2025-2026, et que ses efforts pour lutter contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux génèrent des revenus de 12,9 G$ d’ici l’exercice 2028-2029.

Sa promesse de réduire le taux d’imposition sur le revenu le plus bas est évaluée à 13,7 G$ au cours du seul exercice 2028-29. Cela fait en sorte que le parti a également proposé une série de coupes dans les programmes afin de réduire le déficit. Il prévoit ainsi de réduire les programmes pour les logements, comme le Fonds d’accélération du logement de la Société canadienne d’hypothèques et de logement et le Fonds d’infrastructure du Canada pour le logement du gouvernement fédéral ; les réglementations environnementales telles que le plafonnement des émissions de carbone et les exigences en matière d’électricité propre ; et de réduire les dépenses consacrées aux sociétés d’État et aux consultants externes.

Nouveau Parti démocratique (NPD)

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Le plan présenté par le NPD ajoutera 48,5 G$ à la dette fédérale sur un mandat de quatre ans, ce qui portera le déficit fédéral à 190 G$ au cours de cette période.

Le parti s’attend à engranger 26 G$ de recettes tarifaires et à récupérer 24,8 G$ en éliminant des échappatoires fiscales de 2025 à 2029. Mais son plus gros poste de revenus proviendrait d’un impôt progressif sur la fortune proposé qui rapporterait au gouvernement 25,1 G$ par an d’ici l’exercice 2028-2029.

Les promesses les plus coûteuses du NPD comprennent l’élargissement du régime national d’assurance-médicaments (12,7 G$ par année d’ici 2028-2029), l’augmentation du montant personnel de base (12,5 G$ par année d’ici 2028-2029) et l’augmentation du Supplément de revenu garanti (3,3 G$ d’ici 2028-2029).

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Quatre promesses libérales analysées https://www.finance-investissement.com/edition-papier/planification-fiscale/quatre-promesses-liberales-analysees/ Fri, 01 Nov 2019 04:33:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61987 PLANIFICATION FISCALE – La baisse d'impôt toucherait de nombreux clients.

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Le parti libéral du Canada formera le prochain gouvernement du Canada, mais sera en position minoritaire. Les libéraux auront donc besoin d’obtenir l’appui du Nouveau Parti démocratique (NPD) ou du Bloc québécois lorsqu’ils voudront faire adopter une mesure à laquelle s’oppose le Parti conservateur.

Cette situation forcera le gouvernement à faire des compromis. Pour vous aider à saisir quelles nouvelles mesures pourraient toucher vos clients, voici quelques-unes des promesses libérales analysées par Daniel Laverdière, directeur principal, Centre d’expertise, à la Banque Nationale Gestion privée 1859.

Impôt des particuliers

Le Parti libéral souhaite faire passer graduellement de 12 069 $ à 15 000 $ le seuil de la première tranche de revenus pour laquelle les particuliers ne paient pas d’impôt fédéral, d’ici 2023-2024.

Cette mesure s’appliquerait à ceux qui gagnent moins de 147 667 $ par an. La baisse d’impôt serait toutefois réduite pour ceux qui gagnent plus que ce montant, et complètement éliminée pour ceux dont les revenus annuels dépassent 210 371 $, soit la cinquième tranche d’imposition. «Cela permettra au Canadien typique de la classe moyenne d’économiser 292 $ par année. Dans le cas d’une famille de la classe moyenne, ce sera 585 $ par année pour aider avec les dépenses de tous les jours», lit-on sur le site Internet du Parti libéral.

L’économie d’impôt serait toutefois inférieure pour les Québécois en raison de l’abattement du Québec de 16,5 %, souligne Daniel Laverdière. En clair, l’économie d’impôt correspondrait à 83,5 % de cette somme, soit environ 244 $ par contribuable du Québec.

Selon Daniel Laverdière, cette mesure toucherait une part importante de clients, puisqu’elle s’appliquerait aux personnes qui touchent du revenu de travail, du revenu de dividende ou des revenus provenant d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). «Selon les documents présentés, on a l’impression que ça touche tous les revenus, même les revenus de placement», dit-il.

D’après lui, «personne ne peut s’en plaindre, même si beaucoup de gens ne s’en rendront pas compte». En effet, les clients aux revenus les plus élevés n’en profiteraient pas. Et pour ceux qui en profiteraient, l’économie d’impôt resterait faible par rapport au budget total d’un ménage : «Une hausse du prix de l’essence peut venir complètement annuler cela», souligne Daniel Laverdière.

Retraite et aînés

Les libéraux veulent augmenter les prestations de la Sécurité de la vieillesse (PSV) pour les aînés de 75 ans et plus. La bonification pourrait atteindre jusqu’à 729 $ par année lorsque la personne atteint 75 ans. «Cette hausse entrera en vigueur en juillet 2020 et sera indexée sur l’inflation. Chaque aîné dont le revenu est actuellement inférieur à 77 580 $ touchera la pleine valeur des prestations», proposent les libéraux.

«C’est un ajout intéressant d’un petit bloc de revenus imposables. Ça s’inscrit dans la pensée d’Alban D’Amours, qui a proposé en 2013 l’instauration d’une rente de longévité à 75 ans pour gérer le risque de longévité. J’aime cette mesure», dit Daniel Laverdière.

En présumant un décès à 90 ans, cette rente indexée aurait une valeur d’environ 11 000 $, selon ses calculs : «C’est un peu comme si on leur donnait un REER de 11 000 $. Pour bien des gens, ce serait un petit coup de pouce. Pour les clients fortunés qui remboursent déjà la PSV, ça n’aura pas d’impact.» Encore une fois, l’effet de cette bonification risque d’être faible par rapport au budget des clients, selon l’actuaire.

De plus, les libéraux ont promis de hausser de 25 % les prestations de survivant du Régime de pensions du Canada (RPC) et du Régime de rentes du Québec (RRQ). Cette bonification représenterait jusqu’à 2 080 $ de prestations supplémentaires par année, selon la plateforme libérale.

Toutefois, pour un résident du Québec, le montant de cette bonification sera probablement différent, et dépendra des négociations entre Québec et Ottawa sur cette question, soutient Daniel Laverdière. En effet, en 2019, le RPC est moins généreux que le RRQ pour les survivants de moins de 65 ans. Le premier leur verse une prestation mensuelle maximale uniforme de 626,63 $, alors qu’ils touchent du second une prestation mensuelle maximale variant de 562,22 $ à 931,43 $. Par exemple, le RRQ accorde 931,43 $ aux veufs de 45 à 64 ans et 562,22 $ aux survivants de moins de 45 ans sans enfants à charge.

Le fait que le RRQ soit plus généreux que le RPC pour les conjoints survivants a pour conséquence qu’une hausse de 25 % équivaut à un montant plus élevé pour le RRQ ; cela coûterait donc plus cher aux administrateurs du RRQ et, ultimement, aux cotisants de ce régime, d’après Daniel Laverdière : «Ce n’est pas impossible que le Québec dise : « On est déjà plus généreux [alors on va améliorer de moins de 25 %] ».»

Si les libéraux donnent suite à cette promesse, il serait encore plus pertinent pour un conjoint survivant de reporter à 70 ans le moment où il touche sa propre rente de retraite.

En effet, selon les règles actuelles du RRQ, un veuf peut recevoir, en plus de la rente de conjoint survivant, une rente de retraite. Il s’agit alors d’une rente combinée, qui n’est pas nécessairement égale à la somme des rentes individuelles. Il est possible que la rente de conjoint survivant soit réduite, voire perdue totalement si un survivant avait déjà droit à la rente de retraite maximale en raison de ses propres revenus gagnés au fil des ans.

Reporter à 70 ans le moment où l’on touche la rente de retraite permet alors de bonifier potentiellement la rente combinée. «Dans nos planifications, nous devrions alors insister davantage sur la pertinence de différer sa rente de retraite à 70 ans», souligne Daniel Laverdière. Il ajoute que, souvent, la rente de conjoint survivant «n’est pas suffisante pour prendre soin de la personne survivante» et que celle-ci comptera davantage sur le capital-décès d’une assurance vie pour ce faire.

Famille

Les libéraux veulent rendre non imposables les prestations de maternité et les prestations parentales.

Encore une fois, cette promesse risque d’être d’une moindre ampleur au Québec, en raison de la plus grande générosité du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP). Par exemple, l’assurance-emploi offre une couverture maximale annuelle d’environ 29 000 $ pour une femme qui donne naissance à un enfant par rapport à environ 46 000 $ dans le cas du RQAP.

«Est-ce que le gouvernement fédéral irait exempter 46 000 $ ou seulement 29 000 $ ? Est-ce que le Québec s’harmoniserait avec cette mesure ?» demande Daniel Laverdière. Une réponse à ces questions permettrait d’évaluer l’économie d’impôt que ferait un parent si cette promesse se concrétisait.

Par ailleurs, cette économie varierait aussi en fonction du taux marginal d’imposition payé par une mère sur ses autres revenus obtenus durant l’année où elle touche ses prestations de maternité et parentales, d’après Daniel Laverdière. En effet, une femme qui accouche le 1er janvier risquerait d’avoir peu d’autres revenus et, donc, de «profiter moins de cette exemption» par rapport à une femme qui accouche le 1er juillet et qui a d’autres revenus de janvier à la fin juin.

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