robot-conseiller – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 12 Sep 2024 10:53:41 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png robot-conseiller – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Deux frères accusés de diriger une chaîne de Ponzi en cryptomonnaie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deux-freres-accuses-de-diriger-une-chaine-de-ponzi-en-cryptomonnaie/ Thu, 12 Sep 2024 10:53:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102642 PLANÈTE FINANCE – Une fraude d’une valeur présumée de 60 millions de dollars.

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La Securities and Exchange Commission (SEC) a inculpé Jonathan et Tanner Adam pour avoir orchestré une fraude de type Ponzi évaluée à environ 60 millions de dollars (M$) via de faux robots d’échange de cryptomonnaies.

Plus de 80 investisseurs ont été victimes de cette arnaque. Les compères ont utilisé les fonds pour financer un train de vie flamboyant. Ils ont notamment acquis des voitures de luxe, des objets de designers et un appartement d’une valeur de 30 M$.

La SEC a obtenu le gel des avoirs d’urgence de Jonathan Adam, résident d’Angleton, au Texas, et de son frère, Tanner Adam, résident de Miami, en Floride, ainsi que de leurs entreprises respectives, GCZ Global LLC et Triten Financial Group LLC.

Comment fonctionnait le Système Ponzi ?

Selon la plainte déposée le 26 août devant le tribunal fédéral du district nord de la Géorgie à Atlanta, le système aurait été mis en place de janvier 2023 à juin 2024.

Les frères Adams promettaient des rendements mensuels de 13,5 % grâce à un prétendu robot de leur invention capable de réaliser des arbitrages sur différentes plateformes de cryptomonnaies. En réalité, la majeure partie des fonds servait à payer les investisseurs précédents, suivant le modèle classique d’une chaîne de Ponzi.

Les fonds des investisseurs étaient censés être placés dans un pool de prêts pour financer des prêts éclair et des transactions, les actifs étant empruntés et restitués au sein de la même transaction sur la chaîne de blocs.

Les investisseurs ne recevaient qu’une petite fraction de leur mise initiale, tandis que les frères détournaient les fonds pour leur usage personnel. La SEC a affirmé que le robot transactionnel censé générer des profits n’a jamais existé.

L’enquête a également révélé que l’un des deux frères, Jonathan Adam, avait délibérément caché son passé criminel aux investisseurs. Il a déjà été condamné à trois reprises pour fraude en matière de valeurs mobilières.

La SEC demande « des injonctions permanentes, la restitution des gains mal acquis avec intérêts avant jugement et des sanctions civiles » contre les frères.

Une problématique récurrente

Les fraudes aux cryptomonnaies sont monnaie courante. Récemment, les autorités monténégrines ont appréhendé Roman Ziemian, cofondateur de FutureNet, un système de cryptofraude présumé, qui est accusé d’avoir escroqué des investisseurs à hauteur d’environ 21 M$, selon Cryptonews.

D’après la société d’intelligence blockchain TRM Labs, en 2022, les Ponzi et autres fraudes similaires ont coûté 7,8 milliards de dollars à l’échelle mondiale.

Les mesures prises par la SEC à l’encontre d’Adams montrent à quel point les investisseurs doivent être prudents avant d’investir, signale Mitrade, car le marché des cryptomonnaies n’ayant pas encore atteint sa maturité, le risque de fraude est réel.

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Nombreux défis de la relève https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/nombreux-defis-de-la-releve/ Mon, 10 Jun 2024 04:16:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101217 Accroître la productivité en est un.

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La relève dans le secteur du conseil financier fait face à plusieurs défis, lesquels touchent également leurs courtiers. Deux se dessinent en particulier : assurer un revenu susceptible de pérenniser la carrière d’un débutant, et intégrer les outils technologiques pour hausser la productivité.

À une époque, le modèle d’entrée en carrière était celui de « l’appel à froid » (traduction littérale de cold call), rappelle Robert Ruffolo, vice-président, développement des affaires au Groupe financier PEAK : une recrue devait bâtir sa clientèle avec comme seuls outils un téléphone et un bottin téléphonique. « Ce n’est pas impossible encore aujourd’hui, concède le dirigeant. Des gens y [remportent] du succès. Mais l’accès au métier passe maintenant par l’intégration à des équipes. »

À cause des structures de commission qui ont été chambardées, notamment avec l’abolition des frais d’acquisition reportés, « quelqu’un qui part de zéro ne peut pas gagner sa vie, juge Robert Ruffolo. Comment gagner sa vie avec des honoraires qui représentent 1 % de l’actif géré ? Il faut donc se joindre à une équipe ».

« La solution passe par le mentorat et l’intégration en équipe, souvent avec salaire ou un modeste segment de clientèle qu’on confie au débutant, renchérit Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers. Ça implique aussi de vendre plus d’assurance, qui paye une commission de départ. »

Ce travail d’intégration dépasse la question du revenu, selon Robert Ruffolo. Elle nécessite de donner du soutien sur plusieurs plans, notamment dans le développement d’un réseau de clients et l’appui aux outils technologiques, dont les médias sociaux.

Un défi du développement de clientèle est de focaliser moins sur les clients individuels et davantage sur les familles, propose Robert Ruffolo. La société est engagée dans le plus grand transfert de richesse intergénérationnel de l’histoire, rappelle-t-il. Les conseillers débutants doivent y participer. Le défi est relationnel : gagner accès à la famille d’un client et, si possible, à son réseau d’amis, et organiser sa pratique autour de ces noyaux. La grille de rémunération des courtiers doit être pensée en conséquence.

Heureusement, la jeune génération est plus aguerrie aux technologies, ce qui l’aidera, estime Frédéric Laverdière-Pagé, vice-président, ventes et développement des affaires à Investia Services financiers. « Si je veux gérer plus de clients et mieux les gérer, il faudra que le conseiller soit moins papier et plus processus », dit-il.

Étonnamment, une composante technologique est absente du portefeuille des conseillers, même chez la relève : les robots-conseillers. « Je ne connais personne qui les intègre », tranche Robert Ruffolo.

Le secteur du « conseil numérique » est encore modeste, d’après une récente étude de Morningstar (2023 Robo-Advisor Landscape, 22 juin 2023). Il représente 2,3 % des actifs totaux du marché de l’investissement de détail, qui abrite les portefeuilles d’investisseurs allant de 100 000 $ US à 5 millions de dollars US.

Au Canada, on comptait 18 milliards de dollars d’actif chez les robots-conseillers à la fin de juin 2022, selon Investor Economies, par rapport à 1800 G$ pour les actifs en courtage de plein exercice et 779 G$ en courtage à escompte/en ligne.

Plusieurs pensaient que le conseil automatisé décimerait le conseil humain, dit Amy Arnott, stratège de portefeuille à Morningstar et principale autrice de l’étude. Ce n’est pas près d’arriver, reconnaît-elle : « C’est un très petit pourcentage de gens qui veulent interagir avec un conseiller numérique. »

Or, elle prévoit que les nouveaux modèles d’intelligence artificielle générative pourraient changer la donne, autant pour les sites de robot-conseiller que pour les conseillers humains. « On va probablement voir de plus en plus les firmes de conseil intégrer l’intelligence artificielle [au post-marché], où des algorithmes vont s’occuper de sélectionner les fonds, rééquilibrer les portefeuilles et faire des projections de retraite. L’humain deviendra l’interface entre ce traitement numérique et les investisseurs. »

Cette interaction accrue entre algorithmes et conseil humain constitue une nouvelle frontière avec laquelle les conseillers de la relève devront vivre pour accroître leur productivité et leur pertinence.

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La menace du robot-conseiller ne s’est pas matérialisée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-menace-du-robot-conseiller-ne-sest-pas-materialisee/ Wed, 06 Dec 2023 10:54:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97981 Selon une étude de Cerulli Associates.

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Contrairement à ce que l’avènement du robot-conseiller pouvait laisser présager, le monde du conseil financier se porte mieux que jamais aux États-Unis, découvre une récente enquête de Cerulli Associates et de la Securities Industry and Financial Markets Association. Les résultats n’incluent pas le Canada, mais on peut croire que plusieurs aspects s’appliquent aussi bien ici qu’outre-frontière, bien que l’encadrement réglementaire ne soit pas exactement le même.

D’abord, les conseillers recueillent plus de clients que jamais. Alors que le segment des investisseurs dotés de conseillers occupait seulement 35% de la population totale des investisseurs individuels en 2009, il a inexorablement crû à 47% en 2022. En contrepartie, le segment des investisseurs autonomes, au cours de la même période, a décliné de 41% à 24%. Le sondage a rejoint 10 000 répondants, dont 64,8% disposent d’actifs inférieurs à 100 000 $US, 12,7% des actifs entre 100 000 $USs et 250 000 $US, le reste dépassant les 250 000 $US.

« Au cours de la dernière décennie, note l’étude de Cerulli Associates, la confiance des investisseurs dans les conseillers et l’intérêt pour la planification financière ont considérablement augmenté et nous nous attendons à ce que cette croissance se poursuive. Les investisseurs reconnaissent la valeur des conseils pour naviguer dans des choix compliqués et réalisent que cela a un prix qu’ils sont prêts à payer. »

Une menace désamorcée

Un survol de la croissance du marché montre que les sites de robot-conseillers, aussi appelés conseillers en ligne, n’ont jamais vraiment menacé le conseil humain. « On s’attendait à ce que les investisseurs ne veuillent plus parler à des conseillers, rappelle Scott Smith, directeur des relations conseil chez Cerulli Associates, au cours d’une entrevue téléphonique, qu’ils veuillent seulement échanger avec des robots, et qu’ils ne voudraient plus payer pour du service conseil. Toutes ces craintes se sont avérées sans fondement. »

Même, on pourrait être tenté de croire le contraire : le robot-conseiller a accru l’intérêt pour le conseil humain. Jusqu’à 2014, la proportion des investisseurs « conseillés » est demeurée stable autour de 35%. On pourrait considérer 2014 comme l’année de l’émergence du robot-conseiller aux États-Unis avec le lancement du site Betterment. Or, dès 2014, la cohorte des investisseurs conseillés a montré de l’effervescence, se hissant à une part de 42% en 2017. Après un bref repli à 39% en 2019, elle est repartie inexorablement à la hausse jusqu’à 47% en 2022.

La demande pour du conseil n’a jamais fléchi « malgré un éventail apparemment illimité d’informations et d’outils conçus pour permettre aux investisseurs de jouer un rôle actif dans la gestion de leurs propres investissements », note Cerulli Associates. En fait, ajoute l’étude, les conseillers sont loin de souffrir du saccage anticipé : « Plutôt que de faire face à la menace d’une baisse de la demande, les prestataires de services de conseil sont plus souvent confrontés au défi de développer leurs activités afin d’offrir une plus grande variété de conseils à un plus grand nombre de clients. »

D’autres chiffres sont tout aussi encourageants. Alors qu’en 2009, seulement 38% des investisseurs étaient prêts à payer pour du conseil financier, ils sont maintenant 63% à en dire autant. « Les investisseurs reconnaissent la valeur du conseil pour naviguer à travers des choix complexes, et ils réalisent que cela implique un prix qu’ils sont prêts à payer. »

Durant la même période de 2009 à aujourd’hui, la satisfaction des investisseurs à l’endroit de leur conseiller a également atteint de nouveaux sommets. Alors que 61% des investisseurs se disaient satisfaits de leur conseiller en 2009, ce taux a monté à 81% en 2014, l’année même où les robot-conseillers explosaient sur la scène, et ce taux de satisfaction est demeuré le même depuis avec quelques faibles variations.

Vers un service hybride

Très virulente il y a quelques années, la préoccupation envers les frais de gestion s’atténue, ayant décliné de 9% de 2019 à 2022. Par ailleurs, d’autres soucis gagnent en importance, notamment les seuils d’investissement minimum requis par les fonds d’investissement, en hausse de 5%, et la sous-performance de la gestion active comparé aux indices de marché. Chez les investisseurs en quête d’un conseiller, la principale préoccupation est de trouver un conseiller en qui ils puissent avoir confiance.

Le principal défi qu’affronte l’industrie du conseil est de desservir la cohorte des investisseurs de moins de 50 ans. Ce groupe manifeste le plus haut intérêt de tous pour de la planification financière, mais il est mal desservi par les firmes de gestion de patrimoine qui concentrent leurs efforts sur les détenteurs d’actifs plus âgés et plus fortunés.

Attention, les services automatisés ne sont pas morts, mais leur offre ne représente plus un arrêt de mort. Cerulli constate une intégration croissante des deux domaines, une offre hybride qui combine robotique et humains. D’un côté, en arrière-boutique, les systèmes numériques rehaussés d’intelligence artificielle s’occuperont de collection et de filtrage de données, de même que du suivi systématique des objectifs des portefeuilles. De l’autre, les conseillers humains continueront de faire l’interface avec les investisseurs, personnalisant avis et conseils et raffinant au fur et à mesure l’atteinte des objectifs.

Il ressort de l’étude de Cerulli que, devant l’abondance de produits, de services et d’outils, les clients ont besoin d’une main qui les guide à travers le labyrinthe. « Ils veulent savoir que quelqu’un s’occupe d’eux et qu’ils n’ont pas à s’inquiéter. La croissance de l’offre numérique et de l’intelligence artificielle doit être considérée comme un complément, non comme un remplacement des conseillers humains. »

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Les Canadiens multiplient les fournisseurs de services financiers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-canadiens-multiplient-les-fournisseurs-de-services-financiers/ Mon, 10 Jul 2023 17:33:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94953 Et pourraient vouloir changer de gestionnaire de patrimoines d’ici 3 ans.

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Selon le rapport mondial sur la gestion du patrimoine d’EY de 2023, les investisseurs canadiens sont deux fois plus susceptibles de changer de gestionnaire de patrimoine que leurs homologues nord-américains au cours des trois prochaines années.

De plus, cette proportion double si leurs conseillers actuels ne partagent pas les mêmes valeurs. 

Une augmentation significative

En effet, l’étude d’EY indique que 45 % des Canadiens cherchent activement à ajouter des fournisseurs de services ou à en changer au cours des trois prochaines années, ce qui représente une augmentation marquée de 24 % depuis 2021.

Toutefois, cette volonté de changement n’est pas la même partout au Canada.

De fait, seulement 29,9 % des répondants issus des provinces de l’Ouest sont de cet avis. En comparaison, dans les provinces de la côte Est, cette proportion atteint 57 %.  

« Les incertitudes économiques et une plus grande volonté de changer de produits ou de fournisseurs de services transforment l’environnement canadien des placements, affirme David Hurd, leader, Gestion de patrimoine et d’actifs, EY Canada. Les gestionnaires de patrimoine ont une occasion unique de s’adapter à ce changement en démontrant aux clients la valeur qu’ils peuvent générer tout en composant avec cette complexité. »

Des facteurs importants

Lorsque vient le temps de choisir un gestionnaire de patrimoine et d’actifs, la réputation de la marque (31 %) et les recommandations personnelles (19 %) constituent des facteurs plus importants pour les investisseurs canadiens que pour leurs homologues mondiaux, indique le rapport.

Cela dit, le rendement des placements (48 %) et les honoraires (40 %) demeurent au premier rang dans l’ensemble du pays.

Des fournisseurs multiples

D’après le rapport d’EY, une grande proportion des investisseurs canadiens envisage de faire appel à de multiples fournisseurs de services d’ici 2025 afin d’obtenir un meilleur rendement et d’accroître la diversification.

Ainsi, 40 % de ces investisseurs…

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Les plateformes de cryptoactifs sommées par les ACVM de se conformer https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-plateformes-de-cryptoactifs-sommees-par-les-acvm-de-se-conformer/ Mon, 22 Aug 2022 12:03:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88617 Elles devront s’engager entre autres à ne pas offrir de conseils aux clients.

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Les plateformes de négociation de cryptoactifs devraient désormais prendre certains engagements concernant la protection des investisseurs pendant l’examen de leurs demandes d’enregistrement, affirment les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM).

Crypto.com et Coinsquare Capital Markets ont soumis leurs premiers engagements préalables à l’inscription, selon l’organisation-cadre des autorités provinciales de réglementation des valeurs mobilières.

Les ACVM indiquent que les régulateurs provinciaux sont en discussion avec d’autres plateformes de négociation de cryptoactifs pour emboîter le pas, et que les régulateurs peuvent prendre des mesures si une plateforme de négociation de cryptoactifs n’est pas prête à déposer un engagement.

Les engagements couvrent une gamme d’éléments, y compris ne pas offrir de conseils aux clients, ne pas fournir de négociation sur marge et fixer certaines limites sur le montant que les clients peuvent négocier.

En juin, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario s’est attaquée à deux plateformes de négociation internationales de cryptoactifs qui n’avaient pas respecté la loi provinciale sur les valeurs mobilières, obtenant une interdiction permanente de participation au marché pour l’une et concluant un règlement avec la seconde.

Plusieurs plateformes de négociation de cryptoactifs sont déjà autorisées au Canada, notamment Coinberry, Bitbuy Technologies et Wealthsimple Digital Assets.

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Les clients s’attendent à devoir payer plus de commissions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-clients-sattendent-a-devoir-payer-plus-de-commissions/ Wed, 15 Jun 2022 12:14:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87759 Ils prévoient aussi effectuer plus de transactions par eux-mêmes.

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Malgré la part grandissante des technologies dans les habitudes financières, 71 % des clients préféreraient faire affaire avec un conseiller humain au cours des prochaines années plutôt qu’avec un robot conseiller (19 %), même si cela leur coûtait plus cher, selon un sondage Léger sur les habitudes et les préférences en termes de finances personnelles des Québécois réalisé pour la Chambre de la sécurité financière (CSF)

Une majorité de répondants (56%) disent préférer consulter un conseiller pour faire leurs choix de placements, d’assurance et d’épargne plutôt que d’utiliser des outils technologiques de manière autonome (25%).

Lire également :Les Québécois préoccupés par les fraudes financières

Cette tendance se poursuivra au cours des cinq prochaines années, mais l’écart se resserrera, indique le sondage. Plus de deux personnes sur cinq estiment qu’elles feront affaire avec un conseiller humain d’ici 5 ans, tandis que près du tiers envisagent d’utiliser un robot conseiller.

Par ailleurs, durant la même période, 30 % des clients s’attendent à payer davantage de commissions sur leurs transactions financières. Plus de 20 % anticipent obtenir des rendements inférieurs sur leurs placements, et plus de 43 % croient qu’ils devront effectuer davantage de transactions de manière autonome.

Une expérience positive

Dans ce contexte, le rôle du conseil est plus important que jamais. La majorité (58 %) des Québécois interrogés dans le cadre du sondage ont répondu avoir un conseiller financier. Et l’expérience est jugée positive par plus de 80 % des personnes sondées.

Le professionnalisme, des conseils utiles et avisés et une bonne formation sont nommés comme les qualités les plus appréciées chez le conseiller. L’honnêteté et l’intégrité, ainsi que le fait d’être facilement joignable et d’avoir à cœur les intérêts financiers des clients ont également la cote auprès des répondants.

Près de 9 clients sur 10 estiment que leur conseiller leur permet de profiter de meilleures informations financières et une forte proportion d’entre eux (78%) estiment qu’ils obtiennent de meilleurs rendements grâce à lui. La tranquillité d’esprit face à la réalisation des objectifs financiers et un plus grand sentiment de sécurité des avoirs et des données personnelles sont également rapportés par les clients.

Un bon conseiller se distingue d’abord par ses capacités d’écoute et de vulgarisation, ainsi que par son approche à la fois personnalisée et globale pour répondre à tous les besoins, estiment les personnes sondées. Il doit également être habile avec les technologies pour communiquer et proposer différentes solutions.

Le bas de laine après la pandémie

Durant la pandémie, 44 % des Québécois estiment avoir autant épargné et 34 % estiment avoir vu leur bas de laine gonfler. En même temps, plus du quart des répondants déclarent que leur stress financier a augmenté durant la crise. Une proportion non négligeable de clients (38 %) rapporte par ailleurs avoir moins parlé à leur conseiller pendant la crise.

La pandémie a favorisé les échanges en mode virtuel. Le quart des répondants affirme aujourd’hui préférer communiquer avec leur conseiller en visioconférence tandis que la moitié des clients dit privilégier les rencontres en personne. La solution pour bien servir les clients consistera donc à trouver un équilibre entre ces deux modes de communication, en fonction de leur besoin et de leurs attentes.

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Les Québécois préoccupés par les fraudes financières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-quebecois-preoccupes-par-les-fraudes-financieres/ Mon, 13 Jun 2022 17:14:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87666 Et par la sécurité de leurs données personnelles.

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Près de la moitié des Québécois (48%) croient qu’ils seront davantage victimes de fraudes financières à l’avenir, selon un sondage sur les habitudes et préférences des Québécois en matière de finances personnelles effectué pour la Chambre de la sécurité financière (CSF).

En outre, près d’une personne interrogée sur trois (32 %) estime que le rythme actuel des fraudes ne ralentira pas.

La sécurité des données personnelles en matière financière représente une autre source de préoccupation pour la majorité (81%) du millier de Québécois interrogé par Léger dans le cadre du sondage réalisé en avril 2021.

Ces préoccupations se font plus criantes alors que les technologies prennent une place grandissante dans les habitudes financières des utilisateurs.

Croissance des technologies

Près de 70 % des personnes interrogées dans le cadre du sondage déclarent ainsi aimer utiliser les nouvelles technologies pour gérer leurs finances.

Cette popularité des technologies financières se traduit dans la relation avec le conseiller, alors que le quart des répondants affirme préférer utiliser des outils technologiques de manière autonome plutôt que de faire affaire avec un conseiller.

Cette tendance ira en s’accentuant. En effet, un tiers des répondants (31%) croient qu’ils feront affaire avec un robot financier plutôt qu’avec un conseiller au cours des cinq prochaines années.

Des outils pour le futur

Les technologies financières sont amenées à se développer pour combler les besoins des utilisateurs. Plus de la moitié (55 %) des participants au sondage pensent ainsi qu’ils auront accès à de meilleures technologies financières à l’avenir pour gérer leurs finances.

Parmi les technologies qui ont leur faveur, les calculateurs d’épargne (69%), de budget (66%) et de retraite (62%) arrivent dans le peloton de tête. Les clients souhaitent également disposer d’un outil d’évaluation de la situation financière (67%) et avoir accès à un portail regroupant toutes leurs informations financières (63) à un seul endroit.

Ils manifestent moins d’intérêt pour les outils d’aide à la décision financière utilisant l’intelligence artificielle et les robots qui prodiguent des conseils financiers.

L’humain plutôt que les machines

Malgré la place grandissante des technologies dans les habitudes financières des Québécois, ces derniers continuent à privilégier l’interaction avec un conseiller humain (71%) aux échanges avec un robot conseiller (19%).

Ils attendent cependant du conseiller qu’il soit à jour à ce niveau. Les compétences technologiques figurent ainsi parmi les quatre compétences principales recherchées par les clients chez le conseiller, après l’écoute, la personnalisation et l’approche globale.

Or, seulement un peu plus de la moitié des clients (55 %) considèrent que leur conseiller les aide à avoir accès à de meilleures technologies.

Il y a donc des opportunités pour les conseillers de rehausser leur niveau de connaissances à cet égard afin de mieux répondre aux attentes de la clientèle.

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La technologie, une arme à double tranchant https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-technologie-une-arme-a-double-tranchant/ Wed, 11 May 2022 19:35:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86865 Elle redéfinit le rôle des conseillers.

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L’investissement autonome, les fonds de cryptomonnaie et les outils propulsés par l’intelligence artificielle transforment le visage de l’industrie. Face à ces changements, les technologies facilitent en partie le rôle des conseillers mais apportent aussi leur lot de nouveaux défis.

L’âge moyen des investisseurs autonomes sur la plateforme de Banque Nationale Courtage direct (BNCD) a diminué de 10 ans depuis le début de la pandémie, a souligné son président, Claude Frédérick Robert, lors d’un panel sur l’impact des technologies présenté à l’occasion du colloque du Conseil des fonds d’investissement du Québec (CFIQ), le 10 mai.

L’utilisation des plateformes de courtage à escompte a explosé au cours des deux dernières années, passant de près de 8 millions de comptes ouverts au premier trimestre de 2020 à plus de 10 millions un an plus tard, avec une présence accrue des 18 à 34 ans, a ajouté Omar Diallo, directeur Fintech et innovation de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

La convivialité et l’amusement figurent en tête des raisons qui motivent les clients à investir de manière autonome sur les plateformes numériques, précise le spécialiste, se référant à un sondage de l’Autorité effectué en 2021.

Le fait que ces plateformes utilisent la ludification, c’est-à-dire qu’elles s’inspirent de l’univers du jeu vidéo en offrant, par exemple, des primes et des récompenses aux utilisateurs pour accéder à certains paliers, tend à attirer davantage les jeunes et à minimiser les risques liés à l’utilisation de ces plateformes, estime le directeur.

Les fonds de cryptomonnaies populaires

Les fonds de cryptomonnaies bénéficient également de l’engouement pour l’investissement autonome. « En moins de cinq clics, vous avez accès à une plateforme étrangère non contrôlée dans laquelle vous pouvez investir tout votre argent… et le perdre », résume Louis Roy, président et leader de la technologie blockchain chez Catallaxy.

Les fonds de cryptomonnaies suscitent beaucoup d’intérêt chez les clients de BNCD, que ce soit pour investir ou pour demander de l’information à leur sujet, signale Claude Frédérick Robert. Les actifs des fonds négociés en Bourse (FNB) de cryptomonnaies gérés par l’institution ont presque doublé au cours de la dernière année.

Afin d’assurer la sécurité des investisseurs, la Banque offre l’accès aux produits de cryptomonnaies sous le contrôle de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) pour les investisseurs autonomes, ou avec l’aide d’un conseiller par l’intermédiaire de Financière Banque Nationale pour les investisseurs qui souhaitent être guidés. « Et comme tous les autres placements alternatifs, ils ne peuvent représenter qu’une portion limitée du portefeuille d’un client », ajoute le président.

La valeur du conseil humain

Le rôle du conseiller pourrait donc s’affaiblir dans cet environnement de plus en plus dominé par la technologie, mais ce n’est pas le cas, bien au contraire, considère Claude Frédérick Robert. « Nous croyons à la valeur ajoutée du conseil humain, car il permet de mieux gérer l’aspect émotif des clients en leur recommandant, par exemple, de ne pas sortir de leurs positions en cas de forte baisse des marchés, comme c’est arrivé les jours derniers », souligne-t-il.

Il cite une étude de Vanguard selon laquelle 90 % des clients qui reçoivent du conseil de la part d’un humain ne changeraient pas pour un conseiller numérique. Chez les millénariaux, 40 % des utilisateurs déclarent préférer faire affaire avec un conseiller en personne, selon la même étude.

Les technologies ont certes un rôle important à jouer, mais il ne doit pas être décisionnel, considère pour sa part Jean-Marc Patenaude, vice-président technologie de Laplace Insights, une fintech spécialisée en intelligence artificielle (IA). « Les technologies peuvent être un couteau a deux tranchants. Elles sont utiles pour outiller l’analyse et la réflexion, mais elles ne remplacent pas le jugement humain. »

Un conseiller peut éclairer un client en lui apportant une profondeur de connaissances, illustre-t-il. « Si les marchés continuent à être à la baisse, les conseillers vont être plus occupés pour aider leurs clients. En marché haussier, les clients ont plus tendance à se prendre pour des experts et à se passer du conseiller. »

L’IA, une aide à la réflexion

Face aux changements, l’intelligence artificielle permettra aux gestionnaires d’être plus efficaces et de servir les clients encore plus rapidement à l’avenir, croit Jean-Marc Patenaude. « L’IA change les règles du jeu, notamment dans la gestion des portefeuilles », indique-t-il. Il cite une étude de Gartner selon laquelle les gestionnaires qui utilisent l’IA pour analyser les portefeuilles obtiennent une performance supérieure de 46 % par rapport aux gestionnaires qui se limitent à l’analyse quantitative.

L’IA peut aussi servir à améliorer l’expérience client, croit Claude Frédérick Robert. BNCD a ainsi lancé durant la pandémie un assistant virtuel pour répondre plus rapidement aux questions des clients. La firme utilise également un algorithme pour accélérer l’approbation des ouvertures de compte, afin de permettre à un nombre plus élevé de clients d’investir plus rapidement.

Selon Louis Roy, cette technologie pourrait être également utile, si elle est utilisée en amont du développement des nouveaux produits de cryptomonnaies et de jetons non fongibles (NFT), pour rendre la conformité plus efficiente, notamment en ce qui concerne le suivi des actifs numériques et de la chaine de blocs. Cet aspect est critique, alors que les fraudes relatives aux plateformes de cryptomonnaies ne cessent d’augmenter.

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Les FNB canadiens à l’avant-garde d’une puissante tendance mondiale https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/les-fnb-canadiens-a-lavant-garde-dune-puissante-tendance-mondiale/ Wed, 14 Jul 2021 11:25:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80982 Le Canada, pionnier des fonds négociés en Bourse (FNB), continue de profiter de l’intérêt des investisseurs internationaux pour les FNB, plus de trois décennies après leur lancement à la Bourse de Toronto.

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C’est la principale conclusion qui ressort des données recueillies et interprétées par ETFGI, entreprise indépendante basée à Londres, au Royaume-Uni, qui analyse les tendances en matière de FNB et de produits négociés en Bourse (PNB).

L’Association canadienne des fonds négociés en Bourse (ACFNB) a rencontré la fondatrice, propriétaire et associée directrice d’ETFGI, Deborah Fuhr (après sa présentation à ses membres en mai) pour discuter de l’évolution internationale des FNB d’un point de vue canadien. Nous vous présentons les principales observations sur différents sujets d’intérêt dont elle nous a fait part, ainsi que certains constats et données complémentaires fournies par l’ACFNB.

Une stabilité à toute épreuve face aux incertitudes liées à la pandémie

Au début de la COVID-19, les organismes de réglementation du monde entier, inquiets de l’impact de la volatilité sur les FNB et de ce qu’il pourrait signifier pour les marchés financiers, ont gardé l’œil sur ce type de produit. Pourtant, et contrairement aux idées reçues, les FNB ont bien traversé la période d’incertitude financière engendrée par la pandémie, faisant ainsi la preuve de leur résilience et de leur potentiel de croissance.

La difficulté des conseillers à générer de l’alpha (soit un rendement significativement supérieur à celui d’un indice) au moyen d’autres options de placement et la capacité des FNB à fournir de la liquidité et à répondre rapidement aux demandes de rachat au début de la COVID-19 ont également renforcé la confiance à l’égard des FNB.

La pandémie a donc constitué un « moment » de validation important, mais ce n’est pas le premier, puisque les FNB avaient également fait leurs preuves lors de la grande crise financière de 2008-2009, de la bulle Internet du début des années 2000 et d’autres périodes de turbulences économiques.

Les FNB d’obligations ont également fait la preuve de leur viabilité en mars 2020, alors que le marché obligataire s’est retrouvé à court d’acheteurs (no bid). Malgré des conditions de marché extrêmement difficiles, les FNB d’obligations ont continué à se négocier (moyennant toutefois un écart important entre les cours et la valeur liquidative), permettant aux investisseurs de bénéficier d’une liquidité bienvenue. Bien que certains FNB hyper spécialisés soient sujets à un manque de liquidité (en raison du comportement de leurs actifs sous-jacents), la plupart des FNB sont demeurés très liquides, même quand les marchés se sont désorganisés.

Le secteur canadien des FNB contribue au succès de la catégorie d’actif à l’échelle mondiale

Le Canada, premier pays à ériger les FNB en catégorie de produits de placement unique, reste à l’avant-garde et continue de mettre au point et de lancer des solutions novatrices, thématiques et spécialisées. C’est en effet au Canada que sont apparus les premiers FNB de cryptomonnaies, de cannabis et psychédéliques, ainsi que les premiers FNB d’actions privilégiées et les robots-conseillers qui utilisent les FNB. Toutefois, les catégories qui dominent à l’échelle internationale sont aussi celles qui sont les plus recherchées au Canada, soit les fonds d’actions, de titres à revenu fixe et de produits de base, dans cet ordre (il s’agit toutefois de fonds domiciliés au Canada, en raison de considérations fiscales).

Sur la scène mondiale, le secteur canadien des FNB a cet avantage qu’il est de taille relativement modeste, qu’il réagit rapidement et qu’il est principalement concentré dans deux centres d’expertise. Le marché canadien ressemble à celui de l’Australie, dans la mesure où il est dominé par cinq grandes banques qui exercent une influence sur les produits lancés sur le marché et sur le succès des uns et des autres; dans d’autres pays, les banques ne participent pas autant dans le marché des FNB.

Le marché canadien des FNB bénéficie d’une structure réglementaire solide, de frais modiques et de la coopération des participants au marché au sein d’un secteur uni et solidaire, observe Deborah Fuhr. (En ce qui a trait aux frais, les FNB cotés dans le monde affichent un ratio de dépenses moyen pondéré en fonction des actifs de 21 points de base (pb). Les produits les moins coûteux suivent les indices de titres à revenu fixe à 18 pb, les plus chers étant les FNB à effet de levier à 96 pb.) En comparaison, le marché européen des FNB est très fragmenté par langues et par pays; en Asie, le secteur est plus cloisonné et, aux États-Unis, la concurrence est plus intense.

D’autres éléments recherchés par les investisseurs en FNB à l’échelle mondiale (simplicité, transparence, avantages fiscaux, liquidité, innovation, etc.) sont également de bon augure pour les FNB canadiens.

Les données de l’ACFNB au 30 avril confirment l’état de santé actuel du secteur, dont l’actif géré atteint 289,2 milliards de dollars canadiens (G$) (en hausse de 41,5 % par rapport à 2020) et qui compte 893 fonds (en hausse de 111 depuis 2020). Cela concorde avec la situation mondiale.

À la fin du mois d’avril, ETFGI recensait 8 937 FNB/PNB dans le monde, avec 17 894 inscriptions en Bourse, des actifs de 8 960 G$ américains, 545 fournisseurs inscrits sur 77 Bourses dans 62 pays. En avril 2021, cela faisait 23 mois de suite que le solde des placements en FNB était positif à l’échelle mondiale. L’actif géré était en hausse de 53,25 % par rapport à l’année précédente et le taux de croissance annuel composé (TCAC) pour les 10 ans terminés en avril 2021 était de 18,4 %.

À noter également, selon les dernières données d’ETFGI, l’actif géré des FNB/PNB à l’échelle mondiale est systématiquement supérieur à celui des fonds de couverture depuis 2013. On compte 9 137 fonds de couverture, soit à peine 260 de plus que de FNB/PNB, et leur nombre est en train de se stabiliser, alors que le nombre de FNB/PNB devrait continuer à croître. (Les données canadiennes ne sont pas disponibles, mais il y a tout lieu de croire qu’elles s’inscrivent dans la même tendance que les statistiques mondiales.)

Les robots-conseillers démocratisent l’accès aux FNB

Partout dans le monde, les robots-conseillers aident les investisseurs à mieux comprendre leurs finances et à se défaire du « tabou » qui entoure l’argent, observe Deborah Fuhr. Ils permettent de constater de manière impartiale les résultats de différents scénarios de placement et les avantages des FNB en particulier.

Les jeunes investisseurs, au Canada et ailleurs, qui sont à l’aise avec les technologies initient leurs parents à ces plateformes, et ce transfert de connaissances profite aux FNB. La pandémie a elle aussi contribué au succès des FNB, compte tenu de l’impossibilité de rencontrer son conseiller en personne ou du peu d’intérêt de certains investisseurs pour les réunions virtuelles. Le télétravail (auquel ont dû s’astreindre bien des gens dans de nombreux pays) et la promotion active des robots-conseillers et des FNB sur les réseaux sociaux ont également suscité de l’intérêt et encouragé les investisseurs à en faire l’essai.

L’Europe reste le chef de file mondial des placements ESG

Alors que le marché européen ne représente que 16 % de l’actif géré total des FNB à l’échelle mondiale, avec ses 290 produits pour 154 G$ américains d’actif géré, il est la plaque tournante des FNB ESG (environnement, questions sociales et de gouvernance). Cette domination est essentiellement le résultat de la Taxinomie de la finance durable de l’Union européenne (initiative des Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies), entrée en vigueur en juillet 2020, et du règlement sur la divulgation des informations relatives à la finance durable (​SFDR) de l’UE, entré en vigueur le 10 mars pour tous les participants aux marchés financiers de l’UE.

Les enjeux ESG (à l’instar des robots-conseillers) séduisent davantage les jeunes investisseurs et les femmes que les hommes, tous pays confondus. Le transfert de patrimoine intergénérationnel devrait profiter à cette catégorie de manière générale, mais plus précisément, il donnera un élan aux FNB ESG spécialisés (dans l’énergie solaire, par exemple), affirme Deborah Fuhr. Elle souligne que la CFA Society du Royaume-Uni offre maintenant une certification en investissement ESG pour alimenter la dynamique.

Au Canada, les fonds ESG ne représentent encore qu’une part relativement faible du marché des FNB, mais ETFGI recense 58 produits, pour un actif géré de 2,5 G$ américains (aux États-Unis, on compte 143 produits, pour un actif géré de 93 G$ américains). Les FNB ESG canadiens offerts jusqu’à maintenant sélectionnent essentiellement leurs placements selon un principe d’exclusion, ce qui permet aux fournisseurs d’aider les conseillers à mieux comprendre la catégorie, à la différencier et à en faire la promotion plus efficacement.

Situation actuelle et potentiel d’avenir des FNB canadiens

Lorsqu’on lui demande comment elle résumerait l’état actuel et le potentiel d’avenir du marché canadien des FNB, Deborah Fuhr répond que, d’un point de vue international, ce marché est encore jeune. Elle ajoute toutefois, en utilisant à dessein une métaphore on ne peut plus canadienne, qu’il a tout ce qu’il faut pour connaître une croissance significative, en forme de bâton de hockey.

Pour consulter l’analyse d’ETFGI, rendez-vous à l’adresse etfgi.com. Pour en savoir plus sur l’actualité du secteur canadien des FNB, visitez le Centre d’information sur les FNB de l’ACFNB.

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Les robots-conseillers ont survécu au marché baissier de 2020 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-robots-conseillers-ont-survecu-au-marche-baissier-de-2020/ Tue, 01 Dec 2020 20:30:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76749 FOCUS FNB - Leurs actifs ont augmenté cette année, et la demande interentreprises s’accroît.

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Les plateformes de gestion de patrimoine numérique résistent à la tempête COVID-19 et prouvent leur pertinence au sein de l’industrie.

« Avant [la pandémie], notre perception était que les robots-conseils seraient incapables de gérer une période de turbulences, rapporte Andrew Kirkland, président de JustWealth Financial. Nous avons en quelque sorte dissipé ce mythe. »

Selon une étude d’Investor Economics, le total des actifs des robots-conseillers au Canada a atteint 10 milliards de dollars (G$) au deuxième trimestre 2020, contre 8,3 G$ au premier trimestre et 7,5 G$ à la fin de 2019.

En mars, alors que les fonds communs de placement ont connu des rachats nets de 14,1 G$, selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC), les fonds négociés en Bourse (FNB) ont eu des créations nettes de 2,9 G$.

Investor Economics ne mesure pas les apports nets en FNB par canal de distribution. Cependant, il est « devenu assez clair » que les robots-conseils jouent un rôle de plus en plus important dans la croissance des FNB, témoigne Brett McDonald, consultant senior chez Investor Economics, une division de Institutional Shareholder Services.

« Nous avons vu, au cours des cinq dernières années, le modèle de robot-conseiller se développer pour devenir quelque chose de durable pour l’avenir », précise-t-il.

La volatilité du marché qui a accompagné la pandémie mondiale a joué en faveur des plates-formes numériques, selon Brett McDonald, car elle a donné aux gens une raison de regarder au-delà de leur situation actuelle en matière d’investissement. Les investisseurs sont généralement heureux de laisser faire les choses lorsque les marchés se portent bien ; ils sont plus susceptibles de scruter leur fournisseur de services d’investissement ou d’en essayer un nouveau lorsqu’ils qu’ils vont mal.

De nombreuses plateformes de conseil numériques indiquent que leurs comptes – en termes d’ouvertures, de fermetures et de dépôts – sont restés stables ou ont augmenté au cours du premier semestre.

« Nous avons vu de plus en plus de gens estimer qu’il était temps d’ouvrir un compte auprès d’une firme de conseil en gestion de patrimoine numérique », déclare Randy Cass, fondateur et PDG de Nest Wealth Asset Management basé à Toronto.

Nest Wealth a enregistré un nombre record d’ouvertures de comptes en mars et avril, lorsque les marchés boursiers étaient en pleine tourmente, commente Randy Cass. Cette activité a eu lieu après la fin de la période des REER et sans que davantage de marketing ne soit nécessaire.

Les actifs de JustWealth ont augmenté de 53 % au cours du premier semestre de l’année, tandis que le nombre de clients a augmenté de 64 %, rapporte Andrew Kirkland. L’argent a afflué dans les nouveaux comptes et ceux existants pendant la volatilité initiale du marché, en particulier de la part des clients milléniaux, ajoute-t-il.

« Nos jeunes clients étaient prêts à placer plus d’argent pendant cette période incertaine [en raison de la pandémie mondiale] », dit-il.

Les chiffres ont également été positifs chez Wealthsimple. Les dépôts nets ont augmenté de février à juin, tandis que Wealthsimple Invest comptait deux fois plus de nouveaux clients en mars 2020 qu’en mars 2019.

Dan Tersigni, gestionnaire de portefeuille auprès de cette fintech, affirme que le fait d’être une plateforme entièrement numérique a donné à Wealthsimple l’avantage de ne pas avoir autant à s’adapter que les conseillers traditionnels au début de la période de confinement.

Cela ne veut pas dire que les robots-conseillers n’étaient pas occupés lorsque les marchés ont piqué du nez et que les clients ont traversé une période économique sans précédent. Les conseillers ont souvent prétendu que les clients abandonneraient les robots en cas de krach, invoquant le besoin de conseils humains pour que les clients restent calmes et investis. Wealthsimple et JustWealth ont réagi en renforçant la communication avec leurs clients par l’intermédiaire de courriels, de vidéos et de webinaires.

Au cours du mois de mars, Wealthsimple a envoyé des courriers électroniques hebdomadaires à ses clients pour partager des informations et faire le point sur le marché. La société a également proposé quatre webinaires – auxquels ont participé plus de 3 000 clients au Canada et au Royaume-Uni – qui ont permis aux clients de poser des questions.

Bien sûr, au plus fort de la pandémie, les entreprises fintech ne se sont pas limité à contacter les consommateurs. De nombreux robots-conseillers ont des divisions interentreprises (B2B). Nest Wealth, en particulier, a mis l’accent sur le marché B2B grâce à son offre en marque blanche Nest Wealth Pro. (La société s’est associée à la Banque Nationale du Canada, à la Banque Scotia (par le biais de son achat de MD Financial Management en 2018) et à une troisième banque dont le partenariat reste soumis à un accord de non-divulgation).

« La note surprenante de la pandémie a été que [le besoin d’une plateforme numérique] est devenu une priorité beaucoup plus importante pour les entreprises qu’auparavant », affirme Randy Cass.

Au début de la pandémie, de nombreuses sociétés de conseil étaient impatientes de mettre en place une technologie permettant d’opérer à distance et de mettre à jour des documents tels que les formulaires « Connaître son client ». Cela a créé une opportunité pour les plateformes qui offraient déjà ces services.

Selon Randy Cass, la demande est là pour rester, car de plus en plus d’entreprises développent leur technologie pour assurer la continuité des activités et répondre aux attentes des clients.

« Les entreprises et les conseillers qui développent leurs pratiques et servent leurs clients sur une base technologique solide seront bien mieux à même de servir ces clients et d’apporter une plus grande valeur ajoutée que ceux qui continuent à le faire sans technologie », conclut-il.

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