sept magnifiques – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 26 Sep 2024 19:31:21 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png sept magnifiques – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Capital Group évite les gestionnaires vedettes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/capital-group-evite-les-gestionnaires-vedettes/ Wed, 25 Sep 2024 10:05:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103176 La société de gestion préfère miser sur plusieurs gestionnaires pour prendre des décisions importantes pour leurs fonds.

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Capital Group a adopté une approche distinctive en matière de gestion des placements. La firme, qui existe depuis plus de 93 ans et gère plus de 2700 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion (ASG), préfère éviter les gestionnaires vedettes. Au contraire, elle déploie une équipe de gestionnaires pour tous ses fonds.

« Nous essayons d’une manière intense d’éviter d’avoir un key person risk, c’est-à-dire d’avoir un seul gestionnaire qui prend toutes les décisions importantes du fonds », explique Julie Dickson, Directrice des placements chez Capital Group.

Cette dernière a ainsi profité d’un passage à Montréal pour discuter avec Finance et Investissement du Capital System, soit l’approche en matière de gestion de placements de la firme.

La société a adopté une approche uniforme pour tous ses fonds, chacun étant dirigé par une équipe de gestionnaires. La composition de cette équipe repose sur leur expérience, leur aptitude à gérer un portefeuille et le type de stratégie qu’ils mettent en œuvre. Pour garantir une collaboration harmonieuse entre ces gestionnaires, Capital Group leur fixe un objectif commun : celui du fonds.

Un exemple concret

Par exemple, cinq gestionnaires sont assignés au fonds équilibré mondial de Capital Group. Parmi eux, deux sont dédiés exclusivement à la gestion de titres à revenus fixes mondiaux, tandis que les trois autres s’occupent à la fois d’actions et de titres équilibrés. Les deux premiers gèrent environ 25 % du fonds, soit 12,5 % chacun, et les trois autres à peu près 75 %, soit 25 % chacun.

« Ils sont en fait des gestionnaires de portefeuille multiactifs eux-mêmes », précise Julie Dickson.

Cela permet à Capital Group de garantir l’absence de biais liés au style, à l’approche, à la géographie ou au secteur, en fonction des préférences des gestionnaires. « Donc il n’y a pas du tout de market timing, ni d’allocations tactiques entre les gestionnaires », résume Julie Dickson.

Une allocation sur le tard

Alors que dans la plupart des cas, l’allocation d’actifs est déterminée dès le début, chez Capital Group, elle est définie à la fin du processus.

« Normalement, c’est le gestionnaire principal qui établit les allocations, qu’il s’agisse du pourcentage d’actions, de titres à revenu fixe ou des allocations géographiques ou sectorielles, rappelle Julie Dickson. C’est tout à fait différent à Capital Group. Nous cherchons à intégrer les différentes perspectives et approches des gestionnaires au sein de l’équipe. C’est donc cette agrégation de leurs points de vue qui aboutit, à la fin du processus, à l’allocation d’actifs. »

Dans le fonds équilibré mondial de Capital Group, les trois gestionnaires de portefeuille multiactifs partagent le même objectif de croissance. « Ils peuvent toutefois investir à la fois en actions et en titres à revenu fixe, sans directives strictes concernant leurs allocations en actions, obligations ou répartitions géographiques », continue Julie Dickson.

Toutefois, les objectifs du fonds les guident dans leurs choix. Dans le cas du fonds équilibré mondial de Capital Group, les objectifs sont :

  • La croissance du capital
  • La préservation du capital (surtout en cas de chute du marché)
  • Et dans une moindre mesure, le revenu, un point qui aide à donner une caractéristique plus conservatrice au portefeuille, selon Julie Dickson.

« La manière dont ils atteignent ces objectifs est entièrement individuelle. Cela veut dire que nous reconnaissons qu’il n’y a pas une seule solution pour y parvenir, mais potentiellement plusieurs solutions potentielles », explique la Directrice des placements.

Toutefois, la répartition finale du portefeuille reste assez neutre (60 % actions, 40 % titres à revenu fixe), d’autant plus que 25 % du fonds est forcément en revenu fixe, mais il peut y avoir des variations de 5 % à 10 %.

Un mauvais environnement pour ce portefeuille

Évidemment, le comportement de ce portefeuille varie selon les conditions du marché.

Pour nous, les principaux risques associés à ce type d’investissement sont un resserrement des rendements du marché. C’était le cas par exemple en début d’année dernière, alors que le marché était dominé par un petit nombre d’entreprises (les sept magnifiques), illustre Julie Dickson.

Étant donné que ce portefeuille privilégie la diversification, une telle situation économique ne lui est vraiment pas favorable. De même, le portefeuille devient moins optimal lorsqu’il existe un environnement très « risk-off », comme le dit Julie Dickson, où les rendements des trésoreries américaines surpassent ceux de l’ensemble des titres de revenu fixe à l’échelle mondiale.

Une situation propice au portefeuille

À l’inverse, le portefeuille réalise de bons rendements quand l’environnement économique est très volatil. La stratégie a tendance à bien performer parce qu’elle mise sur la diversification et qu’elle est moins dépendante d’une région spécifique ou d’un petit groupe d’entreprises.

Évidemment, lorsque les rendements ne sont pas concentrés et viennent de plusieurs secteurs, il s’agit vraiment d’un environnement économique propice à ce portefeuille, comme lorsqu’il y a une faible corrélation entre actions et obligations.

Le fonds ne performe pas seulement bien en période de volatilité; il affiche également de bons résultats lorsque les rendements du marché sont davantage soutenus par les fondamentaux que par le sentiment des investisseurs.

Perspectives sur les marchés

Julie Dickson note les nombreux bouleversements qui ont marqué les marchés dans les dernières années, en raison notamment de la pandémie, de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que du resserrement brutal des rendements sur les marchés américains, dominés l’année dernière par les sept magnifiques.

« Les marchés ont quand même connu trois phases significatives qui ont entraîné des bouleversements assez sévères, surtout en 2022. Une reprise très rapide a suivi en 2023, axée sur la croissance, puis s’est amorcée une période un peu plus volatile cette année », résume Julie Dickson. Cela devrait entraîner de nouvelles réductions de taux de la plupart de nombre de banques centrales, notamment : la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne ou même la Banque du Canada, selon elle.

Malgré tous ces bouleversements, Julie Dickson note que la croissance des bénéfices reste « remarquablement saine à travers le monde ».

« Les prévisions de bénéfices sur cette année et même l’année prochaine sont plutôt intéressantes, plutôt saines, de plus de 10% à notre avis », rapporte-t-elle.

Selon Capital Group, un portefeuille diversifié peut tirer avantage d’une telle situation mondiale. « Nous nous attendons à un élargissement de l’éventail du marché étant donné que nous prévoyons plus de sources de rendement à travers le marché », continue Julie Dickson.

Capital Group estime que deux secteurs pourraient être particulièrement intéressant cette année : la technologie et le secteur de la santé.

« Il est certain que la croissance de l’intelligence artificielle (IA) est un thème dominant. Il a dominé le marché depuis deux ou trois ans et ça devrait être encore le cas dans l’avenir », observe-t-elle.

En santé, l’IA permet également de réaliser des pas de géants, ce qui pourrait mettre ce secteur de l’avant, selon la Directrice des placements chez Capital Group.

Intégrer la recherche fondamentale

La recherche fondamentale est au cœur de la stratégie d’investissement de Capital Group. « Les analystes d’industries sont la partie primaire de notre recherche », confie ainsi Julie Dickson.

Les analystes suivent l’évolution d’entreprises avec lesquelles ils ont des relations bien établies, ce qui leur permet « d’avoir la meilleure perspective possible et les meilleures informations possibles à travers cette recherche ».

Pour les soutenir, Capital Group les récompensent de la même manière que les gestionnaires, c’est-à-dire que les analystes « peuvent investir eux-mêmes dans leurs meilleures convictions selon leur secteur de recherche. Ils sont ainsi récompensés de la même manière sur huit ans, cinq ans, trois ans et un an », explique Julie Dickson.

Cela les incite à adopter une perspective à long terme tout en favorisant une « approche dynamique » entre les analystes et les gestionnaires. Par exemple, lors d’une réunion d’investissement, si un analyste annonce qu’il a alloué 100 % de son budget plutôt que 10 %, cela montre au gestionnaire qu’il a une grande confiance dans son évaluation, souligne la Directrice des placements chez Capital Group.

« Il existe une véritable transmission de conviction entre les analystes et les gestionnaires, qui est suivie de très près par les deux parties », conclut-elle.

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Le marché des actions en 2024 : entre prudence et espoir modéré https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-marche-des-actions-en-2024-entre-prudence-et-espoir-modere/ Thu, 25 Jan 2024 11:51:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98570 Une année de stabilisation après les turbulences de 2023, selon CIBC.

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À quoi s’attendre en 2024 ? Les analystes de CIBC anticipent une expansion des performances du marché boursier, avec certains secteurs bénéficiant d’une baisse des taux d’intérêt et d’une stabilisation économique globale, peut-on lire dans un récent rapport.

2023 a été une année de montagnes russes pour les marchés financiers, en particulier pour les actions canadiennes. Malgré des rendements positifs à un chiffre, les indices canadiens ont sous-performé par rapport à leurs homologues mondiaux.

Le secteur des technologies de l’information, relativement mineur, a dirigé le jeu, tandis que les secteurs financier et énergétique ont traîné derrière. Les investisseurs canadiens, confrontés à un marché étroit et instable, ont ressenti pleinement l’impact de ces fluctuations.

Mais 2024 devrait être bien différent. Selon les prévisions des analystes de CIBC, les actions américaines devraient offrir des rendements totaux de 4 à 7 %, soutenus par une croissance des bénéfices de 7 à 9 %. Cependant, le Canada, avec ses consommateurs surendettés, pourrait rencontrer des défis, notamment dus à l’augmentation des coûts hypothécaires.

En 2023, le marché a démontré une capacité remarquable à s’adapter rapidement aux nouvelles et à intégrer des attentes élevées, comme en témoigne la réaction mesurée à la chute de la Silicon Valley Bank (SVB) en début d’année. Les investisseurs ont gagné en sophistication, utilisant des outils divers pour gérer les risques de marché, une tendance qui devrait perdurer. Les FNB, par exemple, continuent de gagner du terrain sur les fonds communs de placement traditionnels.

Le marché américain des actions a prouvé sa résilience l’an dernier, surpassant la plupart des marchés mondiaux, à l’exception de l’Italie. Les secteurs clés de l’indice S&P 500, dominés par les « sept magnifiques » (Magnificent Seven), qui représentent près de 30 % de la capitalisation boursière de l’indice, ont joué un rôle crucial dans cette performance, selon CIBC. À l’inverse, les faiblesses dans les matières premières ont impacté négativement l’énergie et les matériaux, expliquant en partie la sous-performance de marchés comme le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie.

Pour 2024, les experts prédisent une pression continue sur les bénéfices des entreprises. Bien que les rendements des actions en 2023 aient été élevés, soutenus par une économie robuste et des bénéfices supérieurs aux attentes, la résistance de ces bénéfices face à la pression inflationniste et aux taux d’intérêt croissants reste une question ouverte, estiment les analystes.

Actions canadiennes

Les actions canadiennes n’ont pas profité des courants favorables qui ont soutenu d’autres marchés en 2023. Le S&P/TSX, vulnérable aux fluctuations des matières premières — un quart de ses bénéfices étant directement impactés par les prix de l’énergie, des métaux précieux et d’autres ressources — a subi une pression notable l’année dernière. Les secteurs des télécommunications et des banques, traditionnellement stables, n’ont pas été épargnés.

La récente faiblesse des prix de l’énergie a réduit les bénéfices et devrait continuer de freiner la croissance dans ce domaine. Ainsi, les prévisions de bénéfices par action au Canada pourraient nécessiter des ajustements à la baisse, similaires à ceux du S&P 500. Dans ce contexte, les actions canadiennes restent encore bon marché, estime CIBC.

L’année 2023 a toutefois réservé une surprise avec le rebond vigoureux des valeurs technologiques américaines, un secteur boosté par l’intelligence artificielle et sa résilience face à des taux d’intérêt plus élevés. Ce dynamisme a eu un effet d’entraînement sur le marché canadien, laissant espérer des répercussions positives pour 2024.

Dans ce contexte, les analystes anticipent une surperformance des actions dans les communications, les services publics et l’industrie pour l’année à venir. Après une année compliquée marquée par des taux d’intérêt élevés et des défis spécifiques, ces secteurs semblent désormais mieux armés pour rebondir, avec des rendements supérieurs à la moyenne et des bénéfices attendus d’une baisse des taux. Le secteur industriel, et notamment le segment des énergies renouvelables, devrait connaître une dynamique positive en seconde moitié d’année.

Toutefois, l’économie canadienne pourrait connaître un ralentissement, les taux d’intérêt pesant davantage sur le revenu disponible des consommateurs par rapport aux États-Unis. En conséquence, CIBC envisage une sous-performance des secteurs de la consommation et de l’immobilier, même si une baisse modérée des taux pourrait offrir un léger soutien.

Les valeurs financières, bien que dépendantes de l’économie canadienne, pourraient surprendre. Malgré un contexte économique délicat, les valorisations attrayantes et un marché déjà teinté de scepticisme pourraient réserver des opportunités d’achat intéressantes.

En résumé, le marché des actions canadiennes exige une certaine prudence, mais offre également des perspectives de croissance sélective.

ESG : une année de conformité

L’investissement ESG (environnement, société, gouvernance) s’est légèrement mieux comporté en 2023 par rapport à une année 2022 difficile, mais des défis majeurs subsistent, selon CIBC.

Du côté positif, les fonds ESG continuent d’enregistrer des entrées nettes et devraient atteindre 170 à 180 milliards de dollars américains cette année, soit une augmentation de 10 % par rapport au niveau de 2022, selon les données combinées de Bloomberg et de CIBC World markets. Du côté négatif, les flux de fonds sont entièrement alimentés par l’Europe – les flux ESG du reste du monde sont devenus négatifs. Les analystes prévoient la même chose en 2024.

Du point de vue des rendements, les résultats sont mitigés. Les fonds d’actions ESG orientés vers le monde ont sous-performé les indices de référence mondiaux (MSCI ACWI) de 200 à 300 points de base cette année encore, en grande partie à cause de la sélection des titres. Ces fonds ont surpondéré les noms sensibles aux taux de l’énergie propre au sein des secteurs industriels, des matériaux et des services publics, ce qui a pesé sur la performance, tout comme une sous-pondération significative au sein du groupe d’actions des « sept magnifiques ». Toutefois, les fonds ESG en actions américaines se sont beaucoup mieux comportés.

Le niveau élevé des taux d’intérêt au cours des deux dernières années a pesé sur la performance des fonds ESG, qui sont structurellement surpondérés en actions de longue durée (en particulier dans les secteurs de l’énergie propre, des matériaux et de l’industrie du nouvel âge, etc.) Dans l’hypothèse d’une baisse des taux d’intérêt en 2024, CIBC s’attend à ce que cette récente sous-performance s’atténue.

Par ailleurs, l’année sera marquée par le passage de l’information volontaire à l’information obligatoire en matière de développement durable. Les exigences en matière de divulgation se fondent sur des normes mondiales, notamment les normes de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), qui rendent obligatoires les divulgations liées au climat. Ces normes sont entrées en vigueur en janvier. Il reste à l’ISSB à finaliser les éléments d’information ESG non liés au climat.

Selon les experts, les normes de l’ISSB jouent un rôle clé dans la maturation de l’ESG, en rationalisant à terme les rapports des entreprises et en aidant les investisseurs à se concentrer sur les questions ESG les plus importantes. Les normes mondiales de divulgation, à leur tour, sont utilisées par les régulateurs qui jouent un rôle plus actif dans le contrôle de l’ESG, en grande partie pour minimiser l’écoblanchiment.

Les auteurs rappellent que plusieurs réglementations ont été mises en place récemment dont la directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) dans l’Union européenne (entrée également en vigueur en janvier) et les lois californiennes Climate Corporate Data Accountability Act (SB 253) et Climate-related Financial Risk Act (SB 261). Au Canada, le Conseil canadien des normes de développement durable) progresse dans l’adoption des normes de l’ISSB.

Finance durable

En ce qui concerne la finance durable, le total des émissions pour tous les prêts ESG a été en baisse en 2023 à 1,3 (G$ US) comparativement à 1,5 G$ US en 2022. Pour 2024, CIBC prévoit une nouvelle baisse, car les taux élevés laissent présager une diminution des dépenses d’investissement et des prêts, dans l’ensemble.

Il y a toutefois des points positifs. L’émission d’obligations vertes a bien résisté au cours des deux dernières années (et il en va de même pour les obligations sociales et de développement durable), une tendance qui devrait se poursuivre en 2024, estiment les experts.

La percée des FNB

Après une année 2022 qui a mis à l’épreuve de nombreux portefeuilles d’investissement, 2023 a été une année de redressement pour les fonds négociés en Bourse (FNB), avec une augmentation considérable des actifs et des entrées de fonds.

Au début décembre, les actifs sous gestion dans les FNB avaient connu une croissance robuste de 18 %, atteignant un sommet historique de 406 G$ canadiens. Une hausse attribuable à la fois à l’afflux de capitaux et à la bonne performance des actifs sous-jacents, notamment grâce aux rendements élevés des actions américaines, évaluent les experts de CIBC.

Les FNB continuent de surpasser les fonds communs de placement en termes d’entrées de fonds, une tendance qui ne montre aucun signe de ralentissement. Les fonds communs de placement ont, en contraste, subi d’importants rachats au cours des derniers mois. Les analystes estiment que cette préférence pour les FNB devrait se maintenir, portée par la croissance des comptes à honoraires, des plateformes de courtage en ligne ou à prix réduit, et de l’investissement indiciel.

En termes de répartition des actifs, les FNB à revenu fixe ont capté une part significative des entrées nettes, tandis que les FNB d’actions ont vu leurs entrées nettes diminuer par rapport aux années précédentes. Par ailleurs, le secteur des cryptomonnaies a également suscité un intérêt renouvelé, en particulier avec la course pour lancer le premier FNB de bitcoins aux États-Unis. Le Canada avait pris de l’avance dans ce domaine puisqu’un premier produit du genre a été lancé il y a deux ans.

Pour les investisseurs à la recherche de recommandations, CIBC a identifié plusieurs FNB qui pourraient offrir des rendements attractifs au cours des 12 prochains mois. Parmi eux, les FNB de services publics sont considérés comme une option prometteuse en raison de leur nature défensive et de leur moindre susceptibilité aux révisions bénéficiaires négatives.

Enfin, les FNB de titres à revenu fixe à option d’achat couverte sont présentés comme une option viable pour capitaliser sur les volatilités du marché, avec des rendements annuels qui peuvent atteindre entre 10 % et 15 %.

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