récession – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 14 Aug 2024 11:54:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png récession – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le signal de récession aux États-Unis est probablement un faux positif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-signal-de-recession-aux-etats-unis-est-probablement-un-faux-positif/ Wed, 14 Aug 2024 11:54:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102255 La hausse du taux de chômage est due à l’augmentation de la population active plutôt qu’aux licenciements.

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Selon Fitch Ratings, la récente hausse du taux de chômage aux États-Unis, qui a ravivé les craintes de récession, était probablement un faux positif.

La semaine dernière, les chiffres de l’emploi aux États-Unis pour le mois de juillet ont été bien inférieurs au consensus et le taux de chômage a augmenté de 0,2 point pour atteindre 4,3 %, ce qui a ravivé les craintes d’une récession de l’économie américaine.

Toutefois, dans un nouveau rapport, l’agence de notation avance que la hausse du taux de chômage serait due en grande partie à l’entrée et à la réinsertion des travailleurs dans la population active, plutôt qu’à des pertes d’emploi significatives.

« Les pertes d’emploi permanentes restent contenues et ne représentent que moins de 20 % de l’augmentation du taux de chômage », affirme l’agence.

« Si les taux d’embauche ont sensiblement ralenti, les taux de licenciement restent proches de leur niveau le plus bas depuis 20 ans », précise Olu Sonola, responsable de la recherche économique pour Fitch Ratings aux États-Unis.

Le signal de récession apparent du rapport, basé sur la règle dite de Sahm, qui indique que l’économie entre en récession lorsque la moyenne mobile sur trois mois du taux de chômage augmente de 0,5 point de pourcentage par rapport à son niveau le plus bas au cours des 12 derniers mois, n’était probablement pas valable, suggère Fitch Ratings.

« Bien qu’il s’agisse traditionnellement d’un signal fiable de récessions antérieures, le déclenchement de la règle de Sahm en juillet était quelque peu inhabituel, car il était dû à une augmentation de l’offre de main-d’œuvre. Cela signifie probablement qu’il s’agissait d’un faux positif », résume Olu Sonola.

Fitch Ratings s’attend à ce que le taux de chômage atteigne 4,4 % d’ici la fin de l’année, car « la demande continue de ralentir en réponse à l’effet retardé de la hausse des taux d’intérêt et du resserrement des conditions de crédit ».

Dans ce contexte, la croissance économique devrait s’établir à 2,1 % en 2024.

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Taux hypothécaires : le ralentissement économique pourrait-il entraîner davantage de baisses des taux ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/taux-hypothecaires-le-ralentissement-economique-pourrait-il-entrainer-davantage-de-baisses-des-taux/ Mon, 12 Aug 2024 14:01:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102220 ZONE EXPERTS – Des économistes le croient.

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À la suite des dernières statistiques sur l’emploi qui affichaient une perte pour un deuxième mois consécutif, les économistes anticipent maintenant que la Banque du Canada (BdC) baissera le taux directeur de 0,50 % à 0,75 % d’ici la fin de l’année, puis procédera à une autre baisse, cette fois de 0,75 % à 1,25 % d’ici la fin de 2025.

Nos fidèles lecteurs reconnaitront que nous avons signalé la possibilité d’un tel scénario impliquant, soit le développement d’un ralentissement économique susceptible de nous amener jusqu’en récession. Plus particulièrement, nous en avons fait part dans nos billets du 9 mai 2022, du 8 août 2022 et du 13 septembre 2022. Nous expliquions alors que l’inflation était un problème du passé et qu’elle allait baisser. Toutefois, les Banques centrales ont continué de relever le taux directeur, à un point de provoquer un véritable ralentissement de l’économie, surtout au Canada.

En décembre 2022, plusieurs détenteurs d’hypothèques à taux variable nous ont informés qu’ils avaient reçu des appels de leur institution financière pour leur proposer de convertir leur hypothèque variable en un contrat à taux fixe de 6 %. Nous avons critiqué cette pratique dans notre billet du 9 janvier 2023 et maintenu notre recommandation de choisir un terme fixe d’un an pour les nouvelles hypothèques.

Dans notre billet du 4 décembre 2023, nous avons évoqué la perspective d’assister à une baisse du taux directeur d’au moins 1,50 % sur les 12 à 18 mois suivants, et possiblement davantage par la suite. Nous avons alors recommandé de choisir un taux variable pour les nouvelles hypothèques. À la lumière de ce que les économistes anticipent maintenant, il semble bien que notre prédiction fût juste.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, les hausses de taux d’intérêt faites par la BdC ont mis de la pression sur les dépenses des consommateurs et celles des entreprises, du fait que les coûts d’emprunt ont augmenté. Cette pression sur les entreprises a contribué à la croissance du taux de chômage qui a atteint 6,4 %, malgré une création impressionnante des 205 000 emplois au sein de la fonction publique depuis un an. Cela représente une augmentation de 4,80 % alors que l’économie tournait au ralenti. La situation est même pire au niveau des jeunes chez qui le taux chômage s’élève à 14,2 %. En l’absence d’une immigration aussi forte et d’un gouvernement aussi dépensier, le PIB serait certainement déjà en baisse et la récession serait un fait accompli. D’ailleurs, le PIB per capita a connu une baisse en 2023 et cette tendance, semble se poursuivre en 2024.

L’augmentation de 41 % des insolvabilités d’entreprises sur 12 mois au deuxième trimestre de 2004, tel que rapporté par l’Association canadienne des professionnels de l’insolvabilité et de la réorganisation (ACPIR), représente un autre signal de la détérioration de l’économie.

Il est donc clair que les taux d’intérêt sont cruciaux pour la santé économique, et nous pensons que la BdC continuera de réduire ses taux. Nous devons nous demander si ces taux diminueront de 2,00 % d’ici la fin de 2025, comme le prévoient la CIBC et la TD, ou de seulement 1,25 % selon les prévisions de la Scotia. La réponse dépendra de l’ampleur du ralentissement économique et de la rapidité avec laquelle l’inflation se rapprochera de l’objectif des banques centrales.

Pour toutes ces raisons, nous continuons de recommander à nos clients d’éviter d’opter pour des taux d’intérêt fixes à long terme au moment de contracter une hypothèque. À notre avis, les taux baisseront vers le seuil de 4 %. Notre préférence demeure alors au taux variable pour les clients ayant le profil approprié. Pour les autres clients, certaines promotions touchant le « 3 ans fixe » à près de 4,79 % pourraient être une alternative.

Finalement, nous invitons tous les détenteurs d’hypothèques ayant des échéances d’ici 2025-2026 à consulter un courtier hypothécaire afin de faire une révision de leur situation financière avant que la situation économique se détériore davantage. C’est toujours préférable de structurer l’endettement pendant que nous avons un emploi et qu’on peut obtenir des bons rabais. Chaque cas et unique et une analyse approfondie de la pénalité et des perspectives d’emploi est pertinente. Ce type d’analyse a été très appréciée dans d’autres périodes difficiles qu’on a traversé dans le passé.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Ce qui se serait passé lundi sur les marchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ce-qui-se-serait-passe-lundi-sur-les-marches/ Thu, 08 Aug 2024 15:56:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102181 Les carry trades sont probablement en cause, selon un analyste.

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Alors que la plupart se demandent encore ce qui s’est passé ce jour-là, Craig Basinger, stratège en chef des marchés chez Purpose Investments, s’est penché sur la question.

Selon lui, la volatilité qui a entraîné la chute des marchés d’actions lundi dernier ressemble à un dénouement très rapide de carry trade, appelé en français une opération spéculative sur écart de rendement, une stratégie très populaire.

Qu’est-ce qu’un carry trade ?

Un carry trade, explique-t-il, consiste à emprunter dans un pays où les taux d’intérêt sont bas pour l’investir dans un pays offrant des rendements plus élevés.

Ainsi, un investisseur pourrait vendre à découvert une obligation japonaise, convertir ses yens en dollars américains, puis utiliser ces dollars pour acheter des obligations du Trésor américain ou des actions américaines.

Cette stratégie peut contribuer à affaiblir la valeur du yen tout en renforçant celle du dollar américain et des actifs financiers américains offrant des rendements plus élevés, comme l’explique Craig Basinger.

Lorsque les taux d’intérêt ont augmenté dans la plupart des juridictions à partir de 2022, y compris aux États-Unis, et que les taux d’intérêt sont restés bas au Japon, la stratégie du carry trade était lancée ! Les investisseurs ont alors emprunté au Japon à des taux très bas pour investir aux États-Unis, que ce soit dans des bons du Trésor ou sur le marché boursier américain.

Lorsque le carry trade est défait, le processus inverse se produit : l’investisseur vend les titres américains à rendement élevé, convertit les dollars en yens, et rachète les obligations japonaises précédemment vendues à découvert. Cette série de transactions entraîne une appréciation du yen, une dépréciation du dollar, et une baisse des titres générateurs de rendements élevés.

Que s’est-il passé ?

Ces transactions seraient l’une des causes de la chute des marchés lundi. L’auteur de la note estime que certains indices laissent croire qu’un grand nombre d’investisseurs ont probablement voulu inverser un carry trade au même moment.

Un carry trade est en fait prendre une position vendeur sur le yen. Le yen est resté relativement stable, à 110 yens pour un dollar, pendant des années, jusqu’à ce que la Réserve fédérale (Fed) commence à relever ses taux, tandis que la Banque du Japon maintenait les siens autour de zéro.

Le yen a ensuite continué de se déprécier, passant de 110 yens pour un dollar en mars 2022 à 160 yens pour un dollar en juillet dernier.

Craig Basinger considère cela comme une dévaluation significative d’une monnaie majeure sur une période relativement courte.

Pour ceux qui ont utilisé le carry trade, cette situation a augmenté la rentabilité. En empruntant en yens, dont la valeur était en baisse, les investisseurs pouvaient réaliser des gains plus importants sur le différentiel de rendement et sur la devise elle-même, rendant la stratégie encore plus lucrative.

Maintenant, il semble qu’il y ait eu une bousculade vers la sortie, observe-t-il.

Au cours des deux dernières semaines, le yen est passé de 162 à 144 yens pour un dollar, les plus fortes hausses quotidiennes ayant été enregistrées lors des dernières séances.

Personne ne semble avoir une idée de ce qui a déclenché cette appréciation apparente, si ce n’est peut-être la faiblesse des données économiques américaines qui a augmenté les attentes de réduction des taux de la part de la Fed. Ainsi, la rentabilité du carry trade commencerait à diminuer.

Pourquoi s’agit-il d’un dénouement rapide des positions de carry trade ?

Pour Craig Basinger, trois indices laissent croire qu’il s’agit d’un dénouement rapide de carry trade :

  1. Le yen s’est beaucoup apprécié, très rapidement, sans véritable raison économique.
  2. Le dollar américain était en baisse le lundi 5 août. On pourrait penser qu’au cours d’une telle journée d’aversion au risque, le dollar américain, souvent considéré comme une monnaie refuge, aurait augmenté. Ce n’est pas le cas, car les gens vendaient des dollars américains pour couvrir leurs positions vendeurs sur le yen.
  3. La semaine dernière, avec des données économiques plus faibles, les rendements obligataires américains ont continué de baisser. Lors d’une grosse journée d’aversion au risque comme le 5 août, on pourrait penser que les rendements vont baisser… ce qui n’est pas le cas. En fait, les rendements les plus courts ont augmenté. Le dénouement des positions longues de leur carry trade ont amené les gens à vendre des bons du Trésor.

Si d’autres éléments peuvent aussi entrer en ligne de compte, la question la plus importante, selon le stratège en chef des marchés chez Purpose Investments, n’est pas vraiment de savoir pourquoi cela s’est produit, mais bien de savoir ce qui se passera ensuite.

À quoi s’attendre ?

Les grands mouvements de marché comme celui-ci exposent souvent ceux qui ont trop d’effet de levier. Et il est difficile de déterminer quelle a été l’ampleur du carry trade. Certains estiment qu’il est à moitié dénoué, mais c’est vraiment difficile à dire, pense Craig Basinger.

La bonne nouvelle, d’après lui, c’est qu’à moins que ce « carrymageddon » ne se propage pour causer d’autres dommages ou saigne l’économie réelle, cela pourrait s’avérer être une occasion d’achat.

Si tout le monde est devenu plus conscient que la croissance économique du début de 2024 a ralenti, il semble trop tôt pour s’inquiéter au sujet d’une éventuelle récession.

« Nos indicateurs de cycle de marché ont légèrement baissé, mais ils restent corrects », écrit-il.

Si l’économie continue de croître, même à un rythme plus lent, une correction peut représenter une opportunité intéressante. Cependant, il est crucial de choisir le bon moment pour en profiter, et les données disponibles à cet égard sont plutôt partagées.

Deux indicateurs fiables ont signalé des opportunités d’achat lundi : le pic de l’indice de volatilité VIX et le fait que l’indice de force relative (RSI) du S&P 500 ait franchi la barre des 30.

Au cours des 30 dernières années, observe-t-il, cette combinaison a constitué un signal très fiable, la plus grande exception étant en 2008.

Donc, à moins de penser que le système financier est au bord de l’effondrement, ce signal de lundi semble encourageant, fait valoir l’analyste.

La voie de la prudence

Pour le stratège en chef des marchés chez Purpose Investments, la diversification et les portefeuilles bien construits demeurent la voie à suivre, la prudence s’imposant.

Selon lui, la volatilité des marchés au second semestre de 2024 s’avérera beaucoup plus difficile qu’au premier semestre.

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Les États-Unis en récession ? Les Américains le croient ! https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-etats-unis-en-recession-les-americains-le-croient/ Thu, 20 Jun 2024 11:00:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101394 PLANÈTE FINANCE – Alors que l’économie est en croissance.

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Plus de la moitié (56 %) des Américains sont convaincus que les États-Unis traversent une récession économique, selon un récent sondage mené par l’institut Harris pour le compte du journal britannique The Guardian réalisé auprès de 2119 adultes américains du 10 au 12 mai 2024. Or, la situation réelle est toute autre.

Près de 58 % des personnes interrogées dans le cadre de cette étude croient que l’économie américaine se dégrade à cause de la mauvaise gestion de l’administration de Joe Biden, rapporte Courrier International.

Pourtant, les États-Unis ne subissent pas une vraie récession. Ils sont plutôt le théâtre d’une déprime générale, selon le chroniqueur du New York Times Paul Krugman, qui y voit plutôt une « vibecession », un terme qui fait référence à une déconnexion entre l’économie d’un pays et la perception négative qu’en a le grand public.

Biais de perception

Les Américains semblent avoir chaussé une paire de lunettes aux verres déformants pour considérer l’économie de leur pays, car celui-ci affiche plutôt une solide croissance depuis la pandémie.

La croissance annualisée s’est élevée à 1,6 % au premier trimestre de 2024 aux États-Unis après deux trimestres de forte croissance en 2023. Il faut remonter à la première moitié de l’année 2022 pour trouver un trimestre négatif chez l’oncle Sam. Depuis, l’économie américaine est en croissance, malgré l’inflation et la hausse des taux d’intérêt.

Par ailleurs, près de la moitié des répondants au sondage (49 %) croient que le chômage a atteint son plus haut niveau aux États-Unis depuis ces cinquante dernières années, alors qu’il se situe sous les 4 %, soit quasiment son niveau le plus bas en cinq décennies.

Le même pourcentage de sondés pensent que le S&P 500, l’indice des 500 grandes entreprises américaines, est en baisse, alors qu’il a progressé de 24 % en 2023 et monte de 12 % depuis le début de l’année.

Ce biais de perception des Américains à l’égard de leur économie est d’autant plus surprenant que d’autres sondages montrent que la plupart des électeurs ont une vision positive de leur propre situation financière et de l’état de l’économie dans leur région, souligne Paul Krugman. Selon lui, cette perception reflète un décalage entre la réalité et de « mauvaises ondes » à l’échelle nationale.

Un nuage gris sur les élections présidentielles

Cette vague de pessimisme, surtout présente chez les électeurs républicains, selon le sondage, pourrait peser sur les prochaines élections présidentielles américaines, alors que l’actuel président, Joe Biden, est tenu responsable de cette supposée récession.

Cette perception morose des Américains reflète également les conséquences de la hausse des prix et des taux d’intérêt sur le moral des consommateurs au cours des deux dernières années, qui a réduit le pouvoir d’achat de millions de ménages des États-Unis.

Selon Bloomberg, le revenu disponible des ménages a augmenté de 2,9 % sous la présidence de Joe Biden, alors qu’il avait augmenté de 12,4 % sous celle de Donald Trump. Cependant, en comparaison, la croissance du PIB a été de 11,1 % sous la présidence Biden, comparativement à 7,4 % sous Trump, selon une compilation de Radio-Canada.

Au Canada aussi, une majorité de citoyens estiment que la hausse du coût de la vie continue d’avoir des effets négatifs sur le portefeuille des ménages. Selon un sondage Léger, réalisé entre le 17 et le 19 mai auprès de 1519 Canadiens de 18 ans et plus, les consommateurs pensent que l’inflation s’aggrave à l’épicerie par rapport à il y a un an ou deux, alors que l’augmentation des prix a considérablement ralenti depuis un an, que l’inflation revient vers sa cible de 2 % et que la Banque du Canada a annoncé une baisse de son taux directeur au début du mois.

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Le point sur le marché hypothécaire et l’annonce imminente de la Banque du Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/le-point-sur-le-marche-hypothecaire-et-lannonce-imminente-de-la-banque-du-canada/ Mon, 04 Mar 2024 14:50:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99433 ZONE EXPERTS – Hypothèques : on continue de privilégier le taux variable!

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Tous les regards sont tournés sur la décision imminente de la Banque du Canada (BdC) prévue ce mercredi. Bien que le marché des contrats à terme sur les acceptations bancaires de trois mois évalue actuellement à seulement 19% la possibilité que la BdC baisse son taux directeur, les probabilités de voir ce taux retraiter de 25 points de base en juin oscillent présentement à 88%. Plus significatif encore, le marché prévoit à 51% une réduction du taux directeur de 100 points de base d’ici décembre.

Lors de son allocution du 6 février dernier à Montréal, Tiff Macklem, le gouverneur de la Banque, a souligné que bien que le timing des ajustements de la politique monétaire ne soit pas parfait, les actions de la banque centrale demeurent efficaces. Il maintient une approche patiente avant de procéder à des réductions de taux. Le but étant  de s’assurer que l’inflation soit bien maîtrisée. Cette position se justifie d’autant plus après l’annonce d’une croissance de 0,93% du produit intérieur brut (PIB) canadien pour le quatrième trimestre de 2023, marquant ainsi un troisième trimestre consécutif de croissance annualisée à 1% ou moins, sans tomber en récession. Contrairement à nos craintes d’être  déjà en récession à cette période, ces chiffres témoignent de la résilience de l’économie canadienne, qui bénéficie sans doute de la croissance économique des États-Unis, nos voisins du Sud.

Comme mentionné lors de notre plus récent billet, tôt ou tard, les taux commenceront à baisser. C’est la raison pour laquelle nous continuons de privilégier les taux variables hypothécaires, lorsqu’il est possible d’obtenir un escompte significatif sur le taux préférentiel.

D’après l’Association des Banquiers canadiens, en décembre 2023, 0,18% des hypothèques au Canada ont enregistré des retards de paiement excédant trois mois. Bien que ce pourcentage reste relativement bas, surtout en comparaison avec le pic de 0,45% observé juste après la crise financière, la récente publication des résultats financiers des banques canadiennes a révélé une augmentation significative du pourcentage de paiements hypothécaires en souffrance :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

La récente annonce des résultats financiers des banques canadiennes pour le premier trimestre de 2024 a mis en lumière une autre inquiétude : en date du 31 janvier 2025, la Banque Toronto-Dominion (TD), la Banque de Montréal (BMO) et la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC), ont annoncé que les prêts hypothécaires à taux variable avec amortissement négatif représentaient 94 milliards de dollars, soit 14% de leur portefeuille hypothécaire total. Ce pourcentage a diminué au cours des deux derniers trimestres. Chez BMO, 70% des hypothèques arriveront à échéance après l’année fiscale 2025 et ce sera 61 % chez CIBC. La baisse des taux d’intérêt anticipée devrait contribuer à améliorer cette situation. Il est important de noter que ni la Banque Royale du Canada (RBC) ni la Banque Scotia ne permettent l’amortissement négatif dans leurs structures de prêt hypothécaire.

On constate alors que malgré l’augmentation importante des taux d’intérêt, la situation n’est pas aussi dramatique qu’on aurait pu le croire initialement. Ceci s’ajoutera sur la balance de la décision de Tiff. Macklem.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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L’inflation va-t-elle rebondir? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-va-t-elle-rebondir/ Thu, 08 Feb 2024 12:08:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98882 L’agilité sera le mot d’ordre en 2024.

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Alors que nombre d’investisseurs attendent une baisse des taux d’intérêt en 2024, celle-ci pourrait être moins marquée et plus lente qu’anticipée en raison d’un rebond de l’inflation, prévient Jean Boivin, directeur général du BlackRock Investment Institute lors d’un événement organisé par CFA Montréal, fin janvier.

Les grandes tendances économiques ont été historiquement dépendantes de la demande, toutefois, de nos jours, celles-ci dépendent davantage de la capacité de production, observe Jean Boivin. Et la capacité de production fait face à de nombreux obstacles, notamment démographiques et géopolitiques, ce qui hausse les coûts de production. Nous pouvons donc nous attendre « à des pressions inflationnistes persistantes », selon les mots de l’économiste rapportés par Avantages.

L’expert s’attend à ce que la première partie de 2024 aille de pair avec optimisme, contrôle de l’inflation et marchés à la hausse. Il pense même que l’inflation pourrait redescendre à 2 %. Toutefois, cela ne durera pas selon lui. L’inflation rebondira quand l’effet déflationniste sur le prix des biens sera complètement intégré et que l’inflation plus élevée sur le prix des services sera révélée.

Jean Boivin s’attend ainsi à ce que la Réserve fédérale ne baisse que trois fois ses taux alors que les marchés tablent sur cinq à six baisses. Il recommande donc aux gestionnaires de portefeuille de rester sur le qui-vive et de faire preuve de flexibilité.

Il recommande également aux investisseurs de ne pas s’attendre à ce « [qu’]un trop grand vent arrière [pousse] les rendements à la hausse cette année ».

Selon lui, les occasions de rendements ne seront pas dans un secteur ou une région en particulier, mises à part les actions japonaises, pour lesquelles BlackRock se montre très positif. Il estime toutefois qu’il pourrait y avoir des occasions dans le secteur de la dette privée.

Plus de risques de récession au Canada

Jimmy Jean, économiste en chef du Mouvement Desjardins, également présent lors de cet événement, continue d’anticiper pour sa part un assouplissement rapide de la politique monétaire.

La coopérative s’attend ainsi à ce que la Banque du Canada baisse à six reprises son taux directeur en 2024 et cinq autres fois en 2025. Selon Jimmy Jean, ces baisses pourraient commencer dès le mois d’avril au Canada, car la Banque du Canada a intérêt à agir rapidement si elle ne veut pas provoquer une récession plus importante avance l’expert. Les États-Unis prendront davantage de temps avant de suivre le mouvement.

Si les États-Unis semblent à l’abri d’une récession en 2024, la situation serait un peu plus sombre au Canada, selon Jimmy Jean. Il constate que les consommateurs canadiens ont une moins grande confiance en l’économie que ceux de l’autre côté de la frontière ; le PIB canadien s’est contracté au troisième trimestre de 2023, les dépenses de consommation ont stagné alors que le taux d’épargne est supérieur à ce qu’il était avant la pandémie.

« Plus de secteurs d’activité sont actuellement en contraction qu’en expansion, une situation qui mène généralement à une récession », souligne Jimmy Jean.

En 2024, on pourrait de plus s’attendre à de nombreuses faillites d’entreprise, ce qui entraînera une hausse du taux de chômage, ce qui réduira à son tour la pression sur les hausses salariales. Hormis dans le secteur du logement, Jimmy Jean s’attend donc à ce que la désinflation se poursuive cette année.

D’après lui, ce qui a permis d’éviter la récession au Canada pour le moment, c’est la forte croissance démographique canadienne, portée par l’immigration. Il estime donc que le resserrement annoncé concernant l’admission d’immigrants temporaires représente un autre vent contraire.

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2024 : année d’assouplissement de la politique monétaire https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/2024-annee-dassouplissement-de-la-politique-monetaire/ Mon, 05 Feb 2024 14:12:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98852 ZONE EXPERTS – Hypothèques : le taux variable à envisager!

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Lors de l’événement Perspectives 2024 organisé par CFA Montréal le 25 janvier dernier, les deux économistes invités, Jean Boivin, de BlackRock et Jimmy Jean, de Desjardins, ont évoqué une récession au Canada, et ce, même si les États-Unis l’évitent. Il s’agit également du scénario que nous prévoyons pour 2024, comme nous l’avons évoqué précédemment. Jimmy Jean s’est même montré plus pessimiste en anticipant une baisse du taux directeur au Canada de 2,75 % dans son scénario de base. La Banque Nationale du Canada prévoit pour sa part une baisse de 1,75 % en 2024, la CIBC et la TD, une baisse de 1,50 % en 2024. La BMO, la RBC et la Scotia prévoient une baisse de 1 % en 2024.

Les deux économistes voient l’inflation en bas de 2 % au courant de l’année, mais Jean Boivin est particulièrement concerné par des tendance lourdes telles que le virage vert, le protectionnisme, les problèmes géopolitiques et de la démographie qui devraient faire remonter l’inflation par la suite.

La Banque Du Canada (BdC) n’a pas modifié son taux directeur en janvier et n’a pas ouvert la porte pour une première baisse le 6 mars prochain. Lors dLe gouverneur de la BdC. Lors d’un discours tenu devant les députés du Comité des finances des Communes, le 1er février dernier, Tiff Macklem a clairement indiqué qu’il n’attendra pas de voir l’inflation à 2 % avant de commencer à baisser le taux directeur, compte tenu du délai requis  pour voir les effets des baisses dans l’économie. Il a évoqué un meilleur équilibre au niveau des logements disponibles, mais il a recommandé que le gouvernement modifie ses politiques afin d’augmenter l’offre des logements.

La SCHL a d’ailleurs publié son rapport sur le marché locatif et il  signale un resserrement du marché de la location au Québec. En effet, la migration a plus que doublé en 2023, enregistrant un record de résidents non permanents. Une situation qui a affecté la demande des logements. Cela s’ajoute a  la difficulté vécue par les jeunes qui tentent d’accéder à la propriété et qui se heurtent aux  prix et aux taux élevés. Le rapport évoque aussi la tendance qui pousse la population vieillissante à transiter vers le marché locatif. Quant à l’offre, le rapport indique qu’elle sera affectée par le nombre de moins en moins grand de projets de construction en cours, eux aussi affectés par  les taux  élevés.

Comme résultat, le taux d’inoccupation a baissé à 1,5 % dans le marché locatif traditionnel et de 1,3 % dans le marché des appartements en copropriété dans la région de Montréal en 2023. Ceci a provoqué une augmentation du prix des loyers dont l’augmentation a atteint 7,9 % pour des logements ayant deux chambres. Il s’agit de la plus importante augmentation depuis 2000 :

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Comme mentionné dans notre billet précédent, la politique monétaire très restrictive a ralenti l’économie au point que la récession est inévitable. La BdC fera un pivot au courant de l’année et la courbe des taux d’intérêt baissera. La stratégie à adopter consiste à rester flexible et à ne pas geler des taux hypothécaires à long terme. Le taux variable continue de représenter une option plus avantageuse à long terme pour les détenteurs d’hypothèques.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Une reprise économique plutôt qu’une récession en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-reprise-economique-plutot-quune-recession-en-2024/ Fri, 05 Jan 2024 11:37:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98329 Prévoit IG Gestion de patrimoine.

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En effet, selon les Perspectives des marchés 2024 d’IG Gestion de patrimoine (IG), l’année 2024 promet davantage de stabilité et d’occasions de placement, puisque les marchés entreront dans une phase de normalisation.

« En ce moment dans le monde entier, y compris au Canada, on observe des « récessions tournantes », c’est-à-dire des situations dans lesquelles certains secteurs prospèrent pendant que d’autres sont malmenés. Malgré cette incertitude sectorielle, les fondamentaux nous permettent de croire que nous nous acheminons vers une reprise économique mondiale plutôt que vers une récession », a déclaré Philip Petursson, stratège en chef des placements chez IG Gestion de patrimoine.

Des « récessions tournantes »

Dans ses Perspectives des marchés 2024, l’équipe Stratégie de placement d’IG prévoit ainsi que des « récessions tournantes » continueront d’être observées dans les différentes économies de la planète.

Ces « récessions tournantes » sont plus fréquentes que les ralentissements généralisés et témoignent de la résilience d’une économie. Durant ces phases économiques, une stratégie de placement à long terme rigoureusement suivie favorise une croissance durable, indique le rapport.

Certains secteurs, comme l’industrie manufacturière et le commerce mondial, atteignent un creux, mais devraient se redresser en 2024.

Les risques de récession aux États-Unis en 2024 ont diminué et une reprise semble plus probable.

Quant à l’économie canadienne, elle semble davantage à risque de récession, étant donné que les hausses de taux d’intérêt ont habituellement une incidence plus immédiate sur la consommation.

Cela dit, comme le marché boursier canadien est davantage tourné vers le monde, le TSX devrait profiter d’une reprise économique mondiale.

Un retour à la normale

Par ailleurs, l’inflation et les taux d’intérêt devraient se normaliser, y compris au Canada, prévoit IG.

Cette phase de normalisation de l’inflation suppose aussi une stabilisation des taux d’intérêt, les banques centrales ayant suspendu leurs hausses de taux pour l’instant.

En raison de cette période de normalisation, les obligations devraient rapporter davantage grâce aux taux d’intérêt plus élevés.

Les valorisations boursières

Si l’année 2023 n’a pas été favorable aux actions, l’indice S&P 500, par exemple, ayant été dominé par des gains concentrés chez les « sept magnifiques », à savoir Nvidia, Tesla, Meta, Apple, Amazon, Microsoft et Alphabet, le rapport d’IG Gestion de patrimoine mentionne que le contexte est propice à un élargissement des gains de marché en 2024.

Alors que la perspective d’une reprise économique est encourageante pour les bénéfices, à laquelle s’ajoutent les valorisations attrayantes et la diminution des pressions inflationnistes, la prochaine année réserve d’intéressants gains boursiers.

« Nous en arrivons ainsi à une perspective plus optimiste pour l’économie et les marchés mondiaux, à l’aube de 2024. Des défis subsistent, notamment en ce qui concerne l’économie canadienne. Mais en gros, les données indiquent une tendance générale à l’amélioration. Et l’amélioration est porteuse d’occasions », a commenté Philip Petursson.

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Goldman Sachs perd son leader des matières premières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/goldman-sachs-perd-son-leader-des-matieres-premieres/ Thu, 04 Jan 2024 11:22:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98249 PLANÈTE FINANCE - Alors que les revenus de la division sont en baisse.

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Ed Emerson, qui a dirigé la réorganisation de la division des matières premières de Goldman Sachs depuis 2020, se prépare à prendre sa retraite à 47 ans, après vingt-quatre années dans l’entreprise. Son départ succède à celui de l’économiste spécialisé dans les matières premières Jeff Currie.

Les revenus de l’activité des matières premières de Goldman Sachs ont chuté au cours des trois premiers trimestres de 2023, après avoir été l’une de ses vaches à lait. La conjoncture économique est moins favorable depuis quelque temps pour les matières premières après l’âge d’or des années post-COVID. Le chiffre d’affaires de cette activité avait dépassé les 3 milliards de dollars (G$) en 2022, soit presque autant que le total généré en 15 années d’existence. En 2020 et 2021, les gains avaient atteint près de 2 G$.

Ed Emerson a joué un rôle essentiel dans le redressement des activités pétrolières de la société, ont signalé Ashok Varadhan, Dan Dees et Jim Esposito, les trois dirigeants de la division mondiale des banques et des marchés de Goldman, dans une note de service rapportée par Bloomberg. Ils estiment que le dirigeant a contribué à « consolider la position de Goldman Sachs en tant que leader dans le secteur des matières premières ».

Ed Emerson, un Britannique né en Argentine, a rejoint Goldman Sachs en 1999 comme analyste. Il s’est d’abord spécialisé dans le négoce du pétrole. Nommé responsable mondial du secteur des matières premières en 2018, il a bâti une partie de sa fortune en saisissant les opportunités sur ces marchés à a faveur de la crise de la COVID-19 et de la guerre en Ukraine, avec la flambée du prix des matières premières.

Ces succès lui ont permis de bâtir une véritable fortune. Depuis 2020, le dirigeant a gagné environ 100 M$, soit davantage que le directeur général de Goldman Sachs, David Solomon, qui a engrangé 77,5 M$ au cours de la même période.

Ayant la réputation de ne pas avoir sa langue dans sa poche, Ed Emerson est connu pour ses critiques acerbes de la direction générale de David Solomon, auquel il reproche d’avoir mis en place des stratégies qui auraient conduit Goldman Sachs à essuyer des pertes de milliards de dollars au cours des dernières années, selon Bloomberg.

Lors d’une récente réunion, Ed Emerson a déclaré à ses collègues qu’il avait l’intention de rester impliqué et qu’il était toujours proche du président de Goldman, John Waldron, et du patron de la négociation de marchés, Ashok Varadhan, selon des propos rapportés par Reuters.

À la tête de la division mondiale des matières premières, le vétéran sera remplacé par Xiao Qin et Nitin Jindal, qui ont été nommés co-directeurs. Xiao Qin dirige le négoce des matières premières en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et dans la région Asie-Pacifique. Il est également responsable mondial du négoce du pétrole et des produits raffinés. Il a été nommé directeur général en 2010 et associé en 2016. Nitin Jindal gère le négoce des matières premières dans les Amériques et celui du gaz naturel et de l’électricité en Amérique du Nord. Il a rejoint Goldman en tant qu’associé en 2018.

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Le Québec est en récession technique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-quebec-est-en-recession-technique/ Thu, 21 Dec 2023 19:04:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98280 Selon des données de l'Institut de la statistique du Québec.

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L’économie québécoise est techniquement en récession tandis qu’elle s’est contractée pour un deuxième trimestre consécutif, selon des données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Le produit intérieur brut (PIB) réel du Québec recule ainsi de 0,2 % au troisième trimestre après avoir diminué de 0,4 % au trimestre précédent. En données annualisées, le recul du troisième trimestre s’est établi à 0,8 %.

L’économie québécoise a ainsi traversé une récession pour la période comprenant les mois d’avril à septembre, selon les données de l’ISQ.

À Québec, le ministre des Finances, Eric Girard, avance plutôt que l’économie québécoise n’est pas en récession. « Il est néanmoins trop tôt pour déclarer que le Québec est en récession puisque la baisse de l’activité n’est pas généralisée », écrit-il sur la plateforme X.

Il ajoute que le marché de l’emploi se porte bien. « Nous continuerons de suivre la situation de près dans les prochains mois et sommes conscients que le contexte demeure difficile pour plusieurs Québécois. »

Même si l’économie québécoise se trouve techniquement en récession, « la situation est peut-être moins inquiétante qu’il n’y paraît à première vue », nuancent les économistes Matthieu Arseneau et Daren King de la Banque Nationale dans une note.

Ils soulignent que le recul du PIB est attribuable à une baisse des investissements en stocks et au commerce international. « Pour avoir une meilleure idée de la robustesse de l’économie de la province, il vaut mieux regarder la demande intérieure privée, qui a rebondi de 2,6 % en rythme annualisé au cours du trimestre, comparativement à une baisse de 0,4 % pour l’ensemble du Canada. »

La grève des employés de l’État risque toutefois d’entraîner un autre trimestre de contraction économique, anticipent les deux économistes. « C’est un secret de Polichinelle que la grève du secteur public signifiera un autre trimestre de contraction économique. Cela vient s’ajouter à une économie déjà chancelante, dont le récent passage à vide a déjà provoqué une augmentation de 1,2 point de pourcentage du taux de chômage depuis le mois de mai. »

Néanmoins, ils soulignent que le taux de chômage était inférieur à la moyenne canadienne « depuis un bon moment ». « Comme ailleurs, l’année 2024 s’annonce semée d’embûches, mais nous continuons de croire que le PIB du Québec pourrait s’avérer résilient par rapport au reste du pays, notamment en raison du plus faible niveau d’endettement des ménages. »

Les deux économistes soulignent que le taux d’épargne est passé de 12,1 % à 12,6 % du deuxième au troisième trimestre, « ce qui demeure bien plus haut que le 5,1 % enregistré au niveau national ».

Au Canada, le PIB réel a reculé de 0,3 % au troisième trimestre, après avoir progressé de 0,3 % au trimestre précédent, selon les données publiées le 30 novembre par Statistique Canada.

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