startup – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 04 Oct 2024 16:39:08 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png startup – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Oxia Initiative : quand les données propulsent la transition https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/oxia-initiative-quand-les-donnees-propulsent-la-decarbonation/ Tue, 01 Oct 2024 11:02:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103182 DÉVELOPPEMENT — La jeune pousse fait partie de la première cohorte d’ElleFintech.

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En 2018, Emmanuelle Tavernier a fondé Oxia Initiative, une jeune pousse qui aide les entreprises et les investisseurs à calculer et divulguer leur empreinte carbone. Sa vision : contribuer à permettre à l’humanité de vivre en harmonie avec la nature.

Pour la jeune femme, il y a urgence. « Nous n’avons que 10 ans pour inverser la tendance et décarboner l’économie. C’est la survie de l’humanité qui est en jeu », affirme-t-elle.

Après des études au sein de grandes écoles de commerce, Emmanuelle débute sa carrière à la Société Générale en France avant de se joindre à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) comme analyste des marchés boursiers. Cette passionnée de mathématiques trouve son travail stimulant intellectuellement. Cependant, elle ressent un décalage avec ses valeurs personnelles et décide de se former en finance durable, en ESG (environnement, social, gouvernance). Son passage à l’ONU dans le domaine des risques climatiques et de la finance carbone renforce sa volonté d’allier finance et impact environnemental.

C’est chez Fondaction qu’elle prend pleinement conscience des défis liés à la collecte de données ESG. Chargée de suivre l’empreinte carbone de quelque 600 entreprises à l’aide de simples tableurs, elle réalise que l’industrie manque cruellement d’outils pour réaliser cette tâche. Cette expérience sera le catalyseur pour la création d’Oxia Initiative, une plateforme automatisée et collaborative qui permet aux entreprises de mesurer leur empreinte carbone et de recevoir du soutien pour accélérer leur décarbonation.

Dans un contexte où environ 10 % des entreprises risquent de disparaître faute de pouvoir s’adapter aux exigences de la transition écologique, l’innovation technologique d’Oxia permet aux fonds d’investissement d’identifier les entreprises prêtes à relever ce défi. Pour Emmanuelle Tavernier, la clé se trouve dans l’exploitation des données réelles et dans l’utilisation de moyennes, comme c’est le cas en général. « Ce sont les entreprises qui détiennent les données réelles, mais elles n’ont pas les moyens de les utiliser efficacement. Oxia peut les aider à générer automatiquement des rapports ESG conformes aux standards internationaux à partir de leurs données. »

L’ambition d’Emmanuelle Tavernier ne s’arrête pas là. Elle veut faire d’Oxia le hub de données ESG le plus précis d’ici trois ans. Avec une équipe de cinq personnes, composée d’experts informatiques et de spécialistes ESG, l’entreprise a démarré grâce à une aide du ministère québécois de l’Économie et de l’Innovation et bénéficie du soutien de Cycle Capital. Sélectionnée à l’automne 2022 pour l’Accélérateur Cycle Momentum avec 5 autres start-ups des technologies propres, Oxia s’étend au Canada et à l’international, avec des partenariats en Colombie-Britannique, à New York et en Californie.

En parallèle, Emmanuelle Tavernier a été choisie pour se joindre à la première cohorte du programme ElleFintech de Finance Montréal, une initiative qui vise à accompagner les femmes entrepreneures dans le secteur des fintechs. Ce programme inclut une formation au « pitch » à l’écrit afin d’aider les participantes à simplifier leur message tout en le rendant accessible pour un public varié. Il propose également un coaching sur la présentation orale afin de se démarquer dans un environnement compétitif, ainsi qu’une formation sur la recherche de financement, avec des partenaires comme la Banque Scotia et Luge Capital.

Le programme met en lumière les défis uniques auxquels les femmes en fintech sont confrontées, comme l’explique Elsa Vande Voorde, spécialiste en innovations technologiques à Finance Montréal : « Alors que les hommes bénéficient généralement d’une présomption de compétence, les femmes doivent souvent répondre à des questions sur les obstacles qu’elles pourraient rencontrer, ce qui les oblige à prouver leur expertise encore davantage. »

Comme Emmanuelle Tavernier, Daria Subach, cofondatrice d’Argentium, a dû naviguer dans ce secteur dominé par les hommes. Bien qu’elle n’ait pas rencontré de discrimination directe, elle signale : « Mon co-fondateur, qui est un homme, est parfois mieux écouté que moi. C’est une réalité. »

Daria Subach voit cela comme une opportunité de montrer la voie et d’encourager plus de femmes à se lancer dans la technologie : « Je veux que les femmes soient plus nombreuses à entreprendre et à avoir confiance en elles. »

Originaire de Russie, Daria Subach a débuté sa carrière dans le secteur bancaire. Elle passait une grande partie de son temps à traiter des documents administratifs. Cette expérience lui a fait prendre conscience de l’inefficacité et du stress auxquels sont confrontés de nombreux employés dans ce domaine. Elle a cofondé Argentium, pour automatiser les tâches administratives complexes grâce à l’intelligence artificielle, libérant ainsi les employés pour se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée.

En arrivant au Canada, elle a été frappée par le rythme effréné des employés de l’industrie financière : « Ils travaillent dur, souvent au détriment de leur bien-être. Je veux aider les gens à trouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle, en utilisant la technologie pour réduire le stress et augmenter l’efficacité. »

Le programme ElleFintech met également en lumière d’autres projets novateurs, comme celui de Géraldine Jippé, qui a présenté Assets Waves, une plateforme pour le marché immobilier, ou encore Khushboo Jha, fondatrice de By properly qui facilite l’ajout d’investissements alternatifs dans les portefeuilles financiers. Jennifer Schell a, quant à elle, créé Finliti, un logiciel d’aide à la décision en investissement basé sur la science comportementale, tandis qu’Elhamm Kheradmand a lancé Lucid Axon, une solution d’évaluation des scores ESG. Laura McDonald a, pour sa part, conçu, une assurance infertilité destinée aux femmes. Ce problème touche la moitié des femmes nord-américaines et seulement 2 % d’entre elles ont accès au traitement, selon l’entrepreneure.

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Il est encore temps de s’inscrire au parcours ElleFintech https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/il-est-encore-temps-de-sinscrire-au-parcours-ellefintech/ Tue, 28 May 2024 10:48:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101037 Pour les fondatrices de jeunes pousses qui veulent accélérer leur développement.

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Destiné aux femmes qui ont fondé une start-up dans le domaine des technologies financières, ce programme veut les aider à propulser leur entreprise vers l’atteinte de nouveaux sommets.

Des outils

Pour celles qui cherchent à rayonner, à maîtriser l’art du pitch et à amasser des fonds pour leur entreprise, le parcours ElleFintech de Finance Montréal, la grappe financière du Québec, leur fournira les outils nécessaires.

Une visibilité

Outre le développement de compétences qui seront ensuite mises à l’épreuve au cours d’un pitch réel devant un public d’investisseurs et d’experts du secteur, le programme leur procurera également une visibilité et une reconnaissance accrues.

Tout au long du parcours, elles bénéficieront en effet d’un coup de projecteur sur leurs réalisations et leur entreprise, tout en attirant l’attention d’investisseurs potentiels.

Un programme en trois modules

Le programme, qui se déroulera du 17 juin au 11 septembre 2024, offre un mélange de sessions de groupe et individuelles.

Celui-ci se déploiera en trois modules :

1.« Financement au féminin »

Cette partie permettra aux entrepreneures d’apprendre à identifier et contacter les investisseurs capital-risque pertinents. Elle s’intéressera également aux moyens de découvrir les différents types de financement disponibles et de développer une approche efficace pour obtenir du financement.

2. « Préparer son pitch — Le fond »

Dans cette partie, les membres du parcours apprendront à :

  • structurer leur message de manière claire et concise ;
  • identifier et cibler leur public ;
  • adapter leur vocabulaire et leur style de communication ;
  • créer des diapositives claires à valeur ajoutée ;
  • maximiser l’impact de leur pitch et attirer des prospects potentiels.

3.« Préparer son pitch — La forme »

Finalement, la dernière partie du programme aidera ses membres à développer une posture et une gestuelle captivantes ; à maîtriser leur voix et leur regard pour attirer l’attention et leur apprendre à gérer leur stress et à projeter confiance.

Les dates à retenir

Les entrepreneures intéressées ont jusqu’au 5 juin 2024 pour poser leur candidature. Les places sont limitées. Le 7 juin, les candidates sélectionnées seront annoncées. Suivra le démarrage du programme, le 17 juin 2024. Le parcours se terminera avec le Panel au Forum Fintech Canada, le 11 septembre 2024.

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Profiter de l’essor de l’IA grâce aux FNB sur l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/profiter-de-lessor-de-lia-grace-aux-fnb-sur-lia/ Wed, 08 May 2024 09:51:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100706 FOCUS FNB — Les gestionnaires d’actifs anticipent une croissance explosive du marché de l’IA.

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L’intelligence artificielle (IA) fait parler d’elle depuis que ChatGPT a pris d’assaut l’internet à la fin de l’année 2022. De plus en plus d’investisseurs et d’entreprises se joignent effectivement à la conversation.

L’année dernière, les investisseurs ont vu l’action de Nvidia grimper de 239 % et battre des records chaque trimestre. L’entreprise fabrique des puces qui alimentent des outils d’IA tels que ChatGPT.

Or, toutes les entreprises actives dans le domaine de l’IA ne sont pas vouées à connaître le même succès. Le marché de l’IA n’en étant qu’à ses débuts, la prudence doit être de mise.

C’est là qu’interviennent les fonds négociés en Bourse (FNB) thématiques sur l’IA. Ces fonds permettent aux investisseurs d’atténuer les risques liés aux entreprises individuelles en investissant dans un fonds détenant des participations dans différents secteurs et entreprises, allant des géants établis de la technologie aux jeunes pousses (startups) innovantes.

« Investir dans les FNB d’IA vous offre vraiment un panier mondial diversifié de titres exposés à l’IA, et ce dans tous les sous-segments du secteur de l’IA », explique Pat Chiefalo, responsable des FNB et des stratégies indicielles chez Invesco Canada à Toronto.

FNB d’IA au Canada

Plusieurs sociétés de gestion d’actifs ont lancé des FNB sur l’IA au cours des dernières années.

Evolve Funds Group fait partie du lot. La firme torontoise s’est associée à la société de logiciels d’IA Gradient Boosted Investment, également connue sous le nom de Boosted.ai, pour lancer le fonds Evolve Artificial Intelligence Fund (TSX : ARTI) en mars.

La technologie de Boosted.ai, basée sur un modèle de langage étendu, analyse des milliers d’actions afin de déterminer quelles sont les entreprises les plus susceptibles de bénéficier de l’adoption croissante de l’IA à l’échelle mondiale.

En d’autres termes, les humains ne construisent pas le portefeuille.

« Ici, je parle toujours de l’IA au carré parce que l’on utilise l’IA pour choisir des sociétés d’IA », rapporte Raj Lala, président et chef de la direction d’Evolve.

« Boosted.ai se réfère à environ 150 000 sources via sa plateforme pour identifier les types d’entreprises dans lesquelles nous devrions investir — pas seulement les grandes entreprises technologiques, mais aussi les petites entreprises qui se concentrent sur l’IA. »

Le FNB, d’une valeur de 2,8 millions de dollars (M$), comporte des frais de gestion de 0,60 % et détient plus de 50 entreprises. Parmi celles-ci figurent des valeurs sûres comme Apple, Alphabet et Nvidia, mais aussi des sociétés moins connues comme Astera Labs qui vend des puces de haute puissance utilisées dans l’IA, et Aurora Innovation, une société de technologie de véhicules à conduite autonome.

Le Invesco Morningstar Global Next Gen AI Index ETF (TSX : INAI), dont les frais de gestion s’élèvent à 0,35 %, est un autre FNB thématique d’IA qui a fait son entrée sur le marché cette année.

Outre les méga-capitalisations telles que Microsoft, Nvidia et Meta, le fonds de 153 M$ comprend des actions de plus petites capitalisations dans des sociétés de données et d’infrastructure d’IA, ainsi que des sociétés de services d’IA telles que des sociétés de conseil. Ce FNB détient 50 titres en portefeuille.

« Notre FNB est très, très liquide. Il est possible d’effectuer de petits ajustements à un portefeuille avec ce fonds ou des transactions de très grandes tailles de qualité institutionnelle », décrit Pat Chiefalo. Cela permet d’effectuer des transactions à moindre coût, affirme-t-il.

Global X Investments Canada, anciennement connue sous le nom de Horizons ETFs Management (FNB Horizons), dispose d’une gamme diversifiée de FNB qui offrent une exposition à l’IA. Il s’agit notamment du Global X Robotics & AI Index ETF (TSX: RBOT), qui a été lancé en novembre 2017.

Ce fonds investit dans un indice de sociétés qui devraient bénéficier de l’adoption accrue de la robotique et de l’IA, moyennant des frais de gestion de 0,45 %.

Il comprend des participations dans des entreprises des technologies de l’information, de services industriels, de soins de santé, de biens de consommation, de la finance et de l’énergie. Parmi ces entreprises figurent Nvidia, Yaskawa Electric, une société japonaise de robotique, et Intuitive Surgical. Il s’agit d’une société américaine qui fabrique des produits robotiques conçus pour améliorer les résultats cliniques des patients.

Selon Naseem Husain, premier vice-président et stratège FNB chez Global X, à Toronto, ces FNB sur le thème de l’IA ont tendance à trouver un écho auprès des personnes férues de technologie qui aiment s’informer sur les technologies novatrices et acheter les derniers gadgets.

Ces produits s’adressent vraiment à eux en leur disant : « Je veux aligner mes investissements pour tirer profit des choses que je considère être en train de décoller et qui vont changer le monde », résume-t-il.

Qui devrait investir dans les FNB sur l’IA ?

Selon Pat Chiefalo, Raj Lala et Naseem Husain, les FNB thématiques sur l’IA conviennent aux investisseurs qui recherchent des placements à haut risque avec une forte croissance du capital sur le long terme.

Toutefois, Raj Lala estime que ces produits ne devraient constituer qu’une petite partie du portefeuille de la plupart des investisseurs, étant donné que le marché de l’IA — et le secteur technologique en général — est assez volatil.

« Je pense qu’il peut s’agir d’une petite composante de votre portefeuille d’actions qui vise réellement une plus grande croissance », recommande-t-il.

Les FNB sur l’IA conviennent également aux investisseurs pressés par le temps, a déclaré Naseem Husain, en précisant que ces fonds peuvent utiliser des règles indicielles, des gestionnaires actifs et des outils d’IA eux-mêmes pour aider à sélectionner les actions qui les composent.

Toutefois, si vous êtes un investisseur très conservateur, l’IA n’a peut-être pas sa place dans votre portefeuille, précise Naseem Husain. Il est d’avis que ces investisseurs feraient mieux d’opter pour une allocation de croissance davantage axée sur les dividendes ou les investissements à faible volatilité.

Les perspectives des FNB sur l’IA

L’IA générative devrait devenir un marché de 1,3 billion de dollars d’ici 2032, selon Raj Lala, citant un rapport de Bloomberg Intelligence.

Compte tenu de ces prévisions, il pense que de plus en plus d’investisseurs chercheront à entrer sur le marché de l’IA.

« Nous n’en sommes qu’au début de la croissance de l’IA. Donc, si vous voulez y participer, c’est la bonne façon de le faire. D’autant plus que l’IA va continuer à se répandre dans un grand nombre d’industries différentes et à se développer », assure Raj Lala.

Pat Chiefalo est du même avis et s’attend à ce que davantage d’émetteurs de FNB cherchent à tirer parti de cette croissance.

La croissance observée sur le marché de l’IA fait déjà sourciller les investisseurs, constate Naseem Husain.

« Certains des FNB de cette catégorie, y compris certains des nôtres, ont affiché des rendements de plus de 60 %. Cela incite donc immédiatement les gens à jeter un coup d’œil et à se dire : “Peut-être que cela va se reproduire” », rapporte-t-il.

« Les performances passées ne signifient pas nécessairement que ces rendements vont se produire, mais elles réveillent les gens », ajoute-t-il.

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Les startups, résilientes face aux perturbations économiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-startups-resilientes-face-aux-perturbations-economiques/ Mon, 30 Oct 2023 10:34:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96981 Selon le Global Startup Ecosystem Report de 2023.

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L’année 2022 n’a pas été sans défis pour les startups. Après une croissance fulgurante en 2021, l’économie mondiale des startups a été frappée par des perturbations mondiales, des crises énergétiques et une inflation croissante, provoquant des incertitudes sur le marché. Cela a entraîné une réduction significative des transactions en Amérique du Nord, notamment une chute de 41 % des transactions de série B+, révèle le Global Startup Ecosystem Report (GSER) 2023.

Le rapport, qui en est à sa 11e édition, s’appuie sur une analyse de données provenant de 3,5 millions de startups réparties dans 290 écosystèmes mondiaux. Il en ressort que la Silicon Valley maintient sa position dominante en tant que premier écosystème mondial de startups, suivie par New York et Londres qui se partagent le deuxième rang.

Toutefois, des mouvements ont été observés dans le classement. Les villes de Boston et Beijing ont quitté le top 5, remplacées par Los Angeles et Tel-Aviv qui ont grimpé à la quatrième et cinquième place. Singapour se démarque par un saut impressionnant, passant de la 18e à la 8e place.

Parmi les villes canadiennes, Toronto-Waterloo (17e), Vancouver (30e) et Montréal (40e) ont chacune conservé leur position dans le classement. Preuve de sa dynamique entrepreneuriale, le Canada a vu naître 18 licornes en 2021 et 15 en 2022. Une part significative de ces jeunes pousses valorisées à plus d’un milliard de dollars est issue de l’écosystème montréalais.

Nouvelle dynamique de financement

L’environnement économique mondial actuel a changé la donne pour de nombreuses startups. Globalement, bien que moins de jeunes pousses aient été financées en 2022, elles ont reçu des sommes plus importantes.

La situation s’est davantage corsée en Amérique du Nord, qui a connu une baisse de 26 % des financements de démarrage, la plus forte de toutes les régions. Une situation qui peut s’expliquer par la présence de plusieurs écosystèmes matures incitant les investisseurs à financer des entreprises établies plutôt que de prendre des risques avec de nouvelles startups. Face à la prudence des capitals-risqueurs, de nombreuses startups envisagent d’autres moyens de financement, tels que le sociofinancement, l’endettement et l’investissement dans les technologies de l’information.

Malgré les défis, le GSER reste optimiste quant à l’avenir de l’écosystème mondial des startups, soulignant le rôle essentiel que jouent les entrepreneurs dans la relance économique et la capacité d’adaptation du secteur face à l’adversité.

Michal Michaeli, directrice du développement économique international et de la technologie au Tel Aviv Global & Tourism, souligne que les crises peuvent être des moments propices pour l’émergence de startups. « Il est bien connu que les meilleures entreprises naissent en temps de crise ou de ralentissement », déclare-t-elle, suggérant que les entreprises créées maintenant pourraient avoir un grand potentiel de réussite dans les années à venir.

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BNP Paribas : À la poursuite des futurs Lightspeed et Nuvei https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bnp-paribas-a-la-poursuite-des-futurs-lightspeed-et-nuvei/ Fri, 20 Oct 2023 09:51:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96927 En marge du Forum Fintech Montréal.

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BNP Paribas est à l’affût de jeunes pousses nord-américaines à fort potentiel technologique, prêtes à exporter leurs innovations financières en Europe. Mathieu Soulé, responsable du C.Lab Americas, le laboratoire d’innovation du groupe européen à San Francisco, est les yeux et les oreilles du groupe dans ce domaine. Il était de passage à Montréal en septembre dans le cadre du Forum Fintech pour débusquer des startups prometteuses dans le domaine des technologies financières.

Le Canada offre un terrain fertile pour le développement de fintechs dans l’industrie de la finance, estime Mathieu Soulé. Il souligne l’essor des fintechs de paiement et de l’assurtech, tandis que le secteur du crédit immobilier et de la finance durable se distinguent également, avec des innovations nées à Montréal telles que la plateforme hypothécaire Nesto ou encore Novisto, qui met à profit l’IA dans la gestion des données ESG.

Le marché canadien se caractérise par sa taille réduite et un nombre de joueurs limité, ainsi que par des réglementations provinciales spécifiques, qui différencient le paysage financier canadien de celui des États-Unis, résume le spécialiste français de l’innovation et des investissements. Depuis avril 2020, Mathieu Soulé est responsable du C.Lab Americas, une cellule de veille sur les technologies émergentes. Auparavant il a été partenaire de capital risque pour le fonds BNP Paribas Solar Impulse, qui investit dans des startups spécialisées dans les technologies climatiques. Il a également dirigé l’Atelier BNP Paribas pour les Amériques, une cellule de veille.

Durant ces années, il a été le témoin privilégié de la naissance de la scène fintech en Europe. Il a aussi assisté à l’évolution de l’écosystème américain, marquée par l’essor des technologies de paiement, avec des joueurs comme Paypal, Stripe et Lightspeed, l’apparition des premières banques en ligne (néobanques), le développement des robots conseillers et l’émergence de l’assurtech.

Les nouveaux défis des fintechs

Les fintechs font face à des défis de financement, soulève Mathieu Soulé. On assiste à un recul important des investissements par rapport à 2021 dans ce secteur. Au niveau mondial, les étapes de financement des fintechs ont réuni 45 G$ pendant les deux premiers trimestres de 2021, selon des données de Pitchbook. En 2022, elles ont récolté 24 G$ durant la même période. En 2023, les diverses rondes de financement ont levé 5 G$.

« Les cycles de financement sont plus longs, et certaines startups ont dû réduire leurs coûts pour contrôler la consommation de trésorerie (cash burn). On a également assisté à une vague de licenciements dans l’écosystème. Pourtant, de nombreuses startups cherchent à collaborer avec des institutions financières, offrant ainsi une opportunité pour les banques de générer des revenus sans réaliser d’investissements massifs », rapporte Mathieu Soulé. Il croit qu’« on a touché le fond de la cuve du côté des investissements », et qu’un début de reprise se fait sentir aux États-Unis.

Certains domaines tels que la cybersécurité et l’intelligence artificielle, restent en revanche relativement stables sur le plan du financement, malgré la réduction des investissements dans les fintechs. Ces technologies continuent d’être adoptées rapidement, en dépit de la crise du financement, indique l’expert.

Les fintechs au service de la planète

Outre la finance embarquée (embedded finance), qui permet aux entreprises d’intégrer rapidement la fonction paiement à leur chaîne de valeur, et les technologies de crédit au point de vente (Buy now, Pay later), les fintechs s’intéressent de plus en plus aux enjeux environnementaux. Comment les services financiers peuvent contribuer à rendre la planète plus verte : la question passionne Mathieu Soulé. Il mentionne que BNP Paribas a investi notamment dans Plan A, une startup allemande qui mesure l’empreinte carbone des entreprises, et dans Chargepoint, une jeune pousse qui conçoit des bornes de recharges pour voitures électriques. Le groupe s’est également récemment associé avec des partenaires, dont Amazon, pour lancer « Decarb Fast Track », un programme qui vise à aider les industriels européens à réduire leur consommation d’énergie. « Plus vite on aide les entreprises de taille intermédiaire à mesurer leur taille carbone, plus vite elles réduiront leur empreinte. C’est un exemple de comment les boites de services financiers peuvent contribuer à accélérer la transition énergétique. »

Démocratiser l’accès à l’assurance

BNP Paribas étend aussi ses investissements dans des marchés émergents. Elle a participé au début du mois à une ronde de financement de 650 M$ dans InsuranceDekho, principal acteur de l’assurtech en Inde. Au Brésil, le groupe a conclu un partenariat avec Neon, l’une des principales fintechs du pays, afin d’offrir des services de protection financière, d’assurance vie et de biens.

Un des objectifs du groupe consiste à repérer dans ces régions les futurs carrefours d’audience ainsi que de nouveaux canaux de distribution pour les produits financiers, « car l’assurance traditionnelle vendue en agence bancaire ne correspond plus aux besoins des consommateurs des pays émergents », indique Mathieu Soulé. Le développement de nouveaux acteurs financiers est par ailleurs facilité par l’accès à Internet et aux téléphones intelligents, notamment en Chine et en Amérique latine.

La collaboration entre des fintechs et des institutions financières offre donc de nombreuses opportunités de croissance pour l’industrie. Un exemple concret : le partenariat entre la Montréalaise Hopper et NubanK annoncé en juillet qui permet à la banque en ligne brésilienne d’offrir des services de réservation de voyages à ses clients. « Pour une fintech canadienne comme Hopper, signale Mathieu Soulé, travailler avec la plus grande néobanque hors de Chine était de la science-fiction il y a encore 10 ans. »

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Accélérateur de prospérité Intuit : une startup québécoise sélectionnée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/accelerateur-de-prosperite-intuit-une-startup-quebecoise-selectionnee/ Tue, 20 Oct 2020 12:08:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75800 La compagnie d'assurance vie en ligne Emma fera partie des huit membres de la cohorte.

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Emma services financiers, qui est spécialisé dans la distribution d’assurance vie en ligne, a été sélectionnée par l’Accélérateur de prospérité Intuit, fruit d’un partenariat entre Intuit et Highline Beta.

Les huit entreprises qui feront partie de la cohorte de cet accélérateur ont été sélectionnées en raison de leur détermination à mettre au point des solutions technologiques qui aideront les consommateurs, les travailleurs autonomes et les PME à composer avec les défis financiers dus à la COVID-19.

« Au cours des prochains mois, cette collaboration avec l’écosystème d’entreprises en démarrage nous permettra d’innover de façon rapide et réfléchie. Nous avons l’occasion de toucher encore davantage la vie des Canadiens et des Canadiennes après le passage de la COVID-19, et c’est une grande source d’inspiration pour moi. », assure David Marquis, directeur national d’Intuit Canada.

L’Accélérateur de prospérité Intuit cherche à résoudre les problèmes financiers des consommateurs et des petites entreprises canadiennes. Le programme est entièrement virtuel et dure quatre mois.

Les huit membres de la cohorte peuvent recevoir jusqu’à 20 000 $ de financement pour mettre à exécution leur projet pilote. Ils ont également accès à du mentorat et à des ateliers pour perfectionner leurs programmes.

« Les huit fantastiques entreprises qui forment le premier groupe nous ont impressionnés par le calibre de leurs présentations, et je suis absolument ravi de travailler avec elles, affirme Benjamin Yoskovitz, associé fondateur de Highline Beta. Elles s’attaquent à des problèmes complexes, de l’accès à des conseils financiers au traitement de la paie, en passant par la planification successorale et l’assurance vie. Nous sommes heureux de soutenir ces entreprises et sommes impatients de voir les nouvelles solutions qui naîtront de cette collaboration. »

Les projets pilotes qui seront développés pendant ces quatre prochains moins devront mettre au point des solutions pour deux segments distincts :

  1. préparer les consommateurs à des événements cruciaux de la vie;
  2. aider les petites entreprises à développer leur résilience en cette période d’incertitude et pour l’avenir.

Emma est une startup québécoise qui permet de soumettre rapidement et en ligne une assurance vie. L’émission d’assurance est instantanée et ne nécessite aucun examen médical ni appel téléphonique. Il est également possible d’annuler l’assurance vie à tout moment et les consommateurs peuvent se faire entièrement rembourser s’ils ne sont pas satisfaits dans les 15 premiers jours.

MICA Cabinets de services financiers est l’un des partenaires fondateurs de Emma services financiers.

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Hardbacon veut créer une IA capable de prédire les variations de la Bourse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hardbacon-veut-creer-une-ia-capable-de-predire-les-variations-de-la-bourse/ Thu, 16 Jul 2020 12:12:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67708 La fintech obtient un financement conditionnel de 50 000 $ pour ce projet.

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La société Hardbacon, qui s’est donnée pour mission de démocratiser les finances personnelles et l’investissement, veut développer une intelligence artificielle (IA) capable de prédire le prix des actions.

Pour cette idée, la société a reçu un financement de 50 000 $ accordé dans le cadre du Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada (PARI CNRC).

Concrètement, Hardbacon développe un système de notation de titres, qui sera basée sur l’intelligence artificielle, pour aider les investisseurs à choisir des actions en Bourse. Les notes générées par son IA seront affichées dans l’application mobile de Hardbacon ou seront disponibles sous licence aux institutions financières qui souhaitent utiliser ces notes, ou les offrir à leurs clients.

« De nombreux utilisateurs de Hardbacon nous demandaient de leur dire dans quoi investir, explique Julien Brault, PDG de Hardbacon. Jusqu’à aujourd’hui, nous avons refusé, jusqu’à ce qu’un de nos employés nous présente un article universitaire prometteur qu’il avait écrit sur la possibilité d’utiliser l’intelligence artificielle pour générer des notations prédictives. Nous sommes reconnaissants que le PARI CNRC ait accepté de soutenir ce projet. »

Hardbacon active pendant la crise

Hardbacon refuse décidemment de rester à la traîner. Récemment, la startup québécoise lançait une nouvelle version de son application mobile pour aider les Canadiens avec leurs finances pendant la pandémie.

Elle en a également profité pour modifier son slogan passant de « Investis comme un pro » à « Mon coach financier ». Ce changement permettait de souligner la nouvelle mission que se donnait la fintech, soit d’aider les Canadiens dans tous les aspects de leur finance.

« En cette période d’incertitude, tout le monde est stressé en matière de santé et de finances; on a peur d’être malade et d’infecter les autres, nos investissements ont fondu et on ne sait même pas si on va encore avoir un emploi dans deux semaines, explique Julien Brault. On ne peut rien faire pour la santé, mais Hardbacon peut offrir un accompagnement au niveau des finances à tous les Canadiens. »

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Senso obtient un financement de 3 M$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/senso-obtient-un-financement-de-3-m/ Fri, 10 Jul 2020 12:08:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67592 Cet argent permettra notamment à la startup fintech de se tourner vers le marché américain.

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Senso, une startup d’analyse prédictive au service des institutions financières fondée en 2017, a conclu une ronde de financement de 3 millions de dollars (M$). Menée par Mendoza Ventures et Breakaway Growth, cette ronde effectuée en pleine pandémie, inclut la participation de Luge Capital, Rising Tide, BDC et iNovia Capital. Elle permettra à IA Senso d’étendre ses activités aux États-Unis et d’élargir son offre de produits.

« L’équipe de Senso est en train de redéfinir la manière dont l’industrie des services financiers mobilise l’analyse prédictive au moment crucial de l’histoire où ils en ont le plus besoin, estime Adrian Mendoza, le directeur associé de Mendoza Ventures. Les institutions financières nécessitent un avantage concurrentiel pour offrir une expérience client exceptionnelle. Ceux qui adoptent la stratégie orientée sur la donnée de Senso pourront fidéliser et améliorer leur rentabilité en confiance. »

La plateforme proposée par Senso permet aux institutions financières de réaliser des modèles prédictifs afin d’anticiper davantage le comportement des clients pour mieux les servir. Pour ses prédictions, la plateforme utilise les données propriétaires et de tiers partis. La technologie de Senso s’applique à l’ensemble des produits de crédit, y compris les hypothèques, les cartes de crédit, les points de vente, l’automobile et les prêts étudiants.

« Plus que jamais, les institutions financières de toutes tailles doivent avoir une approche proactive et centrée sur les données pour personnaliser leurs offres afin qu’elles répondent parfaitement aux besoins des clients au moment opportun et ainsi regagner leurs confiances et les fidéliser », soutient Saroop Bharwani, le PDG et cofondateur de Senso.

Senso a participé à la cohorte inaugurale de l’accélérateur d’entrepreneurs torontoise NextAI en 2017 et à celle de Techstars en 2018.

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Les startups frappées de plein fouet par la crise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-startups-frappees-de-plein-fouet-par-la-crise/ Wed, 27 May 2020 12:17:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66593 Nombre d’entre elles ont dû procéder à une vague de licenciements.

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Près du quart des startups canadiennes (23,9 %) ont effectué des licenciements en raison de la pandémie, équivalent à une proportion de 5,5 % de la main-d’œuvre totale, selon un rapport de Prospect et BDC Capital.

Ce rapport a été réalisé à partir des offres d’emploi et des données d’enquête recueillies entre janvier et avril. Dans l’ensemble, la création d’emplois dans les jeunes pousses canadiennes a chuté de plus de 60 % en avril.

La grande majorité des startups (73 %) ont également réduit leurs embauches et environ le tiers (36 %) ont carrément interrompu leurs embauches pour ce qui est d’un avenir prévisible.

Certaines catégories de travailleurs sont plus touchées que d’autres par ces licenciements. Ainsi, les employés en marketing et communication, en génie logiciel et en produits ont été particulièrement frappés.

Malgré les vagues de licenciements de ces dernières semaines, certaines startups ont recommencé à procéder à des embauches, dont certaines qui avaient dû se départir de leurs employés. On peut ainsi penser à la société Top Hat d’EdTech qui avait licencié 3 % de son équipe, mais embauche maintenant activement dans son département produits et ingénierie. CareGuide, qui avait également dû se départir d’une partie de sa main-d’œuvre, s’efforce maintenant de réembaucher certains membres de son équipe.

Le coronavirus a également eu un gros impact sur la levée de capitaux,. Ainsi plus de la moitié des personnes sondées (60 %) prévoyaient de lever des fonds cette année ou avaient commencé à la faire. Parmi celles-ci, 39 % ont décidé de reporter leur démarche à une date ultérieure.

Toutefois, certains investisseurs continuent de chercher des entreprises où placer leurs fonds. La société Hockeystick, basée à Toronto, a dressé une liste des bailleurs de fonds les plus actifs au Canada afin de faciliter l’accès rapide des jeunes entreprises aux ressources financières.

Ce rapport est le premier d’une nouvelle série trimestrielle qui fera état de la demande de talents dans le secteur des jeunes pousses technologiques au Canada et « établira un point de référence » pour les progrès réalisés et la direction qu’emprunte le secteur.

« Nous sommes fiers d’annoncer la publication de notre premier rapport public, l’état des talents en démarrage : Q1 à COVID-19, a déclaré Marianne Bulger, PDG de Prospect. Ce rapport, et ceux qui suivront, visent à accroître la profondeur et la fréquence des données publiées sur l’état de la demande de talents dans le secteur des jeunes pousses technologiques au Canada. »

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Une application pour venir en aide aux finances des Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-application-pour-venir-en-aide-aux-finances-des-canadiens/ Thu, 14 May 2020 13:00:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66373 L’application lancée par Hardbacon devrait leur permettre de stabiliser leurs finances durant la crise de la COVID-19.

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La startup québécoise Hardbacon, qui s’est donné pour mission de démocratiser les finances personnelles et l’investissement, lance une nouvelle version de son application mobile. Poursuivant l’objectif d’aider les Canadiens avec leurs finances en cette période de crise, la startup a intégré, dans son application, qui se connecte aux comptes de banque et d’investissement de ses utilisateurs et leur fournit tout ce dont ils ont besoin pour prendre le contrôle de leurs finances, des fonctionnalités de budgétisation et de planification.

« On s’en allait déjà dans cette direction, mais quand on a vu les millions de pertes d’emplois et les marchés boursiers s’effondrer, on s’est relevé les manches et on a accéléré le développement des fonctionnalités de budgeting », explique Julien Brault, PDG de Hardbacon.

Hardbacon, qui a obtenu 1,1 million de dollars en financement l’année dernière, a également été plus loin. Alors que son application n’était disponible que sur abonnement, elle devient désormais gratuite avec une version Premium offerte pour 99,99$ par année ou 12,99$ par mois.

La version Premium permet aux utilisateurs de suivre leurs investissements avec l’app et d’ajouter plusieurs comptes de banque ou d’investissement. La version gratuite permet quant à elle d’analyser ses dépenses, couper dans ses abonnements payants et d’ajouter des objectifs financiers. L’application vise à aider l’utilisateur à atteindre les buts qu’il s’est fixés par l’entremise d’un accompagnement automatisé.

Le slogan de la startup a également été modifié passant de « Investis comme un pro » à « Mon coach financier ». Ce changement reflète la nouvelle mission que s’est donnée Hardbacon qui est d’aider les Canadiens dans tous les aspects de leurs finances.

« En cette période d’incertitude, tout le monde est stressé en matière de santé et de finances; on a peur d’être malade et d’infecter les autres, nos investissements ont fondu et on ne sait même pas si on va encore avoir un emploi dans deux semaines, explique Julien Brault. On ne peut rien faire pour la santé, mais Hardbacon peut offrir un accompagnement au niveau des finances à tous les Canadiens. »

L’application est disponible et téléchargeable sur l’App Store et dans Google Play.

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