Le début officiel de l’été donne des sueurs froides aux stratèges tant les marchés offrent des contradictions.
La Réserve fédérale des États-Unis a haussé mercredi son taux d'intérêt de référence pour la deuxième fois de l'année, en plus de signaler qu'elle pourrait accélérer la cadence des prochaines hausses en raison de la vigueur de la croissance économique et de la progression de l'inflation.
La Banque du Canada a maintenu mercredi son principal taux directeur à 1,25%, après l'avoir relevé d'un quart de point en janvier. L’inflation sera probablement un peu plus élevée à court terme que prévu en avril, prévient la gardienne monétaire.
La Banque du Canada jouera de prudence et ne relèvera pas son taux directeur le 30 mai, bien que la décision tienne à un fil.
Home Capital Group a obtenu une marge de crédit stand-by de 500 millions de dollars (M$) auprès de deux banques canadiennes non identifiées pour remplacer la facilité de financement d'urgence plus coûteuse que lui avait accordé la firme Berkshire Hathaway, du milliardaire Warren Buffett.
Jérôme Teiletche, directeur général chez Unigestion (Suisse), responsable de l’équipe Cross Asset Solutions et membre du Comité Exécutif d’Unigestion, analyse le marché économique et expose la stratégie d’Unigestion en cette période de fin de cycle.
La Banque du Canada a encore une fois joué de prudence. Elle a maintenu mercredi à 1,25 % son taux directeur, qui demeure ainsi inchangé depuis janvier.
Une proportion croissante de Canadiens ressentent les effets de la hausse des taux d'intérêt, révèlent les résultats d'un nouveau sondage.
Desjardins estime possible que la Réserve Fédérale américaine (Fed) décide d'augmenter ses taux de 0,25 point de pourcentage par trimestre alors que la Banque du Canada (BdC) ferait de même seulement par semestre.
La Banque du Canada maintient le taux cible du financement à un jour à 1,25 %.