travail autonome – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 03 Oct 2024 11:26:15 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png travail autonome – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La qualité du sommeil de votre équipe de conseillers, y avez-vous déjà songé ? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/la-qualite-du-sommeil-de-votre-equipe-de-conseillers-y-avez-vous-deja-songe/ Thu, 03 Oct 2024 11:26:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103151 DÉVELOPPEMENT - Plus de 50 % des Canadiens rencontrent des problèmes d’insomnie.

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Et ces difficultés affectent de nombreux aspects liés à leur emploi dont l’absentéisme, le présentéisme, la performance, la productivité et par-dessus tout, la santé mentale. Dre Maude Bouchard, neuropsychologue et spécialiste du sommeil, énumère les leviers d’actions sur lesquels peuvent miser les conseillers pour tomber plus facilement dans les bras de Morphée et ainsi favoriser leur mieux-être et celui de leur firme.

Dre Bouchard, qui est aussi directrice de la recherche et du développement chez HALEO, une clinique virtuelle du sommeil offrant ses services aux entreprises, met d’abord en lumière l’impact crucial du sommeil des équipes sur l’environnement de travail. « Les gens qui souffrent d’insomnie ont 2,5 % plus de chance de partir en congé d’invalidité et les coûts de remplacement peuvent être élevés », mentionne-t-elle.

Elle spécifie que les erreurs et les accidents causés par un sommeil inadéquat peuvent engendrer de graves conséquences pour les entreprises autant sur le plan monétaire que sur la sécurité des individus. « Que ce soit un travailleur qui fait une erreur de mouvement dans une usine ou un professionnel qui se trompe dans un chiffre par manque de concentration, les coûts liés à cela peuvent être énormes », illustre-t-elle. Donc, quand et comment agir ?

Périodes occupées

Les périodes de fin d’année, des impôts et des REER sont certainement plus occupées pour les conseillers et le flot élevé de travail peut entraîner des problèmes de sommeil chez certains d’entre eux. L’aide qu’apportera un employeur à son personnel par rapport à cet enjeu ne devrait toutefois pas avoir lieu durant la période concernée. Celui-ci devrait plutôt sensibiliser ses troupes à l’importance de maintenir une saine hygiène de sommeil à longueur d’année.

« Ce qui est intéressant et important pour les travailleurs dont la charge de travail augmente grandement à certaines périodes de l’année, c’est surtout de considérer le “avant et après ”. En général, durant le “pendant”, on a un peu moins de contrôle sur l’ampleur de la tâche et le stress est plus grand. L’idéal est donc d’essayer de mieux gérer son sommeil avant la période occupée pour mettre toutes les chances de son côté », explique Dre Maude Bouchard.

Cette dernière mentionne que les conseillers ne doivent pas non plus négliger la période qui succède les moments chargés de l’année, c’est-à-dire en s’assurant de profiter de ceux-ci pour récupérer.

Horaire adapté aux différences individuelles

Les conseillers devraient donc intervenir sur leur sommeil au moment où leur horaire contient plus d’espace libre pour le faire. Tout d’abord, il s’agirait de ne pas se comparer aux autres, car les besoins physiologiques et psychologiques en la matière peuvent varier d’un individu à l’autre. Un dirigeant de firme aurait intérêt, par exemple, à offrir de la flexibilité dans les horaires et l’environnement de travail en fonction de chacun de ses employés.

En effet, s’il est vrai que certaines personnes ont besoin de peu d’heures de sommeil pour être fonctionnel, par exemple, il demeure que pour la plupart des gens la situation est toute autre. « Il est difficile d’aller à l’encontre de la partie de nous qui est déterminée génétiquement. Certains peuvent fonctionner avec 5 ou 6 heures de sommeil, mais ce n’est pas le cas de la majorité. L’important est réellement de respecter son besoin individuel », souligne la neuropsychologue.

Dre Bouchard remarque aussi que les mentalités changent et que les employeurs sont de plus en plus conscients qu’ils doivent encourager leur personnel à privilégier un sommeil de qualité et de saines habitudes de vie. « Il y a eu une ‘mode’ où les gens qui disaient ne pas dormir beaucoup était quasiment vénérés et où peu d’heures de sommeil rimait avec plus de productivité. Je constate que cette croyance s’estompe de plus en plus. Les employeurs réalisent que la privation de sommeil et les troubles de sommeil ça a des impacts négatifs autant sur la productivité que sur la santé des individus », rapporte-t-elle.

Conseils en rafale

La spécialiste rappelle quelques conseils simples pour maintenir une bonne hygiène de sommeil : réduire sa consommation d’alcool et de café, bouger davantage, éteindre tous les écrans et tamiser les lumières au moins 15 minutes avant l’heure du coucher. Finalement, s’assurer de s’exposer à la lumière du matin et dans la journée lorsque c’est possible. Avoir une fenêtre qui surplombe son bureau ou à tout le moins une lampe de luminothérapie est donc à privilégier pour tous ceux qui doivent travailler à l’ordinateur, c’est-à-dire, disons-le, à peu près tous les conseillers de nos jours !

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L’emploi temporaire devient la nouvelle normalité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lemploi-temporaire-devient-la-nouvelle-normalite/ Tue, 14 Aug 2018 12:15:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=50267 L’emploi temporaire ou contractuel serait la « nouvelle normalité » et BMO Gestion de patrimoine s’intéresse aux particularités de ce qu’il appelle l’« économie à la demande ».

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Dans son rapport « L’économie à la demande : Atteindre le bien-être financier en toute confiance » publié le 30 juillet dernier, le groupe financier constate le passage du marché du travail canadien de l’emploi permanent à l’emploi temporaire ou contractuel à la demande.

Ainsi, selon Statistique Canada, 2,18 millions de Canadiens entraient dans la catégorie des travailleurs temporaires en septembre 2017. L’étude « Effectif 2015 : que nous réserve le monde du travail? » de Randstad Canada, datant d’avril 2017, indique pour sa part que les organisations embauchent toute une gamme de travailleurs de ce type, qui composent déjà entre 20 % et 30 % de leurs effectifs, et plus d’un employé sur quatre est un travailleur autonome.

Parmi les répondants de l’étude de BMO, 40% ont déclaré participer ou avoir déjà participé à l’économie à la demande et la plupart des propriétaires de petites entreprises (60%) ont décidé de devenir travailleurs indépendants par choix.

Dans les raisons données par les répondants pour expliquer l’intérêt de travailler à contrat, la moitié (49 %) affirme le faire pour avoir plus d’autonomie et de contrôle ou pour avoir un revenu d’appoint. Parmi les répondants, 42% optent pour ce type de contrat pour parvenir à un juste équilibre carrière/famille. Seulement 27% le font par obligation car c’est leur seul moyen de gagner un revenu.

« Depuis la crise financière mondiale de 2008, la technologie et l’automatisation ont transformé à peu près tout ce que nous faisons. La nouvelle économie du travail a également changé la façon dont les Canadiens épargnent et investissent. Le changement dans la façon dont les Canadiens embauchent ou se font embaucher signifie que les travailleurs de l’économie à la demande auront besoin de plus de temps et de planification pour atteindre leurs objectifs financiers », indique Sylvain Brisebois, directeur général et premier vice-président, BMO Nesbitt Burns.

Différences de générations

Le sondage montre toutefois que les baby-boomers, les milléniaux et les membres de la génération X divergent quant à leur façon de voir l’économie à la demande et les raisons d’y participer.

Ainsi davantage de milléniaux ont indiqué choisir ce type d’économie de façon volontaire (62%), que les membres de la génération X (58%) et les baby-boomers (54%). Mais à l’inverse, plus de baby-boomers se lancent dans ce milieu pour compléter leurs revenus de retraite (31 %) que de membres de la génération X (10 %) ou de milléniaux (9%).

On voit également que les jeunes cherchent davantage de nouveaux défis ou de changements. Ainsi, 51% des milléniaux choisissent de devenir travailleur indépendant pour cette raison contre 46% des membres de la génération X et 37% des baby-boomers.

Ce sondage a été effectué en ligne par ValidateIt Technologies Inc. pour le compte de L’Institut Info-Patrimoine BMO entre le 29 novembre 2017 et le 2 décembre 2017 auprès d’un échantillon de 1 005 travailleurs indépendants canadiens.

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Travail autonome : entre rêve et réalité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/travail-autonome-entre-reve-et-realite/ Mon, 30 Jul 2018 13:19:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=49812 Pourquoi vos clients deviennent-ils chauffeurs de taxi Uber ou hôte Airbnb? Une récente étude de BMO Gestion de patrimoine au sujet de l’économie à la demande démontre que chaque génération a ses raisons pour adopter ce type de travail autonome.

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BMO Gestion de patrimoine définit l’économie à la demande comme une économie « caractérisée par une prédominance de travailleurs indépendants et de sous-traitants rémunérés à la tâche ou pour des contrats de courte durée ». Elle est constituée d’emplois temporaires ou contractuels, de travailleurs à la demande, de travailleurs autonomes et de salariés occasionnels

Ainsi, 70 % des baby-boomers qui participent à l’économie à la demande le font pour avoir de l’autonomie et du contrôle, 35 % pour gagner un revenu d’appoint, 35 % pour l’équilibre travail-famille et 23 % pour gagner un revenu pendant la recherche d’un meilleur emploi. Seulement 35 % des baby-boomers interrogés disent que c’est la seule manière pour eux de gagner un revenu.

Plus d’un membre de la génération X sur deux, ou 54 %, citent l’autonomie, 44 % le besoin de gagner un revenu d’appoint et 52 % l’équilibre travail-famille. Pour les milléniaux, 53 % disent utiliser l’économie à la demande pour gagner un revenu d’appoint, 48 % l’autonomie, 38 % l’équilibre travail-famille et 30 % le besoin de gagner un revenu en attendant de trouver un meilleur emploi.

En comparaison, si on regarde l’ensemble des répondants, le désir d’autonomie et le besoin de gagner un revenu d’appoint arrivent à égalité, à 49 %, parmi les raisons de participer à l’économie sur demande. Quarante-deux pour cent des répondants citent le désir de trouver un meilleur équilibre entre le travail et la famille alors que 27 % disent que c’est leur seule façon de gagner un revenu.

Risques

Tout n’est toutefois pas rose au pays de l’économie sur demande. En effet, 87 % des baby boomers s’inquiètent de l’absence d’avantages sociaux dans ce type d’emploi, contre 72 % des membres de la génération X et 67 % des milléniaux. En comparaison, 69 % de l’ensemble des répondants citent l’absence d’avantages sociaux comme l’aspect du travail à la demande qui a le plus de répercussions financières sur eux.

Dans le même ordre d’idées, 57 % des baby-boomers, 55 % des membres de la génération X et des milléniaux s’inquiètent de l’absence de rémunération en cas de maladie. Chez l’ensemble des répondants, 55 % citent l’absence de rémunération en cas de maladie comme un facteur ayant des répercussions financières sur eux.

Au chapitre de la rémunération, on remarque une différence importante entre les générations. Ainsi, le fait que l’économie sur demande fournisse une rémunération insuffisante est un facteur important pour 57 % des baby-boomers, mais seulement 43 % des milléniaux et 36 % des membres de la génération X. Le risque d’accumuler des dettes est cité par 7 % des baby-boomers, mais par 34 % des membres de la génération X et 29 % des milléniaux.

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