TikTok – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 18 Jun 2024 10:43:12 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png TikTok – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les finfluenceurs sont à la hauteur des conseils de l’industrie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-finfluenceurs-sont-a-la-hauteur-des-conseils-de-lindustrie/ Tue, 18 Jun 2024 10:43:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101335 Les investisseurs considèrent les médias sociaux comme aussi valables que les conseils traditionnels.

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Pour certains investisseurs canadiens, les YouTubers et les TikTokers fournissent des informations sur les placements au moins aussi précieuses — sinon plus — que celles qu’ils obtiennent de leurs conseillers en services financiers, selon un nouveau sondage de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI).

Le nouveau Bureau de l’investisseur de l’organisme d’autoréglementation a récemment publié les résultats de sa première enquête auprès des investisseurs. Réalisée au début du mois de janvier, l’enquête en ligne menée auprès de près de 3 500 adultes canadiens a permis d’examiner diverses tendances dans le domaine de l’investissement de détail.

L’enquête a révélé que 28 % des Canadiens se fient à ce qu’on appelle les « finfluencers », aux médias sociaux et à d’autres forums en ligne pour obtenir des informations et des conseils financiers.

Parmi les investisseurs qui obtiennent leurs conseils en ligne, 44 % déclarent que les informations qu’ils obtiennent des influenceurs financiers ont autant de valeur que la sagesse dispensée par les conseillers en services financiers professionnels et 12 % déclarent que les conseils des finfluenceurs ont plus de valeur.

Seuls 17 % d’entre eux estiment que les informations fournies par les conseillers professionnels ont plus de valeur. Par ailleurs, 21 % des personnes interrogées ont déclaré que les sources n’étaient pas comparables.

Selon l’enquête, YouTube est la plateforme la plus populaire pour les investisseurs à la recherche de conseils de finfluencers (citée par 59 % d’entre eux), suivie de Facebook (34 %).

Bien que la plupart des personnes interrogées disent s’en remettre à un conseiller ou à leur banque pour obtenir des conseils financiers (64 %), et qu’une grande partie d’entre elles obtiennent également des informations de leurs amis et de leur famille (38 %), l’enquête note que la confiance dans les médias sociaux est plus grande pour les investisseurs autonomes et les investisseurs ayant une plus grande tolérance au risque.

À l’inverse, ceux qui ont une faible tolérance au risque sont plus enclins à s’en remettre à leur banque ou à leur conseiller et moins enclins à se tourner vers d’autres sources d’information, selon l’enquête.

En outre, l’enquête a révélé que seuls 21 % des répondants sont confiants dans leur capacité à atteindre leurs objectifs financiers, en particulier dans un contexte d’inflation et de taux d’intérêt élevés.

« Parmi ceux qui ont déclaré ne pas se sentir confiants, 66 % ont cité l’inflation et l’augmentation du coût de la vie comme l’un des principaux facteurs qui les freinent », rapporte l’OCRI, ajoutant que certains investisseurs ont indiqué que ces pressions financières croissantes étaient la raison pour laquelle ils ont réduit leur propre activité d’investissement au cours de l’année écoulée.

L’étude a également évalué l’expérience des investisseurs en matière de tentatives de fraude à l’investissement, notant que parmi les investisseurs qui ont déclaré avoir été approchés pour une fraude apparente, plus de la moitié (55 %) ont déclaré que ces schémas impliquaient des cryptoactifs.

La plupart des tentatives de fraude (81 %) n’ont pas été signalées aux autorités de régulation ou aux autorités chargées de l’application de la loi, car les investisseurs pensaient que ce serait une perte de temps ou qu’il n’en résulterait rien.

L’OCRI assure que cette enquête est la première étape d’une série de travaux visant à suivre les tendances et les problèmes des investisseurs.

« Cette enquête fournit des informations précieuses sur l’évolution des préoccupations et des comportements des investisseurs au Canada », affirme Karen McGuinness, première vice-présidente du Bureau de l’investisseur, de l’accueil des membres et de l’innovation de l’OCRI, dans un communiqué.

« En comprenant ces tendances, l’OCRI est mieux placé pour aider les investisseurs à relever les défis financiers et à prendre des décisions éclairées. Notre objectif est de renforcer la confiance des investisseurs et de veiller à ce qu’ils aient accès à des conseils financiers fiables et réglementés », souligne-t-elle.

Selon un nouveau sondage de l’Organisme canadien de réglementation des placements (OCRCVM), les YouTubers et les TikTokers fournissent à un segment important d’investisseurs canadiens des informations sur les placements qui sont au moins aussi précieuses, sinon plus, que celles qu’ils obtiennent auprès de conseillers financiers professionnels.

L’enquête a été menée auprès de 3 497 adultes canadiens par l’Innovative Research Group et l’OCRI entre le 4 et le 15 janvier. Elle comprenait un suréchantillon de 2 147 investisseurs.

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La CSF collabore avec ses pairs https://www.finance-investissement.com/edition-papier/pointage-des-regulateurs/la-csf-collabore-avec-ses-pairs/ Mon, 15 Apr 2024 04:19:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100116 En lien avec la reconnaissance de l’OCRI.

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La ­chambre de la sécurité financière (CSF) s’exprime sur les constats et avis émis par les répondants au ­Pointage des régulateurs.

Finance et ­Investissement (FI) : ­Comment ­interprétez-vous cette baisse de la satisfaction générale à votre égard?

CSF : ­Il est difficile d’expliquer cette baisse qui touche l’ensemble des régulateurs. La ­CSF, pour sa part, s’est dotée d’un processus de consultation robuste afin de recueillir les préoccupations de ses parties prenantes relativement à ses services et à sa mission de protection du public. La ­CSF a poursuivi le travail amorcé avec les responsables de la conformité et les dirigeants responsables, notamment en déployant l’Espace ­cabinet/courtier, ce qui a permis une meilleure conformité des membres en fin de période de formation ainsi que la mise en place d’un canal de communication avec les responsables de la conformité pour le suivi des enquêtes et des plaintes disciplinaires.

FI : ­Quelques répondants craignent que la naissance de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) crée un chevauchement ou des incohérences entre les pouvoirs de l’OCRI, la ­CSF et l’Autorité des marchés financiers (AMF) ou des situations où la ­CSF n’aurait pas les pleins pouvoirs pour être efficace. Par exemple, un conseiller radié au Québec ne le serait pas dans le reste du ­Canada. Comment ­allez-vous vous assurer que le protocole de collaboration avec l’OCRI évite des chevauchements d’encadrement ou ne crée potentiellement des angles morts comme dans l’exemple précédent?

CSF : ­Les travaux en vue de la création et de la reconnaissance de l’OCRI ont été menés au terme de vastes consultations. L’AMF, la ­CSF et l’OCRI collaborent et échangent les informations pertinentes à leurs fonctions afin d’assurer un encadrement efficace, et ce, afin de protéger les investisseurs et dans le meilleur intérêt de l’industrie. Les rôles sont bien définis et nous allons continuer de travailler ensemble grâce aux collaborations déjà en place et qui pourront s’intensifier davantage au fil de l’évolution de l’encadrement de notre secteur.

Votre exemple, « un conseiller radié au ­Québec ne le serait pas dans le reste du ­Canada », dénote une mauvaise compréhension de l’encadrement du secteur au ­Québec et au ­Canada. Au ­Québec, il ne faut pas oublier les avantages que l’encadrement multidisciplinaire offre à l’industrie et aux consommateurs, contrairement à ce qui est en vigueur ailleurs au pays.

La ­CSF est un acteur fédérateur, agile et innovant au sein de l’écosystème, elle n’hésitera pas à proposer de nouveaux services ou des collaborations pour rallier
l’ensemble de l’industrie et agir en tant que catalyseur, comme elle a su le faire lorsqu’elle a créé son nouvel Espace cabinet/cour­tier, qui visait à éliminer un ir­ritant exprimé par l’industrie, sans bouleverser les façons de faire au ­Québec.

FI : ­Selon certains répondants, il serait souhaitable de «revoir le rôle de la ­CSF pour les inscrits en épargne collective de façon à ­s’arrimer à l’encadrement de l’OCRI». Que leur ­répondez-vous?

CSF : ­La ­CSF a toujours su s’adapter dans un esprit de collaboration, sans renier son importante mission de protection du public. Nous continuerons de travailler en collaboration avec toutes nos parties prenantes afin de préserver les intérêts des consommateurs et un équilibre dans l’encadrement.

L’AMF a écrit dans son Énoncé de position ­25-404 des ­ACVM que : « l’Autorité reconnaîtra le nouvel OAR au même titre que les autres membres des ACVM pour assurer l’harmonisation de l’encadrement des sociétés inscrites à titre de courtier en placement et de courtier en épargne collective ainsi que les personnes physiques inscrites dans les catégories de représentant de courtier en placement et de représentant de courtier en épargne collective agissant pour leur compte. Cette reconnaissance du nouvel ­OAR par l’Autorité ne modifiera pas le mandat ainsi que les fonctions et pouvoirs de la ­CSF ».

FI : ­«­Malgré qu’il y ait clairement une ouverture aux nouvel­les technologies, les règles en place sont parfois mal adaptées à des techniques nouvelles (ex. : analyse de données, intelligence artificielle générative, etc.)», indique un répondant. Qu’en ­pensez-vous?

CSF : ­La ­CSF travaille depuis de nombreuses années sur les questions d’intelligence artificielle ou encore les robots-financiers. Ces sujets ont été abordés à plusieurs reprises par la ­CSF lors de son événement de formation annuel ­ProLab, ou avec des formations mises à la disposition des conseillers sur sa plateforme d’apprentissage.

L’encadrement de la ­CSF repose sur des principes qui sont conçus pour être applicables à diverses situations, indépendamment des avancées technologiques. Ces principes offrent une base solide pour évaluer les défis émergents en matière de sécurité des consommateurs, contrairement à des règles rigides spécifiques à une technologie qui pourraient rapidement devenir obsolètes. Nous ne pouvons commenter cette « analyse » en particulier. La ­CSF souhaiterait savoir quelles sont les règles dont il est question.

FI : ­Selon un répondant, l’adaptation aux nouvelles technologies sera un défi pour la ­CSF ainsi que pour les autres régulateurs «surtout si l’on considère le nombre de plateformes sur lesquelles certains conseillers veulent se mettre en marché (TikTok, ­YouTube, etc.), la montée en puissance des “influenceurs financiers” et le développement de l’IA, que les courtiers et leurs conseillers s’efforcent également d’intégrer. L’approche des régulateurs a été à juste titre prudente, mais elle devra continuer à évoluer». Qu’en ­pensez-vous?

CSF : ­Comme le code de déontologie de la ­CSF repose sur des principes déontologiques qui suivent l’évolution des pratiques, nous mettons constamment à jour nos contenus et publions des faits nouveaux pour aider les conseillers à remplir leurs obligations dans un contexte en évolution.

L’encadrement des influenceurs financiers et autres plateformes relève du régulateur d’État. La ­CSF, quant à elle, encadre les pratiques professionnelles des conseillers inscrits, leurs comportements et leur intégrité. Sa mission de protection du public se limite aux relations d’affaires entre chaque professionnel et ses clients, à la prévention d’actes pouvant causer préjudice aux consom­mateurs de produits et services financiers et à la formation continue des professionnels membres de la ­CSF.

De plus, la ­CSF démontre sa volonté d’améliorer ses processus d’affaires dans un contexte où la numérisation des données et les nouvelles technologies ouvrent la voie à de nouveaux modes de col­laboration avec ses parties prenantes et ses membres. Sa structure de vigie réglementaire lui permet également d’être à l’­avant-garde des besoins de formation des membres et de demeurer à l’affût des nouveaux développements en matière de conformité.

Cette volonté nous a amenés à créer et à mettre à la disposition des membres une formation sur la loi 25, qui les informe des faits nouveaux et de leurs obligations en matière de protection des renseignements personnels. Nous avons également poursuivi notre partenariat avec l’Université de Sherbrooke et les professeurs ­Patrick Mignault et ­Arthur ­Oulaï pour examiner les liens entre le droit financier disciplinaire et l’intégration des ­TI dans le secteur réglementaire.

FI : ­Un répondant du secteur de l’assurance estime que «l’AMF et la ­CSF ne sont pas efficaces dans la gestion de ces dossiers. Les procédures y sont longues et complexes, permettant de protéger les représentants malhonnêtes au détriment du public». ­Que leur répondez-vous?

CSF : ­Cet énoncé est à nuancer puisqu’il s’agit de l’avis d’un répondant. L’amélioration continue est dans l’ADN de la ­CSF. Les améliorations apportées au cours des dernières années ont été soulignées par nos parties prenantes ainsi que le haut taux de satisfaction des membres à l’égard de nos services. Les lois qui gouvernent les travaux de la ­CSF limitent l’échange d’information en raison des exigences de confidentialité qui s’imposent à leurs activités.

La ­CSF a poursuivi le travail amorcé avec les responsables de la conformité et les dirigeants responsables, notamment en déployant l’Espace cabinet/courtier, ce qui a permis une meilleure conformité des membres en fin de période de formation ainsi que la mise en place d’un canal de communication avec les responsables de la conformité pour le suivi des enquêtes et des plaintes disciplinaires.

FI : ­Un répondant du secteur de l’épargne collective juge que les délais d’enquête sont longs, tout comme les processus sur ce plan. Des répondants s’inquiètent également du roulement de personnel dans l’équipe d’enquêteurs de la ­CSF, ce qui pourrait engendrer un risque de méconnaissance de certains produits financiers par les enquêteurs, comme les polices d’assurance. Que ­répondez-vous par rapport à la longueur des délais d’enquête qui ont été à la baisse ces dernières années? ­Est-ce que les craintes liées au roulement de personnel chez les enquêteurs de la ­CSF sont justifiées? ­Que ­pensez-vous des risques liés à cette méconnaissance alléguée de certains produits par les enquêteurs, dont les produits d’assurance?

CSF : ­La ­CSF a grandement amélioré ses façons de faire en ce qui concerne le processus disciplinaire et le processus d’enquête. Au chapitre des délais de traitement des dossiers d’enquête, le processus d’enquête prend environ neuf mois (au 31 décembre 2023).

Les délais du processus disciplinaire sont tributaires, comme pour tous les autres tribunaux, de diverses circonstances relatives aux droits des parties de faire différents pourvois, requêtes ou autres en marge du dossier disciplinaire.

Le taux de roulement de personnel à la ­CSF est très bas. La préoc­cupation n’est pas justifiée. Les délais d’enquête ont été améliorés considérablement et l’équipe du syndic s’acquitte de ses responsabilités avec diligence et respect. L’équipe a de plus l’expertise nécessaire à ses rôles et fonctions. La collaboration et les processus du bureau du syndic mitigent ces risques dénoncés par deux répondants.

FI : ­«­La structure de coûts de ­la ­CSF est importante considérant les activités réalisées», dit un ­répondant. Étant donné que la ­CSF ne fait pas d’inspection auprès des firmes et fait peu de consultations publiques, qu’en ­pensez-vous?

CSF : ­Le règlement sur la cotisation n’a pas changé depuis 2015. La cotisation annuelle est majorée chaque année selon l’indice des prix à la consommation, conformément au règlement sur la cotisation approuvé par les membres de la ­CSF. Comme la mission de la ­CSF est de soutenir ses membres en matière de perfectionnement et de déontologie, depuis plusieurs années, nous multiplions les occasions d’offrir aux membres des formations de très grande qualité gratuites ou à très faible coût.

FI : ­Un répondant dit ceci relativement à la rapidité de la réponse de la CSF aux questions de l’industrie. «­La ­CSF est particulièrement collaborative lorsque vient le temps d’obtenir des lignes directrices ou une interprétation un peu plus précise sur un point en particulier de la réglementation.» ­Est-ce que cet avis est juste?

CSF : ­De nombreux acteurs de l’industrie nous ont dit constater un « renouveau » au sein de la ­CSF. Ainsi, la CSF remercie l’industrie de son apport et de sa générosité, qui l’ont aidée à améliorer ses façons de faire. Travailler en collaboration avec ses parties prenantes est une priorité pour la ­CSF et constitue l’une des principales améliorations que dénote l’industrie. La ­CSF vient d’achever son plan stratégique 2024-2026, qui a été réalisé en collaboration avec toutes ses parties prenantes internes et externes, et à la suite d’importantes consultations, des tournées régionales et des rencontres avec des acteurs afin de bien saisir les enjeux actuels et futurs, de manière à continuer de proposer des solutions innovantes pour l’avenir.

Autres avis et analyses

Sur les frais facturés aux représentants. Un représentant a confié à Adrien Legault, vice-président, directeur général pour le Québec, Réseau d’Assurance IDC Worldsource, l’avis suivant : « ­Avant, la Chambre de la sécurité financière (CSF) avait deux missions : protéger le public et le volet associatif. La ­CSF a fait disparaître le volet associatif, mais notre facture n’a pas baissé. »

Sur la présence des conseillers sur les médias sociaux. Tous les ordres professionnels doivent composer avec deux visions lorsqu’il est question des médias sociaux, selon ­Adrien ­Legault. Celle où un professionnel doit être sérieux et celle où il peut avoir du plaisir tout en étant sérieux. Les adeptes de la seconde vision sont « souvent, des gens hauts en couleur, très vocaux et qui dérangent. Donc, il y a d’autres gens qui seront dérangés. On va beaucoup entendre parler de ce ­danger-là dans les prochaines années, parce qu’il y a vraiment deux opinions très différentes à ce sujet en ce moment ».

Sur les délais d’enquête. La ­CSF a fait le constat qu’ils étaient trop longs et a ajusté sa pratique sous la direction du syndic ­Me ­Gilles ­Ouimet afin de les réduire. « C’est excessivement positif, dit ­Adrien ­Legault. Il y a encore des délais. Ce n’est pas parfait, mais il y a une amélioration. »

Sur le besoin que l’Autorité des marchés financiers (AMF) et la ­CSF communiquent aux assureurs la nature des plaintes et des dénonciations reçues à l’égard des firmes et des représentants. Il est vrai que, de façon générale, un cabinet n’est pas informé par l’AMF ou par la ­CSF quand il y a une plainte ou une dénonciation, surtout en assurances, parce que nombre de conseillers sont indépendants, selon ­Adrien ­Legault. « Est-ce qu’il y a un meilleur travail à faire ? ­Oui, mais ce n’est pas juste le rôle de l’AMF ou de la ­CSF non plus. [On devrait le faire] comme industrie et APEXA est un début de réponse ». Un assureur ou un cabinet peut utiliser ce logiciel pour signaler un enjeu de conformité à ses pairs.

Le partage d’information est délicat, parce que la majorité des signalements reçus par la ­CSF et l’AMF se termine par la fermeture du dossier ou un simple avertissement et qu’une forte proportion des plaintes contre un conseiller proviennent de conseillers concurrents et non de clients, souligne ­Adrien ­Legault.

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Craintes liées à la croissance de l’OCRI https://www.finance-investissement.com/edition-papier/pointage-des-regulateurs/craintes-liees-a-la-croissance-de-locri/ Mon, 15 Apr 2024 04:04:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100101 L’OAR projette une tarification raisonnable.

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Conscient que sa naissance suscite des craintes, l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) se montre rassurant quant aux inconnues soulevées par les répondants au Pointage des régulateurs.

Finance et ­Investissement (FI) : ­Comment ­interprétez-vous la baisse de la satisfaction générale à votre égard ?

OCRI : ­Nous considérons cela comme une conséquence de notre croissance et de notre dévelop­pement en tant que nouvel ­OAR. Cette année, nous mettons l’accent sur le regroupement et nous menons des discussions approfondies avec nos membres, particulièrement au Québec. Beaucoup de travail se fait en coulisses. Notre priorité consistera à mettre en œuvre nos règles consolidées et à harmoniser nos programmes de conformité. Ces initiatives donneront lieu à une plus grande satisfaction de nos membres à mesure que nous continuons d’évoluer et de nous adapter à leurs besoins.

FI : ­La création de l’OCRI fait craindre à certains répondants une charge de conformité plus lourde, surtout l’ajout de coûts importants pour les anciens membres de ­l’AC­FM et pour les courtiers en épargne collective (CEC) de petite taille, afin de s’adapter à la nouvelle réglementation. «­Il devient de plus en plus clair que les règles de l’OCRCVM seront priorisées dans les règlements finaux, ce qui impliquera des coûts importants», dit un répondant. ­Que lui ­répondez-vous?

OCRI : ­Nous travaillons à notre modèle de tarification, lequel fera l’objet d’un appel à commentaires. Nos membres pourront comprendre la direction que nous prenons de même que les répercussions financières du nouveau cadre de réglementation. Nous sommes disposés à entamer des discussions avec ­l’Autorité des marchés financiers (AMF) et d’autres parties prenantes pour nous assurer que la transition est la plus harmonieuse possible pour toutes les parties concernées, particulièrement pour les ­CEC indépendants qui pourraient devoir assumer des coûts substantiels pour s’adapter aux règles définitives. Notre objectif est d’établir un équilibre entre le maintien de normes réglementaires strictes et la réduction du fardeau financier de nos membres.

FI : ­Certains répondants restent préoccupés du fait que les frais pour les ­CEC ou pour les courtiers de plein exercice soient encore inconnus. «­Nous nous attendons à une hausse substantielle des coûts [d’exploitation] pour notre firme comparativement à la situation qui prévalait avant l’arrivée de l’OCRI», dit un sondé. Que lui ­répondez-vous?

OCRI : ­Il est important de maintenir les frais d’exploitation de nos membres à un niveau gérable, et nous nous assurerons que la structure des cotisations est raisonnable et qu’elle témoigne de la valeur offerte par l’OCRI. Nous encourageons tous les membres à participer au
processus de consultation lorsque le modèle de tarification sera publié afin que nous puissions tenir compte de leurs points de vue et dissiper leurs préoccupations.

FI : ­Selon divers répondants, les coûts des diverses politiques de l’OCRI font que «beaucoup de nos conseillers n’apprécient pas la structure des coûts accrus que cela impose à notre courtier». Un autre affirme que «nous entendons beaucoup de plaintes à ce sujet de la part de nos conseillers, en particulier ceux qui travaillent en solo. Il y a beaucoup moins de plaintes de la part de ceux qui travaillent en équipe». Qu’en ­pensez-vous?

OCRI : ­Nous sommes déterminés à respecter le cadre de réglementation pour veiller à ce que nos politiques soient les plus efficaces et efficientes possible. Soulignons que les réformes axées sur le client ne constituent pas un projet qui a été entrepris par l’OCRI. L’accès aux conseils sera une priorité pour l’OCRI au cours des prochaines années, et nous étudions des façons d’aider nos membres à relever ces défis.

FI : ­Que ­pensez-vous de cet avis : «­Les frais sont justes et équitables. Or, je soupçonne les petites entreprises de trouver important le niveau des frais ainsi que le temps qu’il faut consacrer au respect des obligations réglementaires»?

OCRI : ­Nous faisons tout notre possible pour que la structure des cotisations soit juste et équitable pour tous nos membres, peu importe leur taille. Nous accordons beaucoup d’importance à la rétroaction de nos membres et continuerons de tenir compte de leurs points de vue à mesure que nous améliorerons nos politiques et notre modèle de tarification.

FI : ­Pour certains répondants, le cadre réglementaire de l’OCRI relatif aux médias sociaux est inadapté, car il force les courtiers à approuver l’ensemble des contenus publiés, «spécialement considérant le nombre de plateformes sur lesquelles des conseillers veulent se mettre en marché (TikTok, ­YouTube, etc.)», selon un répondant. Qu’en ­pensez-vous?

OCRI : ­La réglementation concernant les réseaux sociaux est une préoccupation importante qui fera partie de notre liste de priorités une fois que la consolidation de nos règles aura été effectuée. Nous nous engageons à revoir notre cadre de réglementation pour veiller à ce qu’il soit mieux adapté aux réalités des plateformes de médias sociaux comme ­TikTok et ­YouTube.

FI : L’an dernier, ­Julie ­Gallagher, ­vice-présidente principale et chef de la conformité à iA ­Gestion privée de patrimoine, parlait de la lourdeur de supervision des communications par messagerie instantanée (chat). Alors que les règles ne visent pas la supervision des conversations téléphoniques, on applique au chat la même rigueur de supervision que celle d’une lettre officielle. «­Le fardeau de travail est beaucoup trop élevé par rapport à la protection de la clientèle, qui n’est pas augmentée», disait-elle. ­Que lui ­répondez-vous?

OCRI : ­Nous sommes conscients du fait que la surveillance des communications sur les réseaux sociaux peut se révéler difficile. Il s’agit d’un domaine complexe, et nous reconnaissons que notre approche actuelle n’est peut-être pas bien adaptée à la réalité des réseaux sociaux.

FI : ­«­Malgré qu’il y ait clairement une ouverture aux nouvelles technologies, les règles en place sont parfois mal adaptées à des techniques nouvelles (ex. : analyse de données, intelligence artificielle générative, etc.)», indique un répondant. ­Qu’en ­pensez-vous?

OCRI : L’automatisation est un aspect important de l’évolution du secteur, et nous collaborons activement avec nos membres pour nous attaquer à cette question. Nous nous engageons à adapter dans l’avenir notre manuel de réglementation afin qu’il tienne davantage compte de ces nouvelles techniques. Nous menons des discussions continues à propos de la meilleure façon d’intégrer ces avancées dans notre cadre de réglementation, et nous nous efforçons de veiller à ce que nos règles demeurent pertinentes et efficaces compte tenu des progrès technologiques.

FI : ­Que ­pensez-vous de cet avis relatif à la clarté des règles et principes : «­La mise à jour des règles consolidées ­CPPC (IDPC ­Rules) représente un travail considérable et nous nous trouvons dans la phase de transition, qui devrait s’achever en 2024. D’ici là, nous sommes un peu dans l’oubli, ce qui crée une certaine confusion. Or, cette situation est compréhensible compte tenu de l’ampleur du projet de consolidation»?

OCRI : ­La mise à jour et la consolidation des ­Règles CPPC représentent une tâche colossale. Malgré tout, nous veillerons à ce que nos futures règles consolidées soient présentées dans un langage simple et fondées sur des principes clairs. Nous voulons nous assurer que toutes les parties prenantes comprennent bien le cadre de réglementation.

FI : ­Que ­pensez-vous de cet avis : «­Les délais de traitement des cas d’enquêtes sont beaucoup trop longs»?

OCRI : ­Il est important pour nous de mener des enquêtes équitables et approfondies, lesquelles peuvent prendre beaucoup de temps. Nous devons nous assurer que nous prenons en considération tous les renseignements pertinents avant de tirer une conclusion. Notre priorité est de repérer les contrevenants et de les sanctionner, tout en veillant à ce que nos enquêtes soient menées de la façon la plus diligente et équitable possible. Nous sommes déterminés à répondre aux besoins de toutes les parties concernées, y compris les sociétés, les conseillers et les investisseurs, à l’aide des ressources dont nous disposons. En outre, nous cherchons constamment des moyens d’améliorer nos processus sans compromettre la qualité de nos enquêtes.

FI : ­Bon nombre de répondants parlent d’ouverture et de bons échanges avec l’OCRI jusqu’à présent, mais certains jugent que «l’OCRI n’était pas bien préparé à la fusion entre l’OCRCVM et l’ACFM». Qu’en ­pensez-vous?

OCRI : ­Nous avons de bonnes interactions avec nos membres, et il est important que cela se poursuive. En ce qui concerne la fusion de l’OCRCVM et de l’ACFM, nous croyons que nous étions bien préparés. Depuis la fusion, en moins de 16 mois, nous avons réalisé des progrès substantiels. Nous avons déjà terminé deux des cinq phases de la consolidation des règles. Nous avons établi un ­Bureau des investisseurs, avons publié nos priorités de l’année un et sommes sur le point de publier notre plan stratégique triennal. Nous avons aussi créé un comité de liaison au ­Québec, procédons à l’intégration réussie de tous nos experts à l’interne, et l’intégration de nos services est presque terminée. Nous sommes aussi sur le point de mettre la dernière main à nos systèmes de ­TI.

Le calendrier des inspections menées chez les courtiers en placement et les ­CEC sera synchronisé avec l’exercice financier de l’OCRI. De plus, les rapports d’inspection seront harmonisés. Dans le cas des CEC, des catégories de lacunes seront intégrées aux rapports d’inspection pour aider les membres à mettre le doigt sur les éléments exigeant une attention immédiate. Les membres ont commencé à voir ces changements le 1er avril de cette année.

Nos collègues de l’AMF ont proposé de confier à l’OCRI la responsabilité (jusqu’à maintenant directement assumée par l’AMF) de surveiller la conformité des ­CEC du Québec. De plus, l’AMF a proposé de déléguer ses pouvoirs d’inscription des représentants en épargne collective au ­Québec, une première au ­Canada. Les pouvoirs d’inscription des représentants en épargne collective confiés à l’OCRI (qui s’ajoutent à ceux dont nous disposons pour les courtiers en placement) sont un élément clé de l’efficacité du régime de réglementation. De plus, nous avons établi un ­Bureau de liaison chargé de soutenir la transition des courtiers en épargne collective au ­Québec et nous serons bientôt prêts à assumer la responsabilité des inspections chez les ­CEC.

Une grande partie de notre travail a été accomplie en coulisses, mais nous commençons à voir les fruits de ce travail.

FI : ­Un répondant se préoccupe du processus d’inspection qui sera mis en place par l’OCRI.

OCRI : ­Notre ­Service des inspections de ­Montréal se familiarise actuellement avec le ­Règlement ­31-103 et nos règles, et offre une formation à cet égard. Nous voulons être prêts pour notre première inspection chez les courtiers du ­Québec cet automne. Le bureau de ­Montréal est responsable de ces inspections, et nous collaborons avec l’AMF pour assurer une harmonisation. Nous fournirons plus de renseignements à ce sujet à mesure qu’ils seront ­accessibles.

Des observatrices commentent

Sur le degré de préparation de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) à la fusion des organismes d’autoréglementation (OAR). L’OCRI était prête au regroupement des ­OAR, mais ­celui-ci consomme des ressources humaines, financières et technologiques, selon ­Julie ­Gallagher, ­vice-présidente principale et chef de la conformité chez iA ­Gestion privée de patrimoine. « ­Donc, il y a un impact sur leurs activités de tous les jours. Lorsque l’on fusionne deux entités, on fusionne des équipes, des systèmes… », témoigne-t-elle. ­Elle souligne le travail de l’OCRI fait jusqu’à présent sur le plan de la consolidation des manuels de règles et de la publication de l’énoncé de position sur l’uniformisation des règles en matière de rémunération des conseillers dans le but de favoriser l’incorporation des représentants.

Sur le degré d’écoute de l’OCRI. L’organisme a une réelle volonté d’être transparent et d’écouter l’industrie, selon Élisabeth ­Chamberland, chef de la conformité chez ­Services en placements ­PEAK et ­Valeurs mobilières ­PEAK. « L’OCRI est à l’écoute des préoccupations des courtiers. Elle démontre vraiment une volonté de les prendre en compte », selon elle. Elle convient que l’arrivée de l’OCRI crée une période de transformation pour l’industrie. « C’est normal qu’il y ait des craintes », ­convient-elle.

Sur la tarification aux courtiers de l’OCRI. « L’industrie a été très vocale sur les coûts et elle a été entendue. L’OCRI travaille vraiment fort dans ce sens-là, pour avoir une certaine harmonisation au niveau des coûts », dit Élisabeth ­Chamberland. Cette harmonisation devrait créer une équité entre les courtiers, selon elle. « ­Un courtier qui a des activités au Québec ne devrait pas avoir à payer plus cher qu’un courtier qui a des activités dans le reste du ­Canada », souligne-t-elle.

Sur la lourdeur du fardeau réglementaire. Julie ­Gallagher souhaite une modernisation du manuel de règles considérant la lourdeur de la supervision des échanges entre conseillers et clients qui sont faits par l’intermédiaire des médias sociaux, textos, chats ou visioconférence.

« Ça coûte les yeux de la tête de tout superviser. On utilise des fournisseurs externes, parce qu’il y a tellement de contenu écrit maintenant sur les médias sociaux ou sur les autres outils qu’il faut de la technologie pour nous aider à superviser. En plus, il faut garder toutes ces communications pendant une période. Ça coûte très cher. Et tout cela pour un risque faible, car c’est rare que quelqu’un va garantir un rendement par écrit, par exemple. L’effort est énorme par rapport à la protection. On pourrait peut-être permettre de faire de l’échantillonnage ou autre chose que de tout surveiller et tout garder. »

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Le loud budgeting, une tendance vraiment intéressante https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/sara-gilbert/le-loud-budgeting-une-tendance-vraiment-interessante/ Wed, 03 Apr 2024 10:43:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99831 ZONE EXPERTS — Qui a dit que rien de bon ne sortait de TikTok ?

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Une nouvelle tendance émerge actuellement sur TikTok, le « loud budgeting » — et en tant que maman de deux ados et consommatrice consciente, je ne pourrais pas être plus heureuse de voir ce phénomène apparaître.

À l’inverse de la comparaison et de l’achat compulsif, le loud budgeting remet les valeurs à la bonne place ET fait de l’affirmation de soi une tendance 😎

Qu’est-ce que le loud budgeting ?

De toutes mes recherches, CNBC offre la meilleure définition :

Le loud budgeting est une technique d’économie d’argent qui consiste à décliner des occasions sociales comme dîner avec un ami ou assister à un mariage à destination lorsque cela compromet vos objectifs financiers, et à dire aux gens que c’est la raison pour laquelle vous n’y participez pas. L’idée du loud budgeting est simplement de permettre à plus de personnes de se sentir à l’aise pour parler ouvertement des objectifs financiers qui sont actuellement les plus importants pour eux. (traduction libre)

Le loud budgeting, c’est s’autoriser à dire :

« Je ne peux pas aller souper au resto, je n’ai pas l’argent pour cela en ce moment. J’ai décidé de garder mon argent pour… »

« Au lieu d’aller chez Starbucks tous les jours, j’aime mieux garder mon argent pour souper dans un bon resto une fois par mois. »

« Au lieu d’une grande maison et d’une voiture neuve, j’ai décidé de voyager plus. »

« Plutôt que m’acheter dix chandails cheap et de piètre qualité, je préfère garder mon argent et m’acheter un chandail que j’adore et de bonne qualité. »

Le loud budgeting, ce n’est pas je n’ai pas assez ; c’est une philosophie de vie de je ne veux pas dépenser sur des choses qui ne sont pas ma priorité personnelle en ce moment.

Qu’est-ce que le loud budgeting n’est PAS ?

Le loud budgeting n’est pas de s’empêcher de vivre et d’économiser tout notre argent — ce n’est pas à propos de passer à côté de vivre notre vie. Le loud budgeting encourage la responsabilité financière et à vivre une vie avec une plus grande intentionnalité !

Notre responsabilité

L’industrie des services financiers au complet peut faire du pouce sur cette tendance afin de réduire les anciennes modes de « voisins gonflables », de surconsommation ou de consommation sans sens précis.

Prenez le porte-voix

Et si chaque conseiller et conseillère parlait de cette tendance avec ses clients, peu importe l’âge ?

Et si vous en parliez dans votre infolettre et/ou dans les médias sociaux ?

Voici quelques accroches que vous pouvez utiliser pour lancer la conversation :

  • Avez-vous entendu parler de cette nouvelle tendance, le loud budgeting ?
  • Une tendance TikTok qui s’applique à tous
  • Comment le loud budgeting vous aide-t-il à atteindre vos objectifs plus facilement ?

J’espère sincèrement que le loud budgeting sera plus qu’une tendance, qu’il sera une nouvelle philosophie de vie pour plus de gens. C’est bon pour nos finances (l’économie), c’est bon pour nos relations (l’authenticité), et c’est bon pour la planète (réduit la surconsommation).

Faisons tous notre part 😎

Merci au TikToker Lukas Battle d’avoir lancé le concept !

C’est toujours avec plaisir que je lis vos commentaires. Vous pouvez me joindre ici et rester en contact avec moi via : LinkedIn, Facebook, YouTube et Instagram

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Maximiser la présence sur les réseaux sociaux https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/maximiser-la-presence-sur-les-reseaux-sociaux/ Fri, 23 Feb 2024 10:40:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99042 ZONE EXPERTS - Pourquoi et par où commencer ?

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Je me suis lancé dans la création de contenu en avril 2023 avec ma page @tonplanif Instagram et Tik Tok un peu par hasard. Je ne connaissais rien aux réseaux sociaux (encore très peu aujourd’hui), mais je savais que je devais tenter de créer quelque chose.

Je me suis donc promis de faire une publication par jour pendant un an, sans aucun objectif d’abonnés ou quoi que ce soit de précis. Je n’avais pas d’attentes, mais les commentaires ont été extrêmement positifs. Cela a grandement aidé ma crédibilité alors que j’en étais à mes débuts dans cette magnifique carrière de planificateur financier. À ce jour, j’ai à peine quelques centaines d’abonnés, mais le lien de confiance et la crédibilité que cela m’a apportée a été plus que profitable.

Dans l’ère numérique actuelle, où la connectivité en ligne domine presque tous les aspects de la vie, les réseaux sociaux se sont imposés comme des outils incontournables pour les professionnels, y compris les professionnels en services financiers. Ces plateformes offrent un potentiel immense pour établir des relations, renforcer notre notoriété et développer une clientèle fidèle. Je prends quelques lignes pour démontrer l’importance des réseaux sociaux pour les conseillers en services financiers, en identifiant quelques points clés pour savoir par où commencer.

Je tiens à rappeler que je ne suis pas du tout un pro du marketing. Je partage simplement mes expériences personnelles.

L’Importance des réseaux sociaux pour les professionnels en services financiers

  1. Visibilité et Notoriété

Les réseaux sociaux offrent une vitrine très large où les professionnels en services financiers peuvent présenter leur expertise et leur savoir-faire. Être actif sur ces plateformes permet d’accroître la visibilité et l’image de marque. Ça permet également de se positionner en tant qu’autorité dans le domaine.

  1. Engagement Client

Les réseaux sociaux offrent un moyen efficace d’engager les clients potentiels et existants. En partageant des conseils pertinents, en répondant aux questions et en participant à des conversations, les conseillers peuvent établir des relations authentiques avec leur public, renforçant ainsi le lien de confiance et leur fidélité. Sachant que la confiance est le nerf de la guerre de notre relation conseiller-client, ce point devient primordial.

  1. Génération de leads

Les réseaux sociaux peuvent devenir une source de leads. En publiant du contenu attractif et en ciblant les bonnes audiences, il est possible de susciter l’intérêt des personnes à la recherche de services financiers et de les diriger vers des consultations ou des services plus approfondis. Ça ne fait que quelques mois que je me suis lancé et je n’avais aucune attente par rapport à cela. Pourtant, croyez-moi, ça peut arriver beaucoup rapidement que l’on pense!

Par où commencer sur les réseaux sociaux

  1. Définir les objectifs et faire le saut

Avant de se lancer sur les réseaux sociaux, il est crucial de savoir si cela s’aligne avec votre approche et votre vision. Ensuite, il ne reste qu’à définir les objectifs. Pour ma part, j’avais le désir d’offrir une source d’information crédible et fiable de manière à éduquer le Grand public. C’est donc l’angle que j’ai choisi.

  1. Identifier les plateformes appropriées

Toutes les plateformes sociales ne conviennent pas à chaque conseiller ni à toutes les niches. Il est important d’identifier les plateformes où se trouve l’audience cible. Par exemple, LinkedIn est souvent privilégié pour le networking professionnel, tandis que Facebook et Instagram peuvent être plus adaptés pour cibler un public plus large. J’utilise Instagram et tik tok pour générer le plus de visibilité possible et j’utilise LinkedIn pour connecter avec ma clientèle d’entrepreneurs.

  1. Automatiser et créer un calendrier

La cohérence est essentielle sur les réseaux sociaux. Créer un calendrier de publications permet de planifier le contenu à publier, en veillant à ce qu’il soit varié et pertinent pour l’audience cible. Cela inclut la publication régulière de « conseils » financiers, d’actualité du secteur et de contenu engageant. Il existe des plateformes gratuites pour vous aider avec le montage vidéo, les publications et la programmation des publications à l’avance.

  1. Engager avec l’audience

L’engagement est la clé du succès sur les réseaux sociaux. Il est important de répondre aux commentaires, aux messages et de participer à des discussions pour montrer que l’on se soucie de son public et de ses besoins.

Quelques points clés pour rejoindre le client cible et accroître l’audience

  1. Fournir un contenu de qualité

La qualité du contenu est primordiale pour attirer et fidéliser l’audience. Les conseillers en services financiers doivent fournir des informations précieuses, des conseils pratiques et des analyses pertinentes, dans le respect et les limites de leur conformité, pour démontrer leur expertise et leur valeur ajoutée. Les outils et l’équipement sont aussi très importants.

  1. Utiliser les outils de ciblage

Les réseaux sociaux offrent des outils puissants de ciblage permettant de s’adresser spécifiquement à l’audience souhaitée. Il est possible d’utiliser ces outils pour atteindre les personnes ayant un intérêt ou un besoin particulier en matière de services financiers.

  1. Établir des partenariats stratégiques

Collaborer avec d’autres professionnels ou influenceurs du secteur financier peut aider à élargir son audience et à renforcer sa crédibilité. Les partenariats stratégiques permettent également de partager des ressources et de maximiser l’impact du contenu. Par exemple, j’ai fait quelques capsules avec un comptable et j’ai participé à 2 podcasts.

En conclusion, les réseaux sociaux offrent une multitude d’opportunités pour les conseillers financiers afin de renforcir leur présence en ligne, d’engager leur audience et de développer leurs activités. En suivant une stratégie bien définie, en fournissant un contenu de qualité et en s’engageant activement avec leur public, les conseillers peuvent réussir à rejoindre plus de clients potentiels ou du moins, améliorer leur crédibilité et leur engagement. Les clients les plus sérieux et les plus importants font leurs vérifications et ne laissent rien pour acquis. Avoir du bon contenu sur différentes plateformes vous donnera assurément un bon coup de main lors de vos premières rencontres.

Suivez-moi sur Instagram et tik tok @tonplanif

Par Gabriel Vézina, Vice-président de l’ARSF

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L’éducation financière à l’ère des médias sociaux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/leducation-financiere-a-lere-des-medias-sociaux/ Wed, 31 May 2023 10:04:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94238 Séparer le bon grain de l’ivraie.

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Comment arriver à bien prendre le virage de l’éducation financière à l’ère des médias sociaux et des (F)influenceurs ? C’était l’un des thèmes qui a animé le débat entre panélistes lors de la séance qui a clôt cette 10e édition de la journée d’éducation financière organisée par l’Autorité des marchés financiers (AMF), le 25 mai dernier au Cercle universitaire de l’Université McGill.

Devant de nombreux acteurs et intervenants de l’industrie financière, le modérateur du panel d’invités, Antoine Bédard, directeur principal des opérations d’encadrement de la distribution à l’AMF, a rappelé l’attention qu’accordent les régulateurs face à la montée grandissante du phénomène des influenceurs financiers, non seulement au Québec et au Canada, mais partout dans le monde. « Il y a de tout : du très bon, du moyen et du mauvais – pour ne pas dire de la poubelle ».

Antoine Bédard a notamment fait rire la salle en relatant une anecdote de l’un de ses enfants, adepte de la plateforme TikTok, et qui devait défendre sa position pro-cryptomonnaie dans le cadre de son cours d’éducation financière à l’école secondaire. « Je lui ai demandé quelle avait été sa réflexion et il m’a dit qu’on ne pouvait pas perdre, que c’était de l’argent facile ! J’ai réagi aussitôt en lui disant qu’il ne pouvait pas dire cela et nous avons ensuite eu une discussion enrichissante », a mentionné celui dont l’un des mandats au sein de l’AMF est justement de faire de l’éducation financière. « Imaginez le défi si je peine à y arriver au sein de ma propre chaumière », a-t-il souligné devant un parterre amusé.

Sandrine Prom Tep, professeure agrégée au département de marketing à ESG UQAM, a tenu à rappeler le mécanicisme d’influence interpersonnelle qui s’opère sur les réseaux sociaux, qui est en soi le même phénomène que celui du bouche à oreilles. « Devant de multiples sources d’information, une personne va traiter l’information selon un modèle à deux voies : le système heuristique (plus intuitif et plus rapide) et l’autre plus lent et plus complexe dans le traitement des informations. » Dans le cas d’une information provenant d’une autre personne, il va y avoir selon elle un processus d’identification de la source. « Elle sera soit classée comme une publicité, soit venant d’un cercle restreint (proches, amis, collègue et famille) ou provenant d’une source plus neutre (institution). Chacune de ces sources n’a pas le même statut aux yeux de l’individu-consommateur. »

Selon elle, les influenceurs sont perçus (en particulier par les jeunes) comme des êtres qui veulent aider, car ils entretiennent un discours de la proximité et de l’authenticité. « Ils jouent sur ces mécanismes d’influence, cette familiarité. Je suis comme vous, vous êtes comme moi. Alors qu’il y a une certaine distance avec des personnes qualifiées. »

Elle cite par ailleurs une étude du magazine Conseiller de 2018 sur le pourcentage de gens qui consultaient un conseiller financier. L’enquête a révélé une nette diminution de leur utilisation avec l’âge. « Pour ceux nés après 1946, c’était de l’ordre de 46,5%, pour la génération X, 17%, la génération Y, 7%, et, enfin, la génération Z, 4,1%. »

Le président et fondateur de Hardbacon, Julien Brault, a rappelé son ancien parcours de journaliste et les différences existantes entre du contenu journalistique et du contenu commandité (publireportage). « Il y a donc moyen d’influencer de façon éthique, que ce soit dans les médias traditionnels ou sur les réseaux sociaux. »

Il a mentionné que pour de jeunes influenceurs il y a le danger de ne pas connaître de telles pratiques. « Souvent ils ne vont même pas connaître la réglementation, ni même l’existence d’organismes comme les OAR (organisme d’autoréglementation du Canada) ou l’AMF. »  Il considère que s’il existe un danger, car avec les réseaux sociaux n’importe qui peut devenir un média de masse, le phénomène des influenceurs n’est pas une mauvaise chose en soi. « Ils procurent du contenu à une catégorie de gens qui d’ordinaire n’auraient pas accès à ce genre de contenu. »

« Si les influenceurs prennent une place c’est parce qu’on leur a laissé, quand il y a une place à prendre il y a des gens qui la prenne », constate d’emblée Chantal Lamoureux, présidente-directrice générale Institut québécois de planification financière (IQPF). La question, selon elle, est plutôt de savoir pourquoi cette place était vacante.

Elle rappelle que l’IQPF a mené un sondage l’hiver dernier auprès de la population québécoise au sujet des sources qu’elle utilisait pour obtenir des conseils financiers. 33% des répondants disaient consulter des membres de leur famille, et seulement 8% des répondants disaient s’informer auprès d’influenceurs. « Donc, oui le phénomène est là et il faut s’y intéresser, mais ce n’est pas encore quelque chose de généralisé. »

Selon elle, cette place laissée vacante a été prise, car de plus en plus de gens vivent un stress financier grandissant, particulièrement depuis la pandémie. « L’Institut canadien pour la résilience financière a récemment démontré, recherches à l’appui, que plus de 70% des Canadiens avaient déclaré avoir eu des problèmes de santé mentale liés à un stress financier. 47% disaient que cela avait même un impact sur leur santé physique et 44% sur leur productivité au travail. »

Marianne Spear, étudiante, animatrice à Parler d’argent c’est pas stressant à Matv et (F) Influenceuse, voit le phénomène d’un bon œil tout en étant consciente qu’il existe des dangers. « Il y a des choses qui me préoccupent, notamment de constater que des influenceurs (avec plusieurs followers) sans formation, ni expertise particulière, vont aborder certains sujets et exercer une certaine pression sur les gens de ma génération, et même les plus vieux. »

Elle observe que de parler de certains sujets (l’achat d’une maison ou d’actions) peut générer de la gêne ou de la culpabilité auprès de ceux qui les suivent et ne connaissent pas nécessairement le sujet. « Dans certains cas il y a clairement des drapeaux rouges, mais je suis sûre que collectivement, avec les gens de l’industrie, nous trouverons des solutions pour mieux encadrer le tout. »

La volonté d’autonomie des individus est très importante, selon Sandrine Prom Tep de l’UQAM. « Confier ses finances à quelqu’un peut être très stressant. » L’Internet nous donne encore cette perception selon elle que « toute information est disponible et à portée de main ». Vu la surabondance d’information, l’énorme enjeu réside selon elle dans la capacité des individus, particulièrement la nouvelle génération, à distinguer l’information pertinente pour eux. « De séparer le bon grain de l’ivraie : de trouver une information qui permette de prendre une décision éclairée, informée et libre de toute influence. »

Baliser ou faire contrepoids au phénomène des (F)influenceurs ?

« Le défi c’est de trouver l’équilibre, mais je crois qu’il existe d’autres moyens que la réglementation », estime Chantal Lamoureux de l’IQPF, qui – comme plusieurs des panélistes – voit aussi du positif dans le phénomène des (F)influenceurs.  Elle y voit un incitatif pour que les professionnels améliorent leur capacité à communiquer, à vulgariser et à accompagner. « Beaucoup veulent le faire, mais peut-être que cela passe par de la formation qui soit reconnue et valorisée au même titre que de la formation technique. Comme institut de formation, c’est quelque chose qui nous intéresse et nous interpelle grandement. »

Julien Brault de Hardbacon croit qu’il y a toujours de la place pour du contenu de qualité et qui déroge de l’information bien souvent lisse et aseptisée produite par les institutions financières. « Quand je réserve un hôtel sur Expedia, je vais voir les commentaires, les recensions en ligne. Même chose au restaurant. Cependant, avant de prendre une décision financière importante il y a très peu de choses que l’on peut retrouver pour se faire une tête et prendre une meilleure décision. »

Chantal Lamoureux précise qu’il est important de rejoindre toutes les catégories de gens et de mieux transmettre le message. « Oui, il y a la littéracie financière, mais au Québec il y a un enjeu encore plus important, celui de la simple littéracie. » Elle signale que le Québec arrive dernier à ce chapitre dans l’ensemble des provinces canadiennes. « Quand on additionne l’analphabétisme de niveau 1, 2 et 3, c’est près de 50% de la population. »

C’est peut-être ce qui explique selon elle pourquoi il y a un intérêt grandissant pour des messages courts dans des vidéos. Elle réitère par ailleurs l’importance de travailler de concert pour arriver à porter le message. « Nous sommes beaucoup d’intervenants, mais on travaille chacun de notre côté et de façon dispersée. Il faut s’allier pour travailler dans la même direction, ramer dans la même direction. »

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Quel impact auront les nouvelles technologies sur l’industrie financière ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/quel-impact-auront-les-nouvelles-technologies-sur-lindustrie-financiere/ Tue, 14 Feb 2023 12:18:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91814 L’AMF cherche à répondre à cette question.

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Intelligence artificielle, voitures autonomes, désinformation sur les réseaux sociaux… L’Autorité des marchés financiers (AMF) réfléchit à l’impact qu’auront les nouvelles technologies sur l’industrie financière et sur sa mission de protection du public.

Même si le jour où les Québécois conduiront une voiture pleinement autonome n’est pas pour demain, le gendarme boursier a créé un groupe de réflexion pour se pencher sur les enjeux qui pourraient survenir dans le secteur de l’assurance automobile, a donné en exemple le président-directeur général de l’AMF, Louis Morisset, lors d’une entrevue, lundi, en marge d’une allocution devant le Cercle canadien de Montréal.

L’idée d’une voiture complètement autonome amène des questions sur la responsabilité des conducteurs en matière d’assurance, explique Louis Morisset. « Éventuellement, lorsqu’on aura une voiture autonome qui devrait assumer la responsabilité en cas d’accident? Quel genre de système devrait être mis en place? »

La question peut sembler hypothétique, mais le dirigeant estime qu’il faut entamer la réflexion dès maintenant pour que l’AMF et l’industrie soient mieux préparées au moment venu avec « des solutions potentielles ». « Si on n’y réfléchit pas dès à présent, si on ne consulte pas notamment l’industrie, on ne pourra pas arriver à une conclusion. »

Le défi Tik Tok

La mission de l’AMF est déjà confrontée à des questions bien concrètes en raison de l’évolution des technologies. La désinformation sur les réseaux sociaux entraîne la diffusion de fausses croyances et la vente de produits frauduleux.

Comme ces méfaits sont souvent perpétrés par des acteurs étrangers, le gendarme boursier se trouve limité par les propres frontières physiques de sa juridiction, concède Louis Morisset. « Il y a une limite très, très, claire à ce qu’on peut faire. Les gens sont libres sur l’internet d’aller où ils veulent et de trouver des acteurs du système financier qui ne sont pas inscrits à l’Autorité, qui respectent peut-être les lois dans d’autres juridictions, mais il s’avère souvent que ces acteurs-là sont des entreprises frauduleuses. »

En réaction, l’AMF redouble d’efforts pour promouvoir la littératie financière. Pour joindre un plus jeune public, elle est d’ailleurs présente sur Tik Tok. « Le mieux qu’on puisse faire, et on y met beaucoup d’énergie, c’est de sensibiliser et marteler constamment qu’on doit faire affaire avec des entreprises inscrites au Québec. Si les gens partent de cette prémisse-là, il y a beaucoup moins de gens qui vont tomber dans les pièges. »

L’AMF mène aussi des efforts avec les régulateurs à l’international pour trouver des solutions contre les mauvais acteurs sur le web. « On essaie de voir si des entreprises comme Facebook, ultimement Tik Tok, pourraient nous aider, pourrait bloquer en quelque sorte ce genre de contenu, sachant que c’est souvent frauduleux. Ça, c’est totalement embryonnaire, ça peut peut-être être fait à l’échelle internationale. »

Des chercheurs s’inquiètent également des risques que pourraient amener les récents débouchés de l’intelligence artificielle avec des technologies d’agent conversationnel comme ChatGTP, qui a été la source de beaucoup de curiosité dans les derniers jours.

Les autorités en valeurs mobilières canadiennes, dont fait partie l’AMF, devront se pencher sur le développement de cette technologie, estime Louis Morisset, qui quittera ses fonctions à la fin du mois de juin. « Je n’ai pas de réponse à vous donner aujourd’hui, à part de dire que c’est le genre de phénomène qui émerge et qui suscite des préoccupations. Notre réflexion démarre à peine. »

L’AMF n’est pas encore à l’étape d’utiliser l’intelligence artificielle dans ses activités, que ce soit pour déceler des comportements frauduleux ou pour réaliser des gains d’efficacité.

L’organisme travaille cependant à la « valorisation » de ses données pour s’assurer qu’elles sont fiables. L’adoption de l’intelligence artificielle dans ses activités pourrait par la suite être envisagée. « Lorsqu’on sera, je dirais, en mesure d’avoir une valorisation optimale de nos données, là, on pourra probablement mieux envisager d’intégrer des composantes de l’intelligence artificielle. J’ai des équipes qui s’y intéressent aujourd’hui, mais est-ce que j’ai des systèmes en place utilisant l’intelligence artificielle? Pas encore. »

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Un fonds d’investissement lancé par un TikTokeur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-fonds-dinvestissement-lance-par-un-tiktokeur/ Fri, 14 May 2021 12:04:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79814 PLANÈTE FINANCE - À 19 ans, Josh Richards veut devenir le premier influenceur milliardaire du monde.

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Josh Richards, un TikTokeur canadien de 19 ans, a décidé de lancer Anima Capital, une société de capital-risque dotée de 15 millions de dollars afin de devenir le premier influenceur milliardaire du monde. Créée avec Griffin Johnson et Noah Beck, deux autres vedettes de la génération Z présentes sur TikTok, et Marshall Sandman, un ancien banquier d’affaires de Goldman Sachs, la société cherche à soutenir les entreprises en démarrage dans les secteurs de la consommation, des technologies financières, de la santé et des médias.

Anima Capital se présente comme étant la première société de capital-risque ayant accès à plus de 100 millions de consommateurs engagés. Josh Richards considère ainsi ses 25 millions d’abonnés TikTok comme de potentiels clients cruciaux pour les startups.

« Nous serons en mesure de tirer parti des millions d’abonnés que nous avons et de puiser dans une nouvelle génération de clients potentiels », a-t-il ainsi affirmé à CNN Business.

Anima Capital a déjà dévoilé le nom de ses investisseurs les plus célèbres. Parmi ceux-ci on retrouverait Anthony Scaramucci, le cofondateur de Tinder, Sean Rad et l’ancien PDG de TikTok Kevin Mayer.

Un profil particulier

S’il semble étrange qu’un TikTokeur décide de faire ses pas dans le milieu de l’investissement, connaissant le profil de Josh Richards, cela devient plus clair.

La vedette des médias sociaux collectionne des vidéos de lui faisant de la musculation, des blagues ou même du playback, toutefois certaines font également allusion à son passé d’entrepreneur. Ainsi une vidéo visionnée 7,5 millions de fois le montre avec ses amis en train de danser sur une pile d’Ani, la boisson énergétique qu’ils ont lancée.

Il a également investi dans plusieurs startups. Il détient notamment une participation dans Dog for Dog, une startup soutenue par Snoop Dogg qui fait don d’un sac de nourriture à un refuge pour animaux pour chaque sac acheté. Il est également co-directeur créatif de la société de fausse fourrure UnHide d’Ellen Degeneres, copropriétaire d’Ani Energy et a lancé une société de production axée sur la génération Z avec l’acteur Mark Wahlberg.

Josh Richards est très confiant vis-à-vis du succès d’Anima Capital. Il estime que son incursion dans le capital-risque lui permettra d’atteindre son objectif de devenir milliardaire.

« Nous créons des tendances. Nous lançons des tendances. C’est ce que nous faisons, affirme-t-il. Cela va juste être une autre d’entre elles. »

Il espère également casser l’image que le public se fait des TikTokeurs et ouvrir de nouvelles voies de carrière pour les autres influenceurs.

« Beaucoup de créateurs de médias sociaux sont catalogués ou on leur dit qu’ils doivent faire croître leur compte, conclure des contrats avec des marques, essayer de devenir musicien ou acteur, rapporte-t-il. Ils sont en quelque sorte stigmatisés. Nous voulons briser cela. C’est notre raison d’être, prouver que les gens ont tort. »

Le début de la fin?

Évidemment, le fait qu’un TikTokeur se lance sur le marché du capital-risque n’est pas pour plaire à tout le monde. Jonathan Macey, professeur de finance d’entreprise à la Yale Law School estime cette tendance particulièrement effrayante. « Nous sommes en train de gamifier et de banaliser les marchés de capitaux – et les marchés de capitaux sont vraiment importants », avertit-il.

Il craint ainsi que ces nouvelles sociétés soutenues par des vedettes des médias sociaux éclipsent les bonnes entreprises. « Les entreprises bizarres deviennent des chouchous et aspirent beaucoup d’oxygène du système », prévient-il.

Jonathan Macey rappelle du même souffle qu’une startup ne se résume pas à un produit cool soutenu par un nombre important d’admirateurs sur les médias sociaux. Selon lui, les éléments qui devraient être pris en compte sont les fondamentaux tels que la gestion de la qualité, les employés et les bilans solides.

« Les gens vont se brûler. Je pense qu’il y aura beaucoup de faux pas », conclut-il.

Anima Capital n’estime pas être à l’abri des ratés, mais la société compte bien les minimiser en s’appuyant sur d’autres célébrités qui se sont lancées dans l’investissement en capital-risque.

« Nous avons appris des meilleurs. Nous faisons de notre mieux pour nous assurer que nous ne commettons pas ces premières erreurs, affirme Marshall Sandman, cofondateur d’Animal Capital. Nous nous attendons à faire des erreurs. Il s’agit de savoir comment nous gérons les inconvénients ».

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