sondage – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 04 Jun 2024 12:09:20 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png sondage – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Conseillers en sécurité financière : exprimez-vous ! https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/conseillers-en-securite-financiere-exprimez-vous/ Tue, 04 Jun 2024 12:08:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101270 Sur votre relation avec les agents généraux et les assureurs.

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Finance et Investissement invite tous les conseillers en sécurité financière à participer à une enquête dont l’objectif vise à repérer les agences en assurance et les compagnies d’assurance de personnes qui se distinguent.

Le Baromètre de l’assurance 2024, qui est mené pour le compte du journal, permet également de brosser le portrait du secteur de l’assurance de personnes au Québec. Ses résultats seront publiés dans un dossier spécial à paraître en novembre.

Pour mener à bien cette enquête, nous recueillons de manière confidentielle l’opinion des représentants en assurance de personnes. Exprimez-vous en cliquant sur l’un des liens suivants :

Sondage en français : cliquez ici

Sondage en anglais : cliquez ici.

Vous trouverez ci-dessous de l’information sur la version de 2023 du Baromètre de l’assurance.

Toute l’équipe de Finance et Investissement vous remercie de prendre le temps d’y participer.

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Faut-il actualiser la règle des 4 % ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/faut-il-actualiser-la-regle-des-4/ Fri, 17 May 2024 10:54:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100842 Oui, répond cet expert.

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La règle des 4 % pourrait bien être trop conservatrice et peut-être vaudrait-il mieux la transformer en règle des 5 %, avance David Blanchett, directeur général et responsable de la recherche sur la retraite pour PGIM DC Solutions, dans un article de Think Advisor.

La grande majorité des conseillers ont entendu parler de la « règle des 4 % » qui repose sur des recherches menées par Bill Bengen et publiées dans le Journal of Financial Planning en 1994. Plus étonnant, 61 % de ces professionnels utilisent ce taux de retraite pour leurs clients, rapporte David Blanchett, s’appuyant sur un sondage récent.

Pour rappel, selon les recherches de Bill Bengen, un couple de 65 ans pourrait retirer 4 % de son épargne au moment de la retraite et augmenter en toute sécurité ce montant initial en fonction du taux d’inflation pendant 30 ans.

David Blanchett rappelle qu’évidemment les niveaux de dépenses recommandés devraient varier selon les clients, mais qu’il serait toutefois bon d’actualiser les bases générales, d’autant que celles-ci sont basées sur des outils de modélisation qui ne reflètent pas exactement les préférences et les désirs des retraités.

Les règles empiriques ont ainsi plusieurs inconvénients, selon lui.

Déjà, elles ne prennent pas en compte les autres sources de revenus. De plus, elles ne tiennent pas compte de la flexibilité des dépenses : les retraités ajustant leurs dépenses en fonction de leurs besoins et des circonstances de la vie réelle.

Finalement, elles n’évaluent pas correctement les résultats, assure l’expert. Il dénonce ainsi le fait que les recherches de Bill Bengen et les outils de planification financière déterminent les taux de retrait sûrs en se concentrant sur la réalisation de l’objectif dans son intégralité, mais en ignorant l’ampleur de l’échec à l’aide d’une mesure communément appelée « probabilité de réussite ».

Lui-même préfère utiliser d’autres indicateurs qui tiennent davantage compte de la réalité, telles que la réalisation des objectifs et l’intégration d’éléments tels que la flexibilité des dépenses de retraite.

En utilisant ceux-ci, il avance que 5 % serait un meilleur point de départ pour les retraités moyens que le 4 % initial, même s’il nuance les choses en rappelant que l’objectif réel devrait dépendre de davantage de facteurs, qui diffèrent selon les clients, rappelle-t-il encore une fois.

Finalement, il souligne que même si ce changement d’un point de pourcentage peut sembler anecdotique, il représente tout de même une augmentation de 25 % du revenu potentiel du portefeuille.

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Idées d’allègements pour l’industrie https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/idees-dallegements-pour-lindustrie/ Mon, 15 Apr 2024 04:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100107 Les membres de l’industrie se prononcent sur ce que devrait être la priorité de l’AMF.

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Améliorer l’efficacité du processus de traitement des plaintes, simplifier les formulaires, limiter les consultations et encadrer les délais de transfert de comptes entre courtiers. Voilà ce que l’Autorité des marchés financiers (AMF) devrait prioriser afin d’at­ténuer la charge réglementaire de l’industrie, selon des responsables de la conformité inter­rogés pour le ­Pointage des régulateurs 2024.

À l’occasion de ce sondage, on a demandé aux répondants d’identifier les priorités en ce sens pour l’AMF, car selon certains, la charge réglementaire croissante entraîne des pertes de temps nuisibles au service-conseil.

Inefficient traitement des plaintes

Au terme de deux consultations, l’AMF a publié, le 15 février, son règlement sur le traitement des plaintes, qui entrera en vigueur le 1er février 2025. L’AMF vise ainsi à répondre au « manque d’information sur le processus de traitement des plaintes, aux longs délais de traitement et aux réponses incomplètes » qu’elle a parfois observés dans ses activités, selon un courriel en réponse à nos questions.

L’AMF précise également que le règlement en matière de traitement des plaintes et de règlement des différends s’applique à l’ensemble des intervenants du secteur financier placés sous sa juridiction et qu’il tient compte des encadrements établis ailleurs au ­Canada afin d’assurer une cohérence avec ­ceux-ci tout en veillant à répondre aux besoins des consommateurs.

Or, ce règlement déçoit certains courtiers encadrés par l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), qui devront avoir deux processus de traitement des différends : un pour le Québec, qui prévoit le règlement en 60 jours, et un autre pour le reste du ­Canada selon le cadre de l’OCRI, dont le délai est de 90 jours et dont la définition de plainte est différente de celle de l’AMF. « Au niveau opérationnel, c’est un moins pour nous », explique ­Julie ­Gallagher, ­vice-présidente principale et chef de la conformité à iA ­Gestion privée de patrimoine.

L’AMF précise que le nouveau règlement inclut une dispense permettant aux membres de l’OCRI d’être exemptés de son application s’ils sont déjà soumis à des règles équivalentes. Or, pour l’OCRI, une harmonisation de son cadre liée au traitement des plaintes avec celui du Québec n’est pas une priorité, selon Claudyne Bienvenu, vice-présidente pour le ­Québec et l’Atlantique de l’OCRI.

Se conformer au nouveau règlement sera un défi, surtout pour les petites et moyennes firmes. « ­Il faudrait allonger le délai de 60 jours à 90 jours, et l’étirer à 120 jours pour des cas complexes », estime ­Maxime ­Gauthier, directeur général de ­Mérici ­Services financiers. Pour monter un dossier, il faut obtenir la version complète et documentée du client, analyser la version du conseiller, concilier ces évaluations, discuter avec l’assureur, évaluer les dommages subis par le client et lui faire une proposition, énumère le dirigeant. Chacune de ces étapes prend une à deux semaines, ­dit-il.

Afin d’améliorer le processus de traitement des plaintes, il faudrait régler un autre enjeu, selon ­François ­Bruneau, vice-président administration du ­Groupe ­Cloutier.

Il note qu’une plainte adressée à l’AMF est souvent redirigée automatiquement à la ­Chambre de la sécurité financière (CSF) : « ­Le courtier reçoit un simple avis par écrit de l’AMF que la plainte a été transférée, mais pas d’informations sur la nature de la plainte, tandis que si le client se plaint directement au courtier, ce dernier peut traiter directement la plainte », mentionne le dirigeant.

Unifier la supervision des conseillers

Par ailleurs, certains répondants proposent d’unifier la supervision des conseillers et des courtiers en fonds communs de placement sous le chapeau d’un seul régulateur. L’OCRI devrait superviser les représentants en épargne collective plutôt que la ­Chambre de la sécurité financière.

« ­Nous veillons à ce que la ­CSF et l’OCRI collaborent adéquatement et échangent les informations pertinentes à leurs fonctions », répond l’AMF. Le régulateur ajoute que toute modification du rôle de la ­CSF ne peut être effectuée que par le biais d’une modification législative.

Consultations trop rapides

Le rythme de consultation de l’AMF est trop rapide, estiment des répondants. « ­Le calendrier des initiatives de l’AMF devrait être annuel pour permettre à l’industrie de voir venir les sujets dès le début de l’année », suggère un représentant. Certains changements introduits par l’AMF mobilisent beaucoup de ressources dans les firmes, ce qui engendre un risque important de fatigue, de ­non-conformité et d’inefficience, signale ­Maxime ­Gauthier.

Selon lui, l’AMF devrait fournir un plan d’ensemble des allègements réglementaires à venir sur plusieurs années, ce qui donnerait la chance aux firmes de mieux les assimiler.

François ­Bruneau souhaiterait avoir une fenêtre de cinq ans sur les prévisions de changements réglementaires en attente.

Les changements législatifs importants pourraient être testés sous forme de projets pilotes auprès de groupes cibles avant de les mettre en œuvre à grande échelle, suggère ­Carl ­Thibeault, ­vice-président, ­Services financiers (distribution) d’IG ­Gestion de patrimoine. « ­Cela permettrait d’avoir un meilleur ­GPS pour orienter les changements », ­soutient-il. Des réformes réglementaires précipitées obligent les firmes à revoir leurs infrastructures technologiques et à revenir sur des modifications déjà apportées aux systèmes. Cela nuit à la création de valeur, affirme le dirigeant.

Délai pour les transferts de comptes

Le processus des transferts de comptes suscite des frustrations chez les répondants. Il pourrait être plus simple et plus fluide. Certaines institutions financières étirent indûment les délais, signalent des répondants. Entre le moment où le client fait la demande et celui où les actifs sont transférés, il peut se passer entre un et trois mois. Le délai maximal devrait plutôt être de quatre semaines : deux semaines pour aviser d’une erreur puis deux semaines pour effectuer le transfert, sinon la volonté du client n’est pas respectée, selon ­Maxime ­Gauthier.

« ­Nous sommes au fait de ces enjeux du côté des courtiers et continuons d’en effectuer le suivi activement, ainsi que de considérer les solutions potentielles, en collaboration avec nos partenaires, qui incluent l’OCRI », signale l’AMF. Le régulateur ne régit pas le délai par lequel un assureur doit procéder au transfert d’un compte client. La ligne directrice de l’AMF sur les saines pratiques commerciales mentionne simplement qu’un assureur doit prendre « les mesures nécessaires » pour que les clients reçoivent un service continu et adéquat du début à la fin du contrat suivant le principe de proportion­nalité, c’­est-à-dire en adaptant les lignes directrices « au regard de la nature, de la taille et de la complexité de ses activités ».

On pourrait renforcer l’obligation existante de procéder avec diligence, déjà prévue par la réglementation, mais en lui donnant plus de mordant pour imposer des conséquences aux organisations qui ne suivent pas les délais, estime ­Carl ­Thibeault.

Par ailleurs, les formulaires de l’AMF qui touchent le renouvel­lement de permis et les formulaires de déclaration gagneraient à être simplifiés, selon des répondants. Quand il n’y a pas de changement par rapport à la déclaration, on devrait pouvoir passer directement au paiement, signale un représentant. L’AMF dit avoir tenu compte de ces préoccupations en réduisant le nombre de questions dans le formulaire de renouvel­lement du certificat de représentant au cours des dernières années. Elle a également remplacé le processus de déclaration relative au maintien de l’assurance de responsabilité professionnelle par une déclaration de la personne inscrite au formulaire de maintien d’inscription.

L’AMF « cherche en continu à améliorer sa prestation de services, incluant en effectuant la transition vers les services en ligne, lorsque possible », écrit le régulateur.

En collaboration avec Guillaume Poulin-Goyer

Pointage des régulateurs 2024

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici

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Les Canadiens plus sensibles aux conditions de travail qu’à l’environnement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-plus-sensibles-aux-conditions-de-travail-qua-lenvironnement/ Thu, 25 Aug 2022 12:05:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88642 Lorsque vient le moment d’acheter ou d’investir auprès d’une entreprise.

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Les Canadiens basent deux fois plus souvent leurs décisions d’achat ou d’investissement sur la façon dont une entreprise traite ses employés que sur l’attitude de celle-ci à l’égard de l’environnement, selon le rapport de l’Indice de santé mentale de Lifeworks pour juillet 2022.

Avant d’investir dans une entreprise ou d’y dépenser leur argent, près d’un tiers (33 %) des répondants se disent influencés par la façon dont elle traite ses employés, 15 % sont préoccupés par la manière dont elle considère les enjeux de justice sociale, tandis que 13 % s’inquiètent de son comportement envers l’environnement.

Les parents et les gestionnaires sont plus susceptibles de tenir compte du comportement d’une entreprise ou d’une marque lors de leurs décisions d’achat ou d’investissement, souligne par ailleurs le rapport.

« Nous nous préoccupons à juste titre de l’empreinte des organisations sur l’environnement, mais plusieurs d’entre elles sous-estiment l’importance que revêt leur incidence sur les employés pour les clients et les investisseurs. Le lien qui rattache le soutien offert aux employés en matière de mieux-être et la productivité, l’innovation et le service à la clientèle de leur organisation est clair comme de l’eau de roche, tout comme l’est désormais le lien avec les préférences d’achat et d’investissement des consommateurs », estime Paula Allen, directrice mondiale et première vice-présidente, Recherche et mieux-être global chez Lifeworks.

L’enquête établit également un score de risque financier en mesurant le niveau du fonds d’urgence des participants. En février 2022, le score secondaire de risque financier des Canadiens a atteint un sommet de 71,8. Il est actuellement de 69,9, soit une amélioration de près d’un point par rapport à juin 2022.

Les Canadiens qui affichent le meilleur score de santé mentale travaillent dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques, avec un score de 68,6. L’industrie de la finance et de l’assurance affiche un score de 62,6 en juillet 2022, en légère progression par rapport au mois de juin. Les étudiants à temps plein de niveau postsecondaire affichent le plus bas score de santé mentale (57,2), suivis des personnes qui travaillent dans les secteurs du commerce de gros et de l’information et de la culture.

Plus de deux travailleurs sur cinq (42 %) déclarent vivre des tensions avec des collègues, près d’un tiers (30 %) signalent manquer de soutien au niveau de leur mieux-être, tandis que 29 %, se plaignent de la rémunération et 27 % rapportent des conflits avec leur gestionnaire. Point positif, plus des deux tiers (68 %) des répondants déclarent faire confiance à leurs collègues pour les aider en cas de besoin.

L’état de la santé mentale des Canadiens varie également selon les provinces. C’est le Québec qui affiche le meilleur score (68,4), avec une hausse de près de trois points par rapport à juin. Les scores les plus bas touchent l’Alberta (63,3) et les Maritimes (63,4).

L’enquête mensuelle de LifeWorks, effectuée depuis avril 2020, a été menée en ligne entre le 7 et 12 juillet 2022 auprès de 3 000 répondants au Canada.

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Offre d’emploi : sondeur / sondeuse recherché (e)  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/offre-demploi-sondeur-sondeuse-recherche-e/ Tue, 02 Nov 2021 20:18:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83355 Finance et Investissement est à la recherche d’une personne à temps complet pour un mandat de quatre mois - avec une possibilité de prolongation.

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Titre du poste : Sondeur / sondeuse
Lieu de travail : Montréal*
Statut du poste : Contrat de quatre (4) mois – temps plein (avec possibilité de prolongation).

Le contrat à temps complet débute au début de janvier 2022 pour quatre mois, avec une possibilité de prolongation. Joignez-vous à une équipe énergique et passionnée, dans un environnement stimulant.

Sous la supervision du Rédacteur en chef, le titulaire du poste aura, entre autres, à assumer les responsabilités suivantes :

  • Mener une série de sondages téléphoniques sur une base quotidienne.
  • Prendre des rendez-vous téléphoniques en fonction de son agenda.
  • Transcrire des données via SurveyMonkey.
  • Transcrire des données via des fichiers Excel.
  • Toutes autres tâches connexes.

Exigences du poste :

  • Posséder une expérience pertinente en sondage téléphonique, service à la clientèle ou journalisme.
  • Aisance lors d’entretiens téléphoniques.
  • Connaître la suite Microsoft Office et SurveyMonkey. FileMaker est un atout.
  • Capacité à travailler sous pression, à respecter des échéances multiples et à gérer ses priorités, faire preuve d’autonomie, de flexibilité et d’esprit d’équipe.
  • Le bilinguisme est un atout. (Pourrait être appelé à interagir avec des sondés anglophones et/ou des collègues du bureau de Toronto).
  • La connaissance du secteur financier est un atout.

Le journal Finance et Investissement a été lancé en 1999 à l’intention des professionnels du secteur des services financiers et est le média de référence des conseillers en placement, en sécurité financière et en épargne collective. Il traite des acteurs, et présente des nouvelles de l’industrie, sur les produits de placement et d’assurance, l’économie et la recherche ainsi que le développement des affaires. Finance et Investissement produit également le Pointage des courtiers, le Pointage des régulateurs et le Guide des FNB, ainsi que plusieurs autres dossiers déclinés tant sur papier que sur le Web.

* La salle de rédaction de Finance et Investissement est située au 1 100 boul. René-Lévesque Ouest, à Montréal. Il est entendu que toutes les recommandations émises par la santé publique du Québec sont respectées et conséquemment, une embauche pourrait impliquer du télétravail selon l’évolution de la situation sanitaire.

Faire suivre votre candidature à :

Richard Cloutier
Rédacteur en chef
richard@newcom.ca

Seuls les candidats retenus seront contactés.

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Croissance de la confiance financière des Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/croissance-de-la-confiance-financiere-des-canadiens/ Mon, 12 Jul 2021 12:06:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80999 C’est particulièrement le cas chez les jeunes.

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L’indice de confiance financière IG publié par IG Gestion de patrimoine a fait un bond de quatre points par rapport à la même période l’an dernier, selon la mise à jour semestrielle qui vient d’être publiée.

L’indice, qui est établi sur la base d’un sondage portant sur des considérations financières à court et à long terme, a atteint le score de 54 points, ce qui est aussi quatre points au-dessus de la moyenne triennale historique de 50.

Alors que le Canada se déconfine tranquillement, les Canadiens se sentent de plus en plus optimistes quant à leur situation financière personnelle.

Ce sont surtout les jeunes de 18 à 34 ans qui affichent l’optimisme le plus élevé, avec score de 59, soit cinq points au-dessus de la moyenne nationale.

Les membres de la génération Z et les milléniaux se sentent plus optimistes que les autres cohortes dans de nombreux domaines, soit la perception de l’économie, aussi bien nationale qu’internationale (+11 et +10 %, respectivement, par rapport à la moyenne nationale). Ils ont aussi davantage le sentiment de maîtriser leur situation financière personnelle (+17 %) et leur capacité de littératie financière (+16 %).

« Au moment où nous émergeons de la pandémie, il y a lieu de se réjouir de ce que les Canadiens se sentent plus optimistes quant à leurs finances, affirme Damon Murchison, président et chef de la direction d’IG Gestion de patrimoine. Il est tout particulièrement encourageant de voir les jeunes, dont les finances ont été sévèrement touchées par la COVID, considérer les événements de l’année écoulée comme l’occasion de revoir leur approche de la gestion de leurs finances. »

Les femmes : en mode rattrapage

Toutefois, les femmes tardent à récupérer financièrement des conséquences de la COVID-19, par rapport aux hommes. Plus d’une sur deux (54 %) a connu au moins une situation financière négative en raison de la pandémie. Elles sont 32 % à déclarer ne pas avoir assez de revenus discrétionnaires. Et 46 % des répondantes se sentent moins, ou nettement moins, préparées à faire face à une urgence économique.

Cela fait en sorte que leur score accuse un retard de 6 points sur les hommes (51 contre 57). Elles sont aussi deux fois plus susceptibles qu’eux d’éprouver beaucoup d’anxiété pour leurs finances.

« Si la situation globale semble s’améliorer au Canada, elle demeure délicate pour de nombreuses personnes et surtout pour les femmes, observe Damon Murchison. Nous savons qu’elles ont subi de façon disproportionnée les effets de la pandémie, et cet état de choses se reflète nettement dans leur degré de confiance financière. »

Il fait remarquer que les femmes qui ont consulté un conseiller financier depuis le début de la pandémie présentent un score de 59 (comparativement à 46 pour celles qui n’ont pas rencontré un conseiller).

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Plus de rapprochements, svp https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/plus-de-rapprochements-svp/ Mon, 19 Apr 2021 04:18:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79310 Les membres de la Chambre de la Sécurité Financière (CSF) jugent que cette dernière devrait se rapprocher d’eux et de leur industrie.

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La CSF réussirait ainsi à mieux accomplir les tâches liées à sa mission, lesquelles devraient être améliorées. C’est ce que révèle le sondage en ligne «La CSF perçue par ses membres», mené par Finance et Investissement à l’automne 2020.

Selon ce sondage, 50,6 % des répondants estiment que le conseil d’administration (CA) de la CSF et ses autres structures de gouvernance devraient comprendre davantage de consommateurs ou d’organisations qui défendent leurs intérêts.

Nous avons aussi demandé aux membres de la CSF de déterminer, parmi six possibilités d’amélioration, laquelle ou lesquelles devraient constituer des priorités majeures pour la haute direction et le CA de la CSF.

Ainsi, 51,5 % des 103 répondants à cette question jugent que la CSF devrait améliorer la formation de son personnel afin d’éviter les incompréhensions entre l’organisme et l’industrie. De plus, l’amélioration de ses communications avec les services de conformité des courtiers et des cabinets de services financiers devrait être une priorité, selon 46,6 % des répondants.

Pour 37,9% des participants au sondage, améliorer les échanges d’informations entre la direction de la déontologie et de l’éthique professionnelle de la CSF et ses homologues à l’Autorité des marchés financiers (AMF) est une priorité.

Éviter toute apparence de conflit d’intérêts entre le personnel de la CSF et l’industrie, notamment lorsque des employés de la Chambre ont déjà travaillé dans l’industrie financière, n’est une priorité que pour le tiers (32 %) des répondants, alors que 23,3 % d’entre eux jugent prioritaire que la CSF tente d’obtenir davantage de pouvoir d’encadrement, comme celui d’encadrer et d’inspecter les cabinets et les courtiers.

La haute direction devrait prendre les mesures nécessaires pour faire cheminer les dossiers d’enquête dans des délais raisonnables pour seulement 20,4 % des conseillers sondés.

Bon nombre d’efforts

Revenons sur ces possibilités d’améliorations, à commencer par l’amélioration de la formation de son personnel.

«La formation du personnel et le maintien de ses compétences dans un contexte en changement profond sont des priorités pour l’organisation et c’est notamment pour ces raisons que nous avons procédé à des changements importants à notre structure organisationnelle», indique la CSF dans un courriel (lire «Consultations fructueuses» en page 18).

L’organisme d’autoréglementation (OAR) ajoute qu’il «soutient et encourage le perfectionnement des compétences de ses employés surtout en ce qui concerne les pratiques des 32 000 membres». Beaucoup d’employés ont suivi les cours d’entrée en carrière des membres de la CSF et l’équipe des enquêtes comprend plusieurs membres issus de la profession ou ayant travaillé à la conformité auprès d’institutions financières, précise la CSF.

Même «s’il n’y a aucun doute que le personnel de la CSF soit bien formé», il y a des progrès à faire afin d’éviter tout malentendu avec l’industrie, selon Flavio Vani, président de l’Association professionnelle des conseillers en services financiers (APCSF).

«La CSF doit continuer de donner de l’information aux représentants, parce que beaucoup la voient comme un organisme qui est là pour réprimer, alors que ce n’est pas le cas», dit-il. Il constate que la CSF fait des efforts en ce sens. Flavio Vani souligne que les représentants mettent en pratique une démocratie directe par rapport à leur régulateur et son cadre, ce qui n’est pas le cas avec l’AMF.

Par ailleurs, accroître la représentativité des consommateurs dans la gouvernance de la CSF est frivole, selon Flavio Vani:«[Sur 12 membres du conseil d’administration], on a déjà cinq personnes [indépendantes] qui sont nommées par le ministre des Finances du Québec. J’aimerais bien savoir quelles organisations professionnelles ont un paquet de monde dans leur CA qui ne font pas partie de la profession.»

Au cours des dernières années, le ministre des Finances a en effet fait passer de deux à cinq le nombre d’administrateurs indépendants jouissant d’expertises complémentaires et choisis selon un processus rigoureux, confirme la CSF. L’OAR collabore déjà avec des organismes qui défendent les intérêts des clients, notamment avec les chercheurs du projet Accès au droit et à la justice (dirigé par l’Université de Montréal) et l’organisme Option consommateurs pour différents projets de recherche et de communication. «Il n’est pas exclu que la Chambre consulte sur une base ponctuelle des consommateurs de produits et de services financiers ou des groupes représentatifs pour valider certaines hypothèses ou initiatives», écrit la CSF.

Sur le plan des communications entre la CSF et les services de conformité des courtiers et des cabinets, l’an dernier, la CSF a convié virtuellement plus de 150 responsables de la conformité à une rencontre consultative afin de mettre en place des mécanismes de collaboration plus efficients avec eux, note la CSF: «Cet exercice se fera dorénavant sur une base régulière. »

Il reste que, année après année, dans le Pointage des régulateurs, les responsables de la conformité des firmes de courtage sondés déplorent de ne pas être informés par la CSF des motifs d’enquête touchant un représentant, ce qui les prive d’indices quant à la façon de surveiller le conseiller faisant l’objet d’une enquête.

Le délai entre le dépôt de la plainte à la CSF et le moment où le courtier est informé de la sanction d’un représentant peut parfois atteindre un an, ce qui n’est pas souhaitable, selon Stéphane Blanchette, vice-président exécutif et chef de la conformité d’Investia Services financiers: «Si, comme courtier, ce manquement indique que nous avions des contrôles de surveillance qui n’étaient pas suffisamment forts, nous pouvons seulement corriger nos processus un an plus tard.»

Selon lui, à l’instar de ce que fait l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM), le courtier devrait être partie prenante de la solution pour traiter la plainte du client et effectuer la revue de ses contrôles. «Là, malheureusement, dans le processus, on est un peu trop tard, même si je comprends les règles de confidentialité de l’information», dit Stéphane Blanchette.

Attention, soutient Flavio Vani. «Les procédures doivent être claires pour tout le monde, mais que la CSF donne de l’information durant l’enquête, c’est un peu charrier. Elle fait bien de garder le secret !» Selon lui, la CSF doit être prudente et modérée, car divulguer trop d’information peut nuire inutilement à la réputation d’un représentant. «Il y a des causes qui sont frivoles. Des gens font des plaintes inutiles ou sans avoir trop d’information.»

Ces arguments expliqueraient peut-être aussi pourquoi seuls 37,9 % des conseillers sondés estiment qu’améliorer les échanges d’informations entre la CSF et l’AMF soit une priorité. À ce chapitre, la CSF note que les communications avec l’AMF sont régulières.

«Les équipes (CSF/AMF) collaborent sur plusieurs dossiers ou projets communs, notamment une participation conjointe à une tournée de formation régionale, l’élaboration du Guide de l’Autorité pour les personnes en situation de vulnérabilité, ou lors de travaux de plusieurs comités de l’industrie. Il faut aussi faire état de la priorité accordée aux échanges entre le bureau du syndic et l’Autorité pour assurer leurs missions respectives d’enquêtes», écrit la CSF dans un courriel.

Avis polarisés 

Le sondage «La CSF perçue par ses membres» reflète la même polarisation exprimée par l’industrie en 2017 et 2018, au moment des débats concernant le projet de loi 141 et l’avenir de la CSF. Quelques répondants jugent que la priorité de la haute direction de la CSF devrait être de fusionner l’organisme avec l’AMF. «La CSF est totalement inutile. Elle ne sert qu’à collecter des amendes et est le dédoublement de l’AMF. On est très loin du Barreau», exprime l’un d’eux. À l’opposé, d’autres estiment que «pour le moment, tout est parfait», ou que la CSF devrait continuer de bien jouer son rôle actuel et «garder son indépendance par rapport à l’AMF».

La majorité des répondants ont un avis situé entre ces deux extrêmes. Parfois critiques envers la CSF, les répondants sont le plus souvent enclins à suggérer des améliorations constructives, même parmi ceux qui sont les plus satisfaits du travail de la Chambre.

Une part des répondants souhaitent l’amélioration des communications entre la CSF et ses membres. Un autre segment aimerait que la CSF défende les intérêts de ses membres. «La mission de la Chambre devrait être révisée pour protéger l’intérêt de ses membres d’une façon juste et équitable», écrit un sondé. Ce à quoi la CSF répond que sa mission de protection du public «ne lui permet pas de faire la promotion des intérêts socioéconomiques des membres».

Quelques conseillers perçoivent la réforme du cadre réglementaire des OAR, qui fait l’objet de consultations actuellement par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), comme une menace pour la CSF. Un répondant juge qu’elle doit «préserver les pouvoirs en valeurs mobilières du Québec de toute intrusion par le reste du Canada». Un autre écrit: «La priorité de la CSF devrait être de trouver une solution pour assurer sa pérennité si l’ACFM fusionnait avec l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières et que le nouvel organisme prenait en charge les représentants en épargne collective du Québec. »

En outre, la CSF devrait hausser ses standards de formation continue, selon un autre groupe de répondants. Parmi ceux-ci, quelques-uns croient que l’OAR devrait s’assurer que les conseillers ont des compétences élevées, y compris en fiscalité.

D’autres souhaitent que les formations obligatoires soient incluses dans leur cotisation annuelle et quelques-uns soulignent l’importance de vérifier que les formations accréditées ne sont pas de qualité discutable. «La CSF doit se réinventer pour remettre une formation continue adéquate dans le cadre de la formation à distance», suggère également un répondant. La CSF répond à ces suggestions dans le texte «Consultations fructueuses» en page 18.

En outre, la CSF devrait veiller à améliorer la perception d’égalité des chances et de traitement équitable dans l’industrie. Elle devrait «s’assurer que les objectifs de conformité sont respectés par tous les intervenants», note un répondant. Un autre mentionne qu’«il devrait y avoir une certaine uniformité des obligations», qu’un produit soit vendu par Internet ou par un conseiller.

«Pourquoi les banques et les concessionnaire autos ont-ils le droit de vendre de l’assurance prêt sans permis et sans formation ?»se demande un autre.

Parmi les répondants les plus critiques envers la CSF, certains souhaitent que l’OAR priorise d’alléger la conformité et vise à ce que les conseillers gèrent moins de paperasse. Selon l’un d’eux, on devrait limiter les activités de la CSF à la déontologie et lui faire subir une cure d’amaigrissement afin de retourner des économies aux conseillers.

Méthodologie

Finance et Investissement a mené le sondage en ligne auprès des membres de la CSF du 19 novembre au 16 décembre 2020 en invitant ses abonnés à y répondre tout comme les visiteurs de son site web et de ses comptes de médias sociaux. Sur les 207 participants au sondage, nous avons exclu les conseillers retraités et les employés des organismes de réglementation. Le nombre de réponses par question varie en fonction des répondants. Le sondage n’a aucune prétention scientifique.

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Devenir propriétaire en pleine pandémie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/devenir-proprietaire-en-pleine-pandemie/ Fri, 11 Dec 2020 13:06:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76898 La famille n’hésite pas à aider, révèle un sondage.

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Un sondage RBC effectué en lien avec le marché du logement indique qu’entre membres d’une même famille, loin des yeux ne signifie pas loin du cœur. Ou du portefeuille.

Selon les chiffres révélés, ce sont 47 % des personnes sondées qui affirment craindre que leur santé financière ne se détériore en 2021. Toutefois, même si les trois quarts des répondants indiquent vouloir limiter leurs dépenses et s’inquiéter de la situation, le tiers des gens sondés n’hésiterait pas à aider leur enfant ou un membre de la famille immédiate désirant acquérir une propriété. Combien? Jusqu’à 60 513 $, selon l’enquête, et la moitié des répondants ne s’attendraient pas à revoir cet argent.

« Les Canadiens sont encore nombreux à télétravailler et à passer une bonne partie de leur temps chez eux. Il va de soi qu’ils souhaitent poursuivre sur la voie de l’accession à la propriété », indique Amit Sahasrabudhe, vice-président, Produits sur valeur nette immobilière et acquisition chez RBC, pour expliquer cette volonté d’acheter durant la pandémie.

Il est de plus en plus complexe d’accéder à la propriété dans de nombreuses villes canadiennes surtout si l’on achète seul, et la pandémie n’a pas amélioré cet état de fait. Toutefois, malgré l’incertitude économique, les familles sont toujours là pour aider et soutenir financièrement les plus jeunes générations qui projettent de devenir propriétaire.

Et pour les générations futures?

Selon le sondage, 66 % des répondants estiment qu’il sera difficile pour les prochaines générations d’être en mesure d’accéder à la propriété, et un peu moins voient l’avenir d’un mauvais œil, estimant que le marché sera de moins en moins accessible.

Malgré cela, une grande majorité des sondés (81 %) considèrent encore qu’acheter une propriété est un bon investissement. Actuellement, seuls 29 % des répondants estiment qu’il vaut mieux être locataire.

« Aujourd’hui, comparativement à l’an dernier, les Canadiens doivent tenir compte de beaucoup plus de facteurs lors de l’achat d’une maison, mais ils n’ont pas à affronter seuls ce défi, conclut Amit  Sahasrabudhe.

Le sondage d’opinion sur l’achat d’une maison RBC a été mené entre le 6 et le 11 novembre 2020, et 1 070 répondants ont été interrogés au moyen du panel en ligne de Léger. La marge d’erreur pour chacun des échantillons est de ± 3,1 %, 19 fois sur 20.

 

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Exprimez-vous sur votre encadrement professionnel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/exprimez-vous-sur-votre-encadrement-professionnel/ Fri, 27 Nov 2020 20:51:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76729 En répondant à un court sondage.

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Comme conseiller, vous êtes exposés à diverses règles et lois qui encadrent votre pratique. Finance et Investissement souhaite vous donner la chance de vous exprimer sur la relation que vous entretenez avec la Chambre de la sécurité financière dont les activités sont aussi régies par ces lois et règlements.

Ce court questionnaire confidentiel vous donne la parole pour le faire.

Si vous ne l’avez pas déjà fait, nous vous invitons à y répondre. Les détails seront publiés dans notre édition d’avril prochain.

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Davantage informés et critiques https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/davantage-informes-et-critiques/ Sun, 01 Nov 2020 04:56:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76095 De 2016 à 2019, les investisseurs ont amélioré leurs connaissances en matière de frais et de rendement, mais ont été moins nombreux à se dire satisfaits de la relation avec leur conseiller.

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C’est l’un des constats qui se dégagent d’une étude des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), pour laquelle on a sondé les investisseurs canadiens de 2016 à 2019 pour mesurer les effets de la deuxième phase du Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2) et du régime d’information au moment de la souscription sur leurs connaissances, leur attitude et leur comportement.

Selon les ACVM, l’étude «a révélé des améliorations entre 2016 et 2019 pour 40 % des éléments examinés, particulièrement la connaissance des frais».

Tant le pourcentage des investisseurs affirmant connaître le montant des frais qu’ils paient que la proportion de ceux sachant s’ils paient des frais ou non ont augmenté depuis 2016. La connaissance des frais à payer pour l’achat, la possession ou la vente de placements en ce qui concerne le compte (frais associés aux produits) est passée de 48 % en 2016 à 51 % en 2019. La connaissance des frais à payer pour la tenue, la gestion ou l’administration du compte (frais associés au compte) est, quant à elle, passée de 43 % en 2016 à 51 % en 2019.

Or, les ACVM mettent un bémol par rapport à la connaissance sur les frais dans leur rapport : «les investisseurs […] sont plus nombreux à déclarer connaître le montant des frais qu’ils ont payés qu’à savoir que des frais existent sur leurs produits et compte».

Par exemple, en 2019, alors que 72 % des répondants étaient d’accord avec l’énoncé suivant : «Je connais le montant des frais que j’ai payés à ma firme pour mes placements au cours des 12 derniers mois», 52 % ont répondu oui à la question «Avez-vous des frais à payer pour la tenue, la gestion ou l’administration de votre compte ?»

Les ACVM jugent que la dernière mesure est davantage impartiale et estiment que cet écart «pourrait également découler du biais de désirabilité sociale, plus précisément le désir des répondants de se présenter comme adoptant des comportements considérés comme convenables socialement».

Selon le rapport, les investisseurs ont déclaré avoir une meilleure compréhension de l’incidence des frais sur les rendements de leurs placements en 2019 comparativement à 2016.

À la question : «Les frais associés à votre compte ou à vos placements ont-ils un impact sur le rendement que vous procure le capital investi ?», 51 % ont répondu par l’affirmative en 2019, contre 41 % en 2016, écrivent les ACVM. Ils ont été 39 % à répondre qu’ils comprennent l’incidence de tous les frais sur le rendement de leurs placements en 2019, comparativement à 33 % en 2016.

Le biais de désirabilité sociale cause aussi un décalage quant aux connaissances sur l’incidence des frais sur le rendement. En effet, en 2019, 80 % des répondants étaient d’accord avec l’énoncé suivant : «J’ai une bonne compréhension de l’impact des frais sur le rendement de mes placements», par rapport à 75 % en 2016, ce qui est supérieur à la proportion de ceux qui ont dit que les frais ont un impact sur leur rendement.

De plus, bien que la majorité des investisseurs affirment avoir eu une conversation avec leur conseiller sur l’incidence des frais sur le rendement (79 % en 2019), aucune augmentation significative sur ce point n’a été notée de 2016 à 2019.

Il est normal que cette donnée stagne, d’après Jean Morissette, consultant, ancien président de Services financiers Partenaires Cartier et ex-associé fondateur de Talvest : «Cette information a été abordée par les conseillers au début de la relation avec leurs nouveaux clients, mais ce n’est pas quelque chose que nous répétons à chaque rencontre par la suite.»

Bien que le président de l’Association professionnelle des conseillers en services financiers (APCSF), Flavio Vani, croie que le MRCC 2 «a forcé l’industrie à être plus claire» et qu’un sondage sur l’efficacité de cette réglementation est utile, ce dernier juge que les divulgations ne répondraient que partiellement au besoin de l’investisseur : «Les ACVM abordent la question des frais avec une vision tunnel. La question est beaucoup plus complexe.» L’APCSF conteste, depuis l’implantation du MRCC 2, que les courtiers soient contraints de divulguer les commissions qu’ils reçoivent et non l’ensemble des frais payés par le client, y compris le ratio des frais de gestion.

En outre, l’étude demandait entre autres aux investisseurs de répondre à la question suivante en songeant au rendement et aux frais de leur principal compte de placement : «Dans quelle mesure êtes-vous satisfait de la relation que vous avez avec votre conseiller ?» En 2016, 88 % des répondants en étaient satisfaits, par rapport à 83 % en 2019. Cette réduction n’était par contre pas uniforme d’une province à l’autre. De 2016 à 2019, la satisfaction a reculé de 90 % à 84 % au Québec, et de 89 % à 81 % en Ontario.

Parmi les trois segments d’investisseurs interrogés sur cette question, soit ceux dont le conseiller détient une autorité discrétionnaire, ceux dont le conseiller n’en détient pas et ceux dont le compte principal se trouve auprès d’une société de gestion de portefeuille, seul le premier a connu une baisse «statistiquement significative», selon les ACVM, soit de 93 % en 2016 à 86 % en 2019.

Selon Jean Morissette, le sondage ne nous permet pas de déterminer les causes de cette baisse de satisfaction. Il émet l’hypothèse d’un lien avec la volatilité des marchés.

«Entre 2016 et 2019, la situation a beaucoup changé. En 2016, nous étions dans un marché haussier depuis environ sept ans. En 2019, nous sommes revenus dans une période de volatilité. Quand les performances sont au rendez-vous, les investisseurs ont rarement des préoccupations par rapport aux frais et aux rendements, et sont satisfaits de leurs courtiers», fait-il valoir.

Le directeur de l’éducation financière à l’Autorité des marchés financiers (AMF), Camille Beaudoin, y voit quant à lui le reflet d’une des préoccupations mises en lumière par L’Indice Autorité de l’AMF, soit que les investisseurs devraient entrevoir davantage leur relation avec leur conseiller comme un partenariat-clé dans leur vie.

«Faire affaire avec un représentant peut entraîner de meilleurs comportements financiers. Cependant, les gens ont de la difficulté à poser des questions à ce dernier, ce qui cause peut-être leur insatisfaction quant à la relation», indique-t-il.

Camille Beaudoin évoque que cet aspect est d’ailleurs un des nombreux maillons qui tissent la toile de la Stratégie québécoise en éducation financière de l’AMF. Le plan d’action 2019-2022 qui en découle vise entre autres l’acquisition de la compétence suivante chez les investisseurs : «Préciser les sources fiables d’information pour prendre des décisions éclairées», sources qui incluent un «professionnel de la finance (représentant) en mesure de leur fournir les services appropriés à leurs besoins».

Camille Beaudoin, Jean Morissette et Flavio Vani se rejoignent sur un point : l’obligation de transmettre l’aperçu du fonds au client a été bénéfique. Le sondage effectué par les ACVM confirme d’ailleurs que ce document est utilisé et que les investisseurs semblent l’apprécier tel quel.

Selon les investisseurs ayant un conseiller sans autorité discrétionnaire et ayant acheté un fonds commun au cours des 12 derniers mois au moment d’être sondés, l’aperçu du fonds était l’outil le plus utilisé, c’est-à-dire à 58 % en 2016 et à 69 % en 2019.

«L’industrie s’est habituée à utiliser ce document qui est relativement bien fait et accessible pour les clients comparativement à ceux que nous avions avant», observe Jean Morissette.

«Je suis persuadé que pour une partie du bassin d’investisseurs, même l’aperçu du fonds demeure trop complexe», nuance quant à lui Camille Beaudoin, dont le service a produit des campagnes publicitaires sur l’aperçu du fonds lancées sur les réseaux sociaux par l’AMF dans les dernières années.

Ces sondages risquent d’orienter les régulateurs provinciaux dans leurs prochaines réformes : «Ce rapport nous fournit des données de référence sur la situation actuelle qui pourraient servir à orienter d’autres projets de réformes à plus long terme, notamment celles qui s’inscrivent dans la continuité des réformes axées sur le client», indique Sylvain Théberge, directeur des relations médias de l’AMF, dans un courriel.

Ces conclusions devraient également orienter les prochaines obligations réglementaires pour les fonds distincts. «Les ACVM et le Conseil canadien des responsables de la réglementation d’assurance ont annoncé cet été qu’ils collaborent à l’élaboration d’une approche uniforme en matière de communication de l’information pertinente liée aux coûts et au rendement des placements des fonds d’investissement et des fonds distincts», écrit Sylvain Théberge.

Menée par Innovative Research Group, l’enquête des ACVM reposait sur un sondage de base réalisé par Affaires publiques Ipsos en 2016 auprès de quelque 3 500 investisseurs canadiens, suivi de six vagues successives ayant compté environ 2 000 répondants.

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