Stratégie alternative – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 22 Nov 2023 19:35:15 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Stratégie alternative – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le financement de l’économie en 2023 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/le-financement-de-leconomie-en-2023/ Fri, 24 Nov 2023 11:22:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97693 ZONE EXPERTS - Le crédit privé continue de faire sa place.

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Les résultats de la recherche annuelle sur le financement de l’économie produite par l’Alternative Credit Council de l’AIMA, en partenariat avec SS&C Technologies, viennent tout juste d’être publiés.

Devenue un point de référence clé du secteur au fil des ans, cette étude fournit une fois de plus aux investisseurs et aux décideurs politiques des données et des informations sur les tendances qui sous-tendent la croissance du crédit privé et en font une classe d’actifs reconnue mondialement.

Cette neuvième édition arrive à un moment où la combinaison de la hausse des taux d’intérêt, des vents contraires macroéconomiques et de l’incertitude politique met le secteur à l’épreuve comme jamais au cours de la dernière décennie. Dans ce contexte, il a été facile de concentrer l’étude de cette année sur la performance des stratégies de crédit privé dans un tel environnement et d’examiner la résilience des pratiques de gestion des risques du secteur.

La flexibilité, la rapidité d’exécution et les relations directes avec les emprunteurs restent des caractéristiques essentielles du crédit privé. Au cours de l’année écoulée, ces caractéristiques ont été mises en avant par les emprunteurs à la recherche de partenaires financiers fiables et capables de s’adapter à leurs besoins. Pour les investisseurs, ces caractéristiques continuent également d’être un facteur important de rendement, les gestionnaires de fonds de crédit privé ayant montré leur capacité à faire face au stress de manière proactive et plus efficace que les autres prêteurs. Si la hausse des taux d’intérêt renforce l’attention portée à ces caractéristiques, elle crée également un potentiel de rendement plus élevé pour les prêteurs capables de résister à cet examen.

Plusieurs grandes entreprises continuent de jouer un rôle important sur les marchés des prêts aux entreprises. L’ampleur de ces stratégies attire naturellement l’attention – et à juste titre – mais l’histoire du crédit privé continue d’aller au-delà du prêt aux entreprises. Nous constatons également un intérêt accru des investisseurs pour des opportunités telles que la dette immobilière, les prêts adossés à des actifs, les infrastructures et le financement du commerce. Il est probable qu’en 2024, ces stratégies continueront d’agir comme des moteurs de croissance supplémentaires pour la classe d’actifs.

Voici les principales conclusions de la recherche :

Croissance significative des nouveaux prêts accordés par les grandes entreprises

Les gestionnaires de crédit privé ont déployé un montant estimé à 333 milliards de dollars (G$) en 2022. Il s’agit d’une augmentation significative par rapport aux 200 G$ de déploiement estimé au niveau mondial en 2021. Cette croissance a été menée par les plus grands prêteurs qui ont déployé plus de 10 G$ par an, ce qui représente 58 % du total des capitaux déployés dans le monde.

Les opportunités de déploiement pour les prêts aux entreprises continuent d’être affectées par la réduction du flux d’opérations de fusions-acquisitions et de capital-investissement, mais les prêteurs sont également plus actifs sur d’autres marchés tels que les prêts aux grandes capitalisations, la dette non commanditée, l’immobilier et les prêts adossés à des actifs.

Résister à la hausse des taux d’intérêt

La hausse des taux d’intérêt a mis en lumière les pratiques de gestion des risques des gestionnaires de fonds et la solvabilité des entreprises en portefeuille. 35 % des personnes interrogées ont indiqué que les risques liés aux taux d’intérêt constituaient le plus grand défi pour les emprunteurs. Les effets de la hausse des taux d’intérêt restent localisés à des entreprises, des fonds et des millésimes spécifiques. Lorsque des ajustements de la valeur nominale des prêts ont été nécessaires, ils se situent dans une fourchette modérée de 0 à 5 % pour la majorité des prêts.

Les gestionnaires de fonds de crédit privé modifient également de manière proactive les conditions des prêts en cas de besoin, bien que 53 % des personnes interrogées aient déclaré que cette activité ne s’appliquait qu’à moins de 5 % des prêts de leur portefeuille. La sélection initiale des crédits, les pratiques de gestion des risques et les relations avec les commanditaires et les prêteurs devraient être les principaux facteurs de différenciation entre les entreprises et les rendements du capital qu’elles peuvent obtenir.

L’effet de levier joue un rôle modeste et bien géré dans le crédit privé

Parmi les répondants, 36 % déclarent ne pas utiliser d’effet de levier financier dans leurs fonds de crédit privé. Pour les fonds qui utilisent l’effet de levier financier, la grande majorité le fait en dessous de 1,5 fois le ratio dette/fonds propres.

Le financement par ligne de souscription est la forme la plus courante d’effet de levier utilisée par 52 % des répondants.  Ce type de financement joue un rôle important dans la gestion des flux de trésorerie en aidant à lisser les appels de fonds des investisseurs.

La principale source d’endettement reste les banques, qui financent 81 % des entreprises interrogées. Les fonds de crédit privés et les fournisseurs d’effet de levier maintiennent de solides pratiques de gestion du risque de crédit et de contrepartie, celles-ci étant soutenues par des exigences détaillées et fréquentes en matière de transparence et d’information.

La gestion du risque de liquidité au cœur de la structuration

On estime que 58 % du capital investi dans les stratégies de crédit privé l’est par le biais de structures à capital fixe. 21 % des capitaux sont investis dans des comptes gérés et 11 % dans des fonds ouverts, bien que la demande pour les deux types de structures puisse augmenter à mesure que les investisseurs explorent d’autres structures susceptibles d’améliorer l’efficacité du déploiement des capitaux ou de répondre à leurs besoins de liquidité.

Nos données montrent également que les gestionnaires de fonds de crédit privés utilisant des structures ouvertes ont largement recours à des outils de gestion de la liquidité tels que les blocages, les barrières, les fenêtres de rachat, les périodes de préavis et les structures de paiement lent, ces outils étant adaptés à la stratégie d’investissement et aux besoins des investisseurs.

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L’attrait pour les FNB alternatifs liquides en hausse https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/lattrait-pour-les-fnb-alternatifs-liquides-en-hausse/ Mon, 16 Oct 2023 04:11:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96663 GUIDE DES FNB - ­Grâce à de nouvelles catégories qui ont séduit les investisseurs.

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Après de cinq ans après avoir reçu l’approbation des autorités de réglementation, les fonds négociés en ­Bourse (FNB) alternatifs liquides ont accumulé plus de 10 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (ASG). Cette nouvelle catégorie d’actif, qui n’est plus l’apanage seulement des fonds de couverture, s’avère populaire.

Le ­Règlement ­81-102 sur les fonds d’investissement est entré en vigueur en janvier 2019, permettant aux émetteurs de vendre aux investisseurs individuels des fonds ayant des stratégies d’investissement alternatives. Cela signifie que les stratégies de fonds spéculatifs – telles que les stratégies ­acheteur-vendeur (­long-short), de neutralité ­vis-à-vis du marché (market neutral) et à effet de levier jusqu’à 300 % de la valeur liquidative d’un fonds – peuvent être converties au nouveau format et être accessibles aux investisseurs de détail.

Selon ­Fundata, il existe 167 ­FNB alternatifs liquides provenant de 17 manufacturiers au ­Canada. Le plus important au 30 juin était le ­FNB ­Desjardins ­Alt ­long-court marchés boursiers neutres, avec un ­ASG de 534 millions de dollars (M$).

La catégorie des ­FNB alternatifs liquides comprend également des stratégies non traditionnelles, telles que les cryptoactifs. Lors de l’« hiver du bitcoin » de 2018, quand la nouvelle réglementation a été finalisée, peu de gens auraient imaginé que les fonds crypto accumuleraient des milliards auprès des investisseurs particuliers quelques années plus tard, rappelle ­Claire ­Van ­Wyk-Allen, directrice générale canadienne de l’Alternative Investment Management ­Association (AIMA).

Or, lorsque les ­FNB de cryptos ont reçu l’approbation réglementaire en 2021, des milliards ont afflué dans les fonds de ­Purpose ­Investments et de ­CI ­Gestion mondiale d’actifs, entre autres. À la fin de cette ­année-là, 5,8 G$ avaient été investis dans 27 ­FNB de cryptomonnaies, indique ­Tiffany ­Zhang, ­vice-présidente recherche et stratégie des ­FNB à la ­Financière ­Banque ­Nationale. Dans ses trois versions de devises, le ­FNB ­Bitcoin ­Purpose totalisait plus de 1 G$ d’actifs au 30 juin, même après qu’un nouvel hiver crypto eût décimé la valeur nette du fonds l’année dernière.

Tiffany ­Zhang fait en outre observer que l’année 2021 a aussi été marquée par la première cuvée de ­FNB « à faible effet de levier », qui utilisent un effet de levier sur les liquidités allant entre 25 et 33 %. Cette catégorie représentait plus de 2 G$ d’actifs sous gestion répartis entre 28 produits au 30 juin, ­précise-t-elle.

Le leader de cette catégorie est la société ­Hamilton ­Capital ­Partners ­Inc., basée à ­Toronto. Rob Wessel, associé directeur des ­FNB ­Hamilton, précise que ces produits n’utilisent pas de stratégies alternatives traditionnelles, mais qu’ils ont atterri dans la catégorie des liquides alternatifs, car aucune autre catégorie ne leur convenait.

« ­La catégorie des alternatifs liquides, quelle que soit la manière dont elle a été envisagée à l’origine, est devenue la structure privilégiée pour l’innovation », ­juge-t-il.

Le ­FNB ­Hamilton ­Enhanced ­Canadian ­Bank exerce un effet de levier de 25 % sur le ­FNB Hamilton Canadian Bank Equal-Weight ­Index. Selon ­Rob ­Wessel, cet effet de levier permet d’aligner la volatilité du fonds sur celle d’une banque canadienne individuelle, tout en offrant 1,25 fois les dividendes et les rendements – si les actions des banques augmentent.

« L’effet de levier est modeste et porte sur des titres ­sous-jacents à faible bêta, ­poursuit-il. Nous n’utilisons pas un effet de levier de 25 % sur le secteur technologique, par exemple. »

La raison de l’utilisation de l’effet de levier sur le ­FNB Hamilton ­Enhanced U.S. Covered ­Call et sur le ­FNB Hamilton ­Enhanced ­Multi-Sector ­Covered ­Call, qui investissent dans des fonds sous-jacents utilisant des options d’achat couvertes, est différente. Les options d’achat couvertes offrent un rendement supplémentaire mais limitent la hausse, de sorte que l’effet de levier vise à compenser ces rendements.

Les trois fonds améliorés représentaient 1,2 G$ d’ASG au 30 juin.

Rob ­Wessell affirme que ces produits ont été lancés dans des « circonstances favorables », mais il ne craint pas que les investisseurs recherchent un rendement plus facile ailleurs maintenant que les taux d’intérêt ont augmenté de façon spectaculaire. Le ­FNB amélioré pour les banques canadiennes affichait un taux de distribution de plus de 7 % au moment d’aller sous presse, tandis que les produits américains et multisectoriels d’options d’achat couvertes affichaient tous deux un taux de distribution de plus de 10 %.

« ­Il ne fait aucun doute qu’à 5,25 %, l’effet de levier modeste demeure votre ami », ­souligne-t-il.

Le ­FNB ­Desjardins ­Alt ­long-court marchés boursiers neutres se classe dans la catégorie plus traditionnelle des fonds alternatifs. Il investit dans des paires d’actions corrélées, en prenant une position longue dans l’une et une position courte dans l’autre. Il est généralement investi dans 30 à 40 paires à la fois, avec une exposition d’environ 1 % à chaque titre, précise ­Philippe ­Martel, gestionnaire de portefeuille chez ­Desjardins ­Gestion internationale d’actifs.

Le fonds est axé sur la préservation du capital et vise une corrélation faible ou nulle avec le marché en général. « Nous avons tendance à mieux performer quand il y a de la volatilité ou des secousses sur le marché », ­commente-t-il.

Il a en outre une évaluation de risque faible et ­Philippe Martel affirme que certains investisseurs l’ont utilisée comme alternative aux liquidités, en particulier avant l’année dernière, lorsque les rendements des produits traditionnels à revenu fixe étaient si bas.

Claire ­Van ­Wyk-Allen est d’avis que la protection contre le risque de baisse pourrait continuer à être une source de croissance pour le secteur des alternatifs liquides, car les investisseurs s’inquiètent du repli des banques et d’une récession prévue de longue date, même si les marchés se sont redressés cette année.

Dans le cadre du règlement ­81-102, les fonds équilibrés sont autorisés à allouer jusqu’à 10 % de leurs portefeuilles à des alternatifs liquides. Cinq ans plus tard, à mesure que les fonds se constituent un historique dans différents environnements de marché, Claire Van Wyk-Allen prévoit que davantage de fonds équilibrés pourraient ajouter une composante d’actifs alternatifs liquides.

« ­La pertinence des alternatifs dans les portefeuilles est démontrée », ­conclut-elle.

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GPTD dévoile un nouveau fonds axé sur les produits de base https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gptd-devoile-un-nouveau-fonds-axe-sur-les-produits-de-base/ Wed, 04 Oct 2023 11:27:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96422 PRODUITS – Il peut améliorer la diversification des portefeuilles et offrir une protection contre l'inflation.

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Gestion de Placements TD (GPTD) lance une nouvelle offre sur le marché financier : le Fonds alternatif de produits de base TD. Il s’adresse spécifiquement aux investisseurs désireux de diversifier davantage leur portefeuille et se protéger contre l’inflation.

« Notre fonds offre une exposition à un large éventail de produits de base, une catégorie d’actif qui présente de nombreuses occasions et qui a historiquement évolué indépendamment des cours des actions et des obligations », explique Bruce Cooper, chef de la direction chez GPTD.

L’objectif du fonds est de générer une croissance du capital avec une faible corrélation aux marchés des actions et des titres à revenu fixe à long terme en tirant parti des rendements directement liés aux marchés des produits de base.

Les produits de base sont maintenant privilégiés par les caisses de retraite et les investisseurs institutionnels pour la diversification de leurs actifs. Avec ce nouveau fonds, GPTD vise à mettre cette rigueur et cette sophistication au service des investisseurs particuliers.

Une des spécificités du fonds est qu’il adopte une approche quantitative et qualitative active combinée à une recherche fondamentale de grande qualité. Cela le distingue nettement des approches plus passives couramment adoptées par d’autres fonds similaires.

Le nouveau fonds ne fait pas que se concentrer sur des produits de base individuels comme l’or ou l’argent. Il offre une exposition étendue à des secteurs variés allant de l’énergie aux céréales, en passant par les métaux précieux et les produits agricoles comme le café ou le coton, et même les crédits de carbone.

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IG Gestion de patrimoine change de stratégie de placement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ig-gestion-de-patrimoine-change-de-strategie-de-placement/ Thu, 28 Sep 2023 11:40:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96376 PRODUITS – Pour le Fonds privé de placements alternatifs Profil.

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IG Gestion de patrimoine modifie la stratégie de placement du Fonds privé de placements alternatifs Profil. Actuellement, le fonds privilégie une exposition aux stratégies alternatives liquides en affectant l’actif aux mandats suivants :

  • Couverture d’actions mondiales
  • Positions longues/courtes en actions américaines
  • Mondial macro

Le ou aux alentours du 6 octobre 2023, à la fermeture des bureaux, le mandat de positions longues/courtes en actions américaines ne sera plus inclus dans le fonds et l’actif sera réaffecté aux deux autres mandats.

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Que réserve le secteur des investissements spéculatifs en 2023 ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/que-reserve-le-secteur-des-investissements-speculatifs-en-2023/ Fri, 03 Feb 2023 13:05:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91595 ZONE EXPERTS - Sept éléments apparaissent sur le radar.

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  • Les placements alternatifs vont à nouveau surpasser les investissements de type traditionnel
  • Dans l’ensemble, 2022 a été une bonne année pour les fonds spéculatifs alors que la performance moyenne sur les marchés publics des obligations et des actions se trouve dans un contexte d’une baisse à deux chiffres. L’indice HFRI pondéré par les actifs a affiché un gain de près de 1 %, tandis que les portefeuilles 60/40 traditionnels ont perdu 17 %. Nous pouvons dire que le secteur des placements alternatifs a une fois de plus souligné son utilité en tant que protecteur du patrimoine et fournisseur de rendements non corrélés.

    Néanmoins, les disparités de performance entre les stratégies de fonds spéculatifs ont été plus importantes qu’à l’habitude ; les fonds macro, les fonds qui suivent les tendances et de nombreux fonds multistratégies se sont distingués par leurs meilleures performances, tandis que les fonds Long Bias Long-Short Equity ont été pénalisés.

    La plupart des prévisions pour les 12 mois à venir tablant sur la poursuite de la volatilité des marchés, les avantages propres à l’investissement dans les fonds spéculatifs continueront d’attirer des capitaux, alors que les investisseurs se diversifient en s’éloignant du modèle traditionnel d’investissement 60/40. Nous nous attendons à ce que les actions long/short connaissent une meilleure année, car les opportunités de sélection de titres abondent des deux côtés.

    1. La bifurcation du secteur des fonds spéculatifs va se poursuivre

    La pandémie et ses conséquences ont été le témoin d’une bifurcation de plus en plus profonde du secteur des fonds spéculatifs, l’argent et le talent étant de plus en plus concentrés dans les plus grandes sociétés de fonds spéculatifs. Au cœur de cette évolution se trouve le renforcement de l’influence des gestionnaires multi-stratégies/d’actifs, dont beaucoup ont réalisé leurs meilleurs gains pour les investisseurs au cours des dernières années. À mesure que les investisseurs institutionnels se tournent davantage vers les fonds spéculatifs, nous nous attendons à ce que ces sociétés soient favorisées, ce qui se traduira par un écart encore plus grand en termes d’actifs sous gestion entre les plus grands gestionnaires de fonds du secteur et les autres.

    1. L’industrie se concentre sur les coûts alors que l’inflation persiste

    Avec des niveaux d’inflation qui atteignent des sommets jamais atteints depuis plusieurs décennies, l’impact conséquent sur l’augmentation des frais d’exploitation (y compris l’augmentation des coûts de la technologie et des données, les frais de déplacement), sans parler de la guerre continue pour les talents, poussera l’industrie à réévaluer davantage les processus, les structures et les environnements de travail des entreprises. Le but étant de maintenir les coûts dans une zone plus gérable tout en conservant les employés. Afin de réduire davantage leurs coûts, les gestionnaires de fonds qui ne sont pas en mesure de fournir les performances requises par les investisseurs subiront de nouvelles pressions pour réduire leurs frais.

    1. La détermination des partisans de l’ESG sera mise à l’épreuve

    2023 pourrait s’avérer être une année charnière pour le mouvement de l’investissement durable. La menace imminente d’une récession mondiale incite les investisseurs à réexaminer leurs portefeuilles et à poser des questions difficiles sur ce qu’ils attendent de leurs fonds d’investissement spéculatifs en matière d’application des principes ESG, surtout si l’on ne sait pas comment cela affectera les rendements.

    Pendant ce temps, la réglementation liée à l’ESG en Europe et dans la région Asie-Pacifique devrait se cristalliser davantage, avec l’entrée en vigueur des règles relatives aux noms et aux divulgations des fonds. Les États-Unis s’intéressent également à la réglementation de l’investissement responsable, même si la politisation de l’ESG à travers le fossé rouge-bleu pourrait contrecarrer certains efforts sur ce front.

    1. Les initiatives réglementaires de 2023 augmenteront encore la charge de conformité

    L’agenda réglementaire mondial pour le secteur des investissements spéculatifs est rarement calme, mais le déluge de propositions radicales de la SEC américaine l’année dernière a fait réagir les équipes juridiques et de défense du secteur. En 2023, bon nombre de ces propositions seront mises en œuvre et le travail d’intégration ne manquera pas. L’AIMA est bien préparée à cette tâche.

    Le Royaume-Uni a commencé son processus de découplage du régime réglementaire de l’UE, qui, bien que bienvenu en partie, créera plus de travail pour les gestionnaires. Dans l’UE, la révision de l’AIFMD sera finalisée, mais il est peu probable qu’elle exige des changements substantiels des politiques des entreprises.

    1. Le crypto-hiver s’assombrit, mais les actifs numériques sont là pour rester.

    Pas plus que tout autre groupe, le secteur des cryptomonnaies a été très content de faire ses adieux à 2022. Malgré cette année turbulente, les observateurs du secteur des cryptomonnaies font preuve d’un optimisme prudent, affirmant que les secousses auront pour effet de rendre le secteur des actifs numériques plus robuste. L’inévitable réglementation contribuera dans une certaine mesure à restaurer la confiance, mais on s’attend à ce que l’année soit difficile pour la collecte de fonds et à ce qu’elle marque une pause importante dans l’adoption par les institutions.

    Ce qui est incontestable, cependant, c’est la viabilité de la technologie des chaînes de blocs, avec un nombre croissant de cas d’utilisation dans une variété de plus en plus importante de chaînes d’approvisionnement mondiales. Nous voyons également certains des plus grands noms de l’industrie « jetoniser » leurs fonds pour amener la formation de capital à la chaîne de blocs, ce qui permet de rendre la levée de capitaux plus efficace. Malgré le battage médiatique, le secteur des actifs numériques n’en est qu’à ses débuts et, en tant que tel, il continuera à faire l’objet d’énormes innovations à mesure qu’il trouvera sa place au sein des marchés financiers bien établis.

    1. La prochaine vague de capitaux dans les produits spéculatifs proviendra des investisseurs individuels

    La démocratisation de l’industrie des investissements spéculatifs a toujours semblé se profiler à l’horizon, mais elle semble plus proche que jamais, maintenant que le marché haussier des actions et des obligations est terminé. Alors que de nombreux investisseurs institutionnels sont déjà pleinement investis dans les placements alternatifs, les patrimoines privés, en revanche, sont largement sous-pondérés. Cette situation représente une énorme opportunité de nouveaux capitaux pour les gestionnaires au cours de la prochaine décennie, s’ils peuvent adapter leurs canaux de distribution et adopter les instruments de fonds appropriés pour y accéder.

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    Les alternatifs liquides pourraient profiter de turbulences https://www.finance-investissement.com/edition-papier/perspectives-2020/les-alternatifs-liquides-pourraient-profiter-de-turbulences/ Wed, 01 Jan 2020 05:44:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63602 Comment se comporte cette catégorie de produits un an après son lancement ?

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    Alors que la plupart des gestionnaires d’actifs espèrent tirer une autre année de gains, ceux qui travaillent dans le nouveau marché des fonds communs alternatifs pourraient s’accommoder de quelques turbulences.

    Les «alternatifs liquides», des fonds d’investissement qui utilisent des stratégies alternatives comme la vente à découvert, l’effet de levier et les produits dérivés, sont devenus accessibles aux investisseurs de détail au début de 2019. Bien que les stratégies des divers fonds diffèrent, les marchés vigoureux de l’an dernier ont été exigeants pour les approches de gestion active qui visent la non-corrélation au marché plus large.

    L’indice Alternative Mutual Fund de la Banque Scotia a affiché des rendements légèrement inférieurs à 5 % de janvier 2019 à la fin novembre 2019. En comparaison, l’indice composé S&P/TSX a obtenu des rendements de presque 19 %, et le S&P 500, de plus de 25 % pour les 11 premiers mois de 2019.

    «Les marchés ont été sur une lancée tant au Canada qu’aux États-Unis, et chaque fois que vous avez un produit qui fait des opérations de couverture, ce serait très difficile de suivre la parade», déclare Daniel Dorenbush, directeur principal et chef des services de courtage privilégié, Canada, à la Banque Scotia.

    Or, les produits déploient leurs stratégies, en générant des rendements tout en offrant une protection en cas de baisse, dit-il. En mai, quand le S&P/TSX composé a chuté de 3,28 %, et le S&P 500, de 6,58 %, en raison de la montée des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, l’indice des alternatifs liquides de la Banque Scotia s’est mieux comporté, avec une baisse de 1,21 %.

    Selon David Picton, président et gestionnaire de portefeuille chez Picton Mahoney Asset Management, un retournement de marché faisant que de s’exposer au bêta du marché ne fonctionnerait plus pourrait être le meilleur stimulant pour les nouveaux fonds. «Ceux qui atteignent leur objectif de se différencier sont ceux qui [vont] commencer à gagner une part de marché», observe-t-il.

    Selon un livre blanc publié par la Banque Scotia l’automne dernier, le marché des alternatifs liquides pourrait atteindre 20 G$ en cinq ans ; d’autres l’évaluent alors à 100 G$.

    Au 30 novembre 2019, les nouveaux fonds affichaient des actifs déclarés légèrement inférieurs à 7 G$, dit Daniel Dorenbush. Cela reflète une combinaison de nouveaux actifs et de transferts de produits alternatifs préexistants dans les nouveaux fonds, ce qui a dynamisé les alternatifs liquides dans leur première année.

    Selon Fundata Canada, les actifs sont répartis entre presque 100 fonds et 32 manufacturiers, allant d’importants gestionnaires d’actifs (des sociétés établies à Toronto, comme la Banque de Montréal, la Banque canadienne impériale de commerce [CIBC] et Placements AGF) à de petites entreprises du secteur des alternatifs.

    Les alternatifs liquides attirent des actifs qui auraient auparavant été envoyés dans les fonds de couverture offerts par notices d’offres, ainsi que des investisseurs pour qui le secteur des alternatifs est nouveau, dit Daniel Dorenbush.

    Cependant, l’inquiétude subsiste. Tandis que les manufacturiers de fonds peuvent classer les nouveaux produits comme étant de risque faible à modéré dans leurs documents réglementaires, certains courtiers les considèrent comme plus risqués.

    «Cela découle du style de gestion complexe suivi par bon nombre de ces gestionnaires, ce qui pousse les services de conformité à classer par défaut la cote de risque à risque élevé», énonce un rapport de Richardson GMP, publié en novembre.

    «En effet, poursuit le rapport, cette explication a du sens en raison de la marge de manoeuvre des alternatifs liquides par rapport aux fonds communs traditionnels», bien que cela signifie que les fonds ayant pour mandat de réduire la volatilité pourraient se retrouver classés comme étant à risque élevé. Les cotes de risque plomberont la croissance à court terme, selon le rapport.

    Il y a également les frais. En plus du ratio des frais de gestion, beaucoup de fonds communs alternatifs ont des frais de performance lorsque le fonds surpasse une valeur historique (high water mark). Ou encore, ils facturent des frais de performance pour tout rendement supérieur à un taux de rendement minimal (hurdle rate), explique un rapport de Marchés des capitaux CIBC, publié en septembre.

    Selon Claire Van Wyk-Allan, directrice pour le Canada de l’Alternative Investment Management Association (AIMA), la commission moyenne de performance pour les fonds communs alternatifs est d’environ 8 %.

    Les antécédents limités ou non existants des alternatifs liquides sont aussi un obstacle à leur présence sur la liste de produits des courtiers. Selon David Picton, la plupart des courtiers veulent voir trois ans de performance. Cela donne un avantage aux manufacturiers de fonds de couverture dont les fonds alternatifs liquides imitent des stratégies qui existaient sous une autre forme avant l’introduction des nouveaux produits.

    «Plus votre produit est étroitement lié à ce que vous aviez eu dans le passé, plus il est raisonnable que les gens aient confiance du fait que vous savez ce que vous faites», explique David Picton.

    Le rapport de Richardson GMP reconnaît que les produits les «moins inquiétants» sur le marché viennent des gestionnaires dont la stratégie antérieure correspond aux règles des nouveaux alternatifs liquides. «Toutefois, abordez avec prudence ces solutions offertes par [notice d’offre] qui ont dû être radicalement modifiées pour répondre aux nouveaux critères, ou d’autres qui sont des produits nouveaux lancés pour surfer sur le momentum initial», ajoute le rapport.

    Le nombre de nouveaux produits, qui offrent un éventail de stratégies, ajoute aussi à la confusion, signale David Picton. «Nous avons une pléthore de ces produits qui sont émis en promettant toutes sortes d’objectifs différents et ils sont tous mis dans une catégorie d’actifs appelés « alternatifs »«, dit-il.

    Daniel Dorenbush soutient que des progrès ont été réalisés en matière de formation du conseiller et du courtier. Une autre source potentielle de croissance pour les alternatifs liquides est leur intégration dans des produits gérés comme des fonds de fonds, selon le rapport de la CIBC.

    Cependant, le facteur crucial pourrait encore être les conditions du marché. «Le secteur a un vaste territoire pour croître, dit Belle Kaura, présidente de l’AIMA. Alors que les investisseurs se préparent à un ralentissement, il y a là une occasion extraordinaire.»

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    Convergence en gestion alternative https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/convergence-en-gestion-alternative/ Thu, 19 Dec 2019 13:26:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63144 Une certaine convergence se dessine entre les gestionnaires de fonds alternatifs de type boutique et les manufacturiers d'actifs traditionnels, affirme l'organisme torontois Alternative Investment Management Association of Canada (AIMA Canada).

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    « Plusieurs gestionnaires et manufacturiers cherchent par divers moyens à améliorer leurs capacités de distribution et leurs offres de produits alternatifs destinés au grand public », précise AIMA Canada, dans la dernière édition de sa publication annuelle Report on the Canadian Alternative Investment Landscape.

    AIMA Canada rappelle les grands changements intervenus, en janvier dernier, au règlement 81-102 des Autorités canadiennes en valeurs mobilières. Depuis ce temps, la distribution de fonds d’investissements dits alternatifs s’est élargie vers le grand public.

    « Cette innovation législative crée une convergence » affirme AIMA Canada, en donnant l’exemple des relations de sous-conseiller que des gestionnaires de type boutique assument dorénavant auprès des manufacturiers d’actifs traditionnels.

    Selon AIMA Canada, le marché canadien des fonds communs de placement alternatifs pourrait représenter, d’ici cinq ans, jusqu’à 100 G $ en actifs sous gestion.

    D’après les dernières données du Report on the Canadian Alternative Investment Landscape, plus de soixante produits alternatifs grand public ont été mis en marché entre janvier et août dernier, captant environ 3,5 G$ en actifs sous gestion.

    La publication Report on the Canadian Alternative Investment Landscape rapporte les résultats d’un sondage sur les attentes des gestionnaires d’actifs à l’égard des perspectives de fonds alternatifs. Deux répondants sur cinq signalent qu’ils veulent accroître la part de ces stratégies dans leurs allocations d’actifs. L’importance du changement n’est toutefois pas précisée. Commandité par AIMA Canada, ce sondage inclut des conseillers en gestion de patrimoine et des gestionnaires d’actifs.

    À noter la tiédeur des répondants du sondage à l’égard des placements de type ESG (environnement, social, gouvernance). « Bien que l’ESG soit omniprésent dans les actualités, seulement 20 % des personnes interrogées le considèrent comme un facteur ‘très important’ dans leurs décisions d’investissements. Près du quart considèrent l’ESG comme étant ‘non important’ », rapporte le Report on the Canadian Alternative Investment Landscape.

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    Régimes de retraite : horizons et nouveaux défis pour les gestionnaires https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/regimes-de-retraite-horizons-et-nouveaux-defis-pour-les-gestionnaires/ Mon, 02 Dec 2019 15:04:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62698 ZONE EXPERTS - Le Canada regroupe les investisseurs les plus importants et les plus aguerris dans le monde. Les régimes de retraite canadiens sont abondants : les 10 premiers gèrent en effet, collectivement, des actifs de plus de 1 500 milliards de dollars canadiens (G$).

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    Il est régulièrement question du modèle de la « feuille d’érable » de l’investissement dans les régimes de retraite canadiens; ce modèle est essentiellement étayé par les équipes chevronnées de l’investissement mondial, par les différents modes de placement auxquels on fait massivement appel, par l’indépendance politique, ainsi que par l’exhaustivité de l’examen préalable et de la gestion des risques.

    Les régimes de retraite canadiens offrent un cortège d’horizons et de défis nouveaux, dont la multiplication des risques géopolitiques, l’enrichissement des programmes des gestionnaires externes, l’accroissement de l’exposition aux marchés émergents, le rehaussement de la gestion des risques et la volonté d’investissement durable. Puisque ces investisseurs tant adulés se penchent sur ces thèmes nouveaux, nous entrevoyons des perspectives considérables pour les gestionnaires, qui pourront nouer des partenariats avec les régimes de retraite canadiens.

    La multiplication des risques géopolitiques

    Comme organisme investi à près de 85 % hors du Canada, « nous portons […] une attention toute particulière au contexte géopolitique. À l’exercice 2019, ce pan de notre stratégie a pris une importance encore plus grande, en raison de l’intensification du protectionnisme, de la persistance de l’incertitude entourant le commerce et de l’escalade des tensions commerciales, en particulier entre les États-Unis et la Chine ». (OIRPC, Rapport annuel de l’exercice 2019, page 5)

    Les régimes de retraite canadiens sont les principaux bénéficiaires de la mondialisation, en misant sur leur capacité d’accès aux placements à l’échelle mondiale — surtout grâce à l’investissement direct dans les infrastructures et dans l’immobilier. Or, leurs vastes programmes d’investissements mondiaux, dont la plupart portent sur les actifs à long terme, ont aussi accru leur exposition au risque géopolitique. Ces risques, qui portent sur les marchés développés comme sur les marchés en développement, devraient constituer le plus grand défi pour les régimes de retraite canadiens.

    La montée de l’instabilité politique, dont l’incertitude politique, a récemment pris le devant de la scène. Ont contribué à cette montée du risque géopolitique, entre autres, le conflit commercial sino‑américain, le Brexit, les sanctions internationales et l’augmentation de la dette souveraine. Bien que les régimes de retraite canadiens soient indépendants des gouvernements au Canada, leurs placements pourraient être considérablement fragilisés par la politique des gouvernements étrangers et du gouvernement de leur pays.

    Pour maîtriser ce risque, il est essentiel que les régimes de retraite canadiens analysent les défis à relever dans chaque marché dans lequel ils investissent et leur onde de choc potentielle sur les rendements et les perspectives. Un moyen d’y arriver consiste à faire appel à des compétences sur le terrain, dont des gestionnaires de fonds externes. Les gestionnaires qui peuvent démontrer qu’ils sont compétents dans certains pays, en particulier dans les marchés émergents, sont davantage en mesure de nouer, avec les régimes de retraite canadiens, des relations d’investissement et de co-investissement à long terme.

    L’expansion des programmes de gestionnaires externes

    « Le RREO affecte le capital aux principaux gestionnaires externes, de façon sélective, afin d’accéder au talent spécialisé et aux occasions de placement dans les situations où il ne serait pas pratique ou efficace de maintenir l’équivalent à l’interne. » (Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, Rapport annuel 2018, page 23)

    « [Le Healthcare of Ontario Pension Plan] fait progresser nos produits dérivés et notre service des titres à revenu fixe, et nous avons enrichi le groupe d’un programme de sélection des gestionnaires externes. Grâce à ce programme, l’HOOPP se dotera d’un profil attrayant et diversifiant de rendement par rapport au risque qui complétera notre programme de négoce interne. Cette mission consiste à faire des investissements directs à long terme et des placements sur une plateforme de comptes en gestion. » (Avis de concours de l’HOOPP – GP, programme de gestionnaires externes ME, produits dérivés et titres à revenu fixe)

    L’un des piliers du modèle des régimes de retraite canadiens consiste à internaliser des équipes de placements afin de mettre au point des programmes perfectionnés d’investissement mondial. Ces équipes internes nous ont permis d’abaisser nos coûts, tout en nous dotant des meilleures compétences qui soient dans les placements. Pour compléter leurs équipes internes, la plupart des grands régimes de retraite canadiens ont aussi institué des programmes de gestionnaires externes. Ces programmes sont toujours à la recherche de gestionnaires externes générant de l’alpha et qui sont en mesure de compléter leur portefeuille géré en interne.

    Quand les gestionnaires accordent leurs dialogues avec les régimes de retraite canadiens, ils doivent se rappeler qu’ils offrent une valeur ajoutée. Les régimes de retraite canadiens s’intéressent beaucoup aux gestionnaires et aux stratégies qui viennent étendre la couverture des grands marchés et qui leur apportent les compétences des experts « sur le terrain » dans les territoires géographiques dans lesquels les caisses de retraite n’ont pas de présence physique. Ils sont aussi attirés par les gestionnaires qui couvrent les créneaux dans lesquels les différents placements sont trop modestes individuellement pour être couverts en interne, mais qui, lorsqu’ils sont regroupés, sont assez importants pour positionner les portefeuilles. Enfin, les régimes de retraite canadiens sont à la recherche de gestionnaires qui couvrent les marchés spécialisés et qui ont des stratégies dans lesquelles il faut une vaste expérience.

    Lorsqu’ils sélectionnent ces gestionnaires, les régimes de retraite canadiens mènent un vaste examen préalable des placements et des opérations. Selon notre expérience, ce processus peut être intensif et laborieux; or, le résultat final vise à nouer des partenariats à long terme offrant un fort potentiel d’investissement et de co‑investissement. Les gestionnaires doivent être prêts à y consacrer d’emblée beaucoup de temps, en plus de mener des examens préalables annuels sur les lieux et d’exercer une surveillance permanente des placements.

    L’accroissement de l’exposition aux marchés émergents

    « Les piliers de notre plan 2025 comprennent l’investissement d’un maximum du tiers de la caisse dans les marchés émergents, tels que la Chine, l’Inde et l’Amérique latine, afin d’accroître nos possibilités de placement et de générer les rendements les plus attrayants ajustés en fonction du risque. » (OIRPC, Rapport annuel de l’exercice 2019, page 9)

    Les régimes de retraite canadiens sont eux aussi obligés de rechercher des rendements corrigés du risque attrayants dans le contexte actuel des taux d’intérêt faibles. Les marchés émergents ont une puissance économique croissante, susceptible de produire des perspectives de rendement et de croissance dans les valeurs mobilières cotées, les marchés hors cote, les infrastructures et les biens immobiliers.

    L’une des plus vastes perspectives dans la progression et la modernisation des économies en développement est la nécessité d’investir considérablement dans les infrastructures et dans l’immobilier. Les régimes de retraite canadiens jugent ces placements attrayants en raison de leur caractère à long terme, de leur potentiel de risque et de rendement, de leur diversification et de l’absence de corrélation avec les marchés boursiers mondiaux. L’accroissement de la charge de l’endettement souverain explique aussi que ces partenariats privés‑publics soient aussi attrayants pour les gouvernements dans les projets pour lesquels ils n’ont pas envisagé de placements privés auparavant.

    Les régimes de retraite canadiens font appel à des compétences internes et locales pour analyser le potentiel dans chaque marché émergent, ainsi que les risques qu’il faut encadrer, avant, pendant et après l’investissement. Nous croyons qu’il existe des perspectives considérables de partenariats avec des gestionnaires qui ont une forte présence locale ou de vastes compétences dans ces marchés.

    Quand les gestionnaires cadrent leur dialogue avec les régimes de retraite canadiens, ils doivent se rappeler toute l’importance de la valeur ajoutée qu’ils apportent.

    Rehaussement de la gestion des risques. «La Caisse accorde une importance capitale à la gestion des risques, qui fait partie intégrante de ses activités, autant dans la gestion des portefeuilles que dans ses processus d’affaires. […] Dans la gestion de ses risques, la Caisse prend en considération des facteurs comme le contexte économique mondial, l’évolution des marchés financiers, et les concentrations sectorielles et géographiques de son portefeuille. » (Caisse de dépôt et placement du Québec, Rapport annuel 2018, page 53)

    Si les régimes de retraite canadiens ont évolué, leurs fonctions de gestion des risques ont changé elles aussi. L’importance et la qualité des données à analyser a considérablement augmenté puisque le perfectionnement des technologies et des logiciels permet d’établir des rapports en nombre quasi infini. Les équipes de gestion des risques travaillent en collaboration avec les gestionnaires de placements internes et externes pour recenser et suivre les risques au niveau des portefeuilles et des régimes. Les régimes de retraite canadiens réclament donc une plus grande transparence dans leurs placements.

    Pour permettre de gérer le volume de données et d’extraire des rapports utiles, plusieurs régimes de retraite canadiens ont noué des partenariats avec un ou plusieurs fournisseurs de plateformes de comptes en gestion. Ces fournisseurs de services offrent l’agrégation complète des portefeuilles, ainsi que des solutions pour la gestion des risques et l’établissement des rapports. Nous avons donc assisté à un basculement des co-investissements regroupés dans les comptes en gestion distincte (CGD) et dans des fonds à investisseur unique. Ces structures offrent plus de transparence, une meilleure maîtrise des honoraires et la capacité de mener plus facilement les évaluations des risques dans l’agrégation des portefeuilles. Les gestionnaires doivent être prêts à tenir des dialogues sur les structures, la transparence et les risques en communiquant avec les régimes de retraite canadiens.

    La volonté d’investir durablement

    « À titre de signataire des Principes pour l’investissement responsable (PIR) depuis 2010, l’AIMCo s’engage à analyser les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans l’ensemble des processus de placement afin de promouvoir la croissance à long terme durable tout en captant les rendements corrigés des risques. » (AIMCo, Rapport annuel 2018, page 39)

    Les grands régimes de retraite canadiens ont été les premiers à adopter les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs processus de placement. À notre avis, plusieurs facteurs viennent l’expliquer. Premièrement, la durabilité est un facteur essentiel dans l’analyse des placements à long terme. Deuxièmement, les régimes de retraite harmonisent de plus en plus leur doctrine de placement avec les valeurs de leurs rentiers. Enfin, comme meneurs d’opinions de leur profession, nous croyons que les régimes de retraite canadiens aiment bien être à l’avant‑garde de l’analyse des placements, en intégrant directement les facteurs ESG dans l’analyse des placements, au lieu d’en faire une catégorie indépendante de placement.

    Ce que l’avenir nous réserve

    Les régimes de retraite canadiens ont prouvé qu’ils sont en mesure d’innover, dans les partenariats infrastructurels et immobiliers, les CGD, l’évaluation des risques ESG et les bureaux sur le terrain dans les économies émergentes. Puisqu’ils continuent de s’adapter aux horizons et aux défis de l’heure, nous croyons qu’il existe, pour les gestionnaires, des perspectives considérables qui leur permettent d’offrir leurs compétences et de nouer des partenariats à long terme et avantageux de part et d’autre.

    Par : Alana Johnston Gould, Scotiabank Global Banking and Markets

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    La bonne stratégie, au bon prix https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/la-bonne-strategie-au-bon-prix/ Fri, 28 Jun 2019 13:09:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59253 ZONE EXPERTS – Une croissance rapide de la demande de la part des investisseurs, de même que de la sophistication de leurs attentes distingue la plus récente phase de développement de l’industrie des fonds alternatifs, selon le récent rapport publié par l’AIMA & PWC.

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    Selon ce rapport intitulé Global Alternatives Distribution Survey 2018 : La bonne stratégie, au bon prix, les constats sont à l’effet qu’en termes de communication de l’information, de transparence, d’efficacité opérationnelle et, bien sûr, de rendement des placements, les investisseurs exigent une performance quasi sans faille en échange des frais associés à cette industrie et qui sont parfois perçus, à tort ou à raison, comme étant plus élevés.

    Rien n’indique qu’il faille modifier en profondeur les modèles de distribution. Mais avec plus de capitaux alloués à moins de gestionnaires, seuls ceux qui comprennent que la performance, la stratégie, la cohérence et la réputation sont un ensemble indissociable, parviendront à terme à attirer des flux de capitaux qui leur permettront d’être plus compétitifs dans le futur.

    Selon les gestionnaires de fonds alternatifs interrogés, les investisseurs considèrent le rendement comme primordial. La différence avec le passé est que, du point de vue des investisseurs, ce dernier est évalué en fonction d’un ensemble de résultats plus large plutôt que sur une base de rendement absolu. Dans ce contexte, il s’agit d’apporter des solutions aux besoins spécifiques des investisseurs, par opposition à un produit plus simplement défini, en allant au-delà du rendement pur pour voir comment celui-ci répond aux exigences des investisseurs. Quel que soit l’objectif, la clé pour les gestionnaires de fonds alternatifs à la recherche de nouvelles allocations est d’identifier les besoins individuels des clients, puis d’intégrer dans leur façon de faire la flexibilité et les compétences nécessaires pour répondre à ceux-ci.

    Afin que leurs produits restent appropriés et répondent aux attentes croissantes de leurs investisseurs, les gestionnaires surveillent de façon proactive le profil de ces derniers. Les régimes de retraite, les fonds de dotation, les fonds communs de placement et les investisseurs à valeur nette élevée (HNW) sont les plus gros investisseurs au monde en matière d’options. Mais il existe des différences régionales significatives. En Europe continentale, les fonds communs de placement sont ceux qui allouent le plus d’argent aux solutions de rechange, et au Royaume-Uni, les régimes de retraite constituent le type d’investisseur le plus important. Aux États-Unis, les fonds de dotation, les fondations et les organismes de bienfaisance représentent un type d’investisseur unique beaucoup plus important que dans les autres régions.

    Le besoin de personnaliser leurs offres constitue la motivation des gestionnaires dans leurs comportements marketing. Étant donné que le capital est dirigé vers des gestionnaires de fonds alternatifs moins nombreux et plus importants, d’autres gestionnaires savent qu’ils doivent articuler leur proposition de valeur avec vigueur et clarté pour soutenir la concurrence. Il ne suffit pas d’avoir une stratégie de créneau et une performance supérieure à celle des pairs si ces vertus n’atteignent pas les bons investisseurs.

    Les stratégies alternatives ont toujours découlées, dans une certaine mesure, de la communication physique, et les entreprises sont prêtes à investir des sommes considérables pour attirer de potentiels investisseurs. Comme l’atteste un grand gestionnaire d’actifs : « C’est une question de personnes. La distribution numérique ne fonctionne pas pour les alternatives. »

    La lenteur avec laquelle de nombreuses entreprises d’investissement alternatif adoptent la technologie à des fins de distribution contraste fortement avec l’adoption par les entreprises alternatives de la technologie pour améliorer leurs stratégies d’investissement. Bien que l’adoption de la distribution numérique augmentera graduellement, les gestionnaires de fonds alternatifs révèlent qu’il y a des obstacles à cette expansion. Le plus important d’entre eux est la réglementation, suivie de près par un manque d’expertise interne pour exploiter les plateformes et un manque de volonté de la part de certains investisseurs existants de s’engager et de négocier par le biais d’une plateforme numérique.

    Les actions mondiales ayant augmenté de façon plus ou moins constante depuis le début de l’année 2009, tous les investisseurs ne sont pas prêts à payer des frais élevés pour des rendements indifférenciés qui ont été offerts par les fonds de suivi passif. Par conséquent, dans le contexte actuel du marché des acheteurs, les investisseurs peuvent exercer une pression considérable sur les frais. La structure de frais 2 + 20 pour les hedge funds est en train de disparaître rapidement, avec 1 + 10 plus commun, et même plus bas pour les investisseurs importants ou anticipés.

    Mais l’ajustement des frais n’est pas totalement achevé : un peu plus d’un cinquième des répondants affirment qu’ils réduiront les frais, soit pour attirer de nouveaux investisseurs, soit pour retenir ceux qui sont en place. Un grand gestionnaire de fonds de hedge funds affirme avoir baissé les frais de ses principaux « partenariats stratégiques » afin de conserver ses actifs, et prévoit de le faire de façon sélective pour attirer de nouveaux investisseurs.

    De nombreux gestionnaires de fonds alternatifs ont réduit leurs commissions au cours de la remontée des cours boursiers et certains peuvent penser avoir réduit leurs marges jusqu’à la limite de leurs possibilités. De plus, leurs coûts d’exploitation augmentent à mesure que bon nombre d’entre eux investissent dans de nouvelles technologies et que la concurrence s’intensifie pour obtenir des compétences quantifiables en matière d’investissement. Il est donc peu probable que les frais évoluent davantage à court terme. Plus des trois quarts des répondants ne prévoient pas réduire leurs frais.

    La manière dont les produits alternatifs sont distribués a peu évolué depuis que ces derniers sont apparus pour la première fois sur le radar des investisseurs. Mais le monde des gestionnaires de fonds alternatifs est en pleine mutation : les investisseurs veulent beaucoup plus de leurs fonds alternatifs et exigent en même temps des frais plus bas. Nombre d’entre eux recherchent également des alternatives plus accessibles via des fonds communs de placement alternatifs et d’autres structures liquides, telles que les OPCVM et les fonds ACT. Comparées à leurs stratégies d’investissement sophistiquées, les activités de distribution de nombreux gestionnaires de fonds alternatifs semblent relativement maladroites. Le paradigme du contact direct est un moyen de communication lent et coûteux, résolument dépassé. En raison du manque d’options technologiques et des économies d’échelle qui en découlent, les coûts pour les gestionnaires alternatifs sont susceptibles d’augmenter au même rythme que les actifs, ce qui rend difficile l’augmentation des marges. Pourtant, les actifs gérés par des fonds alternatifs ne cessent d’augmenter, et cela ne peut s’expliquer que parce qu’ils font quelque chose de bien.

    Loin de nous l’idée de suggérer qu’il devrait y avoir des changements radicaux dans l’industrie. Ce n’est pas le cas. Mais nous pensons qu’avec plus de capitaux alloués à moins de gestionnaires, seuls les plus avisés — ceux qui comprennent que la performance, la stratégie, la cohérence et la réputation sont un ensemble indissociable — pourront s’adapter et attirer des flux de capitaux qui leur permettront de soutenir la concurrence dans le futur.

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    Produits et clientèles : le chaud et le froid https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/produits-et-clienteles-le-chaud-et-le-froid/ Thu, 13 Jun 2019 13:21:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59165 Quels sont les produits ayant le vent dans les voiles dans l'univers des fonds d'investissement ? Quelles sont les clientèles qui font rêver les manufacturiers de fonds communs de placement (FCP) et de fonds négociés en Bourse (FNB) ?

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    Intitulée Canadian Investment Funds Industry: Recent Developments and Outlook, une récente étude de Strategic Insight apporte un lot de réponses, à la fois stimulantes et convaincantes.

    En avant, toute !

    Le « déclin » des fonds communs individuels n’est pas à la veille d’être stoppé, affirme Strategic Insight. En 2026, les fonds de fonds devraient s’accaparer 42,1 % du marché des fonds d’investissement, en hausse de quatre points par rapport à la fin de 2017.

    La firme d’étude de marché met en lumière l’importance grandissante des FNB en tant qu’élément incorporé aux portefeuilles bâtis par des manufacturiers de FCP. Ainsi, à la fin de 2018, 62 programmes intégrés de FCP comportaient environ 1 G$ d’actif en FNB.

    Par ailleurs, la popularité des séries de fonds destinées aux clientèles fortunées (HNW) s’approfondit. En 2012, ces séries constituaient 14 % de l’actif des fonds d’investissement. Cinq ans plus tard, la proportion avait grimpé à 24 % !

    Du côté des stratégies de placement, Strategic Insight signale que les stratégies quantitatives, de type factoriel ou bêta stratégique, ainsi que celles qui intègrent les avancées de l’intelligence artificielle attireront l’intérêt (et l’argent) des investisseurs. Strategic Insight est d’avis que les nouvelles classes alternatives devraient également s’imposer dans le grand public, à la condition que les fonds portent sur des stratégies alternatives, et non pas sur des classes d’actif spécifiques comme les marchandises (commodities).

    Dans l’ensemble, les stratégies d’investissement « plus passives » ont le vent en poupe, précise la firme d’étude de marché qui croit « que les perspectives incertaines des marchés mondiaux inciteront les investisseurs à adopter un plus grand conservatisme et à vouloir préserver le capital; ces conditions favoriseront les stratégies plus passives ».

    Les frais de gestion ont baissé d’en moyenne 25 points de base en dix ans. Sur cinq ans, la diminution moyenne est de 21 points de base. À ce point de vue, le changement s’est accéléré et cette tendance, affirme Strategic Insight, se poursuivra au cours des prochaines années.

    Il ne faudrait cependant pas s’attendre à ce qu’une nouvelle structure de frais de gestion basée sur le partage du risque avec le manufacturier en vienne à prendre racine. « Les investisseurs canadiens ont évité les frais axés sur la performance car cela pourrait encourager des activités de placement et de négociation inappropriées axées sur la recherche de rendement à court terme », signale Strategic Insight.

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