{"id":25256,"date":"2017-08-30T08:42:53","date_gmt":"2017-08-30T08:42:53","guid":{"rendered":"https:\/\/stg-avatar.finance-investissement.com\/uncategorized\/risque-de-survie\/"},"modified":"2019-11-12T12:08:37","modified_gmt":"2019-11-12T17:08:37","slug":"risque-de-survie","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/zone-experts_\/martin-dupras\/risque-de-survie\/","title":{"rendered":"Risque de survie"},"content":{"rendered":"
Risque de survie<\/strong><\/p>\n Il appara\u00eet parfois contre-intuitif de parler de risque de survie. Les risques de march\u00e9s, d’inflation, de co\u00fbts de sant\u00e9 apparaissent fr\u00e9quemment plus importants. Toutefois, le particulier dont une part importante des revenus de retraite proviendra de ses propres actifs devra se soucier du risque de survie. C’est-\u00e0-dire le risque de survivre \u00e0 son capital, d’\u00e9puiser celui-ci.<\/p>\n Esp\u00e9rance de vie et dur\u00e9e raisonnable de d\u00e9caissement<\/strong><\/p>\n Historiquement, on a longtemps utilis\u00e9 l’esp\u00e9rance de vie pour \u00e9tablir le moment o\u00f9 le capital retraite s’\u00e9puisait dans les projections. L’esp\u00e9rance de vie est une donn\u00e9e statistique qui se base sur un \u00e2ge futur auquel 50% des membres d’un groupe homog\u00e8ne (\u00e2ge atteint, sexe) seront d\u00e9c\u00e9d\u00e9s. Par exemple, si on avance que l’esp\u00e9rance de vie d’un homme de 65 ans est de 24 ans, cela signifierait que sur un groupe de 1000 hommes de 65 ans observ\u00e9s aujourd’hui, 50%, donc 500, devraient \u00eatre d\u00e9c\u00e9d\u00e9s \u00e0 89 ans. Si l’on planifiait la retraite d’un enfant naissant, ce qui est quand m\u00eame assez rare (!), on utiliserait l’esp\u00e9rance de vie \u00e0 la naissance. Un tel exercice, assez th\u00e9orique, aurait peu de valeur, voila pourquoi on analysera plut\u00f4t ici l’esp\u00e9rance de vie du particulier qui a atteint l’\u00e2ge de 65 ans.<\/p>\n Toutefois, utiliser l’esp\u00e9rance de vie du particulier comme date cible d’\u00e9puisement des actifs implique un certain risque en raison du fait que, statistiquement, 50 % des gens d\u00e9passeront cette dur\u00e9e. Si 50 % des particuliers survivaient \u00e0 leur capital, cela impliquerait qu’une planification de retraite tablant sur l’esp\u00e9rance de vie aurait 50% de probabilit\u00e9s de ne pas tenir la route. La survie constitue donc r\u00e9ellement un risque financier \u00e0 consid\u00e9rer pour la retraite.<\/p>\n Pour pallier ce risque, la pratique prudente sera d’ajouter quelques ann\u00e9es \u00e0 l’esp\u00e9rance de vie du particulier. Cette nouvelle dur\u00e9e constitue la dur\u00e9e raisonnable de d\u00e9caissement. Elle repr\u00e9sente essentiellement un \u00e2ge auquel 75% (et non 50%) des membres d’un groupe homog\u00e8ne (\u00e2ge atteint, sexe) seront d\u00e9c\u00e9d\u00e9s. Une planification de retraite tablant sur la dur\u00e9e raisonnable de d\u00e9caissement plut\u00f4t que sur l’esp\u00e9rance de vie n’aurait que 25% des probabilit\u00e9s de ne pas tenir la route, donc 75% de tenir la route.<\/p>\n