Pierre Poilievre – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 16 Jan 2025 19:23:32 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Pierre Poilievre – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les conservateurs supprimeront l’augmentation de l’impôt sur les gains en capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-conservateurs-supprimeront-laugmentation-de-limpot-sur-les-gains-en-capital/ Thu, 16 Jan 2025 19:23:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105011 Pierre Poilievre compte abolir cette décision s’il est élu.

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Un gouvernement fédéral du Parti conservateur annulerait la décision du gouvernement libéral actuel d’augmenter le taux d’inclusion du gain en capital à partir du seuil de 250 000 $.

Le chef conservateur, Pierre Poilievre, en a fait l’annonce jeudi matin. À son avis, cette mesure, qui était déjà une « mauvaise idée », devient « une pure folie » dans le contexte où le président désigné américain, Donald Trump, menace d’imposer des tarifs douaniers.

Selon Pierre Poilievre, cette « taxe libérale anti-emploi » punit injustement des entrepreneurs, des médecins et des agriculteurs qui sont déjà fortement imposés, tout en privant l’économie canadienne d’investissements potentiels.

Avant le 24 juin dernier, les Canadiens qui réalisaient des gains en capital, généralement lors de la vente d’un actif comme des actions ou un logement locatif, ne payaient de l’impôt que sur la moitié du profit.

Dans son budget du printemps dernier, le gouvernement a choisi d’augmenter ce taux d’inclusion aux deux tiers pour la portion dépassant les 250 000 $. La vente d’une résidence principale est toujours exemptée d’impôt.

Cette décision avait suscité des réactions négatives au sein du milieu des affaires et chez les associations qui représentent les médecins.

Lors d’un vote portant spécifiquement sur cette mesure fiscale, tenu en juin dernier à la Chambre des communes, le Parti conservateur est la seule formation politique à avoir voté contre.

Pierre Poilievre avait alors fait valoir qu’il s’agissait d’une « nouvelle taxe » qui allait « augmenter le coût de la nourriture […], rendre les médecins moins disponibles, et […] rendre les chèques de paie plus petits ».

Le premier ministre Justin Trudeau avait répliqué que cette position des conservateurs démontrait qu’ils préfèrent « défendre des avantages pour les plus riches dans ce pays ».

Avenir incertain

La mise en œuvre de la hausse de l’impôt sur les gains en capital se trouve dans un état incertain, en raison de la prorogation du Parlement jusqu’à la fin mars.

Le changement a d’abord été évoqué dans le dernier budget, mais il a ensuite été séparé du reste du plan financier dans un avis de motion de voies et moyens.

Cette motion n’a jamais reçu la sanction royale, parce que le Parlement s’est retrouvé dans l’impasse l’année dernière, lorsque les conservateurs ont commencé à faire de l’obstruction au sujet du fonds pour les technologies vertes du gouvernement.

La prorogation du Parlement efface l’ordre du jour parlementaire, ce qui signifie que les motions qui n’ont pas reçu la sanction royale devraient être réintroduites après la reprise des travaux de la Chambre des communes.

Ce processus pourrait être retardé ou complètement abandonné si les libéraux ne survivent pas à un vote de confiance largement attendu peu après le début d’une nouvelle session parlementaire, le 24 mars.

Malgré tout, l’Agence du revenu du Canada a indiqué qu’elle appliquerait les intentions du gouvernement.

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Le Sénat adopte le projet de loi de congé de TPS https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-senat-adopte-le-projet-de-loi-de-conge-de-tps/ Fri, 13 Dec 2024 12:05:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104650 Malgré plusieurs critiques.

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Le Sénat a adopté jeudi le projet de loi du gouvernement de Justin Trudeau visant à accorder une pause de deux mois de TPS sur une série d’articles couramment achetés durant les Fêtes, comme des jouets pour enfants, des mets préparés et des arbres de Noël.

La pièce législative, C-78, a été entérinée sans amendement pour ensuite obtenir la sanction royale quelques heures plus tard. Cela signifie que la mesure fiscale entrera en vigueur dès sa date de début prévue, soit samedi.

Le vote des sénateurs a été divisé. Selon les résultats énoncés à la Chambre haute, 58 sénateurs ont voté pour, 22 ont voté contre et trois se sont abstenus.

Sans surprise, les conservateurs s’y sont opposés, mais aussi des sénateurs indépendants, comme Percy Downe, qui a été nommé par l’ex-premier ministre libéral Jean Chrétien.

Même si le projet de loi retourne à la Chambre inchangé, plusieurs sénateurs ont eu des critiques assez sévères envers le gouvernement, se faisant par moment les porte-voix d’entrepreneurs qui ont dénoncé la complexité de reprogrammer leur système à deux reprises en autant de mois, et ce, avec un court préavis.

Le comité sénatorial s’étant penché sur C-78 a également écrit, dans ses « observations », que le projet de loi « ne répond pas adéquatement aux besoins des Canadiens qui ont du mal à se procurer des produits de première nécessité, notamment de la nourriture et un abri » et qu’il « risque de ne pas améliorer la situation de ceux qui ont des enjeux d’abordabilité ».

La sénatrice du Québec Julie Miville-Dechêne, qui a voté en faveur de C-78, a nuancé sa position auprès de La Presse Canadienne en indiquant être en accord avec les « observations » du comité. « Ce congé de TPS va profiter trois fois plus aux plus riches qu’aux plus pauvres, car ils dépensent plus. Le gouvernement aurait dû se concentrer sur les besoins criants des plus démunis », a-t-elle déclaré par écrit.

Le projet de loi avait été adopté par la Chambre des communes à la fin novembre.

Le chef conservateur Pierre Poilievre avait justifié l’opposition de ses troupes au congé de Taxe sur les produits et services (TPS) en jugeant que la mesure constitue de « faux cadeaux de Noël irresponsables, inflationnistes et électoralistes » que Justin Trudeau offre dans une tentative de « sauver sa peau ».

Les libéraux ont vertement critiqué cette décision des conservateurs, présentant C-78 comme un soutien aux ménages pour lutter contre le coût de la vie pendant les Fêtes.

Le Nouveau Parti démocratique estime quant à lui avoir forcé le gouvernement à offrir la pause de TPS, puisque le parti d’opposition demande une exemption permanente sur des biens et services qu’il considère comme essentiels, tels que les factures de téléphone cellulaire.

Les bloquistes ont pour leur part déclaré qu’il s’agit là d’une piètre utilisation des deniers publics, voyant dans son adoption expéditive un « méga bâillon » n’ayant pas permis d’améliorer la mesure.

Avant de déposer le projet de loi C-78 aux Communes, les libéraux avaient aussi promis, au même moment d’annoncer le congé de TPS, d’offrir des chèques de 250 $ à tous les travailleurs ayant gagné 150 000 $ ou moins en 2023.

Or, aucun parti d’opposition n’appuie l’approche ni la formule choisie par le gouvernement. Cette mesure n’a donc pas été incluse dans C-78 et n’a fait l’objet d’aucun autre projet de loi depuis.

Lundi, le directeur parlementaire du budget a indiqué que l’exemption de TPS pourrait coûter au gouvernement fédéral jusqu’à 2,7 milliards de dollars si Ottawa dédommage toutes les provinces qui perçoivent la taxe de vente harmonisée.

Tous les Canadiens, quel que soit leur revenu, bénéficieront d’un congé de la taxe fédérale de 5 % sur la TPS pour des dizaines de produits, la liste comprenant aussi les couches, les repas au restaurant, le vin, la bière et les bonbons.

Le gouvernement calcule qu’une personne dépensant 2000 $ pour de tels articles au cours de la période de deux mois économisera entre 100 et 260 $ selon la province où elle réside.

La différence s’explique par le fait que les quatre provinces de l’Atlantique et l’Ontario ont une taxe de vente harmonisée avec Ottawa, ce qui signifie que la totalité de cette taxe — 15 % dans les provinces de l’Atlantique et 13 % en Ontario — sera supprimée.

Les résidants des autres provinces n’économiseront que les 5 % de TPS, à moins que les gouvernements provinciaux décident de lever également leur taxe de vente.

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Chrystia Freeland présentera son énoncé économique le 16 décembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/chrystia-freeland-presentera-son-enonce-economique-le-16-decembre/ Mon, 09 Dec 2024 18:16:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104605 À 24 heures de la fin de la session parlementaire.

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La ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, fera le point sur les finances publiques lors d’un énoncé économique d’automne qu’elle présentera le lundi 16 décembre, à 24 heures de la fin de la session parlementaire.

Dans un communiqué de presse publié le 9 au matin, Chrystia Freeland explique avoir « hâte » de présenter comment le plan économique des libéraux de Justin Trudeau vise à offrir à tous les Canadiens « une vie confortable dans la classe moyenne ».

« Notre gouvernement s’efforce d’assurer l’équité pour chaque génération. Nous construisons 4 millions de logements de plus, nous rendons le coût de la vie plus abordable pour toute la population canadienne et nous faisons croître l’économie pour créer davantage de bons emplois. Et nous le faisons d’une façon responsable sur le plan financier », écrit-elle.

La mise à jour économique permettra de savoir si le gouvernement libéral tiendra sa promesse de plafonner le déficit à 40 milliards de dollars (G$), ce que Chrystia Freeland qualifie d’« ancrage fiscal ».

À la première occasion, le chef conservateur Pierre Poilievre s’est levé en Chambre, le 9 décembre, pour déclarer que l’énoncé économique est présenté aussi tardivement parce que « ce gouvernement veut éviter de révéler le fait que ce premier ministre est faible et qu’il a perdu le contrôle des dépenses, des déficits, des taxes et du coût de la vie ».

« Nous ne revendiquons qu’une chose dans cet énoncé économique : arrêtez, a-t-il lancé. Arrêtez des dépenses inflationnistes qui gonflent le coût de la vie, arrêtez des hausses de taxes qui tuent des emplois, arrêtez d’endetter notre population et de menacer nos programmes sociaux avec des décisions irresponsables. Arrêtez s’il vous plaît ! »

Plus tôt le 9, un rapport du directeur parlementaire du budget évaluait que le congé de TPS qui entre en vigueur samedi pourrait coûter jusqu’à 2,7 G$ si les provinces ne renoncent pas à leur droit à une pleine compensation, une facture qui n’était pas prévue dans le budget du printemps dernier.

La Chambre des communes doit ajourner au plus tard le mardi 17 décembre pour la période des Fêtes, ce qui ne laissera qu’une journée à Pierre Poilievre pour commenter l’énoncé économique lors de la période des questions. La reprise des travaux n’est prévue qu’à partir du 27 janvier.

La journée du 9 décembre prochain sera fort chargée, puisqu’une élection partielle aura également lieu dans la circonscription fédérale de Cloverdale—Langley City, en Colombie-Britannique.

Ce scrutin représentera un troisième test pour les libéraux, qui ont perdu des forteresses lors des deux dernières élections partielles. Ces deux défaites, à Toronto et à Montréal, et des sondages désastreux ont incité certains à réclamer le départ du chef libéral.

Il est loin d’être certain que les troupes de Justin Trudeau conserveront la circonscription britanno-colombienne. Les libéraux et les conservateurs se la sont échangée plusieurs fois dans le passé.

L’énoncé économique surviendra également dans la foulée de l’annonce ce mercredi de la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt.

Les marchés financiers et les prévisionnistes s’attendent à une nouvelle baisse d’envergure. Selon eux, les plus récentes données sur l’emploi publiées par Statistique Canada font pencher la balance en faveur d’une baisse plus importante.

Advenant que la banque centrale réduise son taux d’un demi-point de pourcentage, cela porterait son taux directeur à 3,25 %.

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Chèque de 250 $ : le NPD s’oppose au parti libéral https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/cheque-de-250-le-npd-soppose-au-parti-liberal/ Wed, 27 Nov 2024 11:53:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104270 Les aînés doivent recevoir le chèque, plaide-t-il.

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Le Nouveau Parti démocratique (NPD) exige désormais que les aînés soient admissibles au chèque de 250 $ pour voter en faveur du projet de loi, comme annoncé initialement. Et il prévient que d’ici à ce que ça soit « réparé », la pièce législative devra être scindée afin que puisse être voté le rabais de la Taxe sur les produits et services (TPS).

« S’ils veulent obtenir l’appui des néo-démocrates, ils doivent d’abord séparer le congé de TPS et faire en sorte que les gens puissent en bénéficier immédiatement », a prévenu le chef néo-démocrate Jagmeet Singh en mêlée de presse en marge d’une discussion avec des chefs syndicaux, mardi.

Jagmeet Singh exige ensuite que le chèque de 250 $, qui est prévu pour les personnes ayant des revenus de travail de 150 000 $ ou moins en 2023, soit élargi aux aînés, aux personnes handicapées et aux personnes qui n’ont pas pu travailler en 2023.

Comment a réagi le gouvernement libéral de Justin Trudeau lorsque vous les avez informés de cela, lui a demandé une journaliste. « Nous le leur faisons savoir en ce moment », a-t-il envoyé.

D’ailleurs, le NPD annonce qu’il n’entend même pas aider les libéraux à forcer la mise sur pause de l’obstruction parlementaire des conservateurs, qui permettrait de même déposer et débattre du projet de loi, si ses conditions ne sont pas satisfaites.

Pour faire adopter ces mesures par le Parlement, les libéraux ont besoin de l’appui d’au moins un parti d’opposition — et les néo-démocrates étaient disposés à le faire, s’attribuant même initialement le mérite d’avoir forcé le gouvernement à adopter leur idée sur la TPS, du moins en partie.

Or, Jagmeet Singh avait indiqué lundi que son parti avait annoncé sa position sur la foi d’informations trompeuses des libéraux qui leur auraient dit que toutes les personnes gagnant moins de 150 000 $ seraient admissibles. Les néo-démocrates ont alors déduit que les aînés, les personnes handicapées et les étudiants le seraient, ce qui n’était finalement pas le cas puisqu’il faut avoir déclaré des revenus de travail.

Le Bloc québécois, lui, serait « a priori » favorable à la mesure advenant que les aînés reçoivent les chèques. Son chef, Yves-François Blanchet, a réitéré mardi lors de la période des questions sa proposition que le gouvernement diminue le revenu maximal rendant les citoyens admissibles au chèque et qu’il en profite pour élargir la distribution aux personnes âgées.

« Avant les travailleurs actuels, il y en a eu d’autres. Des gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont payé des taxes et des impôts toute leur vie, qui n’ont pas de recours alternatif. Le gouvernement donne des chèques à des gens qui n’en ont pas besoin et n’en donne pas à ceux qui en ont le plus besoin », a-t-il lancé.

Le premier ministre Trudeau lui a répondu que le chèque était pour « ceux qui travaillent fort et qui en arrachent », mais que le gouvernement prend des mesures ciblées pour aider différents groupes. Il a notamment cité l’augmentation des places en garderie et l’augmentation de l’allocation canadienne aux enfants.

« On est en train d’aider les aînés avec des soins dentaires, avec une augmentation du supplément de revenu garanti en 2015 de 10 %, avec une augmentation de la pension de vieillesse pour les aînés plus âgés que 75 ans », a-t-il dit.

Les conservateurs n’ont pas fait connaître leur position sur les mesures proposées. Leur chef, Pierre Poilievre, a indiqué mardi qu’une position sera prise lors du caucus national du lendemain matin.

Les libéraux avaient annoncé la semaine dernière qu’ils proposent d’accorder un congé de TPS pendant pendant les Fêtes et de distribuer les chèques de 250 $ au printemps, des mesures que les chefs conservateur et bloquiste avaient qualifiées de stratagèmes pour acheter les votes des Canadiens qui luttent cotre la hausse du coût de la vie.

Le « congé » de TPS, qui serait en vigueur du 14 décembre au 15 février, s’appliquerait à un certain nombre de biens et de services, notamment les vêtements et les chaussures pour enfants, les jouets, les couches pour bébés, les repas au restaurant et la bière. Il s’appliquerait aussi aux sapins de Noël, à une variété de collations et d’aliments préparés, et même aux consoles de jeux vidéo.

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Les libéraux veulent offrir un congé de TPS https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-liberaux-veulent-offrir-un-conge-de-tps/ Thu, 21 Nov 2024 20:34:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104230 Sur des produits et services cet hiver.

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Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé jeudi que son gouvernement voulait suspendre pendant deux mois la taxe de vente fédérale sur une série de biens et de services juste à temps pour Noël, mais aussi envoyer des chèques de 250 $ à des millions de Canadiens le printemps prochain.

« Notre gouvernement ne peut pas déterminer les prix à la caisse, mais nous pouvons mettre plus d’argent dans les poches des Canadiens », a déclaré Justin Trudeau lors d’une conférence de presse jeudi matin à Toronto, aux côtés de la ministre des Finances, Chrystia Freeland.

« La Remise pour les travailleurs canadiens de 250 $ qui sera envoyée aux gens en avril va donner aux gens le soulagement dont ils ont besoin, et le congé fiscal au cours des deux prochains mois va aider à l’approche des Fêtes. »

La suspension pendant deux mois de la Taxe sur les produits et services (TPS) commencerait le 14 décembre et se terminerait le 15 février, proposent les libéraux.

Ce « congé de TPS » s’appliquerait à un certain nombre de biens et de services, notamment les vêtements et les chaussures pour enfants, les jouets, les couches pour bébés, les repas au restaurant, la bière et le vin. Elle s’appliquerait aussi aux sapins de Noël, à une variété de collations et d’aliments préparés, et même aux consoles de jeux vidéo.

Par ailleurs, les Canadiens qui ont travaillé en 2023 et qui ont gagné jusqu’à 150 000 $ recevraient également un chèque de 250 $ « dès le début du printemps » prochain.

Environ 18,7 millions de Canadiens seraient admissibles à cette « remise », ce qui coûterait au gouvernement fédéral environ 4,7 milliards de dollars (G$). La suspension de la TPS pendant deux mois devrait coûter 1,6 G$ supplémentaires.

Inflation et impopularité

Ces mesures sont annoncées alors que la crise du coût de la vie provoquée par l’inflation a suscité du mécontentement chez les électeurs face au gouvernement Trudeau.

L’inflation élevée a également mis de la pression sur les libéraux pour qu’ils évitent d’introduire des mesures fiscales qui stimuleraient les dépenses et alimenteraient une hausse des prix.

Le premier ministre a toutefois rejeté l’idée que les mesures proposées jeudi pourraient à nouveau alimenter l’inflation. Il a souligné que la croissance des prix et des taux d’intérêt est actuellement en baisse au Canada.

« Ça nous permet de nous assurer que nous mettons de l’argent dans les poches des gens d’une manière qui ne va pas alimenter l’inflation, mais qui va les aider à joindre les deux bouts et à poursuivre notre croissance économique », a déclaré Justin Trudeau.

Le chef conservateur, Pierre Poilievre, a fustigé le NPD et les libéraux et a qualifié cette suspension temporaire de la TPS de « tour de passe-passe ».

« Aujourd’hui, nous avons un tour de passe-passe fiscal temporaire de deux mois, qui ne compensera pas le quadruplement permanent de la taxe sur le carbone sur le chauffage, le logement, la nourriture et le carburant », a déclaré Pierre Poilievre. Le chef conservateur faisait référence au plan libéral de continuer à augmenter le prix du carbone chaque année jusqu’en 2030.

Le NPD n’a pas « négocié »

Pour faire adopter ces mesures par le Parlement, les libéraux auront besoin de l’appui d’au moins un parti d’opposition — et les néo-démocrates semblent disposés à le faire, s’attribuant même le mérite d’avoir forcé le gouvernement à adopter leur idée sur la TPS, du moins en partie. Le chef néo-démocrate, Jagmeet Singh, a insisté jeudi pour dire qu’il n’y avait eu aucune négociation avec les libéraux.

La semaine dernière, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a promis que s’il était élu, il abolirait définitivement la TPS sur plusieurs biens et services « essentiels ». Mercredi soir, à la veille de l’annonce libérale, Jagmeet Singh indiquait que son parti avait obtenu pour les Canadiens un « congé de TPS pour l’hiver ».

« Le bureau du premier ministre nous a tout juste informés qu’il cédait en partie à notre campagne “éliminer la TPS sur les produits essentiels” », soutenait Jagmeet Singh jeudi soir.

La proposition néo-démocrate supprimerait définitivement la TPS sur plusieurs biens et services « essentiels » comme les couches pour bébés, les aliments préparés et les factures de téléphone cellulaire et d’internet. Cela devrait coûter 5 G$ au trésor public. Jagmeet Singh inviterait également les gouvernements provinciaux à faire correspondre ce plan avec leurs propres réductions de taxes de vente.

Les changements proposés par les libéraux feront partie de l’énoncé économique annuel de l’automne, qui devra être adopté par le Parlement pour entrer en vigueur.

Or, la Chambre des communes est embourbée dans une impasse procédurale depuis près de deux mois, alors que les conservateurs font de l’obstruction parlementaire en exigeant que le gouvernement publie des documents non caviardés sur des dépenses présumées abusives dans un fonds de technologies vertes.

Cela signifie qu’aucun projet de loi n’a été débattu ou voté depuis plus de huit semaines aux Communes, car les questions de privilège ont préséance sur toutes les autres affaires de la Chambre.

Le NPD affirme qu’il ne mettra pas fin au débat sur la question de privilège. Au lieu de cela, un porte-parole du parti a indiqué que le NPD utiliserait une procédure pour ajourner ce débat un jour seulement, afin de permettre l’adoption des mesures fiscales proposées.

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, n’a pas voulu préciser si son parti appuierait les propositions aux Communes, puisque de toute façon, le NPD devrait le faire.

Yves-François Blanchet s’est dit heureux que « les gens aient davantage d’argent dans leurs poches », mais il a déploré le fait que les libéraux ont trouvé trop coûteuse la proposition du Bloc de hausser les pensions des aînés de 65 à 74 ans.

« Le gouvernement vient de nous prouver, avec le NPD, que quand ils veulent des milliards […] ils les ont. C’est fantastique ! Nous, on a demandé une mesure qui coûterait trois milliards par année […]. Oh ! c’était épouvantable ! »

Le chef du Bloc a souligné que selon les libéraux, la mesure proposée pour les retraités n’était pas modulée selon les revenus. « Et eux, ils donnent des chèques de 250 piastres à du monde qui gagne plus cher que mon directeur de cabinet. Ils baissent les taxes sur la bière à l’épicerie pour des gens qui gagnent un demi-million de dollars par année. »

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Trudeau annonce un programme national d’alimentation scolaire de 1 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/trudeau-annonce-un-programme-national-dalimentation-scolaire-de-1-g/ Wed, 03 Apr 2024 13:12:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99990 Pour fournir des repas à 400 000 enfants de plus par an.

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Le prochain budget fédéral comprendra le financement d’un programme national d’alimentation scolaire qui visera à fournir des repas à 400 000 enfants de plus par an à travers le pays, a fait savoir le 1er avril le premier ministre Justin Trudeau.

Justin Trudeau en a fait l’annonce à Toronto en compagnie de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, et de la ministre de la Famille, Jenna Sudds, dans le cadre de la tournée prébudgétaire du gouvernement libéral.

Ottawa prévoit consacrer 1 milliard de dollars (G$) au cours des cinq prochaines années au programme alimentaire national.

Même si l’éducation ne relève pas de la compétence fédérale, un programme national permettrait à Ottawa de s’associer avec les provinces et les territoires, dont bon nombre effectuent déjà le travail aux côtés de groupes communautaires.

Le premier ministre a affirmé dans un communiqué que ce programme « permettra d’atténuer la pression que ressentent les familles, d’investir directement dans l’avenir de nos enfants et de veiller à ce qu’ils soient heureux, en bonne santé et en mesure d’atteindre leur plein potentiel ».

Au cours de la dernière année, la Colombie-Britannique, le Manitoba et la Nouvelle-Écosse ont alloué des fonds aux cantines scolaires, mais des organisations sur le terrain ont plaidé en faveur d’un partenaire fédéral.

« Nous y parviendrons en travaillant de concert avec nos partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones et en élargissant l’accès aux programmes alimentaires scolaires partout au pays, a déclaré Chrystia Freeland. Et nous voulons commencer dès l’année scolaire 2024-2025. »

Le gouvernement libéral promet depuis longtemps de lancer un tel programme, et le premier ministre Trudeau a fait campagne sur ce sujet lors des élections de 2021.

Les néo-démocrates ont poussé le gouvernement libéral à tenir cette promesse avant le budget fédéral, que Chrystia  Freeland doit présenter le 16 avril.

« Aucun enfant ne devrait aller à l’école le ventre vide, et aucun parent ne devrait avoir à endurer et à se sentir coupable parce qu’il n’a pas les moyens d’acheter des aliments sains et nutritifs », a déclaré le 1er avril, par voie de communiqué, le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh.

« Nous n’accepterons pas de promesses vides dans le prochain budget. Les familles canadiennes ont besoin de ce programme, et elles en ont besoin maintenant », a-t-il ajouté.

Le Bloc québécois, qui avait fait adopter en octobre dernier une motion demandant au gouvernement d’en faire davantage afin de lutter contre l’insécurité alimentaire, s’est réjoui de l’annonce.

« Alors que les banques alimentaires croulent sous les demandes, le gouvernement fédéral n’avait tout simplement pas le choix de finalement livrer le milliard de dollars promis sur cinq ans, a commenté Sylvie Bérubé, la porte-parole du Bloc en matière de famille, d’enfants et de développement social, dans un communiqué. Le gouvernement doit maintenant s’assurer de transférer rapidement l’argent au Québec et aux provinces afin que les organismes de soutien alimentaire puissent répondre à la demande dans les écoles. »

Alors que les questions du coût de la vie continuent de dominer les discussions et que les conservateurs fédéraux conservent une avance considérable sur les libéraux dans les sondages, Justin Trudeau présente le budget fédéral comme un effort visant à restaurer « l’équité » pour les jeunes générations.

Le chef conservateur Pierre Poilievre s’est concentré sur le sort des jeunes dans l’économie d’aujourd’hui, faisant généralement référence aux milléniaux qui continuent de vivre dans le sous-sol de leurs parents parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer une maison.

Alors que le message de Pierre Poilievre continue de résonner, les libéraux de Justin Trudeau semblent essayer une nouvelle stratégie avant le budget pour attirer l’attention des médias. Des membres du gouvernement parcourent le pays pour annoncer des mesures qui seront inscrites au budget.

La semaine dernière, Justin Trudeau a annoncé de nouvelles mesures destinées aux locataires, notamment un plan visant à travailler avec les institutions financières pour que les paiements de loyer soient pris en compte dans l’obtention d’une cote de crédit.

Les groupes communautaires et de défense applaudissent

L’annonce du 1er avril sur la création d’un programme national d’alimentation scolaire a été accueillie favorablement par les groupes communautaires.

« Ces programmes peuvent améliorer l’apprentissage et la santé mentale des enfants et réduire leur risque de développer une maladie chronique, notamment une maladie cardiaque et un accident vasculaire cérébral », a déclaré Doug Roth, PDG de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.

Le Club des petits déjeuners, qui fait pression sur le gouvernement pour la création du programme depuis 2017, a également salué cette annonce.

« Cette avancée significative marque un tournant dans l’engagement du pays en faveur du bien-être de tous les enfants alors que 1 sur 3 est à risque d’aller à l’école le ventre vide », a déclaré l’organisation de nutrition scolaire dans un communiqué de presse.

Tommy Kulczyk, le président et chef de la direction du Club des petits déjeuners, ainsi que Judith Barry, la cofondatrice et directrice des relations gouvernementales, étaient d’ailleurs présents aux côtés de Justin Trudeau lors de l’annonce.

Selon Statistique Canada, 18 % des ménages en 2022 ont déclaré avoir souffert d’insécurité alimentaire au cours des 12 mois précédents.

Le gouvernement libéral a donné peu de détails sur ce à quoi ressemblerait un programme national d’alimentation scolaire et sur la manière dont les fonds fédéraux seraient répartis à travers le pays.

La ministre Sudds a déclaré plus tard que bon nombre de ses homologues provinciaux étaient enthousiasmés par la perspective du programme national et comptaient sur l’aide du gouvernement fédéral pour élargir leurs propres initiatives.

Elle a également déclaré que le gouvernement fédéral adopte une approche flexible avec le programme, afin qu’il réponde aux divers besoins des différentes régions.

« Les besoins sont différents, c’est certain, selon les régions du pays. Il peut s’agir du petit-déjeuner, du déjeuner ou des collations, a déclaré Jenna Sudds. Nous compterons sur nos partenaires pour engager ce dialogue sur ce qui serait le plus utile dans ces circonstances spécifiques. »

Lors d’une conférence de presse, plus tard le 1er avril, Pierre Poilievre a qualifié le programme de « bureaucratie alimentaire fédérale » et a imputé la responsabilité de l’insécurité alimentaire au prix du carbone imposé par le gouvernement libéral.

« Mon plan de gros bon sens est de supprimer la taxe sur le carbone afin de réduire le coût de la nourriture pour tout le monde afin que nous puissions inverser la malnutrition causée par les huit années de Justin Trudeau », a déclaré Pierre Poilievre aux journalistes.

Avant la dernière augmentation de la taxe sur le carbone le 1er avril, Statistique Canada estimait que la tarification du carbone avait augmenté le prix des aliments d’environ 0,3 % depuis sa création.

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L’anxiété économique est élevée au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lanxiete-economique-est-elevee-au-canada/ Thu, 15 Feb 2024 12:15:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99039 La confiance envers les politiciens s'effrite.

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Les Canadiens sont stressés par la situation économique et ont peu confiance envers les politiciens ou les gouvernements pour gérer ces grands enjeux, suggère un nouveau sondage.

L’indice CanTrust annuel publié par Proof Strategies interroge les Canadiens sur leur niveau de confiance dans tous les domaines, des dirigeants politiques aux entreprises, en passant par les médias, les banquiers et les scientifiques.

L’édition 2024 montre que la peur des difficultés économiques, comme une récession ou le chômage, semble générer des niveaux d’anxiété plus élevés que lors de la pandémie de COVID-19.

« Nous avons été surpris de constater à quel point l’anxiété est montée », a souligné Bruce MacLellan, président de Proof Strategies.

« Les deux tiers des Canadiens déclarent ressentir actuellement de l’anxiété et du stress. »

Les femmes en particulier ont signalé des niveaux plus élevés d’anxiété économique et des niveaux de confiance plus faibles envers le système de santé et la démocratie canadienne que leurs homologues masculins.

Près de trois femmes interrogées sur quatre ont déclaré que l’économie avait accru leur niveau d’anxiété et de stress, contre moins de trois hommes sur cinq ayant participé au sondage.

« Si les gens n’ont pas l’impression de bénéficier d’un traitement équitable, s’ils ont l’impression de ne pas progresser ou de ne pas prendre soin de leur famille, ils commencent à perdre confiance », a expliqué Bruce MacLellan.

Il a cité en particulier la « question sur les valeurs », qui demande aux répondants d’évaluer une liste de valeurs fondamentales qui représentent le Canada.

« En ce qui concerne les femmes, chacune d’entre elles a chuté et leur confiance dans le fait que le Canada respecte ses valeurs est en déclin. »

Les politiciens en chute

Le sondage suggère également que la confiance des Canadiens envers les dirigeants politiques du pays pour apaiser ces craintes continue de s’enfoncer dans de nouvelles profondeurs, selon Bruce MacLellan.

« Je pense que les plus gros problèmes sont le comportement des politiciens et le fait qu’ils ne contribuent pas à ou n’instaurent pas la confiance », a-t-il avancé.

La confiance envers le premier ministre Justin Trudeau a chuté au cours des 12 derniers mois, a-t-il ajouté: alors que 36 % des personnes interrogées pensaient qu’il faisait bien les choses pour les Canadiens il y a un an, seulement 25 % le pensent maintenant.

Le mois dernier, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a évoqué l’inquiétude face au coût de la vie et au logement lorsqu’on lui a demandé pourquoi son gouvernement s’en sortait si mal dans les derniers sondages d’opinion.

Les dirigeants de l’opposition ne s’en sortent pas beaucoup mieux: la confiance du public à leur égard n’est que légèrement supérieure à celle de M. Trudeau. Environ 32 % ont déclaré qu’ils faisaient confiance au chef conservateur Pierre Poilievre ou au chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, pour faire ce qu’il faut.

Dans l’ensemble, la confiance dans les politiciens était d’un maigre 17 %, ce qui, selon Bruce MacLellan, devrait être un signal d’alarme pour ceux qui se battent pour les votes.

Moins d’une personne interrogée sur quatre pensait que n’importe quel niveau de gouvernement – fédéral, provincial ou municipal – serait en mesure de résoudre la crise du logement abordable.

Seulement un répondant sur trois a déclaré croire que le Canada atteindrait ses objectifs nationaux en matière de climat, tandis qu’un peu moins de la moitié des répondants ont dit qu’ils faisaient confiance au gouvernement fédéral pour réagir en cas de catastrophe naturelle.

Au niveau provincial, 47 % ont affirmé qu’ils faisaient confiance aux provinces sur l’éducation, et 44 % en matière de santé publique.

Des lueurs d’espoir

Il y avait quelques lueurs d’espoir pour quelques institutions ou organisations.

Dans le sondage de 2023, seulement 30 % des répondants avaient confiance en Hockey Canada, quelques mois après que l’organisme sportif national eut vu l’ensemble de son conseil d’administration démissionner dans le cadre d’enquêtes sur sa gestion des allégations d’inconduite sexuelle contre des joueurs.

Cette année, la confiance envers Hockey Canada a bondi à 41 %.

Les médias d’information s’en sortent également mieux. Quelque 56 % des personnes interrogées ont déclaré faire confiance aux médias traditionnels pour fournir des informations fiables, et 49 % disent la même chose des journalistes.

C’est toutefois loin derrière la confiance accordée aux médecins (78 %), aux scientifiques (74 %) et aux enseignants (68 %), mais bien devant les banquiers (40 %) et les chefs religieux (30 %).

« C’est une époque brutale pour la confiance, a indiqué Bruce MacLellan. Une politique polarisée, des tensions économiques, une simple désinformation délibérée – et pourtant, il est encourageant de constater la confiance dans les médias d’information et la confiance croissante dans les experts, comme les scientifiques et les médecins. »

Dans le cadre de ce sondage, 1501 adultes canadiens ont répondu à un questionnaire entre le 3 et le 13 janvier. Les enquêtes en ligne ne peuvent pas se voir attribuer une marge d’erreur, car elles n’échantillonnent pas la population de manière aléatoire.

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