Volatilité – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 09 Oct 2024 17:52:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Volatilité – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Quels sont les FNB thématiques auxquels les investisseurs devraient s’intéresser ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/quels-sont-les-fnb-thematiques-auxquels-les-investisseurs-devraient-sinteresser/ Tue, 15 Oct 2024 05:04:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103509 L’IA et la cybersécurité peuvent présenter un potentiel de croissance, mais tous les clients ne sont pas adaptés au risque plus élevé qui en découle.

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Thomas Gilman

Conseiller principal en gestion de patrimoine, gestionnaire de portefeuille principal, Harbourfront Wealth Management, Vancouver

L’intelligence artificielle (IA) et la cybersécurité offrent d’excellentes occcasions de croissance à moyen et long terme. Le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) a des tentacules dans presque tous les secteurs, et un large éventail de fonds négociés en Bourse (FNB) cherchent à capitaliser sur cette tendance. Par ailleurs, plusieurs FNB consacrés à la cybersécurité cherchent à tirer parti d’un secteur qui se développe parallèlement à l’augmentation du nombre de cybercrimes.

L’IA est une technologie naissante, et investir dans ce domaine comporte donc un risque élevé. Mais les FNB passifs traditionnels présents dans les portefeuilles de certains investisseurs sont souvent bien diversifiés, de sorte que les investisseurs ayant un profil de risque adéquat peuvent prendre ce risque en échange d’une croissance potentielle à long terme.

Investir dans ce thème signifie généralement avoir une plus grande exposition aux entreprises d’Asie, compte tenu du développement rapide de l’IA, et des États-Unis, compte tenu de leur volonté de devenir le leader mondial de l’IA.

Dans le domaine de la cybersécurité, les FNB incluront probablement des entreprises américaines ou israéliennes. Dans le climat actuel, certains clients ont des appréhensions morales à l’idée d’investir en Israël, de sorte que les conseillers devraient évaluer le degré de confort de leurs clients avant de leur proposer ce type d’investissement dans le cadre du processus de connaissance du client.

À court terme, les investisseurs pourraient envisager d’orienter leurs placements vers des FNB de métaux précieux, comme les FNB de lingots d’or, en raison de la pression à la baisse sur les monnaies provoquée par la diminution des taux d’intérêt.

Dans un contexte de taux bas, les actifs libellés en dollars canadiens représentent également une option, car la Banque du Canada réduit ses taux plus rapidement que la Réserve fédérale américaine, ce qui entraîne une dépréciation du dollar américain.

Jonathan Rivard

Associé général et conseiller en services financiers, Edward Jones, Toronto

Il est facile pour les clients de s’enthousiasmer pour des thèmes comme l’énergie propre et les véhicules électriques. Néanmoins, je leur conseille de ne pas rechercher la performance et de reconnaître que les fonds thématiques peuvent être plus volatils que les FNB dits à base large (broad-based ETFs), c’est-à-dire des FNB qui détiennent un panier diversifié d’entreprises, de secteurs, de pays, ou de différentes tailles de capitalisation boursière. Je ne possède aucun FNB thématique.

Dans mon cabinet, la recherche de FNB thématiques est un processus entièrement piloté par le client. Bien que je ne prenne pas ce risque de concentration pour la plupart des clients, je les informerai sur les FNB thématiques s’ils me le demandent.

Bien que la plupart des clients aient le bon niveau d’exposition, de diversification et de risque avec les FNB à base large, certains investisseurs sont émotionnellement liés à certains thèmes qui correspondent à leurs intérêts. Par exemple, les clients qui travaillent dans le secteur des technologies peuvent être intéressés par les FNB sur l’informatique dématérialisée ou la cybersécurité — ce sont les thèmes qui reviennent le plus souvent.

Lorsqu’un client manifeste un intérêt pour un thème, je cherche à comprendre ce qui l’a motivé. Souvent, c’est l’attrait des performances passées qui les excite, et ils souhaitent reproduire ces gains. Bien que cela puisse sembler attrayant, cela peut les amener à acheter fréquemment tout en vendant rarement, alors que les thèmes évoluent et perdent de leur popularité.

Je rappelle à mes clients que de nombreux investissements thématiques n’existent que depuis quelques années et qu’ils ont un historique plus court que les FNB à base large. Il se peut donc que les FNB thématiques ne correspondent pas à leur tolérance au risque ou à leur horizon d’investissement.

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Le pour et le contre des séries FNB https://www.finance-investissement.com/edition-papier/guide-des-fnb/le-pour-et-le-contre-des-series-fnb/ Tue, 15 Oct 2024 04:16:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103392 Elles sont de plus en plus populaires.

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Lancées sur le marché canadien il y a maintenant une dizaine d’années, les séries de fonds négociés en Bourse (FNB) de fonds communs de placement (FCP) gagnent en popularité.

Un FNB est un fonds d’investissement indépendant alors que la série FNB est une catégorie de titres cotés sur une Bourse offerte par un fonds commun de placement traditionnel.

En 2023, 30% des nouveaux FNB étaient des séries FNB de fonds communs existants ou ont été lancés en même temps qu’une série de FCP, selon Valeurs mobilières TD. Un nombre croissant d’émetteurs en proposent pour répondre à la demande des clients et des conseillers.

Les séries FNB de FCP totalisaient près de 50 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion au pays à la fin de 2023, selon Investor Economies, ce qui représente aujourd’hui quelque 10 % du marché des FNB canadiens.

BMO Gestion mondiale d’actifs, qui est le principal émetteur des séries FNB de fonds communs au pays avec des actifs sous gestion totalisant environ 26 G$, en compte une quarantaine. «L’offre de séries FNB de fonds communs continue de croître. Et on voit un intérêt grandissant non seulement de la part des représentants en épargne collective, mais aussi de ceux en valeurs mobilières», note Erika Toth, directrice générale de la distribution des FNB BMO pour l’Est du Canada.

Ces séries facilitent les achats en blocs pour les conseillers, estime Julie Hurtubise, conseillère en placement principale à Gestion de patrimoine TD. «Les achats en blocs de FCP peuvent être plus restreignants, car ce ne sont pas toutes les plateformes qui le permettent», précise-t-elle.

Par rapport à la création d’un FNB autonome, pour un émetteur de fonds, l’ajout d’une série FNB à un fonds existant permet aux gestionnaires de portefeuille d’effectuer des transactions de plus grande taille, ce qui peut réduire leurs coûts de transaction.

«Plus il y a d’actifs sous gestion, plus il y aura une efficacité des frais. De plus, s’il y a une version de ce produit en FCP depuis longtemps, on peut connaître l’historique de ce produit et la stratégie du gestionnaire», indique Julie Hurtubise.

Et pourquoi privilégier la série FNB d’un fonds commun plutôt que de se procurer la série F d’un même fonds commun? «Ce ne sont pas tous les investisseurs qui ont accès à la série F. Si c’est un compte transactionnel avec un professionnel ou un particulier qui négocie sur une plateforme de courtage à escompte, la série FNB sera alors la seule façon d’avoir accès à ce produit avec les mêmes frais que la série F», répond Julie Hurtubise.

Les FNB occupent donc une place de plus en plus grande dans le portefeuille des investisseurs. Ce gain s’est fait en grande partie aux dépens du secteur des FCP. Des fournisseurs de fonds ont eu l’idée de jumeler les deux instruments de placement. Une série FNB est une version négociée en Bourse du portefeuille d’un FCP nouveau ou existant, comme la série A ou encore la série D.

«Les FCP ont eu mauvaise presse ces dernières années, à cause notamment des frais de gestion. Pour rester compétitives, les compagnies de fonds ont dû innover pour répondre aux besoins à la fois des clients qui ne veulent pas les détenir et des conseillers. Avoir une série FNB de fonds communs était une façon de répondre à ces mauvaises perceptions», explique Julie Hurtubise.

«Les conseillers cherchent aussi à diminuer les frais de leurs clients afin d’améliorer la performance de leurs portefeuilles. Si on peut le faire avec des séries FNB de fonds, alors pourquoi pas?», fait valoir Michel LaRue, conseiller principal en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille à la Financière Banque Nationale.

D’autant que les séries FNB de FCP «sont de plus en plus offertes avec les mêmes frais de gestion que les FNB. Ils sont donc très compétitifs», indique Erika Toth. Ces produits ont aussi l’avantage de permettre aux investisseurs d’en acquérir en faisant des cotisations automatiques régulières, ce qu’on ne peut pas faire avec presque tous les FNB. Certains conseillers-robots le permettent indirectement pour leurs clients.

Comme les parts d’une série FNB peuvent faire l’objet de transactions intrajournalières, contrairement aux FCP, dont les titres ne peuvent être achetés ou vendus qu’à la valeur liquidative du fonds après la clôture des marchés, «leur flexibilité et accessibilité en temps réel est aussi une des raisons de leur succès», souligne Michel LaRue.

Autre atout:«Les séries FNB concernent principalement des stratégies de gestion active. Or, au Canada, environ le tiers de l’actif dans les FNB sont de la gestion active ou non indicielle. Cette croissance du secteur du marché des FNB permet donc d’expliquer en partie le succès des séries FNB», affirme Laurent Boukobza, vice-président et stratège en FNB pour l’Est du Canada à Placements Mackenzie.

Le cadre réglementaire, qui permet notamment aux FNB et séries FNB activement gérés de ne pas divulguer l’intégralité des positions de manière transparente sur une base quotidienne-comme dans un FCP -, a aussi «créé un environnement propice pour que les gestionnaires soient à l’aise de rendre facilement disponible leur stratégie ayant du succès en FCP sous forme de série FNB, de manière à pouvoir accommoder la construction de portefeuille des clients qui privilégient la structure FNB», ajoute-t-il.

De plus, «les non-résidents qui travaillent à l’étranger peuvent détenir des séries FNB, contrairement à certains fonds communs», fait valoir Julie Hurtubise.

En effet, pour des raisons opérationnelles, nombre d’émetteurs de fonds refusent aux non-résidents de se procurer la majorité des séries de FCP. Or, les séries FNB, étant négociées à la Bourse, peuvent être achetées des clients non-résidents, à l’instar de FNB américains qui peuvent être achetés par des clients canadiens.

Les séries FNB de FCP ont aussi des inconvénients. Il faut par exemple considérer le coût de l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur dans le coût de détention d’un fonds. Le rendement d’une série FNB pourrait être différent de celui de toute série de fonds communs de placement parce que les frais de transaction du FNB auront une incidence sur le rendement total d’un investisseur.

«Les séries FNB sont assujetties à des coûts d’écart semblables à ceux observables les FNB, plus ceux imputés sur les titres sous-jacents lorsque le gestionnaire du produit achète ou vend des titres pour la fiducie du fonds commun. Cela entraîne une réduction du rendement», prévient Laurent Boukobza.

En revanche, les détenteurs de FNB autonomes n’assument pas les frais de transaction des autres investisseurs qui achètent ou vendent le même FNB. «Un FNB ne pouvant pas externaliser tous les coûts de transactions en raison du partage des actifs avec une structure de fonds différente prive les investisseurs de l’un des principaux avantages des FNB», lit-on dans une note de Valeurs mobilières TD.

Cette mutualisation des coûts pour la série FNB d’un FCP expose les clients au risque d’importants mouvements d’entrée et de sortie, ce qui peut réduire le rendement de la série FNB. Cela peut également entraîner des conséquences fiscales pour tous les détenteurs de parts de FCP.

Aussi, certaines séries FNB pourraient ne pas procurer une transparence quotidienne de leurs avoirs, contrairement aux FNB autonomes. «Cela pourrait avoir un impact de taille en période de forte volatilité sur les marchés, le prix du marché du FNB pouvant alors être sensiblement touché par l’évolution des expositions et de leurs valeurs», ajoute Laurent Boukobza.

Certains gestionnaires discrétionnaires préfèrent négocier des FNB parce que, «lors d’un marché volatil ou d’un repli dans une catégorie d’actifs, ils peuvent avoir un meilleur contrôle sur leurs transactions que la version offerte en fonds communs», souligne Erika Toth.

Les conseillers doivent bien comprendre en quoi une série FNB se distingue d’un FCP ou d’un FNB autonome et en informer leurs clients. «Le conseiller doit travailler en toute transparence. Il a la responsabilité de tout expliquer à ses clients, de leur présenter les caractéristiques de chacun pour qu’ils puissent prendre une décision éclairée», rappelle Julie Hurtubise.

Laurent Boukobza fait écho à ces propos. «Il est préférable de sensibiliser les clients aux avantages et inconvénients de la série FNB, par rapport à la série traditionnelle du FCP, et de les conseiller en fonction de la structure qui est la mieux adaptée à leur situation propre.»

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Célébrons dix ans de rendement des portefeuilles basés sur les FNB https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/mary-hagerman/celebrons-dix-ans-de-rendement-des-portefeuilles-bases-sur-les-fnb/ Wed, 11 Sep 2024 10:51:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102742 ZONE EXPERTS - Pourquoi une gestionnaire de portefeuille pense que les FNB ont révolutionné le paysage de l’investissement.

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Cet article a été rédigé avec l’aide de Mélissa Sabourin, stagiaire d’été.

Cette année marque les dix ans de mes portefeuilles discrétionnaires basés sur les fonds négociés en Bourse (FNB). Durant cette décennie, j’ai observé une grande innovation et une forte croissance dans ce domaine de la finance.

J’ai commencé à utiliser les FNB après la crise financière mondiale de 2008-2009. Au cours des années qui ont suivi, j’ai commencé à gérer des portefeuilles à honoraires, puis des portefeuilles discrétionnaires, et les FNB sont devenus mes principaux outils d’investissement.

La récession de 2008-2009 a été un moment charnière pour le secteur des FNB. La crise a mis en évidence les avantages de l’investissement indiciel. Au lendemain de la pire récession de ma carrière, les données de S&P Dow Jones Indices sur les investissements actifs et passifs — connues dans le secteur sous le nom de SPIVA Scorecard — ont révélé que les FNB qui suivaient les grands indices de marché avaient surperformé de nombreux gestionnaires actifs. Cette réalité a changé ma façon de gérer mon argent.

Dans les années qui ont suivi, j’ai vu les FNB révolutionner le paysage de l’investissement.

Lancement de mes portefeuilles

En 2013, mes portefeuilles modèles basés sur les FNB ont été lancés, ce qui m’a permis de commencer à évaluer leurs performances. Mon mari, son entreprise, nos enfants, ma mère et moi-même avons tous investi dans les modèles suivants : croissance dynamique, croissance, équilibré et prudent.

Lorsque j’ai lancé mes portefeuilles en 2013, j’ai consacré beaucoup de temps à informer les clients sur les vertus des FNB. Au départ, de nombreux investisseurs étaient sceptiques quant aux avantages de l’investissement passif, estimant qu’une surperformance constante par rapport à l’indice n’était pas une prouesse.

Ce scepticisme était ancré dans l’idée que la gestion active, avec son potentiel de sélection stratégique des actions et de synchronisation des marchés, pouvait générer des rendements supérieurs. Toutefois, l’émergence de données supplémentaires, comme celles de SPIVA, a révélé que la majorité des gestionnaires actifs ne parvenaient pas à dépasser leurs indices de référence à long terme. Cette prise de conscience a conduit les investisseurs à réévaluer leurs positions. La transparence et les performances des FNB ont apporté la preuve que l’investissement passif pouvait être une stratégie plus fiable et plus rentable.

Lors de la création de mes portefeuilles discrétionnaires, j’ai élaboré une politique d’investissement détaillée afin de pouvoir expliquer à mes clients les paramètres de mes portefeuilles : l’allocation géographique, l’allocation d’actifs et les directives en matière de risque. J’utilise ces paramètres pour rééquilibrer mes portefeuilles, généralement sur une base trimestrielle.

Il est crucial de disposer d’un comité d’investissement solide et de s’assurer que tous les membres de l’équipe partagent la même philosophie d’investissement. J’ai dû procéder à d’importants changements au sein de mon équipe afin de m’assurer que les intérêts de chacun étaient alignés sur ce que nous faisions pour nos clients.

Dans les années qui ont suivi le lancement de mes portefeuilles, il est devenu de plus en plus facile d’attirer des clients potentiels vers mes modèles. Les FNB ont gagné en notoriété grâce à la couverture médiatique, et les investissements ont progressivement migré des fonds communs de placement vers les FNB. Selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada, les FNB ont dépassé les fonds communs de placement en termes de ventes annuelles nettes chaque année depuis 2018, à l’exception de 2021. Les FNB canadiens représentent maintenant plus de 450 milliards de dollars d’actifs sous gestion.

Les investisseurs ont été attirés par les FNB en partie en raison de leur capacité à réduire les frais et à permettre des transactions tout au long de la journée, contrairement aux fonds communs de placement qui ne se négocient qu’à la fin de la journée. Cette flexibilité est particulièrement attrayante pour ceux qui cherchent à capitaliser sur les mouvements du marché ou à ajuster leurs portefeuilles de manière agile.

Ces avantages n’ont pas échappé aux courtiers en fonds communs de placement, ce qui a conduit à une tendance croissante : de nombreux émetteurs de fonds communs ont commencé à réduire les frais de gestion de leurs fonds communs et à proposer des séries FNB à partir de ces fonds.

Le paysage moderne des FNB

Aujourd’hui, les FNB sont un élément essentiel des portefeuilles des particuliers et des institutions. Ils contribuent à élargir la frontière géographique de l’investissement et offrent aux investisseurs particuliers de nombreux avantages par rapport aux investisseurs institutionnels. Il existe aujourd’hui plus de 3 200 FNB aux États-Unis et plus de 1 100 au Canada. La gamme des FNB disponibles s’est élargie pour inclure des produits à bêta intelligent et des produits basés sur des facteurs, qui visent à surpasser les indices traditionnels en ciblant des facteurs d’investissement spécifiques tels que la valeur, le momentum ou la volatilité.

Les FNB couvrent désormais des marchés et des stratégies de niche, offrant aux investisseurs un accès sans précédent à diverses catégories d’actifs et approches d’investissement, telles que l’investissement factoriel ou smart beta et l’investissement thématique.

Les FNB continuent d’apporter de la diversification dans le paysage de l’investissement. L’un des domaines à surveiller est celui des titres à revenu fixe. Les FNB obligataires ont gagné en popularité, offrant aux investisseurs un moyen efficace de s’exposer aux titres à revenu fixe. Ces FNB offrent des avantages en termes de liquidité, de transparence et de diversification qui étaient traditionnellement difficiles à obtenir sur le marché obligataire, souvent caractérisé par une liquidité plus faible et des coûts de transaction plus élevés que pour les actions.

À mesure que les FNB obligataires gagnent du terrain, on peut s’attendre à une amélioration de la découverte des prix et de l’efficacité des transactions sur le marché obligataire. Cette évolution pourrait accroître l’accessibilité des obligations pour les investisseurs individuels et entraîner une réduction des coûts. Je prévois que d’ici deux à cinq ans, les transactions d’obligations « de gré à gré » pourraient disparaître, ce qui profiterait grandement aux investisseurs de détail.

J’ai toujours gardé mes investissements dans les FNB plutôt traditionnels ou « plain vanilla ». En m’en tenant à ma politique d’investissement et en utilisant les meilleures pratiques de négociation, j’ai réussi à obtenir des rendements solides sur le long terme. Je dis à mes clients que mon objectif est de figurer constamment dans le premier ou le deuxième quartile en termes de performance pour chacun de mes modèles. La persistance dans le temps est la clé.

De plus, à l’heure où de plus en plus de stratégies d’investissement actives se transforment en FNB, le calme doit prévaloir dans la construction de portefeuilles d’investissement qui aident les clients à se constituer un patrimoine à long terme.

Comme je l’affirme dans mon livre de 2016, The Black Belt Investor, je crois fermement que le plein pouvoir de l’investissement dans les FNB est réalisé lorsque tous les facteurs clés de la gestion de l’argent sont présents :

  • gérer les émotions par la discipline ;
  • optimiser la planification fiscale et financière ;
  • et avoir une relation client/conseiller de haute qualité.

Fait amusant : le concept de FNB a été introduit pour la première fois au Canada avec le lancement des Toronto Index Participation Shares (TIPS) en 1990. Ces actions ont été conçues pour suivre l’indice 35 de la Bourse de Toronto et ont posé les bases de la structure des FNB. Le marché américain a ensuite popularisé les FNB, en commençant par le lancement du SPDR S&P 500 ETF par State Street Global Advisors en 1993.

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Retour demandé des obligations à rendement réel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/retour-demande-des-obligations-a-rendement-reel/ Thu, 29 Aug 2024 11:53:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102536 Plusieurs investisseurs les réclament, selon l’Institut C.D.Howe.

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Le gouvernement du Canada a cessé d’émettre des obligations à rendement réel (ORR) en 2022. Ces titres, indexés sur l’inflation, permettaient aux épargnants canadiens de protéger leur pouvoir d’achat. Plusieurs grands investisseurs estiment que cette décision d’Ottawa était une erreur, car elle a privé les épargnants d’un outil pour se protéger contre l’inflation, selon une récente enquête de l’Institut C.D. Howe.

Les ORR, bien que représentant historiquement une petite fraction de la dette du Canada — avec des émissions annuelles avoisinant les 2,2 milliards de dollars (G$) —, jouaient un rôle clé, selon le rapport.

En 2021-2022, leur émission avait chuté à 1,4 G$, comparativement à une dette de plus de 250 G$. Le gouvernement fédéral avait justifié l’arrêt du programme par une demande insuffisante sur le marché. Cependant, les investisseurs institutionnels interrogés dans le cadre de l’enquête de l’Institut C.D. Howe expliquent que cette faible demande était en grande partie due à une offre limitée et à l’absence de diversité dans les échéances proposées.

Le rapport, rédigé par Bill Robson et Alex Laurin, révèle que sur 13 investisseurs institutionnels gérant un total de 2 600 G$ consultés, une majorité serait très susceptible ou assez susceptible d’acheter ces obligations si leur émission reprenait.

Parmi ces investisseurs se trouvent des fonds de pension, des gestionnaires d’investissements publics, un assureur ainsi que plusieurs sociétés de gestion d’actifs. Ensemble, ils détiennent près de 40 % du stock d’ORR, soit 19 G$.

L’arrêt des ORR pourrait entraîner des conséquences à long terme. Le rapport souligne que le stock actuel d’obligations à rendement réel diminuera progressivement à mesure que les obligations arriveront à échéance avec une baisse de 35 % au cours des 12 prochaines années et une disparition totale d’ici 30 ans. De plus, cette réduction du marché pourrait entraîner une augmentation des coûts pour d’autres produits indexés, comme les rentes indexées, préviennent les experts.

Un programme d’ORR amélioré, avec des émissions plus importantes et une diversité accrue des échéances, pourrait non seulement stimuler l’intérêt des investisseurs, mais aussi permettre au gouvernement de financer sa dette de manière plus efficace, selon les investisseurs consultés. Si Ottawa reprenait l’émission des ORR, ces investisseurs prévoient d’acheter un total de 7,9 G$ de titres au cours des trois prochaines années.

Douze investisseurs sur 13 ont déclaré que la hausse récente de l’inflation au Canada avait accru l’intérêt de leurs clients pour les actifs protégés contre l’inflation comme les ORR, qui offrent une protection que les alternatives, comme les obligations américaines indexées sur l’inflation (TIPS), ne peuvent pas égaler. « Si les Canadiens pouvaient acheter des obligations gouvernementales protégées contre l’inflation à leur banque locale, beaucoup d’entre eux le feraient », affirme Bill Robson, PDG de l’Institut C.D. Howe.

Le contexte actuel de hausse de l’inflation et d’augmentation de la dette fédérale est propice à une révision de la décision du gouvernement, signale le rapport. Les ORR, initialement émises en 1991 au Canada avec un taux effectif de 4,25 %, offrent une solution pour les investisseurs cherchant à se protéger contre la volatilité économique. En l’absence de nouvelles émissions, les experts estiment peu probable que d’autres émetteurs comblent ce vide.

« Il y a eu beaucoup de pression pour que les fonds de pension investissent davantage au Canada. Et ici, nous avons un instrument d’investissement qu’ils aimeraient acheter, mais qui n’est pas disponible dans ce pays », signale Bill Robson.

De nombreux pays ont commencé à émettre des obligations indexées après la poussée inflationniste des années 1970, notamment le Royaume-Uni (1981), l’Australie (1985), la Suède (1994), la Nouvelle-Zélande (1995) et les États-Unis (1997).

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Les investisseurs doivent se préparer à une nouvelle volatilité des marchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-investisseurs-doivent-se-preparer-a-une-nouvelle-volatilite-des-marches/ Wed, 28 Aug 2024 11:36:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102518 « La seule certitude est l’incertitude », déclare un gestionnaire de portefeuille.

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Le mois a été mouvementé pour les investisseurs, les marchés ayant atteint des niveaux plancher effrayants avant de récupérer leurs pertes.

« C’est un peu un cliché sur le marché maintenant, mais je pense que la seule certitude est l’incertitude », affirme Nick Mersch, gestionnaire de portefeuille associé chez Purpose Investments à Toronto, lors d’une entrevue.

Au début du mois, un rapport sur la croissance de l’emploi aux États-Unis plus faible que prévu a ravivé les craintes d’un ralentissement soudain de la plus grande économie du monde. Les actions américaines ont alors fortement chuté, les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq enregistrant le 5 août leur plus forte baisse en une journée depuis environ deux ans.

Dans le même temps, la décision de la Banque du Japon de relever les taux d’intérêt à des niveaux inégalés depuis 15 ans a entraîné un dénouement du « carry trade » du yen, qui consiste pour les investisseurs à emprunter dans des devises à faible taux d’intérêt pour investir dans des actifs à haut rendement. Le 5 août, le Nikkei 225, l’indice de référence du Japon, a ainsi chuté de 12 %, sa pire chute en une journée depuis 1987.

Le lendemain, l’indice composite S&P/TSX a également reculé, rejoignant la déroute des marchés boursiers mondiaux, qui s’est déroulée pendant un jour férié au Canada.

Au cours de cette débandade, l’indice de volatilité Cboe (VIX), la jauge de l’anxiété des investisseurs la plus observée à Wall Street, a enregistré sa plus forte hausse intrajournalière le 5 août, atteignant 65.

« Les événements survenus au cours du mois dernier ont été de véritables montagnes russes », observe Nick Mersch.

Le calme est plus ou moins revenu.

Le VIX s’est rapidement replié après son bond du début du mois d’août ; il a ouvert à 16,25 mercredi. La Banque du Japon a déclaré qu’elle adopterait une approche plus prudente en matière de relèvement des taux d’intérêt après le récent effondrement des marchés mondiaux. De plus, les récentes données économiques américaines ont contribué à renforcer l’optimisme.

Kevin McCreadie, PDG et directeur des investissements de la Société de gestion AGF, estime que le pire de la correction du marché serait derrière nous, étant donné la force du rebond des marchés boursiers américains, mais il prévient qu’il pourrait y avoir des effets persistants.

« Nous pensons qu’un grand nombre des questions qui ont contribué à la chute des cours ne sont toujours pas résolues, malgré les mouvements contraires des marchés boursiers », écrit Kevin McCreadie dans une analyse publiée le 21 août.

Nick Mersch partage le même sentiment. Il cite les données économiques, les décisions des banques centrales en matière de taux d’intérêt, les conflits géopolitiques et le commerce de l’intelligence artificielle « qui gonfle et redescend » parmi les facteurs qui créent un environnement macroéconomique incertain.

« Attendez-vous à beaucoup de volatilité au cours des prochains mois », prévient Nick Mersch.

Face à cette volatilité, Nick Mersch encourage la révision des portefeuilles.

« Il est très important pour de nombreux investisseurs, lors de ces périodes, de prendre du recul, de vérifier leurs notes, leur thèse, les fondamentaux de ces entreprises », soutient-il.

« L’un des moyens de se rassurer est de vérifier à nouveau sa thèse et de se demander si les tendances fondamentales de la croissance sont en sa faveur. »

Les investisseurs doivent également être conscients du niveau de risque qu’ils sont prêts à prendre, affirme Nick Mersch.

« Supposons que vous souhaitiez prendre neuf unités de risque — vous voulez être en quelque sorte à 90 % en position longue dans votre portefeuille. Et quand il y a des périodes où certains de ces multiples semblent un peu étirés […] vous pourriez vouloir retourner à la planche à dessin pour réduire le risque dans ces positions », déclare-t-il.

Nick Mersch conseille également de considérer les « secteurs mal-aimés du marché » en période de volatilité, tels que les services publics, l’immobilier et les sociétés de placement immobilier, qui ont été affectés par la hausse des taux d’intérêt, mais qui connaîtront probablement une croissance dans la période de baisse des taux à venir, ainsi que les actions de petite capitalisation.

« Retournez dans certains de ces secteurs peu aimés et sous appréciés du marché. Voyez si vous pouvez y trouver de la valeur », propose l’expert.

Et lorsque l’on assiste à une capitulation massive et à un effondrement des actions des grandes capitalisations, telles que les principaux acteurs de l’IA, Nick Mersch affirme qu’« il est peut-être temps de revenir à ses fondamentaux et de chercher un point d’entrée ».

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La volatilité des marchés rappelle la nécessité de préparer les portefeuilles https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-volatilite-des-marches-rappelle-la-necessite-de-preparer-les-portefeuilles/ Tue, 13 Aug 2024 10:52:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102158 Le rééquilibrage et des projections réalistes sont essentiels.

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Bien que les marchés boursiers se soient pour la plupart stabilisés mardi après une chute de trois jours, les professionnels de l’investissement estiment que la déroute mondiale souligne l’importance de se préparer à la volatilité.

« N’essayez pas de prédire l’évolution du marché, mais mettez en place une stratégie et préparez-vous à l’exécuter lorsque de tels événements se produisent », recommande Ashish Utarid, vice-président adjoint de la stratégie d’investissement chez IG Gestion de patrimoine à Edmonton, lors d’un entretien accordé mardi après-midi à Avdisor’s Edge.

Voici un aperçu de ce qui s’est passé au cours des derniers jours, de ce que cela pourrait signifier et de la façon dont les investisseurs devraient réagir.

Comment nous en sommes arrivés là

Le calme est revenu mardi, les actions américaines et japonaises ayant récupéré une grande partie de leurs pertes. Parallèlement, l’indice composite S&P/TSX était en baisse de 1,12 % à la clôture du marché mardi, dans le sillage de la déroute boursière mondiale de lundi, qui s’est déroulée pendant un jour férié au Canada.

L’effondrement du marché « a principalement commencé au Japon et s’est étendu à l’Amérique du Nord au cours des 72 dernières heures », explique Ashish Utarid. Il attribue ce phénomène au carry trade, où les investisseurs empruntent de l’argent sur des marchés à faibles taux d’intérêt, comme le Japon ou la Chine, pour l’investir sur des marchés offrant des taux plus élevés.

« Ainsi, les investisseurs, les fonds spéculatifs, les petits investisseurs empruntaient des yens japonais à un faible taux d’intérêt et les investissaient dans des actifs, des obligations, des actions et d’autres choses qui payaient un taux d’intérêt plus élevé. Cet arbitrage crée donc une opportunité de rendement gratuit, résume Ashish Utarid. Mais il n’y a pas de repas gratuit. »

Mais les choses ont pris un tournant lorsque la Banque du Japon a relevé ses taux d’intérêt la semaine dernière, alors que la faiblesse des données économiques américaines faisait craindre une récession dans la première économie mondiale.

Il a décrit la situation comme une boucle de rétroaction négative : « Vous vendez les actifs, vous payez le prêt, mais vous augmentez la valeur du yen, ce qui fait que votre transaction se renverse très rapidement. »

Selon lui, les marchés se sont retournés dans la nuit de dimanche à lundi. Mardi, un renversement était en cours.

« Cela ne signifie pas que le rebond sera durable. Cela signifie simplement que cette volatilité est normale », souligne Ashish Utarid.

John De Goey, gestionnaire de portefeuille chez Designed Securities à Toronto, affirme ne pas avoir été surpris par l’effondrement du marché.

« Je ne sais pas quel sera le résultat. Personne ne peut prévoir l’avenir avec fiabilité. Mais je pense qu’il y a plus de chances que ce soit le début d’une baisse importante que la plupart des gens du secteur ne sont pas prêts à reconnaître », analyse-t-il, citant les valorisations et les taux d’intérêt élevés, ainsi que des facteurs tels que le changement climatique et la géopolitique.

Répondre de manière responsable

John De Goey et Ashish Utarid estiment tous deux que les investisseurs devaient être prudents face à la volatilité des marchés, mais qu’ils ne devaient pas laisser les émotions ou les changements soudains des marchés faire dérailler leurs plans.

« Nous disons toujours qu’une correction négative de 10 % pourrait correspondre à un mardi normal sur les marchés des actions, commente Ashish Utarid. Il est tout à fait possible que cela se produise en fonction des communiqués économiques ou de la politique gouvernementale [ou] d’une élection. Tout peut influencer le sentiment des investisseurs. »

« Mais ce qui se passe ensuite, c’est la manière dont vous réagissez », précise-t-il.

Ashish Utarid recommande aux investisseurs de remettre leur allocation d’actifs « en ligne » en révisant leurs portefeuilles et en les rééquilibrant si nécessaire. Et bien qu’il puisse être tentant pour les investisseurs qui disposent d’un tas de liquidités de sauter sur une opportunité de baisse du marché, il est important de faire une pause et de réfléchir à la stratégie.

« Il n’est pas nécessaire de se précipiter sur le marché. Vous pouvez échelonner vos investissements dans le temps, comme tout investisseur discipliné, rappelle Ashish Utarid. Nous croyons qu’il faut s’en tenir à ce plan financier et ne pas réagir à chaud lorsque les marchés sont volatils. »

John De Goey pense que la déroute mondiale ne devrait pas susciter de réactions majeures de la part des investisseurs. Ils devraient plutôt s’assurer qu’ils restent cohérents avec leur plan d’investissement et leur déclaration de politique d’investissement.

« Ils ne devraient pas réagir, car ce que nous avons vu jusqu’à présent est tout à fait conforme au comportement normal des marchés, résume-t-il. Il n’y a rien de particulièrement remarquable. »

Vérifier l’optimisme

Bien que les marchés semblent reprendre leurs positions, les investisseurs ne doivent pas tomber dans le piège de l’optimisme, avertit John De Goey.

« Il n’y a rien de mal à être confiant, mais il y a des problèmes à être trop confiant », continue-t-il.

Pour obtenir des projections d’investissement réalistes, John De Goey se réfère aux lignes directrices de FP Canada en matière d’hypothèses de projection et tient compte des frais de conseil et de gestion de portefeuille pour obtenir des rendements prévisionnels.

Ashish Utarid souligne que sa société s’appuie sur une « tonne de données macroéconomiques » pour établir ses perspectives.

« Notre équipe surveille la situation macroéconomique et formule ensuite des recommandations sur l’allocation d’actifs d’un point de vue géographique. Nous laissons la sélection des titres à nos sous-conseillers et aux experts sur le terrain. »

En outre, « nous avons nos modèles qui examinent les quatre ou cinq résultats différents qui pourraient se produire — les choses restent les mêmes, ou il y a un scénario haussier ou un scénario baissier », dit Ashish Utarid. « À partir de là, nous avons des fourchettes. »

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Les géants du secteur des retraites sont prêts à faire face à la volatilité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-geants-du-secteur-des-retraites-sont-prets-a-faire-face-a-la-volatilite/ Fri, 02 Aug 2024 10:25:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101931 Les fonds ont déplacé leurs actifs vers les titres à revenu fixe, au détriment du capital-investissement.

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Malgré un environnement d’investissement difficile qui devrait entraîner des pertes et des défaillances sur certains actifs, les grandes caisses de retraite du secteur public canadien sont suffisamment bien financées et liquides pour résister à la volatilité du marché à court terme, observe Fitch Ratings.

Dans un nouveau rapport examinant les grands fonds de pension — notamment l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, l’Alberta Investment Management Corp, la British Columbia Investment Management Corp, la Caisse de dépôt et placement du Québec, OMERS Administration Corp, le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public — l’agence de notation avance que les géants des fonds de pension sont bien placés pour faire face à des tensions telles que l’augmentation des pertes sur les investissements immobiliers.

« Les portefeuilles d’investissement des fonds de pension canadiens resteront sous la pression d’un contexte de marché difficile, l’augmentation du coût de la dette et le ralentissement anticipé de la croissance pesant sur les évaluations des actifs privés », indique l’agence dans son rapport.

En particulier, Fitch Ratings s’attend à des pertes croissantes sur les investissements des grands fonds de pension dans l’immobilier de bureau jusqu’en 2025, car les effets de la hausse des taux d’intérêt et de la baisse de la demande d’espaces de bureaux pèsent sur la valeur des biens immobiliers.

Les défaillances sur les crédits privés devraient également augmenter dans les mois à venir, les emprunteurs étant confrontés à « des charges de service de la dette plus élevées […] et à un ralentissement de la croissance », rapporte Fitch Ratings.

Cependant, les finances des fonds de pension sont suffisamment solides pour résister à ces défis.

« La liquidité exceptionnellement forte des fonds leur fournit un coussin suffisant pour absorber la volatilité des investissements et leur donne la flexibilité nécessaire pour résoudre les problèmes d’investissement, car ils ne sont pas des vendeurs forcés d’actifs », affirme Dafina Dunmore, directrice principale chez Fitch Ratings, dans un communiqué.

« Les fonds de pension qui investissent directement dans le crédit privé seront mis à l’épreuve en ce qui concerne leurs capacités de redressement », ajoute-t-elle.

Selon le rapport, les grands fonds de pension ont vu leurs actifs augmenter d’environ 8 % l’année dernière pour atteindre 2,1 billions de dollars, avec des allocations d’actifs se détournant du capital-investissement au profit des actifs à revenu fixe.

« Les fonds de pension se tournent de plus en plus vers les obligations d’État, étant donné que les taux d’intérêt sont de plus en plus élevés », constate le rapport.

Les grands acteurs du secteur des retraites ont été vendeurs nets d’actifs de capital-investissement en 2023 « après avoir été sur-alloués à la classe d’actifs, à la suite de plusieurs années d’augmentation des allocations et de rendements élevés », note-t-il.

Malgré ce changement récent, Fitch Ratings s’attend à ce que les fonds restent des investisseurs à long terme dans les actifs privés, en particulier le crédit privé.

« Les fonds de pension s’attendent à des possibilités accrues d’investir directement dans la dette privée, étant donné que les banques sont confrontées à des contraintes de capital plus importantes qui réduisent leur capacité de prêt », déclare l’agence.

Elle ajoute que les fonds ont également développé « des partenariats stratégiques et des relations de syndication avec de grands gestionnaires d’investissements alternatifs axés sur le crédit privé afin d’accéder au marché ».

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Les FNB Bitcoin transforment encore un terrain hautement spéculatif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-bitcoin-transforment-encore-un-terrain-hautement-speculatif/ Wed, 17 Jul 2024 09:57:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101891 Ainsi que le champ des monnaies numériques.

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Un récent recul du prix du Bitcoin après une montée vertigineuse à plus de 70 000 dollars américains ($ US) n’a pas calmé les ardeurs spéculatives autour de la cryptomonnaie, une spéculation désormais propulsée par les FNB Bitcoin.

En janvier 2023, il y a seulement un an et demi, le prix du Bitcoin a chuté en catastrophe en moins de deux mois à 16 291 $ US après son sommet historique de novembre 2022 à 65 466 $ US. Guère décontenancés, investisseurs et spéculateurs n’ont prix que quatre mois avant de le faire doubler à presque 30 315 $ US, avant qu’il ne redescende temporairement autour de 26 000 $ US.

Puis, en novembre dernier, le « token » virtuel a entrepris une escalade verticale jusqu’à un sommet de 71 333$ à la fin de mars 2024. À présent, les analystes n’attendent que le moment où le récent recul incitera les investisseurs à faire surgir la cryptomonnaie au-dessus de la barre des 70 000 $ US.

Les FNB élargissent le champ des monnaies numériques

Les lancements des premiers FNB Bitcoin en février 2021 au Canada (Purpose Bitcoin ETF, BTCC) et en octobre 2021 aux États-Unis (ProShares Bitcoin Strategy Fund, BITO) sont en train de transformer le secteur estime la société londonienne Nickel Digital Asset Management (NDAM). Un sondage de la firme auprès de gestionnaires de fonds partout dans le monde qui gèrent un total de 1,7 billion d’actifs montre que 77% d’entre eux s’attendent à ce que l’afflux de fonds dans ces FNB s’accroisse au cours des 12 prochains mois, 13% d’entre eux prévoyant une hausse « dramatique ».

Ils perçoivent de nombreux avantages à ces FNB, notamment des frais réduits et une liquidité accrue tout en évitant aux investisseurs institutionnels la complexité et les risques de la détention fiduciaire. De plus, tous jugent que l’adoption étendue des FNB Bitcoin accroît les pressions sur les organismes de règlementation pour l’établissement de cadres et de définitions standardisées.

Évidemment, tout en rendant le marché des cryptomonnaies immédiatement accessible aux investisseurs de détail, les investisseurs institutionnels y trouveront leur compte en ayant recours à ces titres pour prendre diverses positions tactiques. Cependant, constate NDAM, chez les grands investisseurs institutionnels, la voie privilégiée pour accéder aux cryptoactifs demeure celle des fonds de couverture d’arbitrage.

Un produit bicéphale

En attendant, Bitcoin poursuit sa course en forme de montagnes russes. The Currency Analytics propose un coup d’œil qui peut aider à comprendre ce parcours… schizophrénique. Car, Bitcoin est perçu à la fois comme un actif de croissance à risque (risk-on asset) et un actif défensif (risk-off) traditionnel voisin de l’or. Ces deux catégories d’actifs ont traditionnellement été mutuellement exclusives, fait ressortir l’auteur.

Bitcoin introduit toutefois un paradigme qui remet en question cette distinction. « Sa technologie révolutionnaire et sa nouveauté encouragent le risque, écrit l’auteur, tandis qu’en tant qu’actif monétaire, sa rareté absolue et son rôle de ‘titre au porteur’ constituent un frein au risque, brouillant ainsi la distinction traditionnelle. Le bitcoin présente un paradoxe intéressant : grâce à ses fondements technologiques révolutionnaires, il peut agir comme une couverture efficace contre l’incertitude économique, ce qui peut entraîner une croissance exponentielle. »

Cependant, dans une autre étude, on signale un développement dont les conséquences restent à repérer. En effet, la quantité d’unités Bitcoin oscille autour de 19,7 millions, à seulement 6,5% de son plafond ultime et absolu de 21 millions. Récemment, la croissance dans l’approvisionnement a été coupée de moitié, passant d’un rythme annuel de 1,8% à 0,9%. Reste à voir si cet état de fait suscitera une plus grande frénésie spéculative ou invitera à plus de circonspection.

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Les FNB Ethereum sur le point d’être approuvés par la SEC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-ethereum-sur-le-point-detre-approuves-par-la-sec/ Fri, 07 Jun 2024 11:49:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101126 Cette avancée survient plusieurs mois après l’approbation par le régulateur des FNB Bitcoin.

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Après de nombreuses attentes, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a donné le feu vert pour le déploiement éventuel de fonds négociés en Bourse (FNB) investissant dans la cryptomonnaie Ether.

L’agence a récemment déclaré qu’après un examen minutieux, elle avait approuvé les demandes de Nasdaq, de Cboe et de la Bourse de New York pour la cotation des FNB Ethereum, notant que les propositions des bourses étaient conformes à la loi sur les valeurs mobilières.

La décision survient seulement quelques mois après que le régulateur ait accepté à contrecœur les FNB Bitcoin.

Cependant, les FNB Ethereum ne pourront pas être négociés immédiatement. Les gestionnaires d’actifs devront toujours soumettre des demandes individuelles à la SEC pour lancer leurs fonds.

Les passionnés de cryptomonnaies et les gestionnaires d’actifs désireux de lancer ces fonds, tels que VanEck, ont applaudi cette avancée.

« Nous nous attendons à ce que le contexte politique amélioré entraîne de nouvelles victoires pour les investisseurs et les développeurs d’actifs numériques, via de nouvelles lois et dans les tribunaux, qui attirent les investissements vers Bitcoin, Ethereum et d’autres logiciels de blockchain open-source », a déclaré Matthew Sigel, responsable de la recherche sur les actifs numériques chez VanEck, dans un message sur X peu de temps après la décision de la SEC.

Les FNB Ethereum permettront aux investisseurs de s’exposer à l’Ether sans avoir à acheter et stocker directement l’actif numérique eux-mêmes.

Voici quelques autres choses à savoir sur les FNB Ethereum.

Pourquoi toute cette excitation autour des FNB Ethereum ?

L’Ether, qui alimente le réseau Ethereum, est le deuxième jeton numérique le plus populaire après le bitcoin, la cryptomonnaie originale. C’est également la deuxième plus grande cryptomonnaie en termes de capitalisation boursière.

Alors que le bitcoin a été créé comme une alternative à la monnaie physique, Ethereum est une plateforme qui permet de construire et d’exécuter des contrats intelligents et des applications décentralisées sur un réseau peer-to-peer plutôt que sur un ordinateur unique.

Depuis que les FNB Bitcoin ont obtenu le feu vert de la SEC en janvier, les passionnés de cryptomonnaie attendent l’approbation des FNB Ethereum. Cette approbation pourrait faire grimper le prix de l’Ether à un nouveau record. Cela pourrait également ouvrir la voie à une adoption accrue d’autres cryptomonnaies.

Combien de FNB Ethereum au comptant pourrait-il y avoir ?

La SEC a déclaré qu’elle finalisait l’approbation des demandes pour huit FNB Ethereum.

BlackRock, Franklin Templeton, Fidelity Investments et VanEck font partie des entreprises souhaitant lancer ces véhicules d’investissement.

Quand vaut-il mieux détenir de l’Ethereum réel ?

Un FNB ne mettra pas de cryptomonnaie réelle sur les comptes des investisseurs, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas l’utiliser.

De plus, un FNB ne fournirait pas aux investisseurs le même anonymat que la cryptomonnaie, ce qui est l’un des grands attraits pour de nombreux investisseurs en cryptomonnaie.

Quelles préoccupations les investisseurs devraient-ils avoir ?

La plus grande préoccupation pour un investisseur dans l’un de ces FNB est la volatilité associée aux cryptomonnaies.

Il existe également des préoccupations mitigées concernant les risques de fraude et de manipulation associés au réseau Ethereum.

Dans son dépôt, la SEC a noté que certains commentateurs ont affirmé que la Commission devrait désapprouver les FNB Ethereum parce que la nature de l’Ether et du réseau Ethereum les rend « intrinsèquement susceptibles à la fraude », tandis que d’autres commentateurs ont argumenté le contraire.

Ce que cela signifie pour le Canada

Les investisseurs canadiens ont pu s’exposer aux FNB Bitcoin et Ethereum au comptant dans leurs portefeuilles depuis 2021. Ces FNB comprennent le Purpose Ether ETF (ETHH), le Evolve Ether ETF ( ETHR) et le FNB d’Ethereum CI Galaxy (ETHX).

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Placements Mackenzie lance de nouvelles solutions de placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-mackenzie-lance-de-nouvelles-solutions-de-placements/ Fri, 01 Mar 2024 12:56:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99312 PRODUITS – Parmi celles-ci, on retrouve un produit conforme à la charia.

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Placements Mackenzie lance trois nouvelles solutions de placements. Parmi ceux-ci, on retrouve deux fonds à faible volatilité et un fonds qui offre une exposition à des actions mondiales conformes à la charia, soit :

  • le FNB mondial à faible volatilité Mackenzie ;
  • le Fonds mondial à faible volatilité Mackenzie ;
  • et le Fonds d’actions mondiales charia Mackenzie.

Le fonds négocié en Bourse (FNB) et le Fonds mondial à faible volatilité Mackenzie sont accessibles aux investisseurs à la Bourse de Toronto depuis le 20 février dernier. Leur objectif est de réduire le risque de baisse et d’offrir une volatilité inférieure sur un cycle de marché par rapport à l’ensemble du marché.

Pour cela, l’équipe construit un portefeuille optimisé en fonction du risque composé de sociétés à moyenne et à grande capitalisation diversifiées à l’échelle des marchés développés mondiaux et des secteurs.

« Nous sommes heureux d’offrir aux investisseurs canadiens une solution de base qui peut aider à réduire au minimum les risques de portefeuille associés à la volatilité cyclique des marchés, soutient Kristi Ashcroft, vice-présidente exécutive, Produits et solutions, Placements Mackenzie. Les stratégies à faible volatilité peuvent aider les investisseurs à rester fidèles à leur plan financier en réduisant la tentation de se retirer du marché en période de repli. »

Le Fonds d’actions mondiales charia Mackenzie, qui est accessible depuis le 22 février, donne accès à des occasions de placement mondiales conformes à la charia et attestées par Ratings Intelligence, une société de services-conseils externe de calibre mondial spécialisée dans la charia.

Ce Fonds, qui fera l’objet d’un examen semestriel effectué par un comité consultatif de la charia externe de Ratings Intelligence afin d’assurer sa conformité et sa certification continues, investit principalement dans des actions de marchés mondiaux qui ne tirent généralement pas leurs revenus d’industries telles celles de l’alcool, du tabac, des produits liés au porc, de l’armement et de la défense, des services bancaires et des sociétés d’assurance classiques et du divertissement pour adultes.

« Nous sommes fiers d’offrir aux Canadiens l’occasion d’harmoniser leurs placements avec leur foi et leurs valeurs par l’entremise du Fonds d’actions mondiales charia Mackenzie. Il s’agit là du plus récent exemple de l’importance que nous accordons à l’évolution de notre gamme de produits afin d’offrir un éventail diversifié de solutions de placement dirigées par nos équipes de gestion de placements primées », souligne Kristi Ashcroft.

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