Les responsables de la Réserve fédérale ont affirmé plus tôt ce mois-ci qu'une économie vigoureuse signifiait qu'il serait « probablement bientôt approprié » de relever le taux directeur de l'institution pour une troisième fois cette année.
La Réserve fédérale américaine a maintenu mercredi les taux d'intérêt au même niveau, tout en signalant d'autres hausses graduelles à venir au cours des prochains mois pourvu que l'économie demeure en bonne santé.
ZONE EXPERTS - La Banque du Canada a augmenté le taux directeur pour la troisième fois depuis le mois de juillet de l'année dernière. Les banques ont donc augmenté de façon similaire les taux hypothécaires variables. Plusieurs personnes détenant des hypothèques à taux variable sont inquiètes et se demandent alors si cette tendance se poursuivra.
La Réserve fédérale des États-Unis a dit s'attendre, vendredi, à ce que la faiblesse du taux de chômage et la hausse de l'inflation lui permettent de continuer à hausser les taux d'intérêt de façon graduelle pendant les deux prochaines années.
La Banque du Canada a annoncé aujourd’hui qu’elle relève le taux cible du financement à un jour pour le porter à 1,5%. Le taux officiel d’escompte s’établit donc à 1,75 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 1,25 %.
Si les États-Unis font aujourd’hui figure de « boussole des marchés mondiaux », cette situation pourrait ne plus durer très longtemps, estime l’économiste français Jean-Paul Betbèze.
Après avoir pris une pause de six mois, Stephen Poloz semble prêt à regagner le chemin des hausses de taux cette semaine.
L'économie canadienne a créé une quantité de nouveaux emplois le mois dernier, a maintenu une croissance solide des salaires et a vu plus de gens chercher du travail, des éléments considérés comme positifs par les experts qui croient que la banque centrale pourrait augmenter les taux d'intérêt dès la semaine prochaine.
Les responsables de la Réserve fédérale des États-Unis ont indiqué le mois dernier qu'ils s'attendaient à continuer à faire grimper les taux d'intérêt et ont laissé entendre que ceux-ci pourraient être assez élevés l'an prochain pour commencer à ralentir la croissance, selon le procès-verbal de leur plus récente rencontre, publié jeudi.
L'incidence du différend commercial entre les États-Unis et le Canada se trouvera « au cœur » du processus décisionnel de la Banque du Canada pour sa prochaine annonce sur les taux d'intérêt, a affirmé mercredi son gouverneur, Stephen Poloz.