recommandation – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 06 May 2024 12:41:33 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png recommandation – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Éthique et conformité : des facteurs à prendre en compte dans les accords de recommandation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ethique-et-conformite-des-facteurs-a-prendre-en-compte-dans-les-accords-de-recommandation/ Wed, 08 May 2024 10:32:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100692 Veillez à ce que les professionnels avec lesquels vous vous associez soient à la hauteur de leur proposition de valeur.

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Les conseillers peuvent tirer de nombreux avantages de l’orientation de leurs clients vers d’autres professionnels, et vice versa, mais ils doivent tenir compte de normes importantes en matière d’éthique et de conformité.

Selon Rod Burylo, vétéran du secteur depuis 36 ans — y compris en tant qu’agent de conformité — et formateur en matière d’éthique, la mise en place d’un cadre éthique et conforme permet aux conseillers de couvrir leurs bases et de développer leurs pratiques en toute tranquillité d’esprit. Rod Burylo est actuellement gestionnaire de portefeuille associé chez Equate Asset Management à Calgary.

Parmi les questions à prendre en compte, citons le contrôle des autres professionnels et les réglementations relatives à la rémunération et à la divulgation des informations.

La capacité et l’intégrité à respecter une proposition de valeur 

Tout conseiller titulaire d’un titre doit généralement souscrire à un code de déontologie, qui énonce les normes professionnelles et éthiques qu’il doit respecter.

Par exemple, le code de déontologie de FP Canada, dans ses normes de responsabilité professionnelle pour les planificateurs financiers agréés, stipule que ces professionnels doivent agir dans le meilleur intérêt du client et avec intégrité, compétence et diligence, entre autres choses. Les normes exigent également que les professionnels de la planification financière confirment les qualifications des personnes recommandées par des tiers.

Tout comme un client potentiel peut évaluer la proposition de valeur et la fiabilité d’un conseiller, les conseillers doivent également contrôler les autres professionnels auxquels ils souhaitent recommander un client ou dont ils reçoivent une recommandation, recommande Rod Burylo.

« Une partie de l’examen consiste à comprendre la valeur spécifique du professionnel dont vous recommandez les services, puis à essayer de déterminer s’il a la capacité et l’intégrité nécessaires pour faire [ce que vous promettez] », explique-t-il.

En ce qui concerne les compétences, les conseillers peuvent vérifier si le professionnel — par exemple un comptable — possède des titres professionnels, dit Rod Burylo. Ils peuvent également demander au professionnel s’il peut parler à l’un de ses clients pour s’assurer que ce dernier est satisfait de ses services.

Lorsqu’il s’agit de vérifier l’intégrité du professionnel, les conseillers peuvent s’informer sur les plaintes des clients déposées en ligne ou auprès d’une association professionnelle. Ils peuvent également demander à parler à un responsable de la conformité de toute plainte potentielle et de la manière dont elle a été résolue, suggère Rod Burylo.

« Je ne cherche pas nécessairement un spécialiste des fusées, mais plutôt des personnes capables de répondre aux besoins du client », rappelle-t-il.

Questions d’argent 

En vertu du Règlement 31-103, les conseillers peuvent recevoir ou donner une rémunération à d’autres parties s’ils en informent le client et si les honoraires sont considérés comme raisonnables, entre autres critères. Les normes de FP Canada exigent également la divulgation des commissions de recommandation.

Bien que les conseillers puissent être en mesure de payer ou de recevoir des commissions de recommandation, cela dépend de leur situation commerciale, de leur concession, de leur code de déontologie et de leur chef de la conformité, souligne Rod Burylo. Les conseillers doivent se renseigner sur les règles et procédures spécifiques qui s’appliquent à eux.

« La conformité est vraiment très spécifique pour chaque représentant, prévient-il déclaré. Si vous avez un titre de CFP (certified financial planner) et que vous travaillez pour un certain courtier, vos règles ou règlements, même s’ils sont similaires à ceux des autres, peuvent théoriquement être différents. »

En fin de compte, les conseillers et leurs partenaires de référence devraient être plus intéressés par la réciprocité — un partenariat entre eux — et le bénéfice pour le client plutôt que de recevoir une compensation dans tout accord de référence, estime Rod Burylo.

Si un autre professionnel demande de l’argent plutôt que la réciprocité, il ne s’agit probablement pas de la meilleure relation possible.

Divulguer les détails 

Selon Rod Burylo, un conseiller qui a conclu un accord de recommandation doit indiquer à ses clients qu’il ne travaille pas pour l’autre professionnel vers lequel il les oriente. Cela peut éviter au conseiller d’être poursuivi en justice si l’autre professionnel laisse tomber le client.

Il recommande en outre d’établir un document de divulgation de la relation initiale qui mentionne des éléments tels que la confidentialité des clients, la planification de la succession et l’interruption des activités.

Ce document préciserait les circonstances dans lesquelles un conseiller peut partager avec d’autres professionnels des détails concernant le client ou le compte du client, par exemple si le conseiller tombe malade et que quelqu’un d’autre doit s’occuper du compte. Les normes de FP Canada suggèrent d’obtenir la reconnaissance écrite du client pour qu’il consente à la divulgation.

En plus de divulguer s’ils reçoivent une rémunération dans le cadre d’une entente de recommandation, les conseillers devraient divulguer les conflits d’intérêts entre eux et leurs partenaires de recommandation, affirme Rod Burylo.

« Il s’agit vraiment de s’assurer que si vous commencez à faire des recommandations — et tout le monde devrait le faire, car c’est un excellent moyen de développer les affaires — vous comprenez quels types de règles peuvent s’appliquer à vous. »

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Recommandations : trois erreurs à ne plus commettre https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/recommandations-trois-erreurs-a-ne-plus-commettre/ Tue, 27 Oct 2020 12:07:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75900 FI RELÈVE – Ces faux pas nuisent aux recommandations de vos clients.

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Les recommandations de vos clients sont certainement un excellent moyen de faire croître votre pratique d’affaires, mais pour en obtenir, il est nécessaire d’éviter certaines erreurs.

Dans un article récent de Advisor Perspectives, Michelle R. Donovan, coach de références et d’affaires au sein de la firme Productivity Uncorked LLC, partage ainsi les trois erreurs les plus courantes qu’elle a observées au cours de sa carrière.

1)      Fini les hypothèses!

Le problème avec les hypothèses c’est que l’on finit trop souvent par croire qu’elles sont une vérité absolue. Une hypothèse très forte dans l’industrie est qu’en offrant un bon service à ses clients ceux-ci vont automatiquement recommander leur conseiller.

Les clients s’attendent à un excellent service de votre part, il juge cela normal. Cela ne les poussera donc pas forcément à vous recommander. Si c’était vrai, de nombreux clients potentiels vous contacteraient sans cesse, mais pour la plupart des conseillers, ce n’est pas le cas.

Il est donc important de ne pas seulement miser sur l’excellence du service et se pencher davantage sur le développement de votre pratique. Attention, ne négligez pas pour autant l’expérience client, mais pour générer des recommandations, accompagnez-la d’un bon processus d’orientation.

2)      Méfiez-vous du manque de clarté

Le manque de clarté entraîne la confusion et le doute. Un client qui ne comprend pas exactement votre clientèle cible hésitera à vous recommander. Les gens n’aiment pas se tromper, surtout lorsqu’il s’agit d’aider une de leur connaissance.

Sachant cela, faites-en sorte que votre message soit clair et ne changez pas d’avis au dernier moment. Ainsi, si vous affirmez ne pas prendre de clients avec moins de 250 000 $ d’actifs sous gestion, n’acceptez pas un client avec 100 000 $ d’actifs.

Véhiculez un message clair et concis et une description cohérente des personnes avec qui vous voulez faire affaire. Vos clients auront davantage tendance à vous recommander s’ils comprennent vos objectifs.

3)      Choisissez votre moment

Certains moments avec vos clients sont privilégiés, ne les utilisez pas pour leur faire des demandes qui ne les concernent pas. Ainsi, demander à vos clients de vous recommander lors d’une rencontre où vous devriez normalement vous occuper d’eux serait une erreur.

Rappelez-vous que vos clients vous paient pour gérer leurs finances et non pour vous aider à développer votre pratique. Ne faites pas passer vos objectifs personnels avant les leurs!

Ne demandez pas non plus à votre client de vous recommander à la fin de votre rencontre avec lui. Cela minimiserait l’importance de votre demande. Votre client penserait que vous venez seulement de vous rappeler de cette information et jugerait que cette demande est secondaire à vos yeux.

Si vous voulez que vos clients vous recommandent, prévoyez une conversation spécifique avec eux à ce sujet, suggère Michelle R. Donovan. Elle ajoute que les clients n’ont pas forcément besoin d’être convaincus de vous recommander pour qu’ils le fassent, ils ont besoin de comprendre comment le faire. Montrez-leur comment le faire, apprenez-leur à reconnaître les opportunités et assurez-vous qu’ils ont bien compris vos attentes.

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L’art de la vente avec Marc Bérubé ou comment naissent des vocations d’ambassadeurs https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/lart-de-la-vente-avec-marc-berube-ou-comment-naissent-des-vocations-dambassadeurs/ Thu, 27 Feb 2020 13:25:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64451 FI RELÈVE - Les clients qui recommandent des amis, des collègues ou des membres de leurs familles à leurs conseillers, valent leur pesant d'or.

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« En l’absence d’ambassadeurs, le développement d’affaires serait forcément difficile. On serait condamné à repartir continuellement à zéro, chaque fois qu’on voudrait accroître notre base de clientèle », dit Marc Bérubé.

Entrepreneur qui s’adresse aux entrepreneurs et aux professionnels tels les médecins, Marc Bérubé pilote son cabinet de services financiers appelé Coaching Financier Trek.

Situé à Laval, ce cabinet d’une trentaine d’employés – dont une quinzaine de conseillers en sécurité financière et représentants en investissement – est en forte croissance. En 2018, Coaching Financier Trek figurait au classement des 500 entreprises canadiennes à la croissance du chiffre d’affaires la plus rapide, selon la publication Canadian Business.

« Notre stratégie de développement s’appuie fortement sur les ambassadeurs ou les très bons clients qui nous donnent des recommandations », précise Marc Bérubé.

Et comme ces ambassadeurs « croient en nous et notre pratique, le lien de confiance s’établit plus rapidement avec les personnes référées et nos conseils sont d’autant plus pris au sérieux. L’art de la vente, c’est aussi la capacité à éduquer, renseigner et surtout bien conseiller », dit le président de Coaching Financier Trek.

Ne jamais hésiter

Une des premières choses que Marc Bérubé a apprise au cours de sa carrière est, justement, de ne jamais craindre de demander des références.

« On pourrait croire que les entrepreneurs ont déjà tout ce qu’il leur faut, incluant des personnes de confiance couvrant tous les aspects de la gestion de leurs avoirs. C’est un mythe. Il ne faut pas hésiter à leur demander des références de crainte de les indisposer car eux aussi ont bâti leurs entreprises par références. Ils connaissent bien cette façon de développer ses affaires », signale le patron de Coaching Financier Trek.

Cela dit, il ne suffit pas de demander pour recevoir. « Personne ne donnera des références sur un coup de tête car donner des références engage sa réputation », constate Marc Bérubé.

Premier conseil

Montrer, par les faits, que la satisfaction du client a la plus grande importance. « Certains conseillers pensent aux commissions et uniquement aux commissions. Dès la transaction conclue, ils passent à la suivante. Erreur ! Ne soyons pas avares de contacts et de rencontres après ventes », dit Marc Bérubé.

Deuxième conseil

Investir du temps pour parler d’autres choses que d’assurance et placements. « Au fil du temps, on développera des amitiés d’affaires. Apprenons à partager des intérêts communs, par exemple la pêche, le golf, le vin, le hockey, etc. On apprendra à se connaître, à s’apprécier et à se faire confiance », suggère celui qui est également l’auteur du livre Jusqu’au bout : stratégies financières à faibles risques pour conserver et accroître votre patrimoine (Advantage Media Group, 2018).

Une amitié d’affaires, précise Marc Bérubé, n’est pas une amitié tout court. « On ne s’invitera pas nécessairement les samedis soirs ».

Troisième conseil

Créer des événements pour des petits groupes, par exemple, une conférence sur les marchés financiers à l’ère de Donald Trump; un 5 à 7 de type dégustation vins et fromages, etc. « Profitons de l’occasion pour demander à notre ambassadeur d’être de la partie et d’inviter une ou deux personnes. On pourrait ensuite leur proposer un lunch au restaurant, question de faire connaissance », dit-il.

Quatrième et dernier conseil

Appuyer les œuvres de charité de ses ambassadeurs. « Soyons présents lors des événements. Achetons les billets d’une table de participants et laissons à l’ambassadeur le soin d’inviter une, deux ou trois autres personnes », propose Marc Bérubé.

Y aurait-il un cinquième et dernier conseil que le président de Coaching Financier Trek garderait dans sa manche ?

« Depuis une douzaine d’années, j’ai trois billets de saison pour les matchs du Canadien. Un pour moi et deux pour mes clients. Parfois, un ambassadeur amène un de ses amis…! », confie Marc Bérubé.

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