Les Canadiens entendront mercredi la Banque du Canada prendre la parole pour la première fois en huit semaines, alors qu'elle publiera une évaluation économique après un été marqué par une accentuation des tensions commerciales et un recul des perspectives mondiales.
Les responsables de la Réserve fédérale étaient largement divisés lors de leur réunion du mois dernier lorsqu'ils ont décidé de réduire les taux d'intérêt pour la première fois en dix ans, certains plaidant pour une baisse plus importante, tandis que d'autres ont insisté sur le fait que l'institution ne devait pas bouger.
PLANÈTE FINANCE – Les quatre anciens présidents encore en vie de la Réserve Fédérale américaine (Fed) ont publié une tribune commune soulignant l’importance d’une banque centrale détachée de toute considération politique.
Bien que la croissance mondiale ait ralenti au cours des derniers trimestres, le secteur financier américain ne présente aucune des faiblesses structurelles que connaissent d’autres pays ce qui éloigne la menace d’une récession imminente, affirme une étude de Jarislowsky Fraser.
Les FNB obligataires traditionnels pourraient fonctionner.
Le président de la Réserve fédérale des États-Unis, Jerome Powell, a indiqué mercredi que la banque centrale pourrait réduire les taux d'intérêt vers la fin du mois pour la première fois depuis dix ans, en raison de l'affaiblissement de l'économie mondiale et de la hausse des tensions commerciales.
La Banque du Canada laisse son taux directeur inchangé dans une annonce qui tient compte des améliorations économiques nationales et du ralentissement mondial croissant provoqué par les conflits commerciaux.
Plusieurs sociétés financières présentent leurs perspectives relatives aux actions, aux obligations et à la croissance mondiale.
Alors que la croissance mondiale ralentit, les investisseurs auraient intérêt à mieux comprendre l’impact des banques centrales sur les marchés. Cela les aiderait à déterminer les perspectives des marchés des actions.
ZONE EXPERTS - Depuis le début du mois de juin, nous assistons à une reprise à la hausse des marchés boursiers. La correction de plus de 6% qu’a connu la bourse américaine en mai a été annulée et les marchés affichent de nouveaux niveaux records en ce début juillet.