Retraite – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 08 Nov 2024 12:58:30 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Retraite – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les Canadiens craignent de manquer d’argent à la retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-craignent-de-manquer-dargent-a-la-retraite/ Fri, 08 Nov 2024 12:58:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103838 Les attentes des non-retraités en matière d’épargne requise ont augmenté de 200 000 $, selon Investissements RPC.

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Environ six Canadiens interrogés sur dix craignent de manquer d’argent à la retraite et, par conséquent, beaucoup ont revu à la hausse leurs attentes quant au montant qu’ils doivent épargner, selon une étude d’Investissements RPC.

Publié le 30 octobre, le sondage en ligne mené auprès de 4 786 adultes canadiens a révélé que 61 % des répondants craignaient de manquer d’argent à la retraite, cette crainte étant particulièrement prononcée chez les jeunes et les femmes.

Environ 67 % des Canadiens âgés de 28 à 44 ans ont déclaré qu’ils craignaient que leurs économies ne durent pas jusqu’à la retraite, tandis que 66 % des femmes ont exprimé la même opinion, contre 56 % des hommes.

« D’après notre sondage, les Canadiens s’inquiètent vraiment de manquer d’argent à la retraite, ce qui est compréhensible étant donné que l’espérance de vie augmente », observe Michel Leduc, directeur général principal et chef mondial des affaires publiques et des communications d’Investissements RPC, dans un communiqué de presse.

« Le Régime de pensions du Canada protège les Canadiens contre ce risque, car les prestations sont versées à vie et ajustées en fonction de l’inflation. »

Environ trois quarts des personnes interrogées (73 %) ont déclaré qu’elles prévoyaient de compter sur le RPC pour une partie de leur revenu de retraite ou qu’elles en dépendaient déjà.

L’enquête a également révélé que les attentes ont augmenté en ce qui concerne l’épargne nécessaire à la retraite.

Parmi les non-retraités qui ont fourni une estimation du montant dont ils auraient besoin, la réponse type est 55 000 $ par an, contre 50 000 $ dans l’enquête de l’année dernière. L’estimation type de l’épargne totale nécessaire est passée de 700 000 $ à 900 000 $.

Selon l’enquête, l’augmentation des attentes en matière d’épargne était plus importante chez les répondants qui subissaient un stress financier quotidien ou qui n’avaient pas de plan de retraite.

Avoir un plan financier influence positivement la perception des répondants sur la retraite. Ceux qui en possèdent un sont moins préoccupés par l’épuisement de leur épargne-retraite. Parmi les non-retraités, la majorité a identifié la présence d’un plan comme la principale raison de leur confiance quant à leurs revenus à la retraite.

Le sondage en ligne a été réalisé par Innovative Research Group au début du mois d’août, avec des répondants (hors Québec) provenant des fournisseurs d’échantillons Léger et Lucid. L’échantillon a été pondéré pour atteindre une taille finale de 4 000 personnes afin de s’assurer que sa composition reflète la population canadienne selon les données du recensement. Une marge d’erreur n’a pas pu être calculée car l’enquête en ligne n’était pas un échantillon aléatoire.

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Utiliser les FNB dans un portefeuille de préretraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/utiliser-les-fnb-dans-un-portefeuille-de-preretraite/ Tue, 15 Oct 2024 05:06:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103510 Deux experts expliquent leurs choix ; restez simple et réévaluez la tolérance au risque de votre client.

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Un client célibataire de 60 ans souhaite prendre sa retraite à 67 ans. Son conseiller en services financiers a déterminé qu’il avait besoin de 3 millions de dollars (M$) dans son REER et son CELI, combinés, pour prendre une retraite confortable. Le client gagne 100 000 $ par année et a des dépenses annuelles d’environ 70 000 $, qui resteront les mêmes à la retraite. Il est à 500 000 $ de son objectif d’épargne-retraite et sa tolérance au risque est modérée.

Nous avons demandé à deux experts comment ils construiraient des portefeuilles avec des fonds négociés en Bourse (FNB) pour ce client fictif.

« Un portefeuille » en escalier

Pour les préretraités, Brent Vandermeer, gestionnaire de portefeuille senior et associé gérant chez CrossPoint Financial, iA Private Wealth, à Ottawa, recommande un portefeuille composé de trois éléments de base :

  • des FNB à options d’achat couvertes pour obtenir un revenu plus élevé,
  • une modeste part de liquidités pour amortir les effondrements du marché,
  • et des investissements alternatifs pour la diversité.

« En gros, le portefeuille est composé d’obligations d’un côté et d’investissements alternatifs de l’autre », explique Brent Vandermeer. Ces proportions constituent les « murs », c’est-à-dire la partie stable du portefeuille.

Les actions représentent généralement de 10 à 90 % d’un portefeuille, en fonction de la tolérance au risque du client, rappelle Brent Vandermeer. Dans le cas présent, l’allocation est de 60 %. La composante actions est équilibrée entre un FNB à faible coût, des actions individuelles basées sur la recherche interne de CrossPoint et des FNB de vente d’options d’achats couvertes.

Brent Vandermeer recommande les FNB de vente d’options d’achats couvertes pour obtenir un revenu régulier. Il précise au client que le choix d’un revenu peut signifier le sacrifice d’une partie de la performance à la hausse.

Posséder des actions individuelles et voir les noms d’entreprises de qualité sur un relevé peut aider les clients à rester investis, souligne Brent Vandermeer. Si les marchés sont dans la tourmente et que le client est convaincu qu’une entreprise de son portefeuille existera encore dans cinq ans, il pourra « mieux tenir le coup ».

Deux ans avant la retraite, la part des actions dans le portefeuille devrait être réduite d’environ 5 à 10 %. Le risque peut être augmenté deux ans après le départ à la retraite afin de maintenir la croissance, soutient Brent Vandermeer. Ce client atteindra probablement son objectif d’épargne-retraite avec un rendement de 4 à 5 %.

Il est important de réévaluer régulièrement la tolérance au risque du client, car elle peut changer au fil du temps et dépend de la personnalité, avertit Brent Vandermeer. Mais certains clients surestiment leur tolérance au risque, d’où l’importance de la quantifier en dollars.

« Les gens pensent toujours qu’ils peuvent supporter une baisse de 10 % du marché. Mais lorsque cela se produit sur 2,5 M$, ils se disent : ‘‘Whoa, c’est 250 000 $’’ », ajoute-t-il.

Produit Ticker Poids Classe d’actifs
Fonds Majestic de Revenu Mondial Partenaires Sélects Série S MAJ383 20 % Obligations
Majestic Select Partners Alternative Fund P MAJ1086 20 % Alternatives
FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de sociétés mondiales à dividendes élevés ZWG 15 % Actions internationales
FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de sociétés canadiennes à dividendes élevés ZWC 9 % Actions canadiennes
Manulife Global Equity Class F MMF4606 6 % Actions internationales
Pool exclusif de grandes actions américaines et canadiennes 30 % Actions américaines et canadiennes

Rester dans la simplicité

Harp Sandhu, conseiller principal en gestion de patrimoine chez Sandhu Wealth, Raymond James, à Victoria, en Colombie-Britannique, recommande de garder un portefeuille simple. Il suggère 30 % de titres à revenu fixe et 70 % de FNB, afin d’obtenir un revenu de retraite régulier sans trop de volatilité.

« Ce [portefeuille] a été conçu pour assurer une certaine croissance du capital et un certain rendement, explique Harp Sandhu. Ce client aura suffisamment d’argent dans sept ans lorsqu’il prendra sa retraite […] Restons simples. »

Le FNB Vanguard S&P 500 et le FNB composé plafonné BMO S&P/TSX assurent la simplicité, tandis qu’un FNB canadien à gestion active offre une certaine protection contre les baisses, dit Harp Sandhu.

Comme le client peut facilement atteindre ses objectifs de rendement pour couvrir ses dépenses annuelles, il n’aura pas besoin de vendre des placements. Le client ne devrait donc pas s’inquiéter outre mesure.

De plus, comme le client n’a pas besoin d’une forte croissance du capital, une exposition plus faible aux actions internationales permet de réduire la volatilité du portefeuille, note Harp Sandhu. Le portefeuille est investi à 14 % en actions internationales.

Harp Sandhu suggère également au client d’avoir un fonds d’urgence de 400 000 $ réparti en cinq catégories : un compte d’épargne à intérêt élevé et des certificats de placement garantis (CPG) d’un an, de deux ans, de trois ans et de quatre ans.

Si le client épargne 3,5 M$ à l’âge de 67 ans, les 3,1 M$ de l’ensemble du portefeuille produiront 86 800 $ de dividendes par an au taux de 2,8 %. « Je suis en train de mettre en place une situation pour les trois ou quatre prochaines années [au cours desquelles le client] n’aura pas besoin de vendre des parts pour générer des revenus », explique-t-il.

Le client aura un revenu imposable moins élevé entre la date de son départ à la retraite et le moment où il devra convertir son REER en FERR. Il devrait donc transférer des fonds du REER au CELI au cours de ces années pour maximiser l’efficacité fiscale, selon Harp Sandhu.

Bien que le client puisse dépenser beaucoup moins que les retraits minimums obligatoires de son FERR, l’excédent peut être utilisé pour des voyages ou pour renforcer le fonds d’urgence. « Je suis très favorable à ce que vous utilisiez votre argent et que vous profitiez de votre retraite comme vous l’entendez », dit Harp Sandhu.

Produit Ticker Poids Classe d’actifs
Compte d’épargne dynamique DYN6000 2,5 % Liquidités
Modèle de revenu fixe RJ modéré 10,0 % Revenu fixe
Fonds obligataire de valeur Lysander-Canso Corp. F LYZ801F 17,5 % Revenu fixe
FINB BMO MSCI EAFE ZEA 7,0 % Actions internationales
FNB BMO internationales de dividendes ZDI 7,0 % Actions internationales
FNB indiciel S&P 500 Vanguard VFV 28,0 % Actions américaines
FINB BMO S&P/TSX composé plafonné ZCN 14,0 % Actions canadiennes
FNB actif de dividendes canadiens Dynamique DXC 14,0 % Actions canadiennes

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Le revenu de travail conservé à la retraite https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/le-revenu-de-travail-conserve-a-la-retraite/ Wed, 09 Oct 2024 10:51:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103425 ZONE EXPERTS – Un impact qui peut s’avérer difficile à quantifier.

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En planification de la retraite, plusieurs mythes circulent. Un de ces mythes est : « Pourquoi travailler, ne serait-ce que quelques heures par mois, à la retraite ? Au final, il ne me restera rien ! ». Pour tenter de démystifier cette croyance, Québec offre un outil visant à mesurer le taux de conservation du revenu de travail à la retraite. Cet outil est disponible ici. La Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke (CFFP) a également produit une étude exhaustive sur le sujet. Cette étude est disponible ici.

Ce qui entre et ce qui reste

La décision de travailler ou non à la retraite comporte de très nombreuses facettes (besoins financiers, besoins de se réaliser, vouloir contribuer à la société, redonner au suivant, etc.) et va fréquemment s’avérer complexe.

En effet plusieurs programmes ou crédits (PSV, SRG, Crédit pour la TPS, etc.) pourraient être affectés négativement par les revenus supplémentaires. À l’inverse, le retraité qui travaille pourrait bénéficier de mesures incitatives à l’emploi (Crédit d’impôt pour prolongation de carrière, Déduction pour travailleur, etc.). L’impact véritable global peut s’avérer difficile à quantifier.

C’est ici que l’outil sera utile. En précisant simplement quelques variables (Âge, situation familiale, revenus, etc.), on sera en mesure de voir quelle proportion du revenu de travail supplémentaire serait conservée par le retraité. Ce Taux de conservation du revenu de travail représente la proportion véritable du revenu supplémentaire qui sera conservée.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

En plus de présenter ce taux, l’outil permet de voir les différents effets de l’ajout d’un revenu de travail sur les impôts, les cotisations obligatoires et les diverses mesures sociofiscales. Essentiellement, trois catégories d’impacts sont présentées :

  • Le revenu brut supplémentaire (des gains).
  • Les prélèvements nets et récupérations de gouvernements (des pertes).
  • Les mesures incitatives à l’emploi (des gains).

Selon son niveau de compréhension et/ou d’intérêt, l’usager aura aussi le loisir d’approfondir sa vision. En effet, au-delà des trois catégories présentées ci-devant, des menus permettent de voir le détail de ces calculs.

Dans l’exemple présenté ci-bas, on notera que pour un revenu d’emploi supplémentaire de 15 000 $, il restera 10 169 $ dans les mains du retraité pour un taux de conservation du revenu de travail de 67,8 %, quand même.

Dans leur étude mentionnée ci-devant, la CFFP note que sur les nombreux cas analysés (couples vs. personne seule, variation de l’âge et du niveau de revenu) le taux de conservation va fréquemment se situer entre 50 % et 70 %

Ils concluent notamment : « Ainsi, les taux de conservation du revenu de retraite calculés à l’aide de cas types montrent que cela demeure financièrement avantageux de travailler à la retraite ».

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Transformation du revenu travail conservé en taux horaire global net

Est-ce que ce revenu conservé sera suffisant aux yeux du retraité ? Il nous sera difficile de répondre à cette question, mais le retraité pourrait faire un calcul supplémentaire, il pourrait transformer ce revenu supplémentaire en taux horaire global net. Imaginons que le revenu d’emploi supplémentaire de 15 000 $ illustré ci-devant a nécessité 600 heures de travail (50 heures par mois à 25 $ de l’heure). Ajoutons à ces heures travaillées 60 heures de déplacement (5 heures par mois). Le retraité aura sacrifié 660 heures pour un revenu net de 10 169 $, il aura donc travaillé pour un taux horaire global net de 15,41 $. Est-ce suffisant ? Seul le retraité pourra répondre à cette question, mais il aura les données en main pour le faire !

En conclusion

Cet outil permet de remplacer des perceptions par des faits. Il pourra assurément alimenter les réflexions de nos clients… et les nôtres !

Vous voulez parfaire vos connaissances sur la RETRAITE, conseiller vos clients sur leurs régimes de retraite, le RRQ, le CELIAPP et plus encore ? Notre cours « Formation de haut niveau sur la retraite » sera présenté virtuellement et en présentiel en novembre prochain. Trouvez plus d’informations en cliquant ici. Vous remarquerez que nous nous sommes associés au CQFF!

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc, ASC
Fellow de l’Institut de planification financière
ConFor financiers inc.
Octobre 2024

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Pas de retraite avant 70 ans ?! https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/pas-de-retraite-avant-70-ans/ Tue, 08 Oct 2024 11:08:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103267 PLANÈTE FINANCE – L’Italie l’envisage.

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Alors que la première ministre Giorgia Meloni avait comme promesse électorale un départ à la retraite après 41 années de cotisation, sans tenir compte de l’âge, elle revoit sérieusement cette possibilité et envisage de reporter l’âge de la retraite à 70 ans pour les fonctionnaires, selon Avantages.

Comme la Chine et la Suisse avant elle, l’Italie espère ainsi réaliser des économies dont les caisses du pays auraient bien besoin puisque la dette publique frôle les 138 % du produit intérieur brut (PIB).

Actuellement, l’âge de la retraite est fixé à 60 ans pour les employés gouvernementaux du secteur de la sécurité et de la défense, soit dix ans de moins que ce qui est actuellement envisagé. Les autres employés gouvernementaux partent généralement à 65 ans. Ceux qui partent à 67 ans — soit toujours trois ans de moins que les 70 ans envisagés actuellement — sont ceux qui n’ont pas suffisamment cotisé.

Il est à noter que les dernières années avant la retraite seraient allégées. Les fonctionnaires italiens concernés seraient ainsi dirigés vers des activités de tutorat et de mentorat, précise Le Figaro.

Un tel report permettrait d’éviter le versement de milliards d’euros en pensions de retraite, puisqu’un million de fonctionnaires sont censés partir à la retraite d’ici 2030.

Comme on pouvait s’y attendre, le projet est vivement critiqué par les syndicats de travailleurs. Cité par l’agence de presse Ansa, le dirigeant de la Confédération générale italienne du travail (CGIL), Maurizio Landini rappelle que l’Italie est « déjà le pays qui a l’âge de la retraite le plus élevé de toute l’Europe ».

« Je pense que c’est de la folie, et surtout, si je pense aussi à l’administration publique qui n’a pas besoin que ceux qui sont là restent là et travaillent davantage parce qu’elle doit introduire des jeunes, elle doit introduire de nouvelles technologies, et elle doit augmenter l’emploi », continue-t-il.

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Âge de la retraite : la Chine plus aussi attractive https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/age-de-la-retraite-la-chine-plus-aussi-attractive/ Fri, 27 Sep 2024 11:16:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103076 PLANÈTE FINANCE – Le pays a décidé de hausser l’âge de la retraite.

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Après la Suisse, c’est à la Chine de retarder le départ à la retraite. Sur 15 ans, cet âge augmentera de trois ans pour les hommes et de cinq ans pour les femmes.

Bien que cette augmentation paraisse importante, il est important de se rappeler que ce pays asiatique a longtemps eu l’âge de retraite le plus bas parmi toutes les économies industrialisées, rappelle Avantages. En effet, les travailleurs chinois pouvaient prétendre à leur pension de retraite à partir de l’âge de 60 ans, les femmes, de leur côté, y avaient accès dès l’âge de 50 ans. Une limite qui n’avait pas bougé depuis les années 1950.

Toutefois, les choses vont changer à partir de janvier 2025. Dès le début de l’année prochaine, l’âge de la retraite sera progressivement relevé, révèle le Wall Street journal. Cette transition se déroulera de manière progressive sur les 15 prochaines années, puisque l’âge du départ de la vie active sera retardé uniquement de quelques mois chaque année. L’objectif est d’atteindre un âge légal de retraite de 63 ans pour les hommes et de 55 ans pour les femmes.

De plus, à partir de 2030, la durée de cotisation nécessaire augmentera : le minimum requis de 15 ans de contributions au système de retraite sera porté à 20 ans.

Ces changements ont été conçus pour remédier à l’insuffisance du système de retraite et pour améliorer le niveau de productivité globale de l’économie chinoise.

Mais cette réforme vient avec quelques inquiétudes puisque le taux de chômage des jeunes était déjà de 17,1 % en juillet. Ce changement pourrait venir encore faire croître ce chiffre déjà non négligeable.

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Retraite des chefs de PME : comment éviter les pièges financiers https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/retraite-des-chefs-de-pme-comment-eviter-les-pieges-financiers/ Tue, 24 Sep 2024 11:01:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102917 DÉVELOPPEMENT – L’inflation figure en tête de leurs préoccupations.

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Si vous avez parmi vos clients des chefs de PME, vous savez qu’ils sont confrontés à de nombreux défis. En ce moment, en particulier, ils font face à des pressions économiques croissantes, notamment en raison de l’inflation qui pèse sur leur rentabilité et leurs perspectives à long terme.

Selon une enquête de l’Institut national de la retraite des États-Unis, plus de la moitié (51 %) des propriétaires de PME s’inquiètent de l’état actuel de l’économie, et l’inflation figure en tête de leurs préoccupations.

Cette situation offre aux professionnels de la finance l’occasion d’intervenir avec des solutions spécialisées pour aider les dirigeants de PME à naviguer à travers cette période d’incertitude économique, signale Think Advisor.

En étant proactif, vous pouvez non seulement soutenir ces clients dans la gestion de leurs défis, mais aussi renforcer la relation de confiance avec eux et développer votre activité.

Améliorer le plan de retraite personnel

Un nombre croissant de chefs d’entreprise repoussent leur départ à la retraite en raison des incertitudes économiques. Beaucoup craignent de ne pas avoir épargné suffisamment pour financer leurs vieux jours ou ont dû réduire leurs contributions à leur épargne retraite à cause des pressions économiques.

Cette réalité met en lumière l’importance d’aborder le sujet des plans de retraite personnels dès le début de vos discussions avec eux.

Commencez par explorer leurs objectifs de retraite et identifiez les lacunes éventuelles dans leurs stratégies actuelles, suggère Think Advisor. Vous pouvez leur redonner confiance en leur avenir financier en leur proposant des solutions adaptées, comme l’élaboration d’un plan de décaissement sur mesure.

Ce plan peut inclure des stratégies pour maximiser les prestations gouvernementales et identifier d’autres sources de revenus garantis, telles que les rentes ou les investissements sûrs.

En leur offrant des solutions concrètes pour sécuriser leur avenir financier, vous les aiderez à surmonter leurs inquiétudes tout en consolidant votre rôle de conseiller de confiance.

Planifier la succession et la relève

L’absence de planification successorale est un problème criant pour de nombreux chefs d’entreprise. En effet, seulement 30 % des propriétaires de petites entreprises disposent d’un plan de succession formalisé, révèle l’étude.

Sans une planification solide, leur départ pourrait compromettre non seulement la survie de l’entreprise, mais également l’héritage qu’ils souhaitent laisser derrière eux. De plus, cela pourrait avoir un impact sur l’avenir des employés.

Vous pouvez aider vos clients à élaborer un plan de succession solide et clair, en prenant en compte les futurs dirigeants ainsi que les implications financières et fiscales de cette transition.

Si le client envisage de vendre son entreprise, vous pouvez également l’aider à évaluer sa valeur et à explorer des options telles que l’assurance vie. Cette dernière peut s’avérer particulièrement utile pour garantir la liquidité nécessaire à la continuité de l’entreprise lors du rachat des parts d’un propriétaire sortant.

Une planification successorale bien pensée permettra également de minimiser les impacts fiscaux liés à la succession et de faciliter le transfert des actifs, tout en protégeant le patrimoine des propriétaires. En veillant à ce que leurs volontés soient respectées et que leur entreprise continue à prospérer après leur départ, vous jouerez un rôle essentiel dans la pérennité de leurs réalisations.

Combler les lacunes en matière d’avantages sociaux

Dans le contexte actuel d’inflation, de nombreux employés s’attendent à une meilleure rémunération et à des avantages sociaux plus complets. Ces attentes, si elles ne sont pas satisfaites, peuvent menacer la stabilité des entreprises, tant sur le plan financier que sur celui des ressources humaines. Dans le contexte de la guerre des talents, les avantages sociaux représentent un levier essentiel pour attirer et retenir les employés clés.

Selon l’enquête, 44 % des entreprises américaines ont déjà amélioré les régimes de retraite de leurs employés ou envisagent de le faire. Cependant, seulement un tiers des chefs d’entreprise consultent des experts en prestations de retraite pour optimiser leurs programmes d’avantages sociaux. C’est là que vous pouvez faire la différence.

En collaborant avec des spécialistes des avantages sociaux, vous pouvez aider vos clients à concevoir des programmes plus attractifs et adaptés aux besoins actuels. Ne limitez pas vos recommandations aux seules prestations de retraite. Explorez également des options comme les régimes de rémunération différée ou les solutions d’assurance vie détenues par l’entreprise, qui peuvent offrir des avantages fiscaux tout en renforçant la fidélité des employés.

En aidant les clients à combler les lacunes dans leurs offres actuelles, vous leur permettez de renforcer leur attractivité sur le marché du travail et de s’assurer que leur équipe reste motivée et engagée, même en période de turbulences économiques.

En fournissant aux patrons de PME des conseils et des solutions personnalisées, vous renforcez non seulement votre relation avec eux, mais vous vous positionnez également comme un partenaire indispensable pour assurer leur réussite à long terme.

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Les conseils financiers rémunérés boostent la confiance des clients https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/les-conseils-financiers-remuneres-boostent-la-confiance-des-clients/ Thu, 29 Aug 2024 11:54:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102226 DÉVELOPPEMENT – Selon une étude de Comparison Adviser.

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Les investisseurs qui paient pour des conseils financiers se sentent généralement plus confiants dans leurs décisions que ceux qui gèrent leurs investissements seuls, selon une étude de Comparison Adviser rapportée par Advisorpedia. Cette étude révèle des différences notables entre les personnes qui sollicitent l’aide d’un conseiller et ceux qui s’en passent.

En moyenne, les répondants qui paient pour des conseils financiers sont 16,9 % plus confiants dans leurs plans financiers que ceux qui ne le font pas. Cependant, seulement 18,4 % des répondants déclarent avoir déboursé pour obtenir des conseils financiers.

Répartition par âge des investisseurs payant pour des conseils

Age Pourcentage des répondants ayant payé pour des conseils financiers
Moins de 30 ans 5,6 %
30-39 ans 11,7 %
40-49 ans 14,0 %
50-59 ans 20,8 %
60 ans et plus 47,9 %
Moyenne 18,4 %

Source : Comparison Adviser

Selon le cabinet d’études, le pourcentage de personnes ayant payé pour des conseils financiers augmente avec chaque groupe d’âge. Cette part passe de 5,6 % chez les moins de 30 ans à 20,8 % chez les quinquagénaires et à 47,9 % chez les personnes âgées de 60 ans et plus.

Par ailleurs, l’écart de confiance entre ceux qui ont payé pour des conseils financiers et les autres tend à se réduire progressivement avec l’âge. La différence de confiance est la plus marquée chez les moins de 30 ans, qui sont 22 % plus confiants lorsqu’ils bénéficient de l’aide d’un conseiller. En revanche, pour les personnes de 60 ans ou plus, cette différence de confiance n’est que de 11,09 % lorsqu’elles consultent un professionnel.

Les jeunes générations, particulièrement la génération Z, semblent bénéficier davantage en termes de confiance en faisant appel à un conseiller. Les jeunes investisseurs manquent souvent de connaissances sur des sujets complexes tels que la gestion budgétaire, ce qui rend les conseils professionnels précieux pour eux.

En revanche, les personnes plus âgées ont davantage tendance à demander des conseils financiers, car avec l’âge, elles sont susceptibles de faire face à des défis financiers comme le mariage, le coût des études d’un enfant ou la mise en place d’un plan de retraite.

Les jeunes sont en général moins expérimentés et disposent de moins d’actifs que leurs aînés. Ils ne voient pas encore l’intérêt de faire appel à un conseiller, signale Advisorpedia. Par exemple, la valeur nette médiane des jeunes de 20 ans s’élève à 7 467 $, tandis qu’elle atteint 290 271 $ chez les quinquagénaires, selon les données d’Empower.

La confiance financière est influencée par de nombreux facteurs, tels que des événements majeurs de la vie (achat d’une maison, naissance d’enfants, préparation de la retraite). Ces situations peuvent diminuer la confiance d’une personne dans son plan financier. Cependant, une simple rencontre avec un conseiller peut apporter une clarté bienvenue et renforcer cette confiance.

Les conseillers jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la confiance financière. Selon Comparison Adviser, les investisseurs qui ont déjà payé pour des conseils financiers sont en moyenne 16,5 % plus confiants que ceux qui ne l’ont pas fait.

La présence d’un conseiller peut aider à transformer les incertitudes en actions concrètes, telles que l’épargne ou l’investissement, pour atteindre des objectifs financiers à long terme.

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Suisse : la retraite des femmes repoussée pour une erreur de calcul https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/suisse-la-retraite-des-femmes-repoussee-pour-une-erreur-de-calcul/ Tue, 20 Aug 2024 10:48:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102266 PLANÈTE FINANCE – Le déficit était bien plus petit qu’attendu.

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En Suisse, depuis la réforme du système de retraite entrée en vigueur le 1er janvier 2024, l’âge de la retraite des femmes a été porté à 65 ans, augmentant ainsi d’un an. Ce changement, approuvé par la population, se basait sur une projection chiffrée de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), sauf que cette projection était le résultat d’une erreur de calcul, rapporte Avantages.

En effet, en septembre 2022, la population suisse a voté en faveur du relèvement de l’âge de la retraite pour les femmes. Le référendum a été approuvé à 50,5 %, alignant ainsi l’âge de la retraite des femmes à 65 ans, comme celui des hommes.

L’un des arguments principaux des promoteurs du report de l’âge de la retraite était que l’AVS, le régime public, devait combler un déficit de 7 milliards de francs suisses (CHF) (11 milliards de dollars canadiens) d’ici 2033, un chiffre qui figurait dans les documents officiels du référendum.

Cependant, l’OFAS a récemment reconnu une erreur dans ses calculs, révélant que les dépenses avaient été surestimées de 4 milliards de CHF (6,3 milliards de dollars canadiens).

Évidemment, la révélation a provoqué un véritable tollé parmi les opposants à la réforme. Selon eux, ils auraient probablement remporté le référendum si les chiffres corrects avaient été publiés avant la votation, selon la RTS.

Plusieurs envisagent de porter l’affaire devant le Tribunal fédéral, qui pourrait alors examiner la possibilité d’organiser un nouveau référendum. Si le précédent référendum était annulé, cela impliquerait de réviser les rentes versées depuis le début de 2024, ainsi que le retour à la taxe sur les ventes avant son augmentation, puisque cette dernière était liée à la réforme du financement du système de retraite.

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Les géants du secteur des retraites sont prêts à faire face à la volatilité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-geants-du-secteur-des-retraites-sont-prets-a-faire-face-a-la-volatilite/ Fri, 02 Aug 2024 10:25:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101931 Les fonds ont déplacé leurs actifs vers les titres à revenu fixe, au détriment du capital-investissement.

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Malgré un environnement d’investissement difficile qui devrait entraîner des pertes et des défaillances sur certains actifs, les grandes caisses de retraite du secteur public canadien sont suffisamment bien financées et liquides pour résister à la volatilité du marché à court terme, observe Fitch Ratings.

Dans un nouveau rapport examinant les grands fonds de pension — notamment l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, l’Alberta Investment Management Corp, la British Columbia Investment Management Corp, la Caisse de dépôt et placement du Québec, OMERS Administration Corp, le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public — l’agence de notation avance que les géants des fonds de pension sont bien placés pour faire face à des tensions telles que l’augmentation des pertes sur les investissements immobiliers.

« Les portefeuilles d’investissement des fonds de pension canadiens resteront sous la pression d’un contexte de marché difficile, l’augmentation du coût de la dette et le ralentissement anticipé de la croissance pesant sur les évaluations des actifs privés », indique l’agence dans son rapport.

En particulier, Fitch Ratings s’attend à des pertes croissantes sur les investissements des grands fonds de pension dans l’immobilier de bureau jusqu’en 2025, car les effets de la hausse des taux d’intérêt et de la baisse de la demande d’espaces de bureaux pèsent sur la valeur des biens immobiliers.

Les défaillances sur les crédits privés devraient également augmenter dans les mois à venir, les emprunteurs étant confrontés à « des charges de service de la dette plus élevées […] et à un ralentissement de la croissance », rapporte Fitch Ratings.

Cependant, les finances des fonds de pension sont suffisamment solides pour résister à ces défis.

« La liquidité exceptionnellement forte des fonds leur fournit un coussin suffisant pour absorber la volatilité des investissements et leur donne la flexibilité nécessaire pour résoudre les problèmes d’investissement, car ils ne sont pas des vendeurs forcés d’actifs », affirme Dafina Dunmore, directrice principale chez Fitch Ratings, dans un communiqué.

« Les fonds de pension qui investissent directement dans le crédit privé seront mis à l’épreuve en ce qui concerne leurs capacités de redressement », ajoute-t-elle.

Selon le rapport, les grands fonds de pension ont vu leurs actifs augmenter d’environ 8 % l’année dernière pour atteindre 2,1 billions de dollars, avec des allocations d’actifs se détournant du capital-investissement au profit des actifs à revenu fixe.

« Les fonds de pension se tournent de plus en plus vers les obligations d’État, étant donné que les taux d’intérêt sont de plus en plus élevés », constate le rapport.

Les grands acteurs du secteur des retraites ont été vendeurs nets d’actifs de capital-investissement en 2023 « après avoir été sur-alloués à la classe d’actifs, à la suite de plusieurs années d’augmentation des allocations et de rendements élevés », note-t-il.

Malgré ce changement récent, Fitch Ratings s’attend à ce que les fonds restent des investisseurs à long terme dans les actifs privés, en particulier le crédit privé.

« Les fonds de pension s’attendent à des possibilités accrues d’investir directement dans la dette privée, étant donné que les banques sont confrontées à des contraintes de capital plus importantes qui réduisent leur capacité de prêt », déclare l’agence.

Elle ajoute que les fonds ont également développé « des partenariats stratégiques et des relations de syndication avec de grands gestionnaires d’investissements alternatifs axés sur le crédit privé afin d’accéder au marché ».

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L’Ontario propose un nouveau test de solvabilité des régimes de retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lontario-propose-un-nouveau-test-de-solvabilite-des-regimes-de-retraite/ Tue, 30 Jul 2024 11:53:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101957 Le ministère des Finances veut un test de financement pour les régimes qui ont été exemptés.

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Le gouvernement de l’Ontario mène des consultations sur des propositions de modification de la réglementation relative aux régimes de retraite qui introduiraient un test de solvabilité permanent pour les régimes qui sont actuellement exemptés de cette exigence.

À l’heure actuelle, certains régimes de retraite conjoints bénéficient d’une exemption temporaire de l’examen de solvabilité, qui doit expirer le 1er janvier 2025. Par conséquent, les régimes n’ont à produire des rapports d’évaluation de l’actif que tous les trois ans, quel que soit leur niveau de financement.

Le ministère des Finances propose maintenant des modifications réglementaires qui introduiraient un test conçu pour « aider à identifier le risque qu’un régime développe un problème majeur de financement ».

« La mise en œuvre d’un test permanent de problèmes de financement pour les [régimes] inscrits renforcerait le cadre réglementaire des régimes de retraite en Ontario, en permettant aux conseils d’administration des régimes de prendre des mesures opportunes en cas d’insuffisance de financement des régimes », explique le gouvernement dans un avis décrivant en détail les propositions.

« Cela contribuerait à la stabilité des cotisations, au maintien de la stabilité à long terme du régime et, par conséquent, à une meilleure sécurité des prestations de retraite pour les participants au régime. »

Le test proposé comprendrait notamment un « seuil de financement en continuité » de 90 % — déterminé comme le rapport entre la valeur des actifs d’un régime et ses engagements — qui déclencherait l’obligation de déposer un rapport d’évaluation annuel.

Si le nouveau test est approuvé, il entrera en vigueur le 1er janvier 2025. Il serait suivi d’une période de transition d’un an, de sorte que le nouveau test serait obligatoire à partir du 1er janvier 2026.

De plus, le ministère des Finances propose de retirer l’obligation pour ces régimes de pensions de divulguer leur ratio de transfert dans les déclarations fournies aux participants.

Cette mesure est proposée pour « simplifier les obligations d’information des participants et assurer une communication plus efficace entre les administrateurs des régimes et les participants », affirme la province.

Les modifications proposées sont soumises à consultation jusqu’au 22 août.

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