Le patron de la Banque du Canada estime que le taux directeur est suffisamment bas, à son niveau actuel de 1,75 %, pour avoir un effet stimulant sur l'économie.
La Réserve Fédérale (Fed) a annoncé qu’elle ferait désormais preuve de prudence et suivrait l’évolution des données économiques pour « ajuster » son taux directeur.
ZONE EXPERTS – Le chef de la Réserve Fédérale des États-Unis (Fed) a de nouveau fait preuve de transparence le 30 janvier dernier, évoquant clairement son intention de demeurer patient en matière de hausse du taux directeur. Il compte y recourir seulement dans le cas où l’économie montrerait des signes d’inflation ou de surchauffe. Ce qui n’est pas le cas présentement!
La Réserve fédérale des États-Unis a laissé son taux d'intérêt directeur inchangé, mercredi, et a signalé qu'il était possible qu'elle ne le modifie pas dans les prochains mois, étant donné les pressions économiques et la faiblesse de l'inflation.
« Le plus gros risque pour les marchés, ça serait que les banques centrales fassent fi du ralentissement économique et montent leurs taux », affirme Vincent Delisle.
Le ministre des Finances, Bill Morneau, a brossé un tableau rose de l'avenir économique du Canada mercredi, malgré les bouleversements diplomatiques et politiques dans le monde qui pourraient perturber le commerce mondial et nuire à la croissance au moment même le pays se prépare à se rendre aux urnes en octobre.
Après avoir atteint des sommets en 2017-2018, la croissance mondiale s’essouffle et la Banque Scotia prévoit un ralentissement économique au Canada et aux États-Unis.
Le nombre de faillites au Canada est en hausse, a déclaré le gouverneur de la Banque du Canada cette semaine, et il s'attend à ce qu'elles augmentent davantage au fur et à mesure que la banque centrale relèvera ses taux d'intérêt.
ZONE EXPERTS – Tel que grandement anticipé, la Banque du Canada (BdC) a décidé de ne pas augmenter le taux directeur le 9 janvier dernier.
Le président de la Réserve fédérale des États-Unis, Jerome Powell, a affirmé vendredi qu'il ne démissionnerait pas si le président Donald Trump le lui demandait, un message qui a réjoui les investisseurs inquiets des attaques répétées de M. Trump contre son propre choix trié sur le volet pour diriger la banque centrale du pays.