suppression d’emplois – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 08 Jul 2024 13:52:30 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png suppression d’emplois – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Marché de l’emploi : que nous indiquent les récentes statistiques économiques ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/marche-de-lemploi-que-nous-indiquent-les-recentes-statistiques-economiques/ Mon, 08 Jul 2024 13:52:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101715 ZONE EXPERTS – Sont-elles le dernier signe de la vulnérabilité de l’économie canadienne ?

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Contrairement au double mandat de la Réserve fédérale (Fed) qui cherche à équilibrer le marché de l’emploi et la stabilité des prix, la Banque du Canada (BdC) concentre principalement ses efforts sur la stabilité des prix. Mais elle considère également les implications pour la stabilité financière et la croissance économique.

Les plus récentes statistiques publiées vendredi dernier sur l’emploi ont montré que le taux de chômage au Canada a atteint un sommet de 29 mois à 6,4 %. Le taux de chômage augmente depuis plus d’un an, affichant un total de 1,4 million de personnes sans emploi en juin. Avec une perte de 1 400 emplois en juin, contrairement aux prévisions qui anticipaient une création de 22 500 emplois, on peut affirmer que le marché de l’emploi n’est plus considéré comme tendu. Le marché du travail peine à absorber une population en pleine expansion et les gens vont commencer à craindre de perdre leur emploi.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré le mois dernier que le marché du travail s’était raisonnablement refroidi ces derniers mois et que la réalisation de l’objectif de la banque centrale de réduire l’inflation n’avait pas besoin de s’accompagner d’une forte hausse du chômage.

La prochaine annonce de la BdC sur les taux d’intérêt est prévue le 24 juillet, soit environ une semaine après la publication des nouvelles données sur l’inflation. Ces données, on le comprend, sont considérées comme un élément déterminant qui pourrait renforcer les attentes d’une baisse de taux en juillet. L’inflation devrait poursuivre sa tendance baissière et avec un marché du travail qui se montre plus souple, les chances d’assister à une deuxième baisse des taux sont augmentées.

Selon le rapport de la SCHL sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels publié le 29 mai dernier, seulement 7 % des Canadiens choisissaient le taux variable lorsque le taux d’escompte était de 1,75 % en janvier 2020. À partir de mars 2020, ce pourcentage a augmenté à 15 %, et lorsque le taux d’escompte a chuté à 0,25 %, il a atteint 57 % en janvier 2022. C’est à ce moment-là que les banques centrales, confrontées à une inflation plus élevée que prévu, ont annoncé leur intention d’augmenter les taux dans la deuxième moitié de l’année.

Finalement, les augmentations de taux ont été plus rapides et plus importantes que prévu initialement. Lorsque le taux d’escompte a atteint 2,5 % en septembre 2022, 39 % des Canadiens optaient encore pour le taux variable. Ce pourcentage est tombé à 29 % le mois suivant, lorsque les taux ont augmenté à 3,25 %, et il a chuté à 11 % en février 2023 quand le taux a atteint 4,5 %, puis est demeuré à 11 % lorsque le taux a atteint 5 %.

Le graphique suivant, publié dans ledit rapport de la SCHL, montre que c’est à partir de septembre 2022 que le pourcentage des emprunteurs optant pour la sécurité du taux fixe (en choisissant des termes de 3 ans à moins de 5 ans) a augmenté de 17%. Ce ratio a atteint un sommet de 53% en juillet 2023 et s’est fixé à 39% en février 2024.

Le pourcentage d’emprunteurs optant pour le taux variable est resté nettement en bas de 10% jusqu’au 4e trimestre de 2023. À partir de ce moment, le pourcentage d’emprunteurs optant pour le taux variable a augmenté à 20 % en janvier 2024.

Pour visualiser ce graphique en grand format, cliquez ici.

Ces choix montrent que les Canadiens n’ont pas opté pour la meilleure décision en choisissant massivement le taux variable, alors que les taux se trouvaient au plancher. Les augmentations rapides et imprévues des taux d’intérêt ont entraîné des hausses du coût d’emprunt pour ceux qui avaient choisi cette option, ce qui aurait pu être évité s’ils avaient choisi des taux fixes. C’est pour cette raison que nous croyons que l’économie canadienne est maintenant vulnérable et que la BdC n’a d’autres choix que de continuer de baisser son taux directeur. Évidemment, ceci est conditionnel à ce que l’inflation continue sa descente vers la cible de 2% fixée par la BdC.

Dans le contexte de ralentissement économique important actuel, qui indique selon nous le début d’une récession, nous continuons de privilégier le taux variable au moment de contracter une hypothèque, lorsque le profil de l’emprunteur le permet. Les emprunteurs qui n’ont pas le profil approprié et qui craignent que les banques centrales prennent plus de temps à baisser leurs taux devraient opter pour les taux fixe de 2 ou 3 ans.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Le Québec est en récession technique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-quebec-est-en-recession-technique/ Thu, 21 Dec 2023 19:04:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98280 Selon des données de l'Institut de la statistique du Québec.

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L’économie québécoise est techniquement en récession tandis qu’elle s’est contractée pour un deuxième trimestre consécutif, selon des données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Le produit intérieur brut (PIB) réel du Québec recule ainsi de 0,2 % au troisième trimestre après avoir diminué de 0,4 % au trimestre précédent. En données annualisées, le recul du troisième trimestre s’est établi à 0,8 %.

L’économie québécoise a ainsi traversé une récession pour la période comprenant les mois d’avril à septembre, selon les données de l’ISQ.

À Québec, le ministre des Finances, Eric Girard, avance plutôt que l’économie québécoise n’est pas en récession. « Il est néanmoins trop tôt pour déclarer que le Québec est en récession puisque la baisse de l’activité n’est pas généralisée », écrit-il sur la plateforme X.

Il ajoute que le marché de l’emploi se porte bien. « Nous continuerons de suivre la situation de près dans les prochains mois et sommes conscients que le contexte demeure difficile pour plusieurs Québécois. »

Même si l’économie québécoise se trouve techniquement en récession, « la situation est peut-être moins inquiétante qu’il n’y paraît à première vue », nuancent les économistes Matthieu Arseneau et Daren King de la Banque Nationale dans une note.

Ils soulignent que le recul du PIB est attribuable à une baisse des investissements en stocks et au commerce international. « Pour avoir une meilleure idée de la robustesse de l’économie de la province, il vaut mieux regarder la demande intérieure privée, qui a rebondi de 2,6 % en rythme annualisé au cours du trimestre, comparativement à une baisse de 0,4 % pour l’ensemble du Canada. »

La grève des employés de l’État risque toutefois d’entraîner un autre trimestre de contraction économique, anticipent les deux économistes. « C’est un secret de Polichinelle que la grève du secteur public signifiera un autre trimestre de contraction économique. Cela vient s’ajouter à une économie déjà chancelante, dont le récent passage à vide a déjà provoqué une augmentation de 1,2 point de pourcentage du taux de chômage depuis le mois de mai. »

Néanmoins, ils soulignent que le taux de chômage était inférieur à la moyenne canadienne « depuis un bon moment ». « Comme ailleurs, l’année 2024 s’annonce semée d’embûches, mais nous continuons de croire que le PIB du Québec pourrait s’avérer résilient par rapport au reste du pays, notamment en raison du plus faible niveau d’endettement des ménages. »

Les deux économistes soulignent que le taux d’épargne est passé de 12,1 % à 12,6 % du deuxième au troisième trimestre, « ce qui demeure bien plus haut que le 5,1 % enregistré au niveau national ».

Au Canada, le PIB réel a reculé de 0,3 % au troisième trimestre, après avoir progressé de 0,3 % au trimestre précédent, selon les données publiées le 30 novembre par Statistique Canada.

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La Banque Laurentienne procède à des mises à pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-laurentienne-procede-a-des-mises-a-pied/ Wed, 13 Dec 2023 07:58:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98093 Et prépare un nouveau plan.

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Au moment où elle promet de réparer les ponts avec sa clientèle échaudée par la panne informatique de septembre, la Banque Laurentienne met à pied 2 % de ses employés. Son nouveau patron assure que la décision n’aura pas d’effet négatif sur les clients.

« On est très prudent par rapport à comment les mises à pied pourraient impacter nos clients et en aucune mesure on vise à réduire le service, assure le président et chef de la direction de la Banque Laurentienne, Éric Provost, en entrevue jeudi. En fait, je veux vraiment l’améliorer. »

Dans l’ensemble, 55 employés ont appris qu’ils perdaient leur emploi cette semaine. L’institution financière montréalaise a précisé qu’une « majorité » des employés visés étaient situés à l’extérieur du Québec.

Arrivé en poste au début du mois d’octobre, Éric Provost estime que la Banque Laurentienne n’en a pas fait suffisamment pour réduire le poids de ses dépenses. « Je crois qu’on n’a pas attaqué la réduction de dépenses à la vitesse qui devait être requise pour atteindre les objectifs qu’on s’était fixés l’an passé. »

Il faudra attendre au printemps prochain pour connaître les détails du nouveau plan stratégique. Éric Provost affirme qu’il veut simplifier les activités de la banque et miser sur la satisfaction de la clientèle.

Un autre plan stratégique

Ce n’est pas la première fois qu’on promet un renouveau à la tête de la Banque Laurentienne. En 2015, François Desjardins plaidait la patience avec son plan de transformation qui devait durer sept ans. En décembre 2021, sa successeure, Rania Llewellyn, n’avait pas mis de gants blancs pour décrire ses prédécesseurs qui auraient mal exécuté la transformation technologique promise, selon elle.

Sous Rania Llewellyn, la Laurentienne a tout de même mieux fait. La banque s’est dotée d’une application mobile, longtemps attendue, et a réussi à atteindre certains indicateurs clés de son plan stratégique. Le ralentissement économique, une tentative avortée de se mettre en vente et une panne informatique majeure ont toutefois eu raison de la dirigeante qui a été remplacée au pied levé par Éric Provost en octobre.

Quand on lui demande ce qu’il répond aux actionnaires qui se demandent si le nouveau plan réussira cette fois, le dirigeant offre une réponse qui évoque le souvenir de celle qu’avait donnée Rania Llewellyn deux ans plus tôt. « On revient toujours à une question d’exécution, répond Éric Provost. […] Faut qu’on en parle moins puis qu’on exécute. »

Les mises à pied de cette semaine seraient une démonstration de sa volonté de passer à l’action.

Pas seulement une question de panne

La Banque Laurentienne a dévoilé des résultats inférieurs aux attentes des analystes, plus tôt jeudi, dans la foulée de la panne informatique qui a perturbé ses activités en septembre.

La panne a eu des conséquences financières au quatrième trimestre clos le 31 octobre, mais elle n’a pas entraîné un exode de la clientèle, souligne Éric Provost, qui répète qu’un tel évènement était « inacceptable ».

La banque a inscrit une charge de 5,3 millions de dollars (M$) en raison de la panne, dont 2,2 M$ sont liés à l’annulation des frais bancaires en septembre et octobre.

La taille des dépôts des particuliers a reculé de 50 M$ en trois mois, mais cette variation est modeste sur une base de plus de 22,3 milliards $. « [Ce n’est] rien d’anormal par rapport à une gestion de milliards et milliards de trésoreries. Ça donne un signe fort que notre clientèle est quand même fidèle à la banque. »

Par rapport à la panne, l’analyste Meny Grauman, de Banque Scotia, croit que la Laurentienne est parvenue à sauver les meubles. « En fait, je dirais même que l’impact de la panne sur le bilan a été moins grand que certains ne craignaient. »

Les résultats décevants, notamment la diminution des marges d’intérêt, démontrent que les difficultés de l’institution « ne se limitent pas à ce seul évènement », selon l’analyste.

Le bénéfice net a reculé de 45 % à 30,6 M$. Le bénéfice ajusté dilué par action est de 1 $. Les revenus, pour leur part, ont diminué de 4 % à 247,4 M$.

Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice ajusté dilué par action de 1,16 $ et des revenus de 262 M$, selon la firme de données financière Refinitiv.

L’action de la Banque Laurentienne perd 38 cents, ou 1,44 %, à 26,01 $ à la Bourse de Toronto en après-midi.

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Mises à pied chez Manuvie et Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/mises-a-pied-chez-manuvie-et-desjardins/ Mon, 11 Dec 2023 13:27:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98031 Plus d’une soixantaine de personnes sont concernées.

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Le Québec n’a pas échappé aux difficultés du secteur bancaire canadien, en novembre. Le couperet est tombé une troisième fois au Mouvement Desjardins tandis que Manuvie a aussi licencié des employés.

Le Mouvement Desjardins a mis à pied une trentaine d’employés de deux caisses, à Québec et à Sherbrooke. Manuvie, pour sa part, a licencié 40 employés à Montréal.

Chez Desjardins, l’annonce a été faite aux employés à la mi-novembre et elle sera effective en janvier. La Caisse Desjardins du Nord de Sherbrooke perd ainsi 15 employés et la Caisse Desjardins du personnel municipal située à Québec met à pied 12 travailleurs.

Le Mouvement Desjardins a confirmé que ces licenciements s’ajoutent aux 400 mises à pied annoncées à la mi-octobre à Montréal et Lévis. « Ces décisions difficiles ont été prises après une réflexion de ces caisses sur leur structure interne, répond le porte-parole Jean-Benoît Turcotti. L’objectif n’est pas de supprimer des postes, mais plutôt de s’assurer de répondre aux besoins des membres et des clients. »

En juin, la coopérative avait également licencié 176 personnes à Montréal. Plusieurs autres institutions financières canadiennes ont aussi fait des mises à pied dans les derniers mois.

À la mi-novembre, le président et chef de la direction, Guy Cormier, avait expliqué, en entrevue, que les annonces de juin et octobre étaient attribuables au ralentissement économique. « Un ralentissement économique, ça va peut-être avoir un impact sur nos coûts, sur nos provisions et pertes sur prêts. Alors, c’est sûr qu’on regarde l’ensemble de l’opération. Il faut être vraiment vigilant. Il faut gérer rigoureusement nos coûts. »

Avec l’attrition, Desjardins dispose toutefois d’une certaine « flexibilité » pour éviter les pertes d’emplois. Entre 3000 à 4000 employés de ses 55 000 employés quittent l’entreprise chaque année pour partir à la retraite ou relever de nouveaux défis.

La coopérative continue de recruter dans certains secteurs, ajoutait Guy Cormier. « En sécurité, en intelligence artificielle, en technologie, nos centres d’appels, je pense à la croissance au niveau de nos compagnies d’assurance, il y a des endroits actuellement où on est en stabilité ou en augmentation. Puis, il y a d’autres endroits où on réajuste, tout simplement. »

Mises à pied chez Manuvie

Manuvie a également mis à pied 40 personnes à ses bureaux de Montréal, toujours en novembre, selon un avis de licenciement envoyé au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

L’assureur avait annoncé à la mi-novembre qu’il supprimerait 250 emplois au sein de sa filiale Gestion de placement Manuvie à travers ses activités mondiales. Un porte-parole de l’entreprise a précisé que ses autres filiales ne sont pas touchées par l’annonce.

Le contexte est difficile pour le marché de l’emploi dans le secteur financier canadien. La semaine dernière, la Banque TD a annoncé qu’elle mettrait à pied 3 % de ses effectifs, ce qui représente près de 3100 employés. Le même jour, la CIBC a annoncé qu’elle inscrivait une charge de 114 millions de dollars à ses résultats pour tenir compte du fait qu’elle avait réduit ses effectifs de 5 %, ou 2300 emplois, au cours de l’exercice.

Pour le moment, la direction de la Banque Nationale, dont une importante part des activités sont au Québec, semble croire que les démissions et les départs à la retraite seront suffisants pour éviter les mises à pied au cours des 12 prochains mois.

Sa cheffe des finances, Marie Chantal Gingras, a mentionné, le 1er décembre, qu’elle n’anticipait pas de charge de restructuration pour l’exercice 2024 clos le 31 octobre. Lors de mises à pied importantes, les sociétés cotées en Bourse inscrivent des charges de restructuration à leurs résultats pour tenir compte des indemnités de départ.

« Nous avons été très clairs: une charge, ce n’est pas quelque chose que nous envisageons, assurait-elle lors d’une conférence avec les analystes financiers. Maintenant que nous entamons l’exercice 2024, nous sommes toujours dans le même état d’esprit. »

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La TD supprime des emplois https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-td-supprime-des-emplois/ Fri, 08 Dec 2023 11:47:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97814 En raison de difficultés économiques.

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Le Groupe Banque TD a annoncé qu’il supprimait 3 % de son personnel et qu’il mettait plus d’argent de côté pour les prêts en souffrance, alors que l’institution bancaire a publié des résultats pour le quatrième trimestre qui reflètent une détérioration de la situation économique.

La banque a annoncé le 30 novembre que les suppressions d’emplois, qui s’élèvent à environ 3100 employés sur la base de l’effectif total du troisième trimestre, contribueront à une charge de restructuration de 363 millions de dollars (M$) ce trimestre, et à un coût similaire au premier semestre de l’année prochaine.

« Cela fait partie d’un programme de restructuration plus large visant à rationaliser et à apporter des gains d’efficacité à la banque, puis à contribuer à créer la capacité d’investir dans la croissance future », a déclaré le chef des finances Kelvin Tran dans une entrevue.

La restructuration devrait permettre d’économiser 400 M$ avant impôts pour son exercice 2024, et 600 M$ par an par la suite, a indiqué la banque.

Les coupes de TD sont d’un montant similaire à ce que la Banque Scotia a annoncé au cours du trimestre et à ce que la Banque Royale a présenté dans ses résultats du troisième trimestre.

Kelvin Tran a précisé que TD a déjà procédé à certaines compressions et continuera de le faire tout au long de l’année prochaine, tout en réalisant également certaines des coupes par départs naturels et en s’efforçant de redéployer le personnel lorsque cela est possible.

Outre les indemnités de départ et autres coûts liés au personnel, les charges couvrent également des initiatives d’optimisation des biens immobiliers et à la dépréciation d’actifs.

Bénéfice en baisse

Ces charges, combinées à l’augmentation des provisions pour créances douteuses, ont exercé une pression sur le bénéfice qui s’est élevé à 2,89 milliards de dollars (G$), ou 1,49 $ par action, pour le trimestre clos le 31 octobre, en baisse par rapport à un bénéfice de 6,67 G$, ou 3,62 $ par action, un an plus tôt.

Kelvin Tran a affirmé qu’il s’agissait d’un trimestre mitigé dans un « environnement difficile », la banque ayant également averti qu’il lui serait difficile d’atteindre ses objectifs à moyen terme en matière de croissance des bénéfices et de rendement des capitaux propres.

« Ce que nous voyons pour l’année suivante, en 2024, est en fait un environnement assez complexe, comprenant une normalisation continue (des provisions pour pertes sur créances) », a expliqué Kelvin Tran.

« C’est pourquoi nous pensons qu’il sera difficile d’atteindre ces objectifs. »

La banque a mis de côté 878 M$ au cours du trimestre pour créances irrécouvrables, soit une hausse de 261 M$ par rapport à l’année dernière et un peu plus que ce que prévoyaient les analystes.

L’augmentation des provisions intervient alors que les inquiétudes s’accentuent quant à la possibilité d’un ralentissement économique ou d’une récession, et aux pressions exercées sur les emprunteurs alors que des vagues de renouvellements de prêts hypothécaires arriveront dans les prochaines années à des taux d’intérêt qui pourraient être beaucoup plus élevés.

La banque reste confiante dans son portefeuille, a souligné Kelvin Tran.

« Bien sûr, les tarifs plus élevés exercent une pression sur le consommateur, mais nous pensons que nous sommes très bien préparés à cela. »

Les résultats trimestriels comprenaient également des coûts de 197 M$ liés à l’acquisition de Cowen.

Sous les attentes

Sur une base ajustée, TD affirme avoir gagné 1,83 $ par action, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,18 $ par action il y a un an.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,90 $ par action, selon les estimations compilées par la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.

Les résultats étaient encore plus éloignés des 1,92 $ attendus par Scotia Capitaux, a déclaré l’analyste Meny Grauman.

« L’échec de nos chiffres était principalement dû à des revenus totaux inférieurs aux prévisions (reflétant une baisse des revenus autres que d’intérêts) et à des pertes et dépenses sur créances plus élevées, partiellement compensées par des impôts inférieurs aux prévisions. »

La banque a également augmenté son dividende en annonçant qu’elle verserait désormais un dividende trimestriel de 1,02 $ par action, contre 96 cents auparavant.

TD a déclaré que son secteur des services bancaires personnels et commerciaux au Canada a gagné 1,68 G$ au cours de son dernier trimestre, en baisse par rapport à 1,69 G$ au même trimestre de l’année dernière, la hausse des provisions pour pertes sur créances et frais autres que d’intérêts ayant été partiellement compensée par la croissance des revenus.

Aux États-Unis, les activités de détail de TD ont engrangé 1,28 G$ au cours du dernier trimestre, contre 1,54 G$ un an plus tôt.

Le secteur de gestion de patrimoine et d’assurance de TD a affiché un résultat de 501 M$, en baisse par rapport à 516 M$ il y a un an, tandis que ses services bancaires de gros ont gagné 17 M$, en baisse par rapport aux 261 M$ du même trimestre l’an dernier.

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Suppressions d’emplois chez Manuvie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/suppressions-demplois-chez-manuvie/ Thu, 16 Nov 2023 12:32:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97588 Dans la division de gestion de portefeuille.

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La Financière Manuvie a annoncé avoir supprimé 250 emplois à l’échelle mondiale dans sa division de gestion de portefeuille.

Les suppressions d’emplois, signalées pour la première fois par la publication spécialisée « Ignites », touchent des employés au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Asie.

L’entreprise, qui comptait environ 40 000 personnes à la fin de 2022, n’a pas fourni de détails sur le nombre d’employés canadiens concernés.

Manuvie n’est que la dernière société financière à réduire ses effectifs, plusieurs banques canadiennes ayant également annoncé des suppressions d’emplois cette année en raison de l’incertitude économique.

La Banque Scotia a annoncé en octobre qu’elle supprimait environ 3 % de son effectif de quelque 91 000 employés dans le cadre de ses efforts de rationalisation.

La Banque Royale du Canada a, pour sa part, annoncé en août qu’elle avait supprimé 1 % de son effectif d’environ 94 000 personnes et qu’elle prévoyait d’en supprimer encore 1 % à 2 % avant le ralentissement économique attendu.

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