risque systémique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 14 Aug 2023 11:28:54 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png risque systémique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Moody’s abaisse la note de plusieurs banques américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/moodys-abaisse-la-note-de-plusieurs-banques-americaines/ Mon, 14 Aug 2023 11:28:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95555 Le financement et les risques immobiliers ont contribué à cette décision.

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Invoquant l’impact du resserrement des conditions financières, les tensions dans le secteur bancaire et les risques posés par l’immobilier commercial, Moody’s Investors Service a revu à la baisse les notes attribuées à un certain nombre de banques américaines de taille moyenne.

Les rapports financiers du deuxième trimestre ont révélé l’impact de la hausse des coûts de financement sur les bénéfices des banques, a déclaré Moody’s, une situation qui continuera à réduire la rentabilité des banques et à affaiblir leur capacité à générer du capital en interne pour une certain temps.

L’agence de notation a ainsi abaissé la note de dix banques, dont M&T Bank, Pinnacle Financial Partners et Commerce Bancshares. Elle a également placé les notes de six autres institutions sous surveillance en vue d’un éventuel abaissement, dont U.S. Bancorp, State Street, Northern Trust et Bank of New York Mellon Corp.

« Certaines banques ont réduit la croissance de leurs prêts, ce qui préserve leur capital mais ralentit également l’évolution de la composition de leurs prêts vers des actifs à plus haut rendement, alors même que leurs coûts de financement augmentent, ce qui pèse sur leur rentabilité », a noté Moody’s.

En même temps, la hausse des taux d’intérêt continue de peser sur la valeur des titres et des prêts à taux fixe des banques, ce qui contribue à poser des risques de liquidité.

Les banques américaines de taille moyenne sont généralement soumises à des exigences de fonds propres moins élevées que les plus grandes institutions bancaires, rappelle l’agence.

Toutefois, « dans le contexte actuel, certaines banques américaines, en particulier celles dont les pertes économiques importantes dues à la hausse des taux d’intérêt ne sont pas prises en compte dans leurs ratios de fonds propres réglementaires, sont moins résistantes et plus vulnérables à une perte de confiance des investisseurs », a suggéré Moody’s.

Enfin, l’agence de notation a indiqué que les banques de petite et moyenne taille sont plus exposées aux risques dans le secteur de l’immobilier commercial, qui sont élevés en raison du ralentissement de l’économie, de la baisse de la demande d’espaces de bureaux et de la hausse des taux d’intérêt.

« Ces forces sont susceptibles d’entraîner une détérioration de la qualité des actifs des prêts dans certains secteurs de l’immobilier commercial, ce qui exercera une pression supplémentaire sur les profils de crédit des banques ayant une exposition plus importante à ces secteurs », a déclaré l’agence de notation.

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Le BSIF relève le montant de capital de réserve requis pour les grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-bisf-releve-le-montant-de-capital-de-reserve-requis-pour-les-grandes-banques/ Fri, 30 Jun 2023 12:02:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94779 En raison du contexte économique.

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Pour faire face au ralentissement économique actuel, l’organisme de réglementation bancaire fédéral relève le montant de capital que les grandes banques devront garder en réserve en raison des préoccupations liées aux niveaux élevés d’endettement des ménages et d’autres vulnérabilités systémiques.

Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a indiqué le 20 juin que le taux de la réserve pour stabilité intérieure (RSI) sera augmenté d’un demi-point de base à compter du 1er novembre. Ce taux, qui est habituellement révisé deux fois par année, en juin et en décembre, s’établira ainsi à 3,5 % du total des actifs pondérés en fonction du risque. Il avait déjà été rehaussé d’un demi-point de base au 1er février dernier pour s’élever à 3 %.

Résilience du système bancaire

« En haussant le taux de la RSI à 3,5 %, nous prenons des mesures pour renforcer la résilience des grandes banques canadiennes face aux vulnérabilités. Ce rajustement aidera le Canada à maintenir la résilience de son système financier », a déclaré Peter Routledge, surintendant des institutions financières, dans un communiqué.

La RSI, qui s’applique aux six plus grandes banques canadiennes -les banques nationales d’importance systémique -, a été lancée en 2018 et son taux est fixé deux fois par an, mais peut être modifié à d’autres moments si nécessaire. Cette réserve de fonds propres a pour objectif de permettre aux principales institutions financières de faire face aux conséquences d’un ralentissement économique, notamment l’endettement des ménages et des entreprises, la hausse du coût de la dette et l’incertitude mondiale. Les banques peuvent recourir à cette réserve lorsque les conditions sont difficiles, afin d’éponger les pertes et de continuer à octroyer des prêts.

Vulnérabilités élevées

Dans le contexte actuel, le BSIF considère que les vulnérabilités du système financier demeurent élevées et que, dans certains cas, elles ont continué de s’aggraver. « Les taux d’intérêt sont en hausse et le prix des maisons a recommencé à monter. Les ménages et les entreprises demeurent fortement endettés, ce qui accroît leur vulnérabilité aux chocs économiques ».

Selon les relevés de surveillance, près de 12 % des emprunteurs de prêts hypothécaires non assurés effectuent tout juste les paiements d’intérêt ou recourent à l’amortissement négatif compte tenu des répercussions sur les prêts à taux variable et à paiement fixe, signale l’organisme gouvernemental dans un résumé de sa décision.

Mais faibles risques à court terme
À la suite de cette mesure, les attentes à l’égard du ratio de fonds propres de catégorie passeront de 11 % à 11,5 %. Le BISF estime que les risques à court terme pour les niveaux de fonds propres des grandes banques canadiennes sont faibles et stables, car les ratios de levier et de liquidité des fonds propres de catégorie 1 sous forme d’actions ordinaires se situent « bien au‑dessus des exigences minimales ».

Dans l’éventualité où les pertes des banques augmenteraient et que leurs ratios de fonds propres diminueraient, le BSIF pourrait abaisser la RSI partiellement ou à zéro et réviser les attentes en matière de fonds propres pour les établir aux alentours du plancher de 8 % qui assure une capitalisation adéquate. L’organisme fédéral pourrait aussi intervenir auprès des régulateurs afin d’assurer la stabilité du système financier.

Selon le BSIF, l’incertitude économique devrait augmenter à mesure que les effets des taux d’intérêt se feront sentir, tandis que la croissance devrait se détériorer. Le régulateur fédéral note cependant que les conditions des marchés financiers se sont calmées après des épisodes de volatilité liés aux récents déboires des secteurs bancaires aux États‑Unis et en Suisse.

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La tourmente bancaire affecte le secteur de la cryptomonnaie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-tourmente-bancaire-affecte-le-secteur-de-la-cryptomonnaie/ Sun, 19 Mar 2023 20:57:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92595 Les risques de contagion sont bien réels, estiment des experts.

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L’effondrement du marché de la cryptomonnaie, l’année dernière, a suscité des inquiétudes quant à la possibilité que les turbulences dans ce secteur ne s’étendent au secteur financier traditionnel. Aujourd’hui, à la suite de la série de faillites de banques américaines, voilà que le risque systémique se propage également dans le sens opposé.

Plusieurs des principaux émetteurs de stablecoins détenaient des dépôts ou avaient des comptes dans des banques qui viennent de faire faillite ou dont la liquidation est imminente – Silicon Valley Bank (SVB), Signature Bank et Silvergate Bank – révélant les types de risques auxquels ces types d’émetteurs sont confrontés en raison de leur dépendance aux banques traditionnelles.

« Bien que l’industrie et les régulateurs se soient inquiétés du risque de contagion de la crypto-monnaie à la finance traditionnelle, l’effondrement de la Silicon Valley Bank démontre que le risque de contagion est présent dans les deux sens », a déclaré Moody’s Investors Service dans un nouveau rapport.

Au coeur de la tourmente dans les banques traditionnelles, plusieurs stablecoins en dollars américains ont temporairement perdu leur ancrage monétaire, a noté Moody’s.

Lorsque les régulateurs bancaires sont intervenus et ont garanti les dépôts non assurés dans les banques défaillantes, ils ont apparemment évité une « panique » plus globale.

Sans les efforts des régulateurs, les stablecoins exposés à SVB et à d’autres banques auraient pu être contraints de liquider des actifs, déclenchant une ruée sur d’autres banques détenant des réserves de stablecoins, faisant perdre à d’autres stablecoins leurs ancrages, a déclaré Moody’s.

« En d’autres termes, l’industrie de la cryptomonnaie aurait pu amplifier un choc provenant de l’économie traditionnelle », a-t-il déclaré.

Dans un autre rapport, Fitch Ratings a déclaré que, bien que le risque immédiat ait diminué, ces événements « ont mis en évidence l’exposition des émetteurs à la contagion et au risque de contrepartie ».

Moody’s a déclaré que cette situation a exposé « l’imprévisibilité des liens entre la finance traditionnelle et décentralisée » et a révélé que « les stablecoins adossés à des devises sont plus volatils que ce que les participants au marché n’imaginaient initialement ».

En outre, plusieurs des principales plateformes d’échanges de cryptomonnaies ont temporairement suspendu la négociation de certains stablecoins pendant la tourmente du marché de la semaine dernière, « soulignant les risques de rachat », a déclaré Fitch.

La disparition de banques axées sur la technologie présentera également d’autres défis pour le secteur de la crypto, ont avancé les agences de notation.

Par exemple, les émetteurs de crypto pourraient avoir plus de mal à trouver des banques avec lesquelles faire des affaires, a déclaré Fitch, ce qui pourrait, à son tour, affecter les coûts opérationnels ou les revenus de dépôt des émetteurs de stablecoins, et intensifier encore leurs risques de concentration.

Les prix des stablecoins sont restés beaucoup plus volatils que les fonds du marché monétaire à la suite de la décision des régulateurs de garantir les dépôts, a noté Fitch.

« Cela peut refléter les risques persistants liés aux pratiques de réservation et à la transparence, les risques opérationnels (y compris les cyber-risques) et les droits légaux des détenteurs de stablecoins, notamment en ce qui concerne les droits de rachat », a-t-il déclaré.

Cette situation peut également entraîner la mise en place de réglementations supplémentaires touchant les stablecoins, ainsi que le secteur de la cryptomonnaie en général, ont noté les agences de notation.

« Jusqu’à présent, les grands stablecoins adossés à des devises avaient fait preuve d’une résilience remarquable, après être sorties indemnes des scandales passés tels que l’effondrement de FTX », a déclaré Moody’s. « Cependant, les événements récents ont montré que la dépendance des émetteurs de stablecoins à un ensemble relativement restreint d’institutions financières traditionnelles limite leur stabilité. »

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UBS rachète Crédit Suisse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ubs-rachete-credit-suisse/ Sun, 19 Mar 2023 20:54:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92618 Pour 3,2 milliards de dollars américains.

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Le géant bancaire UBS a racheté son rival Crédit Suisse pour 3,2 milliards $ de dollars américains (G$) dans le but d’éviter de nouvelles turbulences sur le marché bancaire mondial.

Le président suisse, Alain Berset, a parlé d’une annonce « d’une grande importance pour la stabilité de la finance internationale ».

« Un effondrement incontrôlé de Crédit Suisse aurait des conséquences incalculables pour le pays et le système financier international », a-t-il soutenu.

Selon le Conseil de stabilité financière, un organisme international qui surveille le système financier mondial, Crédit Suisse est l’une des banques d’importance systémique mondiale. Cela signifie que les régulateurs estiment que sa chute pourrait avoir des répercussions sur le système financier mondial dans son ensemble, comme ce fut le cas lors de l’effondrement de Lehman Brothers, il y a 15 ans.

L’annonce de dimanche est survenue après l’effondrement de deux grandes banques américaines la semaine dernière, ce qui a suscité une réponse rapide du gouvernement américain pour empêcher toute nouvelle panique bancaire.

Malgré tout, les marchés financiers mondiaux sont demeurés frileux depuis que le cours de l’action de Crédit Suisse a commencé à chuter, cette semaine.

Crédit Suisse, une banque ouverte il y a 167 ans, a déjà reçu un prêt de 54 millions de francs suisses (environ 80 M$ CA) de la Banque nationale suisse, ce qui a brièvement provoqué une hausse du cours de son action. Cette décision n’a toutefois pas semblé suffisante pour mettre fin à une sortie des dépôts.

Plusieurs problèmes de Crédit Suisse sont différents de ceux qui ont fait chuter Silicon Valley Bank et Signature Bank, dont les échecs ont mené à un important effort de sauvetage de la part de la Réserve fédérale des États-Unis. Par conséquent, leur chute n’annonce pas nécessairement le début d’une crise financière similaire à celle qui s’est produite en 2008.

Cet accord clôt une semaine très volatile pour Crédit Suisse. Mercredi, ses actions ont plongé à un niveau record après que son plus grand investisseur, la Banque nationale saoudienne, a annoncé qu’elle n’investirait plus dans l’institution pour éviter de déclencher des réglementations qui entreraient en jeu si sa participation augmentait d’environ 10 %.

Vendredi, les actions ont chuté de 8 % pour clôturer à 1,86 franc à la bourse suisse. Le titre a connu une longue glissade à la baisse, alors qu’il s’échangeait à plus de 80 francs en 2007.

Les problèmes ont commencé après que Crédit Suisse a annoncé, mardi, que ses dirigeants avaient identifié des « faiblesses importantes » dans les contrôles internes des rapports financiers à la fin de l’année dernière.

Bien que plus petit que son rival suisse UBS, Crédit Suisse exerce toujours une influence considérable, avec 1400 G$ US d’actifs sous sa gestion.

La société possède d’importants bureaux de négociation partout dans le monde, s’adresse aux clients riches par le biais de son activité de gestion de patrimoine et est un conseiller majeur pour les entreprises mondiales en matière de fusions et acquisitions.

Crédit Suisse n’a pas eu besoin d’aide gouvernementale en 2008 pendant la crise financière, contrairement à UBS.

Malgré la situation du système bancaire, la Banque centrale européenne (BCE) a approuvé jeudi une forte augmentation d’un demi-point de pourcentage des taux d’intérêt pour tenter de freiner l’inflation, affirmant que le secteur bancaire européen est « résilient ».

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a expliqué que les banques sont dans une position « complètement différente de 2008 », en partie à cause d’une réglementation gouvernementale plus stricte.

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La Fed vole au secours des banques américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-fed-vole-au-secours-des-banques-americaines/ Fri, 17 Mar 2023 11:33:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92526 Pour assurer la stabilité du système financier.

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Après l’effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB), fermée lundi par les autorités américaines, la Réserve fédérale a lancé une opération de sauvetage afin de protéger les dépôts dans les banques de l’ensemble du pays.

Banque des start-ups et des fonds de capital-risque, SVB est la 16e institution bancaire américaine par la taille des actifs, avec près de 200 milliards de dépôts. La banque ne parvenait plus à faire face aux retraits massifs de ses quelque 35 000 clients. À cela s’est ajoutée la fermeture durant la fin de semaine de la Banque Signature de New York, axée sur les cryptomonnaies.

Afin d’éviter une crise de confiance qui pourrait créer une réaction en chaîne dans d’autres banques, les régulateurs américains ont annoncé une série de mesures pour tranquilliser les clients à l’égard de la solidité du système financier.

L’Agence de garantie des dépôts (FDIC) a déclaré qu’elle résoudrait le problème de SVB de manière à « protéger pleinement tous les déposants », a rapporté l’Agence France-Presse.

La Fed a également annoncé un programme de financement d’un montant de 25 G$ qui offre des prêts d’un an aux institutions à des conditions plus souples que celles qu’elle accorde habituellement.

La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a déclaré que ces mesures protégeraient « tous les déposants », incluant ceux dont les comptes dépassent le seuil habituel de 250 000 $ fixé pour bénéficier de l’assurance de la FDIC.

Resserrement monétaire de la Fed

Les déboires actuels des banques commerciales ont à voir avec le resserrement monétaire drastique pratiqué par la Fed ces derniers mois, selon des analystes. En effet, SVB avait choisi d’investir les importantes liquidités accumulées pendant la pandémie dans des obligations à moyen et long terme. Or, en raison de la hausse fulgurante des taux d’intérêt, le stock d’emprunts à long terme a vu sa valeur chuter de 20 à 30%.

D’après un haut fonctionnaire du Trésor cité par Investment News, d’autres banques américaines pourraient se trouver dans des situations similaires à celles de SVB et de Signature. La priorité consiste à garantir aux entreprises et aux ménages le remboursement de leurs dépôts, a-t-il ajouté.

Prochaine hausse du taux directeur ?

Selon des analystes, cette situation pourrait amener la Fed à reconsidérer une nouvelle augmentation de 50 points de base de son taux directeur la semaine prochaine. Les experts de JPMorgan ont maintenu leur prévision d’une hausse de taux, tandis que ceux de Goldman Sachs ne s’attendent plus à ce que la banque centrale relève ses taux.

La faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) a créé une onde de choc dans les pays où la banque disposait d’une filiale locale. Au Royaume-Uni, HSBC a fait l’acquisition de la branche britannique pour une livre symbolique. En Allemagne, le superviseur financier a fermé la filiale locale de la banque.

Au Canada, le Bureau du surintendant des institutions financières a pris temporairement le contrôle de la filiale canadienne de la banque, basée à Toronto, au cours du week-end. Il a aussi signifié son intention de prendre le contrôle permanent des actifs de l’institution, en plus de demander au procureur général du Canada de requérir une ordonnance de liquidation.

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La chute du Crédit Suisse secoue les marchés financiers européens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-chute-du-credit-suisse-secoue-les-marches-financiers-europeens/ Thu, 16 Mar 2023 17:35:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92584 Les inquiétudes de contagion après la faillite de SVB s'intensifient.

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Après la faillite des banques américaines Silicon Valley Bank (SVB) et Signature, c’est au tour d’une banque européenne d’être ébranlée. Le Crédit Suisse, deuxième groupe bancaire du pays, a dû faire appel à l’aide de la banque centrale helvétique après que son action a chuté brutalement mercredi.

Grâce à un apport de liquidités de 50 milliards de francs suisses (74 milliards de dollars canadiens), l’action de Crédit Suisse, qui avait chuté de 25 % le 15 mars, avait remonté de 30 % le lendemain, à l’ouverture de la Bourse, grâce à la bouée de sauvetage lancée par la Banque nationale suisse. L’institution financière a parallèlement annoncé une série d’opérations de rachat de dette pour environ 4 G$.

Le groupe bancaire, qui gère des actifs de plus de 2000 G$, a vu la valeur de son action chuter à près de 2 $ le 15 mars, dans la pire séance de son histoire, tirant vers le bas les principaux indices boursiers européens.

La débâcle a commencé lorsque Ammar al-Khudairy, le président de la Banque nationale saoudienne, principal actionnaire du Crédit Suisse, a déclaré dans une entrevue à Bloomberg TV que son groupe n’injecterait pas d’argent supplémentaire dans l’institution financière helvète en cas de difficulté, invoquant des raisons réglementaires.

L’actionnaire est déjà venu au secours de la banque une première fois en novembre. Un autre apport de capitaux porterait sa participation au-dessus de 10 %, ce qui impliquerait d’obtenir l’aval de la FINMA, l’autorité fédérale de surveillance des marchés financiers en Suisse, selon le journal économique Les Échos.

Cette nouvelle a déclenché un mouvement de panique dans un marché inquiet des risques de contagion après la faillite de la banque américaine SVB. L’onde de choc a secoué plusieurs grandes banques européennes. La valeur de BNP Paribas a chuté de 11,11 % dans la foulée, celle de la Société générale a baissé de 11,01 % et celle de la Commerzbank de 10,08 %. Le CAC 40 est tombé de plus de 3,5 %, atteignant son niveau le plus bas depuis le 10 janvier.

Les inquiétudes autour de la santé des banques, accentuées par la chute en Bourse du Crédit Suisse, n’ont pas fait dévier de sa course la Banque centrale européenne (BCE), qui a augmenté son taux directeur de 50 points de base mercredi.

Une débâche annoncée

Les déboires du Crédit Suisse, fondé en 1856, ne datent pas d’hier. En novembre dernier, la banque a entrepris une importante restructuration qui l’a conduite à aller chercher le soutien financier d’un actionnaire saoudien. En février, elle dévoilait une perte de 10 G$ pour l’exercice 2022.

L’établissement a subi plusieurs revers ces dernières années. L’action a perdu plus de 87 % de sa valeur depuis la faillite, en mars 2021, de la société financière britannique Greensill Capital. La banqueroute du fonds Archegos Capital, la même année, lui a coûté plus de 6 G$.

Le risque de voir la situation contaminer d’autres institutions financières européennes est cependant assez faible, selon un expert interrogé par la radio française Europe 1, étant donné que la capitalisation boursière d’UBS, la principale banque suisse, est 10 fois supérieure à celle du Crédit Suisse.

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Banque : le BSIF hausse le seuil de réserves requis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banque-le-bsif-hausse-le-seuil-de-reserves-requis/ Tue, 10 Dec 2019 17:56:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63182 L'organisme fédéral responsable de la réglementation des banques a indiqué mardi que les principales institutions financières du Canada devront augmenter leurs réserves de capital d'ici le 30 avril afin d'être mieux outillées pour faire face aux imprévus.

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Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a fait savoir que le seuil de la réserve de fonds propres pour stabilité intérieure passerait à 2,25 %, par rapport à 2 % actuellement.

Par voie de communiqué, le BSIF a expliqué que cette augmentation était nécessaire puisque le degré de vulnérabilité des banques « d’importance systémique intérieure » demeurait élevé face à certains facteurs de risques importants. Ces vulnérabilités comprennent les niveaux élevés d’endettement des ménages ainsi que les tensions commerciales mondiales.

Les banques nationales d’importance systémique sont la Banque de Montréal, la Banque Scotia, la Banque CIBC, la Banque Nationale, la Banque Royale ainsi que la Banque TD.

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Toronto-Dominion parmi les banques d’importance systémique mondiale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/toronto-dominion-parmi-les-banques-dimportance-systemique-mondiale/ Fri, 29 Nov 2019 13:18:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62651 Six ans après avoir été nommée banque d’importance systémique intérieure (BIS) par le Bureau du Surintendant des institutions financières du Canada (BSIF), la Banque Toronto-Dominion se voit inscrite au registre des BIS mondiale par le Conseil de stabilité financière.

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Ce registre a pour but de recenser les institutions financières, à travers le monde, desquelles dépend la santé financière internationale.

La Banque TD se joint ainsi à RBC dans le classement des 30 banques dont les opérations sont les plus importantes. Le classement place les banques dans différentes catégories, selon le ratio supplémentaire de capitaux qu’elles doivent maintenir, selon leur risque de faillite.

La TD se retrouve dans la première catégorie, la moins risquée, qui nécessite un ratio de 1,0%, et qui compte des institutions de taille, telles que Bank of New York Mellon, Credit Suisse ou encore Société Générale.

Malgré le fait que le classement compte cinq catégories (de 1,0% à 3,5%), seulement les quatre premières catégories comportent des institutions. Le plus haut ratio actuel est de 2,5 % et s’applique à JP Morgan Chase, seule dans la catégorie.

Selon le BSIF, la banque canadienne serait bien préparée pour satisfaire, en novembre 2020, aux exigences imposées aux banques d’importance systémique, puisqu’elle figurait déjà sur son registre intérieur. À partir de cette date, elle fera l’objet d’une surveillance plus étroite et devra satisfaire aux exigences en matière de planification de mesures de redressement et de résolution, et produire davantage de renseignements auprès des autorités de contrôle.

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Hausse à 2 % la réserve pour stabilité intérieure des banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hausse-a-2-la-reserve-pour-stabilite-interieure-des-banques/ Tue, 04 Jun 2019 17:56:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59037 Le degré de vulnérabilité des banques d'importance systémique intérieure demeure élevé face aux grands facteurs de risque.

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L’organisme fédéral de réglementation des banques a annoncé mardi qu’il faisait passer la réserve de fonds propres pour stabilité intérieure des grandes banques du pays à 2,00 %, par rapport à 1,75 % actuellement.

Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) affirme que, dans l’ensemble, le degré de vulnérabilité des banques d’importance systémique intérieure demeurait élevé face aux grands facteurs de risque, même si les conditions économiques restent accommodantes.

Il a noté que les vulnérabilités couvertes par la réserve continuaient d’inclure l’endettement des consommateurs canadiens et le déséquilibre des actifs et l’endettement corporatif au pays.

L’augmentation de la réserve oblige les grandes banques à augmenter la quantité de capital qu’elles conservent pour se protéger contre les vulnérabilités.

Le BSIF examine et établit la réserve de stabilité intérieure en juin et en décembre. Le nouveau taux de la réserve sera en vigueur à compter du 31 octobre.

Les banques d’importance systémique intérieure sont la Banque de Montréal, la Banque Scotia, la Banque CIBC, la Banque Nationale, la Banque Royale et la Banque TD.

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Les FNB comportent des risques de liquidité, affirme Moody’s https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fnb-comportent-des-risques-de-liquidite-affirme-moodys/ Mon, 13 May 2019 13:16:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=58517 Les fonds négociés en bourse (FNB) suivent non seulement la performance de leurs titres sous-jacents, mais ils peuvent également imiter leur risque de liquidité, a déclaré Moody's’s Investors Service dans un rapport publié jeudi.

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Moody’s note que les FNB ont profité d’une croissance rapide au sein d’un environnement de marché calme, mais que de longs épisodes de volatilité pourraient révéler la vulnérabilité de ces fonds au risque de liquidité de leurs titres sous-jacents.

En particulier, les marchés des actifs sous-jacents des FNB de crédit, tels que les titres de créance de sociétés, « montrent des signes de liquidité en baisse », indique le rapport.

Une situation qui pourrait être aggravée par le déplacement des entreprises impliquées dans le processus de suivi de marché dans le processus de suivi des FNB au profit de sociétés de négociation moins réglementées et axées sur la technologie issue de banques bien réglementées.

« En cas de baisse de la liquidité sur les marchés sous-jacents, les décideurs transporteraient probablement ce risque dans les cours de leurs FNB. En pratique, les FNB suivent non seulement la performance de leurs actifs sous-jacents, mais également la liquidité de ces actifs », indique le rapport.

« Un événement stressant pourrait faire diminuer le nombre d’ordres permanents à divers prix et ainsi faire réduire la liquidité perçue du marché des FNB, même lorsque les FNB fonctionnent comme prévu », note le rapport.

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