taux variable – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 12 Aug 2024 14:01:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png taux variable – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Taux hypothécaires : le ralentissement économique pourrait-il entraîner davantage de baisses des taux ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/taux-hypothecaires-le-ralentissement-economique-pourrait-il-entrainer-davantage-de-baisses-des-taux/ Mon, 12 Aug 2024 14:01:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102220 ZONE EXPERTS – Des économistes le croient.

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À la suite des dernières statistiques sur l’emploi qui affichaient une perte pour un deuxième mois consécutif, les économistes anticipent maintenant que la Banque du Canada (BdC) baissera le taux directeur de 0,50 % à 0,75 % d’ici la fin de l’année, puis procédera à une autre baisse, cette fois de 0,75 % à 1,25 % d’ici la fin de 2025.

Nos fidèles lecteurs reconnaitront que nous avons signalé la possibilité d’un tel scénario impliquant, soit le développement d’un ralentissement économique susceptible de nous amener jusqu’en récession. Plus particulièrement, nous en avons fait part dans nos billets du 9 mai 2022, du 8 août 2022 et du 13 septembre 2022. Nous expliquions alors que l’inflation était un problème du passé et qu’elle allait baisser. Toutefois, les Banques centrales ont continué de relever le taux directeur, à un point de provoquer un véritable ralentissement de l’économie, surtout au Canada.

En décembre 2022, plusieurs détenteurs d’hypothèques à taux variable nous ont informés qu’ils avaient reçu des appels de leur institution financière pour leur proposer de convertir leur hypothèque variable en un contrat à taux fixe de 6 %. Nous avons critiqué cette pratique dans notre billet du 9 janvier 2023 et maintenu notre recommandation de choisir un terme fixe d’un an pour les nouvelles hypothèques.

Dans notre billet du 4 décembre 2023, nous avons évoqué la perspective d’assister à une baisse du taux directeur d’au moins 1,50 % sur les 12 à 18 mois suivants, et possiblement davantage par la suite. Nous avons alors recommandé de choisir un taux variable pour les nouvelles hypothèques. À la lumière de ce que les économistes anticipent maintenant, il semble bien que notre prédiction fût juste.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, les hausses de taux d’intérêt faites par la BdC ont mis de la pression sur les dépenses des consommateurs et celles des entreprises, du fait que les coûts d’emprunt ont augmenté. Cette pression sur les entreprises a contribué à la croissance du taux de chômage qui a atteint 6,4 %, malgré une création impressionnante des 205 000 emplois au sein de la fonction publique depuis un an. Cela représente une augmentation de 4,80 % alors que l’économie tournait au ralenti. La situation est même pire au niveau des jeunes chez qui le taux chômage s’élève à 14,2 %. En l’absence d’une immigration aussi forte et d’un gouvernement aussi dépensier, le PIB serait certainement déjà en baisse et la récession serait un fait accompli. D’ailleurs, le PIB per capita a connu une baisse en 2023 et cette tendance, semble se poursuivre en 2024.

L’augmentation de 41 % des insolvabilités d’entreprises sur 12 mois au deuxième trimestre de 2004, tel que rapporté par l’Association canadienne des professionnels de l’insolvabilité et de la réorganisation (ACPIR), représente un autre signal de la détérioration de l’économie.

Il est donc clair que les taux d’intérêt sont cruciaux pour la santé économique, et nous pensons que la BdC continuera de réduire ses taux. Nous devons nous demander si ces taux diminueront de 2,00 % d’ici la fin de 2025, comme le prévoient la CIBC et la TD, ou de seulement 1,25 % selon les prévisions de la Scotia. La réponse dépendra de l’ampleur du ralentissement économique et de la rapidité avec laquelle l’inflation se rapprochera de l’objectif des banques centrales.

Pour toutes ces raisons, nous continuons de recommander à nos clients d’éviter d’opter pour des taux d’intérêt fixes à long terme au moment de contracter une hypothèque. À notre avis, les taux baisseront vers le seuil de 4 %. Notre préférence demeure alors au taux variable pour les clients ayant le profil approprié. Pour les autres clients, certaines promotions touchant le « 3 ans fixe » à près de 4,79 % pourraient être une alternative.

Finalement, nous invitons tous les détenteurs d’hypothèques ayant des échéances d’ici 2025-2026 à consulter un courtier hypothécaire afin de faire une révision de leur situation financière avant que la situation économique se détériore davantage. C’est toujours préférable de structurer l’endettement pendant que nous avons un emploi et qu’on peut obtenir des bons rabais. Chaque cas et unique et une analyse approfondie de la pénalité et des perspectives d’emploi est pertinente. Ce type d’analyse a été très appréciée dans d’autres périodes difficiles qu’on a traversé dans le passé.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Taux variables par rapport aux taux fixes : quelques scénarios https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/taux-variables-par-rapport-aux-taux-fixes-quelques-scenarios/ Mon, 29 Apr 2024 14:18:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100610 ZONE EXPERTS – Dans quelles circonstances les uns deviennent-ils plus avantageux que les autres ?

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De plus en plus de gens optent pour la sécurité du taux fixe. Cela s’explique par le fait que les taux hypothécaires fixes sont moins élevés que les taux variables. Cette situation s’ajoute à la résilience de l’inflation et au fait que plusieurs emprunteurs ont été affectés par les hausses successives de leurs paiements de prêt hypothécaire, en raison de la volatilité qui a marqué les taux variables.

Afin de vous aider à voir dans quelle circonstance il vaut mieux préférer un taux fixe à un taux variable, voici deux analyses portant sur une hypothèque de 300 000 $ amortie sur 25 ans avec un paiement de 1 831.60 $. Les analyses considèrent deux scénarios de baisses des taux :

Scénario 1 : 2 baisses des taux en 2024, 4 baisses des taux en 2025 et 2 baisses en 2026, pour un total de 2% de baisse en un peu plus de 2 ans1.

Scénario 2 : Le scénario 1, mais bonifié de 2 baisses de plus en 2026 et de 2 baisses en 2027, pour une baisse totale de 3% en plus de 3 ans2.

En réalité, nous croyons que les taux baisseront plus rapidement que ces scénarios. Nous croyons ne effet que l’inflation atteindra la cible des banques centrales dès l’année prochaine. De même, dans le cas où l’économie entrerait en récession, le 2e scénario sera plus probable, mais les taux baisseront beaucoup plus rapidement, ce qui avantagerait le taux variable.

La première analyse consiste à comparer les options d’un terme de 5 ans pour une hypothèque assurée. Le meilleur taux fixe pour 5 ans présentement est à 4,79% et le meilleur taux variable au Taux Préférentiel (TP) — 0,95 % ou bien 6,25 %.

En comparant le solde hypothécaire dans 5 ans, on constate que les 2 options sont pas mal équivalentes avec le taux fixe, qui a toute de même un léger avantage sur le taux variable et offre une économie de 483 $ au bout du terme de 5 ans.

Si on considère le scénario d’une baisse de taux de 3 %, le taux variable offrirait un avantage significatif de 5 587 $ au bout du terme de 5 ans.

On constate alors que le taux variable serait plus avantageux pour une hypothèque assurée, si l’on considère la prévision d’une baisse des taux plus rapide que les scénarios présentés.

Par contre, il est important de rappeler que le taux variable n’est pas une option qui convient pour tout le monde. Une analyse approfondie de la situation financière du client, particulièrement de son aversion au risque, est nécessaire avant de faire une recommandation.

La deuxième analyse consiste à comparer le terme de 3 ans fixe avec le taux variable d’un terme de 5 ans pour une hypothèque assurée. Le meilleur taux 3 ans fixe est présentement à 4,99 % et le meilleur taux variable demeure au Taux Préférentiel (TP) — 0,95 % ou bien 6,25 %.

En comparant le solde hypothécaire dans 5 ans, on constate que selon le 1er scénario de baisse de taux, afin que le taux variable soit plus avantageux, il faudrait que le taux fixe du renouvellement dans 3 ans pour un terme de 2 ans soit plus que de 4,51 %. Étant donné que cela représente une baisse de 1,63 % par rapport à la situation qui a cours aujourd’hui, dans un contexte où la baisse du taux d’escompte serait de 2 %, notre préférence va au taux de 3 ans fixe.

Toutefois, si nous prenons l’hypothèse que les taux baisseront selon le 2e scénario, pour que le taux variable soit plus avantageux, il faudrait que le taux fixe du renouvellement dans 3 ans pour un terme de 2 ans soit de plus de 3,40 %. Étant donné que cela représente une baisse de 2,74 % par rapport à la situation actuelle, dans un contexte où la baisse du taux d’escompte serait de 3 %, notre préférence va également au taux de 3 ans fixe.

Évidemment, si la baisse des taux se montre plus prononcée que celle décrite dans nos scénarios, le taux variable deviendrait le meilleur scénario. À l’inverse, si l’inflation persiste, que l’économie continue d’être résiliente et que les taux ne baissent pas aussi rapidement que nous le prévoyons, les promotions du terme de 3 ans pourraient présenter une belle alternative.

La présente analyse concerne les taux assurés, mais selon la réalité du client, il faudrait sans doute également analyser les taux assurables ainsi que les taux conventionnels. De plus, une analyse approfondie est nécessaire pour chaque situation individuelle, pour chaque changement qui survient dans les taux.

Faites donc appel à un courtier hypothécaire afin de vous assurer que votre client bénéficie du meilleur programme disponible sur le marché.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Immobilier : les projets d’achats mis sur la glace https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/immobilier-les-projets-dachats-mis-sur-la-glace/ Wed, 06 Mar 2024 10:53:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99466 En attente d’une baisse du taux directeur.

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Les futurs propriétaires potentiels restent à l’affût alors que la Banque du Canada devrait annoncer ce matin sa décision concernant son taux à un jour. En effet, la moitié des Canadiens, qui ont reporté leur projet d’achat de maison ces deux dernières années, assurent qu’ils les reprendront lorsque la banque centrale aura réduit son taux directeur, selon un sondage de Royal LePage réalisé par Léger.

Les hausses de la Banque du Canada qui ont commencé en 2022 ont mis un frein au projet de nombres de Canadiens. Plus du quart de la population adulte du pays (27 %) a été active sur le marché, mais plus de la moitié d’entre eux (56 %) affirment qu’ils ont été forcés de reporter leur recherche de propriété en raison de la hausse des taux d’intérêt.

Maintenant que le taux d’inflation se rapproche de la cible de 2 %, nombre d’observateurs, dont Royal LePage s’attend à ce que la banque centrale procède à sa première réduction de taux cette année, ce qui relancerait le marché immobilier.

Car nombre d’acheteurs attendent avec impatience une telle baisse. En effet :

  • 10 % affirment qu’une baisse de seulement 25 points de base les incitera à revenir sur le marché,
  • 18 % disent qu’ils attendent une baisse de 50 à 100 points de base,
  • et 23 % disent qu’ils comptent sur une baisse de plus de 100 points de base avant d’envisager de reprendre leurs recherches.

« À la suite du premier maintien des taux d’intérêt par la Banque du Canada en mars de l’année dernière, nous avons constaté une augmentation immédiate de l’activité sur le marché alors que la confiance des consommateurs se renforçait. Je m’attends à une vague similaire de demandes de la part des acheteurs à la première indication que les réductions très attendues de la banque centrale se profilent à l’horizon », affirme Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage.

Si nombre d’acheteurs sont prêts à revenir en force, d’autres sont nettement plus frileux. En effet, 20 % des acheteurs écartés du marché affirment qu’ils n’ont plus l’intention d’acheter une propriété.

Parmi ceux qui sont prêts à revenir dans la course, 44 % tenteront d’obtenir un prêt hypothécaire à taux fixe de quatre ou cinq ans, soit le double de ceux qui disent qu’ils choisiront un prêt hypothécaire à taux variable (22 %). Un autre 12 % des personnes interrogées désirent obtenir un prêt hypothécaire à taux fixe à court terme.

« Au cours des premières semaines de l’année, nous avons constaté une reprise de l’activité sur les marchés, grands et petits, dans tout le pays. Les prises de rendez-vous, les visites de propriétés et les demandes de préapprobation de prêts hypothécaires par l’intermédiaire de nos institutions partenaires sont toutes en forte hausse. Nos collaborateurs indiquent que les acheteurs immobiliers d’aujourd’hui sont bien informés, qu’ils observent les tendances et qu’ils sont tout à fait prêts à s’engager lorsqu’ils estiment que les conditions se sont améliorées », rapporte Phil Soper.

Parmi ceux qui ont reporté leur projet de devenir propriétaire, 65 % restent toutefois engagé dans le processus. Royal LePage note que 39 % consultent les inscriptions de manière occasionnelle, 19 % continuent à épargner pour une éventuelle mise de fonds, 12 % ont demandé une préapprobation de prêt hypothécaire et 7 % ont obtenu ladite préapprobation. En fait, seuls 26 % des répondants disent avoir abandonné complètement leurs projets d’achat de maison pour le moment.

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Les taux hypothécaires sont à la baisse https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/les-taux-hypothecaires-sont-a-la-baisse/ Mon, 08 May 2023 14:14:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93942 ZONE EXPERTS – Le moment est-il venu d’opter pour le long terme ?

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Depuis la dernière augmentation du taux directeur le 25 janvier dernier, le faisant progresser de 0,25 % à 4,50 % en 11 mois, la Banque du Canada (BdC) est sur pause. Il est certain que cette politique restrictive a déjà ralenti considérablement l’économie canadienne et tel qu’on l’avait anticipé, les taux obligataires ont déjà commencé à baisser.

Depuis presqu’un an, notre recommandation est de ne pas geler le taux hypothécaire dans des termes prolongés, suggérant plutôt d’opter pour des termes d’un an. Notre stratégie repose sur le fait que, prévoyant que les taux ne resteraient pas élevés pendant une longue période, il apparaît préférable de souffrir pendant un an mais d’éviter par la suite de payer un taux élevé pendant plusieurs années.

Déjà, des promotions associées à des termes de 3 à 5 ans font leur apparition. Par exemple, on peut obtenir actuellement un prêt hypothécaire assuré à 4,54 % pour une période de 5 ans. Ce qui est nettement  mieux que les taux frôlant  le 6% qui avaient cours  l’automne dernier. À noter que, le taux pour 1 an demeure toujours élevé à 5,99 %. Pour savoir laquelle des deux options est la plus avantageuse, il faudrait connaître à l’avance le taux de renouvellement du terme de 4 ans qui sera disponible dans 1 an.

Évidemment, une telle chose est impossible. Cependant, nous pouvons déterminer à partir de quel taux de renouvellement, dans 1 an, il serait préférable de plutôt choisir maintenant le taux 5 ans.

Nous allons donc déterminer ce taux en analysant le cas suivant :

Hypothèse:
Montant emprunté : 300 000 $
Amortissement : 25 ans
Paiements hypothécaires : 1 917,64 $ / mois (mêmes paiements pour les 2 options).

Analyse :

Pour que le solde hypothécaire des deux options soit identique dans 5 ans, il faudrait que le taux de renouvellement dans 1 an pour un terme de 4 ans soit inférieur à 4,10 %. Cela signifie donc que si le taux de renouvellement est supérieur à 4,10 %, il serait plus avantageux de choisir un taux fermé de 5 ans et vice-versa.

Le marché estime présentement que les banques centrales baisseront leurs taux directeurs en 2024. Est-ce que cette baisse fera retraiter  les taux hypothécaires en bas de 4.10 %? Pour le moment, rien ne peut le garantir.

Devant cette incertitude, on constate présentement une préférence généralisée vers les taux variables. Toutefois, cela fait en sorte que les institutions financières ne font pas d’offres agressives sur les taux variables. On voit ainsi encore des offres de taux variables au Taux Préférentiel (TP) – 0.50% ou même TP – 0.25%. Lorsque la baisse des taux fixes atteindra 4%, on devrait alors voir davantage d’emprunteurs choisir cette option, ce qui amènera sur le marché certaines offres plus intéressantes pour du taux variable. Alors, si dans un an, les taux fixes n’ont pas baissé au-deçà de 4%, cela devrait apporter l’option de choisir un taux variable plus intéressant qu’à l’heure actuelle.

Pour cette raison, nous avons tendance à recommander le terme de 1 an.

D’ailleurs, ce conseil repose sur une hypothèse importante : les procédures de souscription de prêts hypothécaires du BSIF ne changeront pas entre temps. On ne peut évidemment le garantir, et déjà, des rumeurs sont à l’effet que le BSIF étudie de nouvelles modifications qui viendraient restreindre la qualification hypothécaire. Face à une telle possibilité, un emprunteur désirant bénéficier des conditions actuelles pourrait opter dès maintenant pour la promotion de 5 ans.

Il est important de noter que chaque situation est unique. Elle exige une analyse particulière de la situation financière globale du client, ainsi qu’une connaissance de sa tolérance au risque. L’expertise du courtier hypothécaire va au-delà de négocier simplement les meilleurs taux pour vos clients. Il faudrait effectuer des analyses des diverses options disponibles afin de permettre une réduction du coût d’intérêt à long terme.

Faites donc appel à un courtier hypothécaire afin de vous assurer que votre client bénéficie du meilleur programme disponible sur le marché.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Maintien du taux directeur : une bouffée d’air frais pour l’immobilier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/maintien-du-taux-directeur-une-bouffee-dair-frais-pour-limmobilier/ Thu, 09 Mar 2023 15:28:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92427 Le marché résidentiel est plus équilibré qu'en 2022.

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L’annonce mercredi du maintien du taux d’intérêt préférentiel à 4,5 % par la Banque du Canada a de quoi encourager les acheteurs qui souhaitent acquérir une propriété ce printemps.

En effet, la saison printanière est habituellement marquée par un boum des achats immobiliers. L’an dernier à la même époque, près de la moitié des acheteurs potentiels étaient prêts à passer à l’action. Or, cette année, 70 % ne font qu’explorer le marché, tandis que seulement 30 % cherchent activement à y entrer, selon une étude de la plateforme hypothécaire en ligne nesto.

Conséquence : La concurrence entre les acheteurs étant moins vive, le marché apparait plus équilibré cette année par rapport à 2022. De plus, la baisse du prix des propriétés au pays contribue à tempérer le marché.

« Ces données démontrent qu’il vaut mieux se lancer dans l’achat d’une propriété tôt au printemps plutôt que d’attendre plus tard dans la saison, lorsque d’autres Canadiens chercheront à entrer sur le marché », estime Chase Belair, cofondateur et courtier principal de nesto.

La pause dans la hausse des taux permettra de calmer le stress et l’anxiété des acheteurs qui attendaient une accalmie pour se lancer dans l’acquisition d’une propriété, signale par ailleurs le courtier.

« Les détenteurs de taux variables et ceux qui détiennent un solde sur une marge de crédit hypothécaire pousseront un soupir de soulagement, car c’est la première fois que leur taux n’augmente pas depuis un an. Ils se réjouiront également du fait que la Banque signale qu’il n’y aura pas d’autres hausses de taux à l’avenir. Cela signifie que tous ceux qui n’ont pas encore atteint leur taux de déclenchement ne le feront probablement pas », ajoute Philippe Simard, directeur hypothécaire au Québec chez Ratehub.ca.

Il est d’avis que l’annonce du maintien du taux directeur à 4,5 % renforce la certitude que les hausses de taux sont terminées, ce qui devrait contribuer à stabiliser la valeur actuelle des logements et à favoriser un retour de la demande des acheteurs de logements ce printemps.

Le prix des propriétés a beau avoir diminué dans la plupart des grandes villes canadiennes, notamment à Toronto et à Montréal, il n’en reste pas moins qu’il en coûte plus cher pour devenir propriétaire, car la hausse des taux hypothécaires demeure plus importante que la baisse de la valeur des logements. Selon le comparateur Ratehub.ca, un ménage doit gagner en moyenne 12 632 $ de plus en 2023 pour acquérir un toit dans les 10 principales villes au pays.

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) prévoit pour sa part que la croissance des prix ralentira en 2023 et 2024, mais que les logements pour propriétaires-occupants continueront à rester moins abordables en raison de la hausse des taux hypothécaires.

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Le bon moment pour les FNB de prêts à taux variable ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-bon-moment-pour-les-fnb-de-prets-a-taux-variable/ Wed, 08 Jun 2022 10:25:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87395 FOCUS FNB - Ces produits sont beaucoup moins vulnérables aux hausses de taux d'intérêt que les titres à revenu fixe classiques.

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À une exception près, les quelques fonds négociés en Bourse (FNB) de prêts à taux variable qui se négocient au Canada ont peu d’actifs. Or, dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, ces produits de revenu spécialisés semblent bien placés pour gagner en importance.

Tout d’abord, ils constituent une combinaison inhabituelle de rendements élevés et de duration courte. Cela signifie qu’ils sont beaucoup moins vulnérables aux hausses de taux d’intérêt que les titres à revenu fixe classiques comme les obligations d’État ou les émissions de sociétés de première qualité.

En raison de ces caractéristiques, les prêts à taux flottants ont de faibles corrélations avec les marchés obligataires classiques, ce qui offre une certaine diversification. Un autre attribut positif est qu’en cas de défaut, les prêts seniors ont un taux de recouvrement plus élevé, puisqu’ils se situent au sommet de la structure du capital en termes de créances sur les actifs de l’entreprise.

Deuxièmement, il existe une nouvelle concurrence agressive dans cette catégorie, celle de CI Gestion mondiale d’actifs, qui a lancé en avril une série de FNB du Fonds de revenu à taux variable CI, un fonds commun de placement géré activement lancé il y a cinq ans. Une autre société, Brompton Funds, basée à Toronto, envisage de convertir en FNB son fonds à capital fixe de prêts prioritaires à taux variable, qui affiche de solides résultats depuis dix ans.

Face à un concurrent bien établi, le FNB de revenu à taux variable Mackenzie, d’une valeur de 1,1 milliard de dollars (G$), dont l’actif à la fin de mai était plus de trois fois supérieur à celui de tous les autres concurrents réunis et qui a reçu la cote quatre étoiles de Morningstar pour ses rendements ajustés au risque, CI a choisi de se battre sur le prix et sur le rendement.

Avec des frais de gestion de 0,35 % et un ratio des frais de gestion prévu de 0,57 %, le Fonds de revenu à taux variable CI devient le deuxième moins cher de la catégorie, après le FNB BMO rendement élevé à taux variable (ZFH) (ratio des frais de gestion : 0,45 %). En comparaison, le RFG du FNB de revenu à taux variable Mackenzie, à 0,67 %, est légèrement supérieur à celui de CI.

Le Fonds de revenu à taux variable CI n’a pas d’antécédents significatifs en tant que FNB, mais ses titres et sa stratégie sont identiques à ceux du fonds commun de placement noté cinq étoiles par Morningstar, également cogéré par Geof Marshall, premier vice-président et gestionnaire de portefeuille principal de CI, et Darren Arrowsmith, vice-président et gestionnaire de portefeuille.

Bien que plus de la moitié des actifs du portefeuille soient constitués de prêts de premier rang, les gestionnaires détiennent également d’autres titres à revenu, tels que des obligations à taux variable, des titres privilégiés à taux variable et une petite partie d’obligations à courte durée de première qualité.

La surperformance du fonds commun de placement au cours des cinq dernières années a été obtenue en prenant moins de risques de crédit que nombre de ses concurrents, assure Geof Marshall. « Vous ne voulez jamais être coincé dans un coin ou une classe d’actifs et ne pas être en mesure d’utiliser différents leviers pour préserver le capital dans un marché difficile. »

Comme il est normal pour sa catégorie, le portefeuille du FNB CI est inférieur à la catégorie d’investissement de première qualité (investment grade). Darren Arrowsmith affirme que la note de crédit moyenne pondérée est d’environ BB-, supérieure à la note unique de B pour l’univers des prêts de premier rang dans son ensemble.

L’une des stratégies des gestionnaires a consisté à investir de manière sélective dans des titres mieux notés, mais à haut rendement qui, contrairement aux prêts de premier rang, sont des dettes subordonnées. « En procédant ainsi, vous prenez un risque plus élevé en termes de valeur de recouvrement, mais un risque de défaut plus faible, explique Darren Arrowsmith. Nous avons donc été en mesure d’améliorer la qualité de crédit moyenne du fonds par rapport à celle de ses pairs, sans pour autant renoncer au rendement. »

Geof Marshall soutient que l’investissement actif est nécessaire pour les titres tels que les obligations à haut rendement et les prêts de premier rang en raison de la façon dont les indices de la dette sont structurés. « Sur le marché des actions, vos plus gros poids sont les entreprises à la croissance la plus rapide et les plus rentables. Sur le marché des prêts, ce sont les entreprises les plus endettées qui ont le plus de poids, déclare-t-il. Que ce soit sur le marché des obligations à haut rendement ou sur le marché des prêts, le principal moteur de la surperformance tend à éviter vos perdants, à éviter les défauts de paiement. »

Le plus ancien FNB à taux variable est la version couverte contre le risque de change du FNB Invesco Senior Loan Index, qui a 10 ans. Le seul de la catégorie à employer une stratégie indicielle, il cherche à reproduire la performance de l’indice S&P/LSTA U.S. Leveraged Loan 100.

En plus d’avoir un RFG inférieur à la moyenne de 0,73 %, le FNB Invesco est plus pur et plus transparent que ses concurrents. Son rendement moyen pondéré à l’échéance est de 5,27 %, ce qui indique le risque de crédit d’un portefeuille de qualité inférieure à celle d’un investissement de qualité (investment grade).

Cependant, étant donné que le FNB suit les 100 prêts les plus importants et les plus liquides d’un univers de plus de 1 000 émissions, il a une allocation plus élevée de prêts notés BB et B que de prêts notés CCC, note Darim Abdullah, vice-président et stratège en matière de FNB chez Invesco Canada, basé à Toronto. « Il se concentre effectivement sur les questions de meilleure qualité et de meilleure liquidité au sein du marché des prêts. »

Le taux de défaillance des prêts de premier rang n’a atteint que 2,6 % en moyenne au cours des 21 dernières années, indique Darim Abdullah. Il ajoute que parmi ces défauts de paiement, le taux de recouvrement moyen pour les prêteurs a été de 63 %. « Le fait que ces prêts sous-jacents soient de premier rang, garantis par actifs en collatéral et placés en haut de l’ordre de remboursement, avec un taux de défaillance très faible, crée cette atténuation du risque. »

Parmi les autres produits cotés en bourse figure le Symphony Floating Rate Senior Loan Fund, un fonds à capital fixe de 90 millions de dollars parrainé par Brompton Funds. Géré par Nuveen Asset Management, basé à Chicago, par du personnel basé à San Francisco et en Caroline du Nord, le rendement annuel moyen du fonds à effet de levier depuis sa création en novembre 2011 est relativement élevé : 5,4 %.

« De temps en temps, vous verrez des pics de défauts, ce qui montre la nécessité d’une gestion active dans un investissement de prêt de premier rang », souligne Chris Cullen, vice-président senior et responsable des FNB chez Brompton.

Chris Cullen dit que, comme les prêts ont tendance à être une catégorie d’actifs un peu plus stable en raison de leur rang élevé en cas de défaillance de l’émetteur, le fonds a utilisé l’effet de levier depuis sa création pour améliorer les rendements.

En général, l’effet de levier du fonds est d’environ 35 %, avec un maximum de 40 %. Bien qu’il implique un risque plus élevé, l’effet de levier permet à Symphony Floating Rate de générer des rendements supérieurs à 6 %, plus élevés que ceux des autres fonds à taux variable.

Pour l’instant, le fonds Symphony n’est pas en concurrence directe avec les FNB, et ses parts peuvent se négocier à prime ou à escompte à la Bourse de Toronto. « La conversion en FNB est envisagée, rapporte Chris Cullen. Mais nous n’avons pas encore pris d’engagement ferme à ce sujet. »

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Hypothèque : bloquez les taux d’intérêt avant qu’il ne soit trop tard! https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hypotheque-bloquez-les-taux-dinteret-avant-quil-ne-soit-trop-tard/ Wed, 09 Feb 2022 13:07:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85099 Voilà le conseil que vous devriez donner à vos clients!

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Les acheteurs potentiels de maisons qui ont besoin d’un prêt hypothécaire et les propriétaires qui approchent d’un renouvellement d’emprunt devraient examiner si un prêt hypothécaire à taux fixe ou variable leur convient le mieux, et bloquer les taux dès que possible, selon des experts en prêts hypothécaires.

La banque centrale du Canada a récemment signalé qu’elle pourrait relever son taux d’intérêt directeur dès le mois de mars, une décision qui augmentera les coûts d’emprunt sur les prêts hypothécaires.

« C’est le moment de bouger », estime James Laird, cofondateur de Ratehub.ca et président de la société de courtage hypothécaire CanWise Financial.

« Ceux qui magasinent pour une maison devraient obtenir une approbation préalable, affirme-t-il. Si un renouvellement arrive dans les quatre mois, on doit obtenir une retenue de taux. Si on a besoin d’un refinancement, on devrait le faire maintenant. »

La perspective de taux d’intérêt en hausse peut amener certains propriétaires à se demander s’ils devraient opter pour un prêt hypothécaire à taux fixe ou variable.

L’option fixe gèle un taux pendant toute la durée d’un prêt. Mais des experts notent que les emprunteurs paient généralement un peu plus pour obtenir cette certitude, par l’entremise d’un taux d’intérêt plus élevé, une situation semblable à celle d’une prime d’assurance. Un prêt hypothécaire à taux variable peut monter et descendre, mais à long terme, il a tendance à être inférieur à un taux fixe.

Les modifications du taux d’intérêt directeur entraînent des modifications similaires des taux d’intérêt, y compris du taux préférentiel utilisé par les banques pour fixer le prix des prêts hypothécaires à taux variable. Une modification du taux directeur peut également avoir une incidence sur les taux d’intérêt à long terme des prêts hypothécaires à taux fixe.

« Pour ceux qui sont prêts à surfer sur la vague des taux, historiquement, au fil du temps, l’option à taux variable semble être la meilleure », observe Donna Murphy, agente hypothécaire chez TMG The Mortgage Group.

« Mais pour ceux qui croient qu’ils perdraient le sommeil à cause d’un taux hypothécaire fluctuant, un taux fixe est le bon choix. »

Pour une durée de cinq ans, les taux variables sont actuellement inférieurs de plus d’un point de pourcentage aux taux fixes, en moyenne.

James Laird explique que c’est en partie parce que l’attente d’une augmentation des taux par la Banque du Canada est déjà « intégrée » dans les taux fixes d’aujourd’hui.

« On commence à économiser de l’argent dès maintenant avec un taux variable, observe-t-il. Le moyen le moins cher de financer sa maison est plus probablement avec un taux variable, mais c’est aussi plus risqué. Toute personne réfractaire au risque devrait toujours opter pour un taux fixe. »

L’un des rares scénarios où un taux variable est une évidence, c’est quand quelqu’un renouvelle une hypothèque qui sera remboursée dans cinq ans, estime-t-il.

« Plus vous remboursez rapidement votre prêt hypothécaire, plus vous devriez être attiré par le taux variable, car votre capital diminue rapidement, explique James Laird. Le taux de la quatrième année compte beaucoup moins que le taux de la première année, et on sait que les taux de la première année seront inférieurs. »

Si on a opté pour un taux variable, on peut généralement faire passer son hypothèque à un taux fixe sans pénalité. Le hic, c’est que ce taux fixe sera calculé au taux du marché à ce moment-là, et non au moment où l’hypothèque a été obtenue.

« C’est un bon plan de sauvetage, souligne James Laird. Si on se sent mal à l’aise après deux ans, on peut le convertir en un taux fixe. »

Que quelqu’un opte pour la prévisibilité d’un prêt hypothécaire fixe ou pour les économies immédiates d’un prêt hypothécaire variable, les experts disent que l’essentiel est d’agir maintenant.

« Le principal conseil, dans un environnement de hausse des taux, est de ne pas attendre quelques semaines jusqu’au moment où on a réellement besoin d’un prêt hypothécaire, affirme-t-il. Il faut le faire dès qu’on le peut. »

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