réchauffement climatique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 07 May 2024 17:51:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png réchauffement climatique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’investissement durable suscite toujours plus d’intérêt https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/linvestissement-durable-suscite-toujours-plus-dinteret/ Wed, 08 May 2024 10:45:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100604 Mais il reste encore nombre d’obstacles.

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L’intérêt des Canadiens pour les placements durables ne cesse de grandir, révèle la cinquième étude annuelle sur le Jour de la Terre de Placements Mackenzie. Toutefois, cette catégorie de placements continue de soulever des questions.

L’adoption de placements durables, soit des placements qui produisent des rendements financiers, mais qui ont également une incidence positive sur l’environnement, a cru de trois points de pourcentages entre 2023 et 2024, passant ainsi de 20 % à 23 %.

Et cette croissance devrait continuer puisque 45 % des répondants au sondage de Mackenzie assurent qu’ils ajouteront de tels placements à leurs portefeuilles d’ici les deux prochaines années.

Toutefois, malgré ces chiffres encourageants, 61 % des Canadiens, soit autant que l’an passé, se disent préoccupés par l’écoblanchiment et la transparence en matière de gouvernance d’entreprise dans le segment de l’investissement durable.

Un autre 43 % pensent que l’investissement manque de lignes directrices ou de normes claires et que de plus, ils produisent des rendements inférieurs à ceux des placements traditionnels, malgré les experts et études qui disent et prouvent le contraire.

Lire « Davantage d’IR dans les portefeuilles des conseillers »

Finalement, seuls 33 % des investisseurs faisant affaire avec un professionnel des services financiers ont abordé le sujet de l’investissement durable.

« Il est encourageant de constater un intérêt croissant pour l’investissement durable et son adoption, qui témoigne d’un virage vers l’harmonisation des objectifs financiers avec les considérations environnementales et sociales, a déclaré Fate Saghir, vice-présidente principale, développement durable, Placements Mackenzie. Toutefois, il est également clair que notre secteur a encore du travail à faire pour répondre aux préoccupations et aux idées fausses concernant l’écoblanchiment, la transparence et le rendement. De plus, compte tenu de la popularité montante des placements durables, les conseillers et conseillères peuvent profiter d’une excellente occasion de renforcer et d’élargir leurs relations avec les clients et clientes en les aidant à comprendre le rôle que jouent les placements durables dans la construction de portefeuilles. »

La transition énergétique, un concept populaire

Outre les placements durables, l’étude s’est également penchée sur le concept de la transition énergétique, qui met sur le passage des sources d’énergie traditionnelle aux sources d’énergie renouvelable et à faibles émissions de carbone, et a constaté que les Canadiens sont familiers avec celui-ci.

Près de la moitié des investisseurs (48 %) envisagent ainsi d’investir dans des sociétés axées sur la transition énergétique afin de contrer le réchauffement de la planète d’ici les deux prochaines années. Et 77 % des répondants qui ont déjà ce type de placements comptent augmenter leur exposition à ces derniers.

De plus 69 % des sondés estiment qu’investir dans la transition énergétique créera un monde meilleur pour les générations futures et aura un effet positif à long terme sur l’environnement (67 %) et notre santé (65 %).

Mais seuls 38 % des investisseurs affirment bien comprendre la taille et l’ampleur de la transition énergétique en cours et des occasions de placement qui en découlent.

« Les occasions liées à la transition énergétique continueront de croître à mesure que le monde se dirige vers un avenir sobre en carbone, a commenté Fate Saghir. Le secteur de la finance, y compris les gestionnaires de placements et les conseillers et conseillères, a un rôle important à jouer pour rendre les connaissances et la formation accessibles. Nous devons en arriver à un point où les Canadiens et Canadiennes peuvent être certains que leurs placements produiront des rendements et auront une incidence réelle et positive sur notre planète à l’échelle locale et mondiale. »

Cette étude a été menée en ligne du 19 au 25 mars 2024 auprès de 1500 Canadiens majeurs.

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Énergies renouvelables : la RBC triple son objectif de financement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/energies-renouvelables-la-rbc-triple-son-objectif-de-financement/ Wed, 13 Mar 2024 11:02:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99495 La banque a notamment créé sa propre catégorie « Financement de la décarbonisation ».

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La Banque Royale du Canada (RBC) prévoit d’augmenter son financement dans les énergies renouvelables, même si elle a également signalé peu de progrès dans la réduction de l’intensité des émissions de son financement pétrolier et gazier.

Dans son dernier rapport annuel sur le climat mercredi, la banque s’est fixé pour objectif de tripler le financement des énergies renouvelables pour le porter à 15 milliards de dollars (G$) d’ici 2030 et a annoncé qu’elle prévoyait d’affecter 1 G$ aux solutions climatiques d’ici la fin de la décennie.

La RBC a également créé sa propre catégorie « Financement de la décarbonisation » pour aider à orienter le financement, alors que les progrès en matière de création de normes de finance verte à l’échelle de l’industrie restent bloqués au gouvernement fédéral.

« Les mesures que nous annonçons aujourd’hui nous permettront d’aider nos clients à réduire leurs émissions, de contribuer à l’établissement de nouvelles sources d’énergie renouvelable et de financer des solutions climatiques novatrices », a déclaré Jennifer Livingstone, vice-présidente Climat de RBC, dans un communiqué.

La banque a également révélé que l’intensité des émissions de ses financements pétroliers et gaziers était « relativement stable » l’année dernière par rapport au niveau de référence de 2019, alors que son objectif est de réduire la mesure entre 11 et 35 % d’ici la fin de la décennie.

La banque a soutenu qu’il était préférable de travailler avec les sociétés pétrolières et gazières pour réduire l’intensité de leurs émissions, même si elles augmentent leur production, plutôt que de supprimer le financement comme l’exigent certains militants environnementaux.

La RBC n’a pas divulgué dans le rapport comment le montant total de son financement dans les énergies à faible émission de carbone se compare à celui de son financement dans les combustibles fossiles. La banque fait face à une pression des investisseurs pour qu’elle adopte cette mesure clé.

Écart d’investissement

L’organisme de recherche BloombergNEF a découvert que la RBC avait consacré environ 37 cents aux sources à faibles émissions de carbone pour chaque dollar consacré aux combustibles fossiles en 2022, soit 11,5 G$ US aux sources à faibles émissions de carbone, contre 31,2 G$ US aux combustibles fossiles.

BloombergNEF estime que les banques devraient plutôt consacrer au moins 4 $ aux options vertes pour chaque dollar consacré au pétrole et au gaz d’ici la fin de la décennie afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.

La RBC a déclaré dans son rapport sur le climat qu’elle avait pour objectif de faire passer le financement des énergies à faibles émissions de carbone à plus de 35 G$ d’ici 2030, soit environ 26 G$ US.

Les fonds de pension de la ville de New York ont déposé une résolution d’actionnaires contre la RBC, la poussant à divulguer elle-même le ratio énergies vertes/énergies fossiles. Le fonds de retraite a également déposé une résolution similaire auprès de JPMorgan Chase, mais a abandonné cette résolution après que la banque a accepté de le faire.

La nécessité d’une meilleure divulgation des informations sur le climat a été soulignée par un rapport du groupe de défense britannique InfluenceMap publié mercredi, qui montre que les grandes banques canadiennes consacrent en général une part croissante de leur financement aux combustibles fossiles.

TD, Banque Scotia, BMO, RBC et CIBC ont augmenté leur orientation de financement envers les combustibles fossiles de 15,5 % en 2020 à 18,4 % en 2022, indique le rapport.

L’Association des banquiers canadiens (ABC) a déclaré dans un communiqué au nom des banques citées qu’elles comprennent toutes l’importance du secteur financier dans la transition vers un avenir à faibles émissions de carbone.

L’ABC a déclaré que le rapport InfluenceMap est basé sur les données de 2022 et ne rend pas compte des récents progrès climatiques, tandis que les prochaines divulgations bancaires fourniront des informations supplémentaires sur les efforts climatiques.

RBC a divulgué pour la première fois dans son rapport ses émissions absolues financées provenant du pétrole et du gaz. Ce chiffre équivalait à 71,4 millions de tonnes d’émissions de carbone l’année dernière, soit à peu près autant que l’émission annuelle de toutes les voitures et camions légers au Canada.

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