Université de Montréal – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 10 Apr 2024 16:01:50 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Université de Montréal – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Elle dirige la poussée de croissance de l’OCRI https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/elle-dirige-la-poussee-de-croissance-de-locri/ Mon, 15 Apr 2024 04:24:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100121 Son expérience et son écoute de l’industrie l’aideront.

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Avec son équipe, ­claudyne ­Bienvenu, ­vice-présidente pour le ­Québec et l’Atlantique de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), a eu beaucoup de pain sur la planche ces derniers mois.

Depuis janvier 2023, en plus de diriger les activités québécoises de l’OCRI, elle orchestre avec ses collègues différents chantiers liés à l’enracinement de cet organisme d’autoréglementation (OAR) issu de la fusion de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM) et de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM).

Cet enracinement se fait dif­féremment au ­Québec qu’ailleurs au pays, où les équipes de l’ACFM et de l’OCRCVM doivent désormais travailler ensemble. Le bureau de ­Montréal de l’OCRI n’a pas pu compter sur l’arrivée du personnel de l’ACFM pour grossir ses rangs.

Malgré tout, il devra s’adapter à l’encadrement des courtiers en épargne collective, unique au ­Québec, en collaboration avec l’Autorité des marchés financiers (AMF) et la ­Chambre de la sécurité financière (CSF). Et embaucher du personnel au ­Québec, même s’il ne sait pas encore combien.

Au ­Québec, l’OCRI compte 75 employés, dont 24 personnes liées aux inspections de conduite des affaires et conduite financière. L’équipe supervise actuel­lement 30 courtiers en placement et neuf courtiers en épargne collective ayant leur siège social dans la ­Belle ­Province, pour un total de ­4 256 représentants inscrits en placement y résidant.

« ­Cette consolidation devrait marquer le début d’une nouvelle ère au ­Québec », lance ­Claudyne ­Bienvenu. À terme, l’OCRI vise à avoir un cadre réglementaire harmonisé entre les courtiers en épargne collective (CEC) et les courtiers de plein exercice du ­Québec, et que cette transition « se fasse sans trop de heurts » pour les premiers.

D’ici là, plusieurs éléments restent inconnus, particulièrement pour 17 autres ­CEC ayant leur siège social au ­Québec qui étaient auparavant encadrés par l’AMF. Certains d’entre eux craignent la tarification de l’OCRI, laquelle s’ajoutera à celles de l’AMF et de la CSF. Ils redoutent également les coûts pour adapter leurs politiques internes à l’ensemble de règles harmonisées, lorsque ­celui-ci entrera en vigueur d’ici 18 à 24 mois.

La dirigeante en est consciente et désire les accompagner dans le passage du règlement ­31-103, ap­pliqué actuellement pour ces ­CEC, aux règles qui seront créées.

Sur le plan des frais, « on est conscient aussi qu’il y a une progression à faire, qu’on ne peut pas du jour au lendemain arriver avec un modèle de frais qui va avoir des répercussions négatives ou mettre un terme à une firme », indique ­Claudyne ­Bienvenu.

L’OCRI évalue par exemple l’option d’une période de transition entre le moment où sa grille de tarification entrera en vigueur et le moment où elle s’appliquera aux CEC du ­Québec. De plus, la tarification de l’OCRI devrait être proportionnelle aux services offerts. « ­Il va falloir être imaginatif », ­dit-elle.

Chose certaine, l’OCRI n’a pas chômé depuis la fusion de janvier 2023, selon la dirigeante. L’OCRI a terminé deux des cinq phases de la consolidation des règles. La troisième sera publiée ce printemps. Claudyne ­Bienvenu souligne le travail de l’ombre du service de traduction de Montréal, qui y a contribué. Cette année, ses employés auront traduit plus de trois millions de mots. « C’est phénoménal. Et ils l’ont fait avec rigueur. Si jamais une règle est mal traduite, ça peut créer de gros problèmes. »

L’OCRI a également établi un ­Bureau des investisseurs ainsi qu’un comité de liaison au ­Québec afin que les 17 nouveaux membres de l’OCRI puissent communiquer les difficultés qu’ils rencontrent par rapport aux règles. « ­Il faut être humble et écouter les firmes », ­note-t-elle, heureuse de l’absence de levée de boucliers de leur part.

L’OCRI a également sondé ces courtiers, entre autres afin de préparer ses premières inspections de ces firmes faites en vertu du règlement ­31-103, en collaboration avec l’AMF.

« ­On respecte le modèle québécois. Donc, le règlement ­31-103, actuellement, on l’applique », ­précise-t-elle. L’OCRI négocie aussi un protocole d’entente d’échange d’informations avec la ­CSF. « ­On ne veut pas avoir de duplication, la ­Chambre non plus. »

Or, la cohabitation des régulateurs crée des défis, souligne ­Claudyne ­Bienvenu : « ­Ce n’est pas facile. Si un individu est inscrit dans plus d’une province, qui va faire quoi ? ­La ­CSF est restreinte à la juridiction québécoise. Elle pourrait suspendre quelqu’un au ­Québec, mais pas dans le reste du ­Canada. Comment le reste du ­Canada réagirait-il ? ­Je ne sais pas. »

La publication, en janvier dernier, de l’énoncé de position de l’OCRI sur une possible uniformisation des règles liées à la rémunération des conseillers fait jaser. Certains voient comme une menace à leur modèle d’affaires la possibilité pour un courtier de verser des paiements à une société par actions détenue personnellement par un conseiller, même si ­celle-ci devait être autorisée par l’OCRI à exercer ses activités. Or, bon nombre espèrent éliminer le risque fiscal qui plane depuis tant d’années sur les représentants en épargne collective ayant également un cabinet pour leurs activités en assurance de personnes.

Bien que ­ceux-ci puissent partager des commissions avec cette société personnelle sous certaines conditions, des divergences d’interprétation de la ­Loi sur les valeurs mobilières (LVM) entre l’industrie et ­Revenu ­Québec les empêchent de le faire de manière efficiente. Résultat, des représentants en épargne collective de certains réseaux ont reçu des avis de cotisation de sommes élevées.

L’énoncé de position de l’OCRI veut proposer une solution réglementaire à cet enjeu, mais n’apportera aucune garantie qu’elle satisfasse les autorités fiscales, prévient ­Claudyne ­Bienvenu. Les autorités fiscales pourraient d’ailleurs changer leur interprétation des anciennes règles de l’ACFM, actuellement gérée par l’OCRI, et adopter une perspective différente, ­juge-t-elle.

« ­On croit qu’avec le modèle 2 (approche fondée sur la constitution en société des personnes autorisées), vous allez obtenir des autorités fiscales et des ­ACVM une autorisation de faire la redirection de commissions. C’est la meilleure des choses à ce ­stade-ci, avec la modification de la ­LVM », estime ­Claudyne ­Bienvenu.

L’OCRI analysera les com­mentaires de l’industrie à propos de cette consultation, qui se terminait à la fin de mars.

Si l’OCRI dresse un bilan positif de ses 16 premiers mois, c’est aussi le cas d’une majorité de responsables de la conformité qui ont
répondu au ­Pointage des régulateurs, lesquels se montrent satisfaits des premières actions prises par l’OCRI ou des interactions qu’ils ont eues avec ce régulateur (« OCRI: espoirs et inconnu »).

Certains répondants vantent l’excellente écoute et la disponibilité des dirigeants de l’OCRI. En ce sens, l’OAR perpétue la tradition de l’OCRCVM de maintenir des canaux de communication ouverts avec l’industrie, à laquelle ­Claudyne ­Bienvenu a contribué plusieurs années.

Le droit l’a choisie

Titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université ­Laval, ­Claudyne ­Bienvenu débute sa carrière en journalisme au ­Journal de ­Chambly, à sa sortie d’université. Passionnée du ­Moyen-Orient, elle y travaille ensuite et s’intéresse au sort des réfugiés.

Elle suit des cours du soir en droit, puis poursuit dans cette voie. Elle obtient en 1992 son diplôme en droit de l’Université de ­Montréal. « ­Ce n’est pas moi qui ai choisi le droit, c’est le droit qui m’a choisie. »

Elle a été par la suite assesseure pour le ­Tribunal des droits de la personne du Québec et représentante du ­Québec pour le ­Programme de contestation judiciaire du ­Canada. « ­Je suis encore très touchée par les droits de la personne et les droits des réfugiés », ­affirme-t-elle.

Après un repas passé en compagnie de ­Carmen ­Crépin, qui était à l’époque présidente de la ­Commission des valeurs mobilières du ­Québec (CVMQ), ­celle-ci lui offre un poste, à sa surprise. C’était au tournant des années 2000.

« ­Je lui avais dit qu’elle se trompait parce que je n’avais pas les connaissances requises pour pouvoir l’assister », relate-t-elle. Malgré tout, elle étudie l’offre durant le temps des ­Fêtes, après s’être fait livrer des boîtes contentant l’ensemble du cadre légal du secteur.

« ­Mon mari m’avait dit : “c’est ridicule tellement il y a de documents”. Mais le cadre, ça se suit bien, c’était clair ». Elle accepte le défi et travaille au ­Bureau de la présidence de la ­CVMQ avant de suivre ­Carmen ­Crépin, en 2004, lorsque ­celle-ci passe à la direction de l’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières, prédécesseure de l’OCRCVM. Avant sa promotion à ce poste, ­Claudyne ­Bienvenu était directrice régionale de la réglementation pour l’OCRCVM, l’organisme qui a précédé l’OCRI.

Ce qu’elle a construit avec ses collègues à l’OCRCVM au fil des ans l’aide aujourd’hui. Par exemple, elle est fière de la boîte à outils qu’elle a obtenue en matière de mise en application dans cinq provinces de manière complète et dans cinq autres de manière partielle. Depuis 2013, l’OCRCVM commence à recevoir les pouvoirs pour percevoir des amendes et recueillir des éléments de preuve en matière d’enquête. L’OAR obtient aussi une protection contre les poursuites malicieuses. « C’étaient des outils qu’on n’avait pas auparavant, ce qui rendait les choses extrêmement difficiles », ­juge-t-elle.

Avant, lorsqu’un conseiller voulait éviter de payer une amende, il suffisait qu’il cesse d’être une
personne autorisée et il ne pouvait être poursuivi. « ­On peut maintenant le poursuivre et c’est ce qu’on a fait à quelques reprises », ­dit-elle.

Elle est aussi fière de la réponse rapide de l’OCRCVM aux enjeux de l’industrie découlant de la pandémie. En 2020, les courtiers ont obtenu certaines exemptions afin de permettre le travail de la maison et les signatures électroniques, entre autres. L’équipe d’inspection a maintenu ses inspections des courtiers en les faisant à distance, un procédé moins coûteux qui est encore utilisé aujourd’hui.

Comme pour bien des organisations, la pandémie engendre aujourd’hui les défis de maintenir sa ­main-d’œuvre engagée et de retour au bureau afin de favoriser une culture organisationnelle et de former les nouveaux employés.

La pandémie n’a pas empêché l’OCRCVM de se regrouper avec l’ACFM, ni de signer un protocole avec la ­Bourse de ­Montréal, en 2021, qui permet à l’OCRI de faire une surveillance croisée à la fois d’un produit dérivé et de son ­sous-jacent. « ­On a des alertes qui nous informent si quelqu’un essaie de “jouer le marché” en prenant des dérivés et en [tentant] de faire monter le ­sous-jacent, qui sont les actions. »

« C’est beaucoup de sous, ça a été beaucoup de travail aussi avec l’AMF et la ­Bourse de ­Montréal, mais c’est un plus », ­résume-t-elle.

Équipes engagées

Aujourd’hui, les équipes de l’OCRI gèrent plusieurs chantiers, mais ­celles-ci « sont très engagées », souligne Claudyne ­Bienvenu. Par exemple, la surveillance croisée sera étendue aux titres à revenu fixe ainsi qu’aux cryptoactifs.

L’OCRI prévoit non seulement publier son plan triennal prochainement, mais également les résultats d’une recherche sur les investisseurs. L’OAR entend aussi former son personnel afin de pouvoir débuter les inspections pour certains ­CEC du ­Québec à l’automne.

Par ailleurs, le gouvernement du ­Québec et l’AMF annonçaient en octobre leur intention de déléguer à l’OCRI la responsabilité de l’inscription des représentants de courtier en épargne collective, notamment. Selon la dirigeante, on évalue actuellement divers scénarios, dont leurs conséquences technologiques. « ­On sait le nombre de personnes qu’on va devoir engager. On a réfléchi à un modèle de frais », ­explique-t-elle. L’avocate juge « extrêmement élogieux, pour nous, cette délégation ».

D’ici la fin de 2024 ou le début de 2025, l’OCRI prévoit publier une mise à jour de son modèle d’assurance des compétences, le contrat avec l’Institut canadien des valeurs mobilières (CSI) se terminant en décembre 2025. « ­On va annoncer très prochainement des changements importants, dont le fait qu’il n’y aura plus seulement une seule firme qui va pouvoir fournir le cours. »

« ­Notre objectif est d’avoir des gens qui sont bien formés et aussi, possiblement, de réduire les frais pour passer ces examens », selon la dirigeante. Et, dans certains cas, réduire le délai pour accéder à la profession selon la formation déjà acquise par le représentant.

Bref, encore beaucoup de pain sur la planche pour ses équipes.

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Nouveaux visages au CCIT https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveaux-visages-au-ccit/ Mon, 07 Aug 2023 10:10:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95361 NOUVELLES DU MONDE - Le comité accueille sept nouveaux membres.

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De nouvelles personnes font leur entrée au comité consultatif sur l’innovation technologique (CCIT) de l’Autorité des marchés financiers, à la suite de l’appel de candidatures lancé le 31 mars dernier. Il s’agit de :

  • Sébastien Bergeron, Banque Nationale ;
  • Laure Fouin, Osler, Hoskin & Harcourt ;
  • Vincent Gautrais, Université de Montréal ;
  • Marie-Chantal Leduc, BlockZero Innovations ;
  • Alexandre Prince-Levasseur, KPMG ;
  • Véronique Tremblay, Beneva ;
  • Pascal Van Wynendaele, Desjardins.

Ces représentants de l’industrie s’ajoutent aux six membres qui siègent actuellement au CCIT. Ils sont nommés pour un mandat initial de deux ans reconductible. Le comité se réunit de quatre à six fois par année.

Le CCIT est un forum de discussion sur l’innovation technologique dans l’industrie des produits et services financiers. Il maintient une vigie sur ce sujet et aide l’AMF à repérer et analyser les enjeux qui y sont reliés.

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AMF : partenariat reconduit avec l’Observatoire du droit québécois des valeurs mobilières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/amf-partenariat-reconduit-avec-lobservatoire-du-droit-quebecois-des-valeurs-mobilieres/ Wed, 29 Mar 2023 11:24:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92550 Et investit 500 000 $ pour soutenir la recherche en valeurs mobilières.

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L’Autorité des marchés financiers (AMF) a signé une entente de partenariat avec l’Université de Montréal pour soutenir les activités de l’Observatoire du droit québécois des valeurs mobilières.

Dans le cadre de son Programme de partenariats stratégiques en éducation financière, sensibilisation et recherche, l’AMF s’est engagée à verser un total de 500 000 $ sur cinq ans pour soutenir le groupe de chercheurs de l’Observatoire, formé d’étudiantes et d’étudiants aux études supérieures ainsi que d’une équipe de professeurs.

Cette contribution permettra également la tenue de séminaires, de tables de discussion et de colloques offrant l’occasion aux intervenants du secteur financier d’échanger et de réfléchir sur l’évolution de l’encadrement réglementaire en valeurs mobilières.

Ce partenariat permettra aux étudiants de développer une expertise recherchée qui bénéficiera plus tard au secteur financier québécois, selon le président-directeur général de l’AMF, Louis Morisset. Il est d’avis que la « formation de jeunes chercheurs et leurs réflexions sur les différents enjeux du secteur des valeurs mobilières sont des objectifs d’une grande importance pour le Québec. »

Pour sa part, le président de l’Observatoire, Stéphane Rousseau, affirme que le soutien financier de l’AMF permet à l’Observatoire de devenir « un interlocuteur de premier plan en matière d’encadrement des valeurs mobilières ».

Stéphane Rousseau, qui est aussi professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, a créé l’Observatoire du droit québécois des valeurs mobilières en 2006. Il contribue à l’avancement des connaissances en droit des valeurs mobilières, des produits et des marchés financiers par le développement d’un centre d’excellence au Québec.

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BNP Paribas ouvrira un laboratoire d’innovation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bnp-paribas-ouvrira-un-laboratoire-dinnovation/ Thu, 14 Nov 2019 12:44:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62320 En raison d’une forte croissance de ses opérations à Montréal, BNP Paribas ouvrira un nouveau bureau en ville qui accueillera un laboratoire d’innovation.

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BNP Paribas a annoncé récemment le transfert de son bureau principal canadien de McGill College Avenue au 2001, boulevard Robert Bourassa. Ce déménagement est dû à la croissance des activités du groupe au Canada.

« Compte tenu de la croissance de nos opérations montréalaises avec près de 1000 employés, il était important de repenser nos bureaux et de rassembler nos employés dans un nouvel espace adapté aux réalités et aux efficacités de l’environnement de travail actuel et de la collaboration », précise Sonja Volpe, Chef de la Direction de BNP Paribas au Canada.

Les activités de l’institution à Montréal sont devenues une plate-forme d’exploitation importante pour les activités régionales et mondiales du groupe.

Quelques améliorations

Dans ses nouveaux bureaux, BNP Paribas a décidé de mettre l’accent sur l’innovation. L’institution compte ainsi ouvrir un laboratoire d’innovation soutenant de nouvelles façons de travailler. Ce dernier sera conçu en partie grâce à un concours avec des étudiants de l’Université de Montréal.

En plus de ce laboratoire, BNP Paribas a annoncé que les futurs locaux ont été conçus en collaboration avec Provencher Roy, un chef de file de l’architecture urbaine au Canada pour favoriser le bien-être des employés. L’espace sera aussi décoré de peintures murales de sept artistes locaux. Celles-ci seront dispersées à travers les différents étages.

« Nous continuons d’investir dans l’expérience de nos employés qui, selon nous, profite à nos clients. Nous nous engageons également à maintenir un environnement de travail stimulant au sein d’un effectif diversifié », a commenté Raymond Rio, Responsable des Ressources Humaines de BNP Paribas au Canada.

Un historique de la banque au Canada

Il faut savoir que BNP Paribas travaille avec les entreprises et institutions canadiennes depuis plus de 50 ans. EN 1961, la Société Financière pour le Commerce et l’Industrie (SFCI) ouvre ses portes à la Tour de la Bourse à Montréal. En 1981, la SFCI devient Banque Nationale de Paris, qui fusionne avec Paribas en 2000, et déménage au 1981 McGill College Avenue. Désormais, l’institution possède des bureaux à Montréal et à Toronto. Au Canada, il s’agit de l’une des plus importantes banques étrangères au pays.

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