Tiff Macklem – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 11 Dec 2024 15:49:49 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Tiff Macklem – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La Banque du Canada récidive https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-recidive/ Wed, 11 Dec 2024 15:13:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104636 Et baisse son taux directeur.

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La Banque du Canada (BdC) procède à sa cinquième baisse depuis le mois de juin 2024 et baisse son taux directeur de 50 points de base pour le faire passer à 3,25 %. Le taux officiel d’escompte s’établit quant à lui à 3,50 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 3,25 %.

« La politique monétaire a réussi à ramener l’inflation à la cible de 2 %. Notre objectif est maintenant de la garder près de cette cible », assure Tiff Macklem, président de la BdC dans sa déclaration préliminaire.

Au troisième trimestre, la croissance économique a été légèrement inférieure à la projection d’octobre de la BdC, atteignant 1 %. La banque centrale s’attend à ce que la croissance soit plus modeste qu’anticipée également au quatrième trimestre.

La croissance du PIB a été freinée par les investissements des entreprises, les stocks et les exportations, tandis que les dépenses de consommation et l’activité sur le marché immobilier ont contribué positivement.

« Cela semble indiquer que les taux d’intérêt plus bas commencent à stimuler les dépenses des ménages », avance Tiff Macklem.

Concernant le taux de chômage, il a augmenté à 6,8 % en novembre, l’emploi continuant de progresser plus lentement que la population active.

« Ce sont les jeunes et les personnes nouvellement arrivées au Canada qui ont le plus de difficultés à trouver du travail », précise Tiff Macklem.

La BdC s’attend à ce que certaines mesures de politiques publiques influencent les perspectives d’inflation et de croissance à court terme au Canada, notamment les réductions des niveaux cibles d’immigration et la suspension temporaire de la TPS. Toutefois les effets sur l’inflation seront certainement limités puisqu’une plus faible immigration freine tant l’offre que la demande. Quant à la TPS, celle-ci aura une incidence sur la dynamique de la demande et de l’inflation, mais encore une fois l’effet sera tout de même limité.

« Comme d’habitude, nous ferons abstraction des effets temporaires de ces mesures et nous nous concentrerons sur les tendances sous-jacentes pour guider nos décisions de politique monétaire », commente Tiff Macklem.

L’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) se situe à environ 2 % depuis l’été et elle devrait se maintenir à ce niveau pour les deux prochaines années, selon le président de la BdC.

« Nous nous attendons à ce que le congé de TPS fasse temporairement descendre l’inflation autour de 1 ½ % en janvier, mais cette baisse sera inversée une fois ce congé terminé, à la mi-février », précise-t-il cependant.

Des risques continuent toutefois de peser sur les perspectives d’inflation, notamment :

  • les fortes hausses salariales ;
  • et la faible productivité.

Cela pourrait faire grimper l’inflation « ou la croissance de l’économie pourrait rester en dessous de son potentiel, ce qui tirerait l’inflation vers le bas », dit Tiff Macklem.

La BdC demeure également vigilante face aux éventuels droits de douane annoncés par le président élu, Donald Trump, qui représentent « une nouvelle source importante d’incertitude ».

« En résumé, l’inflation est de retour à la cible de 2 % et les taux d’intérêt plus bas commencent à se traduire par des dépenses plus fortes des ménages. Mais l’économie demeure en situation d’offre excédentaire et les perspectives de croissance semblent maintenant plus faibles que dans notre prévision d’octobre », affirme Tiff Macklem.

Cependant, la Banque s’engage à préserver la stabilité des prix pour les Canadiens en maintenant l’inflation proche de l’objectif de 2 %.

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Tiff Macklem présidera le comité consultatif de la BRI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/tiff-macklem-presidera-le-comite-consultatif-de-la-bri/ Thu, 21 Nov 2024 12:45:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104144 Le groupe des banquiers centraux nomme également un nouveau directeur général et réélit son prési-dent.

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Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a été nommé président du comité consultatif de la Banque des règlements internationaux (BRI) pour la région des Amériques.

Le 12 novembre, Tiff Macklem a été nommé président du Conseil consultatif pour les Amériques — un groupe consultatif qui comprend les banques centrales du Canada, des États-Unis, de l’Argentine, du Brésil, du Chili, de la Colombie, du Mexique et du Pérou — pour un mandat de deux ans, à compter du 1er janvier 2025.

Ce comité, créé en 2008, était auparavant dirigé par le gouverneur de la Banque centrale du Brésil, Roberto Campos Neto.

En outre, le groupe des banquiers centraux mondiaux a annoncé que le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a été réélu à la présidence du conseil de la BRI pour un second mandat de trois ans, à compter du 12 janvier 2025.

Le conseil définit l’orientation stratégique et les priorités politiques du groupe, et supervise sa gestion, entre autres fonctions.

En outre, Pablo Hernández de Cos, ancien gouverneur de la Banque d’Espagne, dont le mandat s’est achevé en juin, a été nommé prochain directeur général de la BRI.

Pablo Hernández de Cos commencera son mandat de cinq ans le 1er juillet 2025, en remplacement d’Agustín Carstens.

Durant son mandat à la tête de la banque centrale espagnole, Pablo Hernández de Cos a été membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne et président du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire de janvier 2019 à juin de cette année. Il a également été membre du Conseil de stabilité financière et du Groupe des gouverneurs et des responsables du contrôle bancaire de la BRI.

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La Banque du Canada réduit son taux directeur de 50 points de base https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-reduit-son-taux-directeur-de-50-points-de-base/ Wed, 23 Oct 2024 15:04:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103733 Celui s’établit donc à 3,75 %.

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Comme l’avaient anticipé la plupart des économistes, la Banque du Canada (BdC) a abaissé son taux directeur d’un demi-point de pourcentage le portant à 3,75 %. Il s’agit ainsi de la quatrième baisse de taux consécutive  pour la BdC.

« Une accélération du rythme des baisses de taux était primordiale. L’économie canadienne ne pouvait pas supporter un taux d’intérêt de 4,25 % sans s’affaiblir davantage. Le marché du travail est en état de récession. Au cours des prochains mois, il y a plus de chances que l’inflation soit inférieure à la bande inférieure de 1 % qu’elle ne dépasse la limite supérieure de 3 % », commente Jules Boudreau, Économiste principal, équipe des stratégies multi-actifs Mackenzie

La croissance annuelle des prix se situe désormais autour de 2 % et la BdC s’attend à ce qu’elle atteigne environ 1,75 % dans la seconde moitié de l’année. La banque centrale estime donc que sa mission n’est plus de réduire l’inflation, mais de la stabiliser autour de sa cible.

Le marché du travail reste détendu, avec un taux de chômage de 6,5 % en septembre. L’expansion démographique a continué à augmenter la population active, mais les embauches sont restées modestes, affectant particulièrement les jeunes et les nouveaux arrivants au Canada. La croissance des salaires demeure élevée par rapport à celle de la productivité, et dans l’ensemble, l’économie continue de présenter un surplus d’offres.

« Lors de la réunion précédente en septembre, la Banque du Canada a souligné un ralentissement du marché de l’emploi, une croissance des salaires toujours élevée et des risques d’inflation des deux côtés. Dans les données économiques que nous avons vues depuis, le marché de l’emploi s’est légèrement renforcé, mais les salaires et les prix ont tous deux considérablement ralenti. De plus, le marché immobilier reste morose. Si les responsables de la Banque du Canada craignaient que la réduction des taux ne ravive la fièvre spéculative dans le marché du logement, cette crainte a été apaisée », résume Jules Boudreau.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait se renforcer graduellement sur l’horizon de projection, soutenue par les taux d’intérêt plus bas.

Les prévisionnistes s’attendaient en grande partie à une baisse plus significative des taux d’intérêt le 23 octobre. L’inflation, mesurée par l’indice des prix à la consommation, a fortement ralenti, passant de 2,7 % en juin à 1,6 % en septembre.

La Banque du Canada prévoit que l’inflation restera autour de la cible de 2 % tout au long de son horizon de projection, qui s’étend jusqu’en 2026. Les pressions inflationnistes n’étant plus généralisées, les attentes d’inflation des entreprises et des consommateurs se sont largement normalisées.

Elle s’attend également à ce que la croissance économique reprenne en 2025 et 2026, car la baisse des taux d’intérêt stimulera la consommation et les investissements des entreprises. La BdC continue ainsi de s’attendre à ce que l’économie mondiale progresse à un rythme d’environ 3 % au cours des deux prochaines années.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, soutient que la banque centrale prévoit d’abaisser encore son taux directeur, tant que l’économie évolue conformément à ses prévisions.

« Une réduction de 0,5 % est un bon début pour ramener les taux à un niveau où la politique monétaire commence à stimuler la croissance économique, mais le message de la Banque du Canada est trop optimiste. La déclaration accompagnant la décision affirme que “les pressions inflationnistes à la hausse et à la baisse se compensant en grande partie”. Il est compréhensible que les responsables puissent être réticents à déclarer victoire contre l’inflation, étant donné la flambée des prix post-Covid qui a mis en péril la crédibilité de la Banque du Canada aux yeux des Canadiens. De plus, il existe certainement des risques inflationnistes à long terme (transition énergétique, démondialisation). Mais au cours des prochains trimestres, les risques sont clairement à la baisse. Ne pas se positionner pour cette réalité pourrait amener la Banque du Canada à opter pour des taux d’intérêt trop élevés », conclut Jules Boudeau.

« Nous prévoyons que le taux directeur descendra à 2 % à la mi-2025. Y arriver plus tôt, avec des réductions successives de 0,5 %, réduirait le risque d’une détérioration supplémentaire d’une économie déjà en difficulté », précise-t-il.

Avec la collaboration de La Presse Canadienne.

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Les économistes s’attendent à de nouvelles baisses des taux d’intérêt en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-economistes-sattendent-a-de-nouvelles-baisses-des-taux-dinteret-en-2024/ Mon, 16 Sep 2024 11:22:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102922 Il reste à voir quelle ampleur elles auront.

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La Banque du Canada a abaissé ses taux d’intérêt pour la troisième fois consécutive le 4 septembre dernier. Des experts interviewés par Morningstar s’accordent à dire que les consommateurs, les investisseurs et les entreprises devraient se préparer à d’autres réductions dans les mois à venir.

Le taux directeur, désormais fixé à 4,25 %, a été abaissé de 25 points de base. Pour rappel, en juillet dernier, ce taux atteignait 5 %, marquant ainsi une période de resserrement monétaire qui avait débuté en réponse à la montée en flèche de l’inflation. Toutefois, alors que les pressions inflationnistes s’atténuent, le gouverneur de la Banque, Tiff Macklem, a signalé que d’autres baisses sont à prévoir. « Si l’inflation continue de ralentir conformément à nos prévisions, il est raisonnable de s’attendre à de nouvelles réductions du taux directeur », a-t-il déclaré.

Les économistes restent toutefois partagés sur l’ampleur des baisses à venir. Joseph Briggs, économiste chez Goldman Sachs, prédit que la Banque du Canada continuera d’assouplir sa politique monétaire. Selon lui, les réductions de taux pourraient se poursuivre au rythme de 25 points de base lors de chaque réunion jusqu’à atteindre 2,75 % d’ici juin 2025. Toutefois, il n’exclut pas l’éventualité d’une réduction plus marquée si les données économiques l’exigent.

Du côté de BMO, Douglas Porter, économiste en chef, anticipe également de nouvelles baisses, mais souligne que des ajustements plus rapides ne sont pas à exclure si l’inflation se stabilise rapidement ou si le chômage continue d’augmenter. Il prévoit que le taux directeur pourrait être réduit à 3,5 % dès janvier 2024 et à 3 % en milieu d’année, tout en maintenant la possibilité de baisses plus significatives.

Des défis économiques persistants

Ashish Dewan, stratège principal en investissement chez Vanguard Canada, souligne que l’inflation se rapproche de l’objectif de la Banque, mais que le marché du travail montre des signes de ralentissement.

Avec la fin des grands projets d’infrastructure tels que l’oléoduc Trans Mountain et des perspectives de croissance économique révisées à la baisse, il anticipe encore une ou deux réductions de 25 points de base en 2024. Les données révèlent une croissance du PIB modeste et des dépenses de consommation stagnantes, ce qui pourrait freiner davantage l’économie canadienne dans les mois à venir.

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Tiff Macklem prône une réduction des obstacles au commerce https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/tiff-macklem-prone-une-reduction-des-obstacles-au-commerce/ Thu, 12 Sep 2024 10:53:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102871 Le Canada doit saisir les occasions qu’on lui offre, affirme-t-il.

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Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, estime que le Canada doit saisir les occasions qui s’offrent à lui pour assurer sa place dans le paysage commercial mondial en pleine mutation.

Dans un discours prononcé le 10 septembre devant la Chambre de commerce Canada–Royaume-Uni, à Londres, Tiff Macklem a fait valoir que le commerce international est en train d’être repensé.

« Nous devons être efficaces à la table internationale pour influencer la manière dont le commerce est remanié et réorienté », a-t-il soutenu, selon le texte complet de son discours.

Tiff Macklem a rappelé que la Banque du Canada ne définit pas la politique commerciale, mais qu’elle doit comprendre les transformations du commerce international, puisqu’elles ont un impact sur les coûts et l’inflation.

« À l’avenir, compte tenu du ralentissement de la mondialisation, il se peut que le coût des biens à l’échelle mondiale ne diminue pas dans la même mesure. Toutes choses étant égales par ailleurs, cela pourrait accentuer les pressions à la hausse sur l’inflation », a-t-il prévenu.

« Les perturbations commerciales peuvent également accroître la variabilité de l’inflation. »

Le discours du gouverneur intervient après que la banque centrale, qui vise à maintenir l’inflation dans une fourchette cible de 1 à 3 %, a réduit son taux d’intérêt directeur la semaine dernière d’un quart de point de pourcentage à 4,25 %.

Tiff Macklem a répété ses commentaires de la semaine dernière, disant que si l’économie continue d’évoluer comme le prévoit la banque centrale, il est raisonnable de s’attendre à de nouvelles baisses du taux directeur.

La croissance du commerce mondial a ralenti ces dernières années, tandis que le soutien public et politique au libre-échange a diminué. Les tensions géopolitiques ont modifié les relations commerciales clés.

La Chine est devenue un exportateur clé d’électronique de haute technologie et a bâti la plus grande industrie de véhicules électriques au monde, tandis que les préoccupations concernant la sécurité nationale et économique ont incité les États-Unis à interdire l’utilisation de certains produits chinois.

Les États-Unis et le Canada ont également décidé d’imposer des droits de douane sur les véhicules électriques chinois — qui sont beaucoup moins chers — alors que les deux pays investissent dans la création de chaînes d’approvisionnement nationales de véhicules électriques.

Tiff Macklem a noté que la relation commerciale entre le Canada et les États-Unis est très précieuse pour les deux pays.

« Je pense que le maintien de cette relation solide sera très important pour le Canada. »

La nature des échanges commerciaux évolue également à mesure que le commerce des services croît.

Tiff Macklem a affirmé que le Canada doit investir dans l’infrastructure commerciale et réduire les obstacles au commerce, car la transformation des chaînes d’approvisionnement présente des risques, mais aussi des occasions pour les entreprises canadiennes.

Selon lui, le Canada doit investir dans son réseau électrique et ses infrastructures de transport, tandis que les entreprises doivent investir dans de nouveaux équipements et dans l’innovation pour être compétitives à l’échelle mondiale.

Le gouverneur de la banque centrale a noté que le commerce international a ralenti et que la croissance actuelle provient de plus en plus des services, et non plus des biens.

« Nous devons bâtir de meilleures relations, fabriquer les produits que les gens veulent acheter, construire et entretenir l’infrastructure nécessaire pour acheminer ces produits sur le marché, et accroître notre productivité pour affronter la concurrence mondiale », a-t-il déclaré.

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Une autre baisse de taux à la BdC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-autre-baisse-de-taux-a-la-bdc/ Wed, 04 Sep 2024 14:16:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102725 Le taux directeur passe à 4,25 %.

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La Banque du Canada (BdC) abaisse le taux directeur de 25 points de base pour le faire passer à 4,25 %. Le taux cible du financement à un jour passe également à 4,25 % comme le taux de rémunération des dépôts. Le taux officiel d’escompte s’établit, quant à lui, à 4,50 %.

« Aujourd’hui, nous avons abaissé le taux directeur de 25 points de base, pour l’établir à 4,25 %. Il s’agit d’une troisième baisse consécutive depuis juin », a résumé Tiff Macklem, le gouverneur de la BdC dans sa déclaration préliminaire.

Bien que l’économie ait enregistré une croissance de 2,1 % au deuxième trimestre, soit légèrement plus que ce qui était prévu en juillet, et que certains indicateurs préliminaires suggèrent que l’activité économique aurait connu une faible progression en juin et juillet, le marché du travail, lui continue de ralentir.

« Notre décision repose sur deux grandes considérations. Premièrement, l’inflation globale et l’inflation fondamentale ont toutes deux continué de baisser comme prévu », a expliqué Tiff Macklem.

« Deuxièmement, avec l’inflation qui continue de se rapprocher de la cible, il faut que la croissance économique s’accélère pour absorber l’offre excédentaire dans l’économie. C’est important pour que l’inflation puisse retourner à la cible de 2 % et y rester », a-t-il continué.

En effet, l’inflation a de nouveau ralenti en juillet pour se chiffrer à 2,5 %. Les mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque se situent autour de 2,5 % en moyenne, et la part des éléments de l’indice des prix à la consommation connaissant une croissance des prix supérieure à 3 % est proche de la norme historique.

Si la forte augmentation des frais de logement reste le facteur qui contribue le plus à l’inflation globale, cette tendance commence à ralentir.

« L’inflation subit encore les effets de forces opposées. D’une part, elle continue d’être poussée à la baisse par la faiblesse générale de l’économie. D’autre part, les pressions qui s’exercent sur les frais de logement et les prix d’autres services nuisent à sa diminution. Ces pressions se sont toutefois légèrement modérées depuis la parution du Rapport sur la politique monétaire de juillet. En même temps, l’offre excédentaire demeure une source de pressions à la baisse », a en effet expliqué Tiff Macklem.

Dans un contexte où les pressions inflationnistes généralisées continuent de s’atténuer, le Conseil de direction a choisi de réduire une nouvelle fois le taux directeur de 25 points de base.

Trop d’attente ?

Jules Boudreau, économiste principal, équipe des stratégies multi-actifs chez Placement Mackenzie, quoique satisfait par la décision de la BdC, estime que celle-ci a peut-être attendu trop avant d’entamer son cycle baissier.

« La Banque du Canada a attendu un peu trop longtemps avant de commencer son cycle de baisse de taux. Une baisse initiale en janvier ou mars ­— en réaction aux données faiblissantes du début de l’année — aurait peut-être permis d’interrompre le ralentissement économique. Juin était trop peu, trop tard. Maintenant que la Banque est en retard sur la conjoncture économique, elle doit faire du rattrapage. Plus une banque centrale attend avant de baisser les taux, plus le taux final devra être bas. On s’attend à un taux terminal à 2,25 %. Des baisses successives de 0,25 % nous fera atteindre ce taux terminal au troisième trimestre de 2025. En plus, avec la Réserve fédérale qui commencera sans doute son cycle de baisse de taux dans deux semaines, la Banque du Canada pourra continuer à baisser les taux sans craindre une fuite de capitaux vers les États-Unis. »

Selon Jules Boudreau, des taux d’intérêts aussi élevés ne sont pas soutenables.

« Dans son état actuel, l’économie canadienne ne peut pas soutenir des taux d’intérêt à 5 %. L’inflation n’est pas encore redescendue à la cible de 2 %, mais elle y sera dans quelques mois. On ne verra pas de regain inflationniste dans une économie aussi faible. Dans l’énoncé accompagnant sa décision d’aujourd’hui, la Banque du Canada note une croissance des salaires au-dessus de la croissance de la productivité. Avec un taux de chômage à la hausse, on s’attend à voir un ralentissement de cette croissance en fin 2024. »

« Le budget fédéral 2024-2025 ne contenait pas de mesures de relance à court terme et la diminution attendue des seuils d’immigration nuira à la croissance économique. Dans ce contexte, la seule chose qui peut relancer l’économie canadienne est un taux d’intérêt sous la barre des 3 %. À ce rythme, on atteindra ce seuil au printemps 2025. Difficile de voir un rebond économique soutenable d’ici-là », conclut Jules Boudreau.

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Fed : une baisse d’urgence semble peu probable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fed-une-baisse-durgence-semble-peu-probable/ Thu, 08 Aug 2024 10:56:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102167 Malgré les craintes croissantes de récession.

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Après le plongeon des marchés le 5 août dernier, plusieurs économistes ont émis l’hypothèque que la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque du Canada (BdC) devraient procéder à des baisses de taux plus rapides qu’anticipées pour éviter une récession, rapporte Financial Post.

Le lundi en question, la moyenne industrielle Dow Jones a plongé de plus de 1 000 points, selon Bloomberg News. Cet effondrement est essentiellement dû à la publication d’un rapport sur l’emploi américain publié le vendredi précédent qui montrait que le chômage aux États-Unis avait augmenté de façon inattendue à 4,3 % en juillet.

Certains économistes demandaient même à la Fed de procéder à une réduction d’urgence des taux de 75 points de base. Toutefois, la plupart des observateurs estiment qu’une telle mesure serait prématurée et avancent plutôt que le rythme des réductions des taux d’intérêt devrait s’accélérer.

Derek Holt, vice-président et responsable de l’économie des marchés de capitaux à la Banque Scotia, a ainsi affirmé qu’il était illogique d’évoquer une baisse des taux d’urgence, soulignant que des conditions économiques très dégradées seraient nécessaires pour justifier une telle décision.

Le marché a déjà commencé à montrer des signes d’apaisement le 6 août. Cependant, la Fed et la BdC resteront attentives à la faiblesse des données économiques américaines lors de leurs prochaines décisions concernant les taux d’intérêt.

L’ampleur des baisses à anticiper demeure incertaine. Celles-ci seront conditionnées par l’évolution des données économiques américaines.

Notons toutefois que Tiff Macklem, le gouverneur de la BdC a affirmé au Financial Post après la décision de réduire les taux en juillet que l’équilibre des préoccupations de la banque centrale était en train d’évoluer, avec une nouvelle crainte que l’inflation ne tombe sous son objectif de 2 %.

Cependant, des réductions de taux trop rapides ou trop agressives pourraient raviver les pressions inflationnistes. Les deux banques centrales devront donc faire preuve de prudence dans l’élaboration de leur politique monétaire.

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D’autres réductions de taux à venir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/dautres-reductions-de-taux-a-venir/ Thu, 27 Jun 2024 10:55:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101525 Selon les experts.

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Des économistes prévoient un nouveau ralentissement de l’inflation en mai, ce qui serait un pas dans la bonne direction pour la Banque du Canada, qui a réduit son taux directeur pour la première fois en quatre ans au mois de juin.

Le rapport de Statistique Canada, qui sera publié mardi, relatera les premières données sur l’inflation depuis que la banque centrale a annoncé une réduction de son taux directeur d’un quart de point de pourcentage le 5 juin, le ramenant à 4,75 %.

Les économistes affirment que les nouvelles données pourraient ouvrir la voie à une nouvelle réduction du taux en juillet.

La Banque de Montréal (BMO) et la Banque TD prévoient respectivement que le taux d’inflation annuel au Canada ralentira à 2,6 % et 2,5 %, ce qui serait une légère baisse par rapport aux 2,7 % du mois d’avril.

« Il semble que ce soit un mois calme pour l’inflation. Je dirais qu’à ce stade, moins de nouvelles est une bonne nouvelle », a dit Douglas Porter, économiste en chef de BMO.

La décision de la Banque du Canada de réduire le taux directeur a marqué un tournant majeur dans sa lutte contre l’inflation, qui a atteint un sommet de 8,1 % à la mi-2022.

La Banque du Canada a été la première banque centrale du G7 à abaisser son taux, bien qu’elle ait été rapidement suivie par la Banque centrale européenne, qui a également réduit son taux directeur d’un quart de point de pourcentage en juin.

Après l’annonce, le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré que l’institution avait confiance que l’inflation se rapprochait de l’objectif de 2 %, citant divers indicateurs suggérant un soulagement des pressions sur les prix.

Les économistes affirment que les nouvelles données sur l’inflation influenceront fortement le rythme des futures baisses du taux directeur.

Dans la perspective de la prochaine annonce du 24 juillet, le directeur économique de la Banque TD, James Orlando, a déclaré que les deux prochains rapports sur l’inflation pourraient ouvrir la voie à une autre réduction des taux.

« Cela ouvrira la porte à une éventuelle décision de la Banque du Canada de procéder à des réductions de taux consécutives », a-t-il indiqué.

Douglas Porter est du même avis. Il souligne qu’il faudrait probablement une « mauvaise découverte, ce mois-ci ou le mois prochain, pour empêcher la Banque du Canada de réduire [son taux] ».

La Banque du Canada a publié la semaine dernière un résumé de ses délibérations au préalable de sa décision du 5 juin, qui révélait des discussions sur la possibilité d’attendre plus longtemps avant de baisser le taux directeur, pour finalement décider de le réduire.

« Bien qu’ils ont reconnu le risque que les progrès puissent s’arrêter — comme cela a été le cas aux États-Unis — il y avait un consensus sur le fait qu’avec quatre mois consécutifs de ralentissement de l’inflation sous-jacente et des indicateurs suggérant une poursuite de la tendance à la baisse, les progrès avaient été suffisants pour justifier une première réduction du taux directeur », indique le résumé.

Le document réitère l’approche prudente de la banque centrale et son intention de prendre les décisions une à la fois concernant le taux directeur.

La Banque du Canada a été particulièrement encouragée par le récent ralentissement de l’inflation.

Pour les consommateurs, la baisse de l’inflation se traduit par de moindres hausses de prix lorsqu’ils font leurs courses, y compris à l’épicerie.

En avril, les prix des produits alimentaires ont augmenté à un rythme modeste de 1,4 % par rapport à l’année précédente, soit une baisse significative par rapport à 2022.

« Les prix des produits alimentaires restent très élevés. Cela ne fait aucun doute. Mais ils ont globalement cessé d’augmenter et l’épicerie est passée d’un gros problème pour l’inflation à aider [à la faire baisser] », a expliqué M. Porter.

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La BdC annoncera sa décision demain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-bdc-annoncera-sa-decision-demain/ Tue, 04 Jun 2024 10:53:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101268 Celle-ci est fort attendue.

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La Banque du Canada annoncera mercredi sa dernière décision en matière de taux d’intérêt, et les spéculations vont bon train concernant une possible réduction du taux directeur par la banque centrale pour la première fois en plus de quatre ans.

Dans l’ensemble, les marchés financiers s’attendent à ce que la banque centrale réduise son taux directeur d’un quart de point de pourcentage, mais cette opinion n’est en aucun cas universelle, certains s’attendant à ce qu’elle patiente encore.

« Tous les ingrédients sont réunis pour justifier une baisse des taux d’intérêt », a déclaré Nathan Janzen, économiste en chef adjoint de RBC, lors d’une entrevue.

Même s’il s’attend à ce que la banque centrale réduise ses taux d’intérêt en juin et en juillet, Nathan Janzen affirme que la banque centrale maintiendra probablement un « ton prudent » quant aux mouvements futurs.

Une baisse du taux directeur cette semaine marquerait un tournant majeur pour la Banque du Canada, qui a commencé à augmenter de manière agressive les taux d’intérêt en mars 2022 en réponse à la hausse de l’inflation.

Cela soulagerait également les ménages ayant des prêts hypothécaires à taux variable et réduirait la hausse des remboursements pour ceux qui devraient renouveler leur prêt hypothécaire dans les mois à venir.

Mais Nathan Janzen a noté que le passage à des réductions de taux d’intérêt est en quelque sorte une nouvelle peu reluisante, car il s’agit également d’un « symptôme de la sous-performance de l’économie canadienne ».

Une décision guidée par les données économiques

Si la Banque du Canada choisit de baisser son taux directeur mercredi, il s’agira de la première baisse depuis mars 2020, lorsque la pandémie de COVID-19 a incité la banque centrale à réduire son taux directeur à près de zéro.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré qu’une réduction des taux était possible, mais que la décision serait guidée par les données économiques. Il a affirmé que la banque centrale constatait ce qu’elle avait besoin de voir, mais qu’elle souhaitait le voir sur une plus longue période pour être sûre que les progrès vers la stabilité des prix seront durables.

Les économistes ont été particulièrement encouragés par le ralentissement marqué de la croissance des prix au Canada.

L’inflation annuelle pour avril s’est établie à 2,7 %, contre 2,9 % en mars.

Les mesures fondamentales de l’inflation, qui excluent la volatilité des prix, se sont également progressivement atténuées ces derniers mois.

La décision sur les taux d’intérêt vient dans la foulée d’un rapport de Statistique Canada la semaine dernière selon lequel la croissance économique au premier trimestre n’a pas répondu aux attentes de la Banque du Canada. Statistique Canada a également révisé à la baisse ses chiffres de croissance au quatrième trimestre de 2023.

Toutefois, le rapport sur l’emploi d’avril a montré que l’emploi a augmenté de 90 000 pour le mois, ce qui constitue la plus forte augmentation depuis plus d’un an. Le taux de chômage s’est maintenu à 6,1 %, un point de pourcentage de plus qu’il y a un an.

Un taux directeur à 4 % à la fin de l’année ?

Tu Nguyen, économiste au sein du cabinet comptable et de conseil RSM Canada, affirme qu’il ne fait « aucun doute » que la Banque du Canada devrait réduire ses taux d’intérêt cette semaine.

« Maintenir le taux à 5 % ne pourrait pas faire grand-chose à part freiner l’économie, étant donné que l’inflation a déjà chuté, que l’économie n’a pas connu de croissance depuis un certain temps maintenant et que le taux de chômage augmente », a-t-elle déclaré.

Tu Nguyen a soutenu que même après avoir réduit les taux d’intérêt, la politique sur les taux de la Banque du Canada demeurera « restrictive » pendant un certain temps, ce qui signifie que les taux d’intérêt continueront de peser sur l’économie et de ralentir l’inflation.

RBC s’attend à ce que la banque centrale réduise ses taux d’intérêt à quatre reprises cette année, ramenant ainsi son taux directeur à 4 %.

En revanche, elle ne s’attend qu’à une réduction d’un quart de point de la part de la Réserve fédérale américaine.

« Nous pensons que l’ampleur des divergences est justifiée, étant donné le contexte de croissance économique plus faible au Canada », a déclaré Nathan Janzen.

Tout de même, certains croient encore que la Banque du Canada attendra en juillet pour réduire son taux directeur.

Dans un rapport publié vendredi, la TD a déclaré qu’elle s’attend à ce que la Banque du Canada attende le mois prochain pour réduire ses taux d’intérêt, malgré les progrès sur le front de l’inflation.

« Premièrement, le gouverneur (Tiff) Macklem a seulement reconnu des progrès, mais n’a pas explicitement signalé son intention d’agir », a souligné la TD.

La TD a également noté que le récent résumé des délibérations de la Banque du Canada montrait que certains membres du conseil d’administration estimaient que le risque était moindre que des taux plus élevés ralentissent l’activité économique plus que nécessaire.

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La BdC pense pouvoir baisser bientôt les taux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-bdc-pense-pouvoir-baisser-bientot-les-taux/ Thu, 21 Mar 2024 10:36:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99790 « Dans le courant de l’année », dit-elle.

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La Banque du Canada s’attend à pouvoir commencer à réduire les taux d’intérêt « dans le courant de l’année », mais les membres de son conseil de direction sont divisés quant au moment précis où cette baisse pourra s’amorcer.

C’est ce que l’on peut apprendre mercredi dans le résumé des délibérations du conseil de direction de la banque centrale qui ont mené à la décision sur le taux directeur rendue le 6 mars, soit de le maintenir à 5,0 %.

Le résumé indique que les membres du conseil de direction ont convenu que des réductions de taux pourront commencer cette année si l’économie et l’inflation évoluent conformément aux projections de la Banque du Canada.

Même si les membres se sont mis d’accord sur les conditions qui devront être réunies pour commencer à baisser le taux directeur — ils veulent voir un assouplissement supplémentaire et soutenu de l’ensemble d’indicateurs qu’ils appellent « inflation sous-jacente » —, ils étaient divisés sur la question de savoir quand il y aura suffisamment de preuves que ces conditions seront remplies.

« Les membres avaient toutefois des divergences d’opinions quant au moment où il y aurait vraisemblablement des preuves suffisantes que ces conditions étaient réunies, et à la façon de pondérer les risques pesant sur les perspectives », peut-on lire dans le résumé des délibérations.

La Banque du Canada a choisi de maintenir son taux directeur à 5,0 % au début du mois et a évité de se prononcer sur le moment où elle commencera à le baisser. Son gouverneur, Tiff Macklem, a expliqué que la banque centrale veut éviter d’agir trop rapidement, afin de ne pas avoir à faire marche arrière par la suite.

Mercredi, la Réserve fédérale américaine a également annoncé qu’elle maintenait son taux d’intérêt directeur inchangé pour une cinquième réunion consécutive.

Les responsables de la banque centrale américaine ont indiqué qu’ils prévoyaient toujours de réduire leur taux directeur à trois reprises en 2024, malgré des signes suggérant que l’inflation est restée étonnamment élevée au début de l’année, mais ils prévoient moins de baisses de taux en 2025 et ont légèrement relevé leurs prévisions concernant l’inflation.

Au Canada, l’inflation annuelle s’est révélée inférieure aux attentes pour un deuxième mois consécutif en février, atteignant 2,8 %.

Ces plus récentes données sur l’inflation ont renforcé les attentes des économistes selon lesquelles la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt vers le milieu de l’année.

Cependant, le résumé des délibérations rendu public mercredi suggère que la banque centrale est très préoccupée par le risque d’une inflation plus élevée que prévu, d’autant plus que les coûts du logement continuent de monter en flèche.

« Si le secteur du logement devait rebondir au printemps, la hausse des frais de logement pourrait s’accentuer, ce qui retarderait le retour de l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation à la cible de 2 %. Et si la forte inflation s’avérait plus persistante qu’anticipé, la politique monétaire devrait probablement rester restrictive pendant plus longtemps », peut-on lire dans le résumé.

En février, les coûts du logement étaient 6,5 % plus élevés qu’il y a un an. Les frais d’intérêts hypothécaires et les loyers ont été les deux principaux contributeurs à l’inflation.

La prochaine annonce de la Banque du Canada concernant les taux d’intérêt est prévue pour le 10 avril.

Avec des informations de l’Associated Press

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