SSUC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 24 Mar 2021 12:13:21 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png SSUC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les propriétaires d’entreprises canadiennes se montrent optimistes   https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-proprietaires-dentreprises-canadiennes-se-montrent-optimistes/ Wed, 24 Mar 2021 12:07:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78565 Ils envisagent d’un bon œil leur reprise post pandémique.

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La grande majorité des propriétaires de moyennes et grandes entreprises (78 %) se disent optimistes quant à l’avenir de leur société après la pandémie, selon un rapport de la Banque Scotia. Plus de la moitié des répondants (53 %) anticipent que leur entreprise changera pour le mieux.

Bien qu’il reste de nombreux points obscurs et inquiétants quant à l’avenir de la conjoncture économique, le ciel semble gentiment se dégager et l’optimisme renaît.

Près du quart des entreprises (23 %) font actuellement aussi bien qu’avant la COVID-19 et un même pourcentage estiment que la situation s’est améliorée depuis mars 2020.

La majorité des sondés (68 %) s’attendent à un retour aux conditions d’avant la pandémie d’ici six mois et 81 % songent à faire quelques investissements au cours de cette période pour mieux profiter de la reprise.

« Les propriétaires d’entreprises canadiennes ont fait preuve d’une résilience et d’une capacité à s’adapter remarquables en temps de pandémie. En fait, lorsque l’on discute avec nos clients, nous constatons que la pandémie les a poussés à repenser leurs priorités à long terme », confie Kevin Teslyk, vice-président à la direction, Services aux entreprises – Canada à la Banque Scotia.

Toutefois, nombre d’entreprises comptent encore sur le soutien gouvernemental. Ainsi 63 % des firmes sondées affirment que la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) prolongé sont des ressources essentielles.

Parmi les priorités ciblées par les entreprises au cours des six prochains mois en matière d’investissement, 53 % citent les capacités technologiques et 45 % l’embauche de personnel.

Quant à leurs préoccupations, la plupart des entrepreneurs parlent de la conjoncture économique (40 %) et des potentielles futures restrictions gouvernementales (39 %).

« L’économie devrait se stabiliser et suivre une tendance à la hausse au cours des prochains mois et j’encourage les entreprises canadiennes à continuer de faire appel aux services de leur institution financière pour entreprendre leur reprise en 2021 et par la suite », conseille Kevin Teslyk.

Cinq priorités d’avenir

À la suite de ce sondage, la Banque Scotia a ciblé cinq priorités pour les entreprises canadiennes.

1) Planifier liquidités et flux de trésorerie

La Banque conseille d’évaluer ses flux de trésorerie, ses besoins en personnel, sa chaîne d’approvisionnement, ses stocks et ses dépenses variables pour les 6 à 12 prochains mois. Il est bon de revoir également les dépenses non-salariales et réduire celles qui peuvent l’être sans avoir d’incidence sur la qualité de ses produits et services.

2)     Investir dans la main-d’œuvre

L’engagement des employés s’accompagne d’une hausse de productivité. Il est donc essentiel de les soutenir surtout pendant et après la pandémie. Il faut montrer son enthousiasme et communiquer avec eux. Il serait bon également d’investir dans la formation des employés et le travail à distance, un avantage concurrentiel pour le recrutement.

3)     Miser sur le numérique

On ne le répétera sûrement jamais assez, mais ne négligez pas le numérique. La pandémie l’a prouvé, lorsque les circonstances le demandent, il est bon d’avoir des processus d’exploitation agiles et souples pour tirer son épingle du jeu.

4)     Essayer de nouveaux modèles d’exploitation

Réfléchissez à de nouvelles méthodes inédites pour exercer vos activités et sortir des sentiers battus. Pourriez-vous par exemple : étendre vos activités en profitant des bas taux d’intérêt, conclure des partenariats avec d’autres entreprises ou diversifier vos sources d’approvisionnements?

5)     Choisissez un bon partenaire bancaire

D’après le sondage, les entreprises qui se sentent soutenues par leur institution financière sont en meilleures positions que les autres. Le moment est peut-être venu de changer de partenaire si vous n’êtes pas satisfait.

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Nombre de PME exclues des aides gouvernementales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/nombre-de-pme-exclues-des-aides-gouvernementales/ Tue, 09 Feb 2021 13:05:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77755 Ces programmes devraient être améliorés, avance la FCEI.

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Ces derniers mois, les gouvernements ont multiplié les programmes d’aide afin de soutenir les entreprises affectées par la crise sanitaire. Toutefois, bon nombre de PME ne peuvent toujours pas en bénéficier, soutient la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

« Bien que les programmes gouvernementaux aident un très grand nombre d’entreprises, plusieurs disent qu’il leur est difficile de bénéficier de [ceux-ci], comme c’est le cas pour les nouvelles entreprises créées en 2020 », explique Jasmin Guénette, vice-président des affaires nationales à la FCEI, en rappelant qu’un propriétaire de PME sur six au Canada envisage de mettre la clé sous la porte.

Selon le plus récent sondage de la FCEI, 65 % des directeurs de PME ont reçu un prêt du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) et 59 % ont eu droit à la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC).

En revanche, seulement le quart des PME (26 %) ont bénéficié de la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL) et pas plus de 8 % ont pu se prévaloir d’un programme d’aide provincial.

Des modifications souhaitées

La FCEI souhaite que les gouvernements en fassent plus pour combler les lacunes de ces programmes. Parmi les changements qui devraient être apportés, la fédération estime qu’il faudrait notamment permettre aux nouvelles PME créées depuis mars 2020 et à celles qui n’ont pas de numéro d’entreprise de bénéficier des programmes d’aide fédéraux.

Des changements aux critères d’admissibilité à la SUCL sont aussi demandés. La FCEI estime qu’il faudrait également traiter rapidement les demandes en attente concernant les prêts supplémentaires du CUEC et augmenter le montant disponible à 80 000 $, dont 50 % convertible en subvention. Les PME dont les dépenses non reportables n’atteignent pas 40 000 $ devraient aussi y être admissibles.

La FCEI a exprimé d’autres demandes comme de permettre qu’une partie des prêts du Programme de crédit pour les secteurs très touchés (PCSTT) puisse être convertie en subvention, de prolonger la SUCL et la SSUC jusqu’à ce que les PME puissent rouvrir sans mesures de distanciation physique et, enfin, de repousser les échéances des déclarations de revenus et de taxes jusqu’à la fin de 2021.

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Des primes pour les patrons en 2020 ?! https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-primes-pour-les-patrons-dentreprises-en-2020/ Tue, 05 Jan 2021 13:17:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77191 Et ce, même dans les entreprises qui ont bénéficié de la subvention salariale.

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Plus du tiers des 100 patrons les mieux rémunérés au pays en 2019 dirigeaient une entreprise qui s’est tournée vers la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) l’an dernier, selon un rapport du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA), qui exhorte Ottawa à modifier les critères de ce programme d’aide.

Au total, le document publié lundi par le groupe de réflexion recense 36 sociétés cotées en Bourse qui ont bénéficié, directement ou par l’entremise d’une filiale, du programme d’aide fédéral qui, à un certain moment, couvrait jusqu’à 75 % du salaire d’un employé. On y retrouve les noms de compagnies comme Air Canada, BCE, Bombardier et TC Transcontinental, qui ont toutes leur siège social au Québec.

« C’est presqu’une certitude que l’on verra des entreprises, qui, d’un côté, verseront d’énormes montants à leurs dirigeants en primes, tout en ayant reçu, de l’autre, ces subventions du gouvernement », a affirmé l’auteur du rapport et économiste principal du CCPA, David Macdonald, au cours d’un entretien téléphonique.

Le portrait brossé par l’organisme survient au moment où une majorité d’entreprises s’apprêtent à dévoiler, au cours des prochaines semaines, les données entourant les émoluments _ qui incluent des éléments comme le salaire de base, les options sur des actions et les primes _ de leurs hauts dirigeants pour la dernière année, marquée par la crise sanitaire.

D’après le rapport, Ottawa devrait s’inspirer de pays comme les Pays-Bas et l’Espagne, où, dans le cadre de programmes similaires, les compagnies ne sont pas admissibles à une aide si elles versent des primes à leurs dirigeants ou des dividendes à leurs actionnaires.

« Le programme de la subvention salariale a été modifié presqu’à chaque mois depuis sa création, a dit David Macdonald. On le change un peu pour l’améliorer. Il sera en vigueur jusqu’à l’été. C’est quelque chose que l’on peut immédiatement changer. »

Ottawa a fait valoir que les sommes obtenues par l’entremise de la SUCC devaient uniquement servir à couvrir une partie du salaire des employés d’une entreprise. Le programme ne comprend toutefois aucun encadrement en ce qui a trait aux approches des entreprises en matière de rémunération des hauts dirigeants et de dividende.

En réponse à une demande d’information visant à savoir si le gouvernement Trudeau comptait resserrer les critères d’admissibilité de la SUCC, Katherine Cuplinskas, l’attachée de presse de la ministre des Finances Chrystia Freeland, a répondu, dans un courriel, que des sanctions étaient prévues pour les compagnies qui ne respectaient pas les règles.

« La subvention salariale d’urgence du Canada est conçue pour protéger les emplois », a-t-elle écrit, en soulignant que le programme avait aidé « quatre millions de Canadiens ».

Un fossé important

Dans ses autres constats, le CCPA note que si la rémunération des principaux dirigeants d’entreprises du pays a été en baisse en 2019 comparativement à 2018, elle représente toujours plus de 200 fois le salaire moyen des travailleurs.

Ainsi, la paye totale des 100 patrons les mieux payés a été de 10,8 millions de dollars (M$) en moyenne, comparativement à un record de 11,8 M$ en 2018. Pendant ce temps, le revenu individuel moyen au Canada pour 2019 a été de 53 482 $, en hausse comparativement aux 52 061 $ de 2018.

Le ratio moyen des 100 premiers chefs d’entreprises par rapport au revenu individuel moyen a été de 202 pour un en 2019, contre 227 pour un en 2018.

Le rapport indique que cela signifie qu’à 11 h 17, le premier jour de travail de l’année, le dirigeant moyen parmi les 100 les mieux payés avait gagné autant d’argent que le travailleur canadien moyen en gagnerait toute l’année.

David Macdonald s’attend à observer une progression des émoluments de la moitié des dirigeants du classement pour l’année 2020, notamment grâce à la reprise des marchés boursiers après la dégringolade du printemps.

« La pandémie n’a pas été mauvaise pour tout le monde », a-t-il dit.

En 2019, le salaire de base ne représentait que 12 % de la rémunération globale des 100 patrons les mieux payés, alors que le reste provenait des primes annuelles, des attributions sur des actions ainsi que des options sur des titres.

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PCU : remboursements et dénonciations en cours https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/pcu-remboursements-et-denonciations-en-cours/ Wed, 07 Oct 2020 12:06:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75627 Plus de 20 000 dénonciations et 800 000 remboursements ont été effectués.

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Un nombre élevé de remboursements de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ou de la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE) ont été effectués selon des documents que l’Agence du revenu du Canada (ARC) a remis à CBC News.

« Il y a plusieurs raisons pour lesquelles des remboursements volontaires ont été effectués : si les demandeurs ont demandé par erreur un paiement de PCU à la fois à Service Canada et à l’ARC pour la même période, si un demandeur s’est rendu compte par la suite qu’il n’était pas admissible à la prestation, ou si un le demandeur est retourné au travail plus tôt que prévu », a expliqué le porte-parole de l’ARC Christopher Doody par courriel à Radio-Canada.

En plus de ces remboursements, 200 000 dénonciations anonymes ont été enregistrées. Ces déclarations ont été faites par des citoyens canadiens par le biais du programme du gouvernement fédéral qui invite les citoyens à dénoncer des Canadiens qui fraudent la PCU, la PCUE ou la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC).

Des enquêtes seront réalisées sur chacune de ces dénonciations pour s’assurer de leur bien-fondé, a déjà promis le gouvernement.

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L’ARC veut utiliser les T4 comme source d’information https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/larc-veut-utiliser-les-t4-comme-source-dinformation/ Tue, 01 Sep 2020 12:08:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=71572 Les données récoltées par les employeurs pourraient lui permettre de retrouver ceux qui ont profité « trop largement » des subventions gouvernementales.

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L’Agence du revenu du Canada (ARC) exige des employeurs canadiens qu’ils fournissent des renseignements supplémentaires sur les feuillets T4 pour l’année d’imposition 2020 dans le cadre de ses efforts de suivi des prestations liées à la pandémie.

L’ARC cherche à « valider les paiements » effectués dans le cadre des programmes de la Prestation canadienne d’urgence (PCU), de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et de la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE).

Dans une mise à jour affichée sur son site Web, l’ARC indique que tous les employeurs canadiens devront déclarer les emplois et les paiements rétroactifs sur le feuillet T4 État de la rémunération payée pour des périodes définies sous de nouveaux codes d’information. Ces codes sont les suivants :

  • Code 57 : Revenus d’emploi – du 15 mars au 9 mai
  • Code 58 : Revenus d’emploi – du 10 mai au 4 juillet
  • Code 59 : Revenus d’emploi – du 5 juillet au 29 août
  • Code 60 : Revenus d’emploi – 30 août au 26 septembre

Par exemple, si un employeur déclare un revenu d’emploi pour la période du 25 avril au 8 mai, payable le 14 mai, cette information sera déclarée sous le code 58.

Les nouvelles exigences de déclaration s’ajoutent à l’obligation existante de déclarer les revenus d’emploi dans la case 14 en utilisant le code 71.

Une spécialiste fiscale affirme ne pas être surprise que le gouvernement se tourne vers les employeurs pour obtenir des informations supplémentaires.

« Les programmes [pour la COVID-19] ont été mis en œuvre assez rapidement, car le gouvernement a cherché à fournir une aide en temps utile et à éviter que les bénéficiaires ne soient confrontés à des difficultés financières, commente Lea Koiv, présidente de Lea Koiv & Associates à Toronto. [Mais] beaucoup d’entre nous se demandaient comment les demandes seraient vérifiées. Maintenant, nous voyons le début du processus. »

Lea Koiv a déclaré que, bien qu’elle soutienne le gouvernement qui aide les Canadiens dans le besoin en raison de la pandémie, les fonds versés ont entraîné un déficit important, qu’Ottawa a récemment estimé à 343 milliards de dollars (G$).

Les paiements relatifs aux trois programmes ont « été effectués à un rythme rapide et furieux », souligne Lea Koiv. Au 16 août, 70,0 G$ avaient été versés au titre du programme PCU, et au 19 août, 29,9 G$ au titre du SSUC et 2,7 G$ au titre du PCUE.

Vu l’importance de ces montants, il est compréhensible que le gouvernement tente d’éradiquer la fraude dans les programmes, déclare Lea Koiv.

« Ceux qui ont sciemment fait de fausses déclarations devraient commencer à perdre le sommeil », commente Lea Koiv, qui souligne que le gouvernement a prévu un processus de remboursement de la PCU pour ceux qui y ont eu accès de manière inappropriée. « [Ces personnes] devraient agir maintenant. »

Cette récente annonce de l’ARC démontre son intention d’intensifier ses efforts de vérification.

Au cours de l’été, elle avait déjà signalé son intention de mener un relativement à la SSUC en utilisant des outils d’évaluation des risques auprès d’un échantillonnage aléatoire, de manière à  identifier les types et les niveaux de non-conformité. Les résultats de cet exercice seront utilisés pour « nourrir » le programme d’audit de SSUC prévu cet automne, a indiqué l’agence.

De plus, l’ARC a intégré à son portail web des options – incluant une « ligne de dénonciation » – permettant aux citoyens de signaler tout accès inapproprié ou abusif aux programmes PCU, SSUC ou PCUE dont ils seraient témoins.

Dans un rapport publié aujourd’hui, l’Institut Fraser est d’avis que le gouvernement a « gaspillé » plus de 22 G$ en ciblant mal ou de manière inadéquate les programmes de prestations

Par exemple, jusqu’à 11,8 G$ ont été versés au titre de la PCU aux personnes âgées de 15 à 24 ans dont les revenus en 2019 se situent entre 5 000 et 24 000 $ et qui vivent avec leurs parents dans des ménages dont les revenus sont d’au moins 100 000 $, selon le rapport.

« Nos recherches montrent que des milliards sont empruntés pour financer les transferts aux personnes dont les besoins sont au moins douteux et ce, à un moment où Ottawa enregistre des déficits historiques », indique Jason Clemens, vice-président exécutif de l’Institut Fraser, dans un communiqué.

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La PCU nuit à la reprise économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-pcu-nuit-a-la-reprise-economique/ Mon, 20 Jul 2020 12:06:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67763 Des employés de PME refusent de retourner au travail.

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Plus du quart des petites et moyennes entreprises (PME) peinent à réembaucher leurs employés mis à pied temporairement en raison du confinement. Elles arrivent ainsi difficilement à réunir le nombre de travailleurs suffisants pour fonctionner, selon un sondage mené par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

Seul le tiers des propriétaires d’entreprises ont retrouvé tout leur personnel.

« La rareté de la main-d’œuvre est l’un des nombreux défis auxquels font face les entreprises qui souhaitent recommencer à fonctionner normalement et qui veulent contribuer à la relance. Plus de 27 % des propriétaires de PME signalent que certains employés qu’ils ont dû mettre à pied ont refusé de revenir au travail quand ils les ont rappelés », déclare Jasmin Guénette, vice-président des affaires nationales à la FCEI.

Parmi les raisons invoquées par les employés pour justifier leur refus, la Prestation canadienne d’urgence (PCU) est la principale. Ainsi 62 % disent préférer continuer de bénéficier de cette aide gouvernementale plutôt que de retrouver leur emploi. Parmi les autres raisons :

  • 47 % s’inquiètent de leur santé physique ou de celle de leurs proches
  • 27 % s’inquiètent de leurs obligations en matière de garde d’enfants
  • 16 % craignent de ne pas avoir assez de travail ou d’heures de travail
  • 11 % préfèrent bénéficier de la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE)
  • 7 % craignent de prendre les transports en commun

« Il est clair que la Prestation canadienne d’urgence dissuade un certain nombre d’employés à retourner au travail, en particulier dans les secteurs de l’hébergement, de la restauration et des services personnels. […] Ce programme ne devrait pas servir à ceux qui souhaitent se reposer durant tout l’été. Il est important de modifier la PCU afin que les employés ne puissent plus bénéficier de ce programme lorsqu’ils sont rappelés au travail », explique Jasmin Guénette.

La FCEI demande donc au gouvernement fédéral de repenser ses programmes d’aide pour faciliter la transition des prestataires de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) vers la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC). Il s’agirait selon elle d’une bonne première étape vers le retour à des emplois non subventionnés.

La FCEI estime ainsi qu’il faudrait :

  • Offrir la SSUC à davantage de PME en abaissant le critère de perte de revenus de 30 %, ou en introduisant un système à échelon pour que les entreprises qui connaissent une perte de revenus moindre puissent tout de même bénéficier d’une subvention salariale appropriée.
  • Continuer d’offrir la PCU aux personnes qui en ont besoin, mais obliger les bénéficiaires à se rendre disponibles pour le travail et à rechercher un emploi, et suspendre les versements lorsque les employés refusent de reprendre leur emploi d’avant la COVID-19 ou d’assumer un nouvel emploi, sauf s’ils sont malades ou qu’un membre de leur famille l’est et qu’ils en prennent soin.
  • Permettre aux bénéficiaires de la PCU de gagner plus d’argent tout en continuant de recevoir une partie de leurs prestations afin qu’ils ne soient pas découragés de faire plus d’heures de travail.

« De nombreux salariés ont des raisons valables qui justifient qu’ils ne puissent pas encore reprendre le travail. Cela dit, il faut revoir les principaux programmes d’aide pour permettre aux employeurs de rouvrir leurs portes et de réembaucher leurs employés. De plus, bien que nous soyons ravis que le gouvernement ait prolongé la subvention salariale jusqu’en décembre, il faut absolument qu’il précise les grandes lignes des changements qui y seront apportés. L’économie du Canada pourra reprendre avec bien plus de vigueur lorsque davantage d’employeurs bénéficieront de la subvention salariale et lorsque plus de travailleurs retourneront sur le marché de l’emploi », conclut Jasmin Guénette.

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