TOP 9 DES COURTIERS - En matière de rémunération, les années se suivent mais ne se ressemblent pas. En 2015, la majorité des conseillers en placement avaient accordé des notes plus élevées à leurs courtiers par rapport à l'année précédente. Cette année, ces derniers retombent en disgrâce aux yeux de leurs représentants.«C'est frustrant, car chaque année, il faut en faire plus. Ça n'arrête jamais. On reçoit moins de primes qu'avant. On a d'autres avantages, mais pour les obtenir, il faut atteindre les objectifs», commente un représentant de CIBC Wood Gundy.
Le sondage mené à l'occasion du Top 9 des courtiers québécois révèle une tendance marginale qui semble toutefois prendre de l'ampleur. Certains conseillers se plaignent de la pression qu'on exerce sur eux pour qu'ils vendent des produits maison et d'avoir à recommander de plus en plus de clients à la banque.
Les conseillers accordent les pires notes aux courtiers en ce qui a trait au marketing, au soutien aux ventes et à l'utilisation des médias sociaux. Explications.
Parmi les conseillers sondés pour le Top 9 des courtiers québécois, la technologie fait à la fois des heureux et des malheureux. Certains estiment que leur firme n'en fait jamais assez, tandis que d'autres semblent un peu essoufflés face à ces changements incessants.
De 2014 à 2015, valeurs mobilières Desjardins (VMD) est passée de la dernière à la première place dans le Top 9 des courtiers québécois. Son indice FI mesurant la satisfaction de ses conseillers a bondi passant de 7,3 points sur 10 à 8,8 points en 2015.
Le top 9 des courtiers québécois fait peau neuve. Cette année, les conseillers en placement interrogés ont évalué leurs courtiers sur 11 nouveaux aspects, pour un total de 25 critères. Parmi les nouveautés, les programmes de relève, le soutien à l'utilisation des médias sociaux et aux technologies mobiles.
TOP 9 DES COURTIERS - Plusieurs courtiers ont modifié la rémunération des conseillers en placement au cours des derniers mois. Ces changements ne font pas le bonheur de tous, même si une minorité de représentants seulement ont subi une baisse de rémunération. Cependant, une tendance semble se démarquer : les courtiers qui ont maintenu leur grille de rémunération ou qui l'ont ajustée marginalement obtiennent le meilleur pointage en la matière.