Parallèlement à cette hausse d’ouverture de comptes sans conseils, les demandes et les plaintes faites par les investisseurs autonomes ont explosé depuis le début de la pandémie. De mars 2020 à janvier 2021, l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) a constaté une hausse de 270 % par rapport à la même période un an plus tôt.

Afin d’aider ces investisseurs autonomes à se protéger, l’organisme de réglementation pancanadien a publié son nouveau Bulletin de l’investisseur : « Est-ce qu’un compte de placement sans conseils me convient? »

Dans celui-ci, l’OCRCVM rappelle que les comptes sans conseils sont davantage pour les investisseurs autonomes ayant une bonne connaissance des marchés et des placements. Avant de se lancer, le régulateur recommande de se poser une série de six questions :

• Quel est mon niveau de connaissance en matière de placement?
• Est-ce que les placements m’intéressent?
• Combien de temps puis-je leur consacrer?
• Quel est mon degré de tolérance au risque?
• Puis-je me passer de l’aide d’un professionnel en placement?
• Quel est le niveau de complexité de ma situation financière?

Le régulateur rappelle également les sources à consulter avant d’investir dans un placement et les informations d’importance comme les frais liés au compte, la valeur des placements, les relevés de compte, etc.

« Nous incitons les investisseurs à choisir attentivement leurs sources d’information sur les placements – la plupart de ces sources ne sont pas réglementées et peuvent contenir des renseignements inexacts, souligne Lucy Becker, vice-présidente aux affaires publiques et aux services de formation des membres de l’OCRCVM. Il faut éviter de tout miser sur un placement après avoir mal interprété les résultats de ses recherches. »

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