Le taux de change flottant du Canada a aidé son économie à s'adapter aux chocs externes et a contribué à une inflation faible et stable, a fait valoir lundi un haut responsable de la Banque du Canada.
Ils sont plus de 50 économistes américains à le croire.
L'expansion économique du Canada est restée lente au cours des trois premiers mois de l'année, ce qui a permis au pays d'afficher ses plus faibles trimestres consécutifs de croissance depuis 2015.
Plusieurs facteurs font en sorte que les banques centrales nord-américaines sont limitées dans leurs hausses de taux.
Lors de leur récente réunion, les responsables de la Réserve fédérale des États-Unis ont estimé que la banque centrale pourrait se montrer « patiente » avant de décider d'ajuster ses taux d'intérêt, mais certains d'entre eux jugeaient que d'éventuelles hausses de taux pourraient encore être nécessaires.
La Réserve fédérale des États-Unis a laissé son taux directeur inchangé, mercredi, et signalé qu'une hausse des taux d'intérêt était improbable pour les mois à venir, évoquant de nouveaux signes de santé pour l'économie, mais aussi une inflation inhabituellement faible.
La Banque du Canada a mis de côté la discussion sur les hausses de taux d'intérêt mercredi en révisant à la baisse sa prévision de croissance pour 2019 et estimant que l'économie s'était presque immobilisée au début de l'année.
La Banque du Canada annonce mercredi le maintien de son taux d'intérêt directeur à 1,75 %.
La Réserve fédérale des États-Unis a indiqué mercredi que l'économie progressait à une cadence modérée en mars et au début avril, malgré les incertitudes causées par les tensions commerciales et d'importantes inondations dans le Midwest.
La majorité des responsables de la Réserve fédérale des États-Unis ont estimé, le mois dernier, que les conditions économiques justifieraient vraisemblablement un maintien du taux d'intérêt directeur de la banque centrale à son niveau actuel jusqu'à la fin de l'année.