{"id":51331,"date":"2018-10-01T00:57:00","date_gmt":"2018-10-01T04:57:00","guid":{"rendered":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/?p=51331"},"modified":"2019-11-12T08:47:33","modified_gmt":"2019-11-12T13:47:33","slug":"lautre-ptit-gars-de-shawinigan","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/edition-papier\/nouvelles-edition-papier\/lautre-ptit-gars-de-shawinigan\/","title":{"rendered":"L’autre p’tit gars de Shawinigan"},"content":{"rendered":"
Jacques Goulet, pr\u00e9sident, Financi\u00e8re Sun Life Canada, semble incarner l’expression selon laquelle on peut sortir l’homme de Shawinigan, mais plus difficilement Shawinigan de l’homme.<\/p>\n
M\u00eame s’il travaille actuellement \u00e0 Toronto et a fait carri\u00e8re \u00e0 Paris, \u00e0 Gen\u00e8ve et \u00e0 New York durant ses 29 ann\u00e9es chez Mercer, Jacques Goulet parle avec affection de son coin de pays.<\/p>\n
\u00abJ’ai un faible pour le Qu\u00e9bec. J’ai un chalet au bord d’un lac \u00e0 Saint-Mathieu-du-Parc et j’y maintiens un pied \u00e0 terre. Je suis fan de hockey. Durant le temps des F\u00eates, on d\u00e9blaie le lac et on fait une belle patinoire\u00bb, dit le dirigeant de 53 ans.<\/p>\n
Jacques Jr. Goulet a grandi \u00e0 Shawinigan. Son p\u00e8re dirige alors Accessoires de plomberie J.D. Goulet, une entreprise sp\u00e9cialis\u00e9e dans la distribution de produits sanitaires qu’il a lui-m\u00eame reprise de son p\u00e8re. Il transmet \u00e0 Jacques Goulet et son fr\u00e8re la valeur du travail. \u00abSi on fait un travail, il faut bien le faire\u00bb, note Jacques Goulet, paraphrasant inconsciemment la devise de la Ville de Shawinigan, Age quod agis, qui signifie \u00abFais bien ce que tu fais\u00bb. Jacques Goulet travaillera dans l’entreprise familiale pour ses boulots d’\u00e9t\u00e9.<\/p>\n
Son ami et camarade de classe depuis l’\u00e9cole secondaire Louis Gagnon, aujourd’hui chef de la direction de Mercer Canada, se souvient qu’il pr\u00e9sidait l’association \u00e9tudiante de son c\u00e9gep. \u00abM\u00eame \u00e0 un jeune \u00e2ge, il \u00e9tait port\u00e9 \u00e0 avoir un r\u00f4le de leader\u00bb, raconte-t-il en ajoutant que Jacques Goulet marie habilement intelligence d’affaires et intelligence \u00e9motionnelle dans ses d\u00e9cisions.<\/p>\n
En 1988, Jacques Goulet termine ses \u00e9tudes en actuariat \u00e0 l’Universit\u00e9 Concordia et commence sa carri\u00e8re chez Mercer. Dean A. Connor, actuel pr\u00e9sident et chef de la direction de la Financi\u00e8re Sun Life, travaillait alors pour Mercer. \u00abC’est lui qui m’a recrut\u00e9 \u00e0 l’\u00e9poque et qui m’a donn\u00e9 mon premier job de management. Aujourd’hui, il est redevenu mon patron\u00bb, explique Jacques Goulet.<\/p>\n
Dix ans plus tard, en 1998, Jacques Goulet devient le patron de Mercer pour toute la France. Il d\u00e9barque \u00e0 Paris avec le mandat de rendre plus homog\u00e8ne la culture au sein de la filiale fran\u00e7aise de l’entreprise, laquelle venait d’acqu\u00e9rir d’autres firmes.<\/p>\n
\u00abLes Qu\u00e9b\u00e9cois et les Fran\u00e7ais ont des affinit\u00e9s, mais les Fran\u00e7ais sont tr\u00e8s hi\u00e9rarchiques. Un jeune de 33 ans qui d\u00e9barque du Canada avec le r\u00f4le de grand patron de la France, ce n’\u00e9tait pas \u00e9vident. Finalement, \u00e7a s’est bien d\u00e9roul\u00e9 et trois ans plus tard, je suis pass\u00e9 \u00e0 des responsabilit\u00e9s europ\u00e9ennes\u00bb, raconte-t-il.<\/p>\n
L\u00e0 encore, on souhaite qu’il cr\u00e9e une coh\u00e9sion et une identit\u00e9 propre \u00e0 ce qui \u00e9tait une f\u00e9d\u00e9ration de firmes acquises par Mercer. De 2001 \u00e0 2010, il travaille aussi \u00e0 faire cro\u00eetre les activit\u00e9s europ\u00e9ennes de Mercer \u00e0 partir de ses bureaux de Gen\u00e8ve, en Suisse.<\/p>\n
En janvier 2011, il passe au si\u00e8ge social de Mercer, \u00e0 New York, o\u00f9 il occupe jusqu’en d\u00e9cembre 2017 diverses fonctions de direction, dont pr\u00e9sident de la division Sant\u00e9 et richesse [Health and Wealth]. Il aide l’entreprise \u00e0 innover et \u00e0 s’adapter notamment \u00e0 la baisse du nombre de r\u00e9gimes de retraite \u00e0 prestations d\u00e9termin\u00e9es.<\/p>\n
\u00abIl a laiss\u00e9 de bons r\u00e9sultats partout o\u00f9 il est pass\u00e9\u00bb, note Robert Dumas, pr\u00e9sident de Sun Life Qu\u00e9bec, qui a travaill\u00e9 avec lui chez Mercer.<\/p>\n
C’est dans la \u00abGrosse Pomme\u00bb qu’il approfondit une relation d’amiti\u00e9 avec Jean-Claude Lauzon, d\u00e9l\u00e9gu\u00e9 g\u00e9n\u00e9ral du Qu\u00e9bec \u00e0 New York. Jacques Goulet si\u00e9gera b\u00e9n\u00e9volement \u00e0 un comit\u00e9 qui l’aide \u00e0 promouvoir les int\u00e9r\u00eats du Qu\u00e9bec aux \u00c9tats-Unis.<\/p>\n
\u00abJacques n’est pas quelqu’un qui s’impose par sa personnalit\u00e9, sa voix forte ou sa prestance, mais il s’impose par sa comp\u00e9tence\u00bb, note Jean-Claude Lauzon. Il le d\u00e9crit comme un homme humble dot\u00e9 d’\u00abun sens de l’\u00e9thique et de la probit\u00e9 exceptionnel\u00bb.<\/p>\n
Atouts pour affronter la temp\u00eate<\/em><\/p>\n Jacques Goulet pr\u00e9side Sun Life Canada depuis janvier. Il entre en poste alors que les assureurs affrontent des vents contraires. La faiblesse persistante des taux d’int\u00e9r\u00eat jumel\u00e9e aux exigences en mati\u00e8re de capital r\u00e9glementaire nuit \u00e0 leur rentabilit\u00e9. Le fait que les d\u00e9ch\u00e9ances de polices soient moins \u00e9lev\u00e9es que pr\u00e9vu a aussi le m\u00eame effet. L’am\u00e9lioration de la mortalit\u00e9 vient toutefois contrebalancer ces emb\u00fbches.<\/p>\n Selon Jacques Goulet, ces difficult\u00e9s sont bien g\u00e9r\u00e9es \u00e0 l’interne, notamment gr\u00e2ce \u00e0 leurs strat\u00e9gies de couverture (hedging) : \u00abOn est en tr\u00e8s forte position de capital. Notre effet de levier [leverage] est plus bas que la moyenne de l’industrie. On n’est pas \u00e0 l’abri d’une crise \u00e9conomique, mais on a les reins assez solides.\u00bb<\/p>\n Optimiste, il \u00e9num\u00e8re les atouts de la Sun Life, dont la qualit\u00e9 de ses \u00e9quipes et de ses syst\u00e8mes. C’est \u00e9galement le cas de sa solvabilit\u00e9 et de sa capitalisation, laquelle r\u00e9sulte de sa strat\u00e9gie de r\u00e9duction des risques appliqu\u00e9e notamment lorsqu’elle s’est d\u00e9partie de ses activit\u00e9s am\u00e9ricaines de rentes fixes et rentes variables, en ao\u00fbt 2013.<\/p>\n \u00abUne des entreprises o\u00f9 la marche est la moins haute entre ses ambitions et ses capacit\u00e9s, c’est Sun Life, note Jacques Goulet. On est num\u00e9ro 1 au Canada parmi les fournisseurs de garanties collectives, on est num\u00e9ro 1 en retraite collective et on est num\u00e9ro 1 en assurance individuelle. On a aussi un tr\u00e8s bon track record en innovation.\u00bb<\/p>\n Il cite l’application Sun Life mobile pour les clients d’assurance collective, le coach num\u00e9rique Ella pour aider les clients de r\u00e9gimes de garanties collectives et de retraite \u00e0 atteindre un mode de vie sain et une s\u00e9curit\u00e9 financi\u00e8re durable, et le processus de demande d’assurance en ligne Go Sun Life.<\/p>\n Grande valeur au conseil<\/em><\/p>\n Jacques Goulet croit \u00e0 la valeur du conseil et son entreprise continuera d’investir dans ses r\u00e9seaux de distribution afin d’offrir une exp\u00e9rience client sup\u00e9rieure gr\u00e2ce \u00e0 des canaux num\u00e9riques. Plus pr\u00e9cis\u00e9ment, la Sun Life souhaite num\u00e9riser les processus et les syst\u00e8mes d’interaction actuels ; \u00eatre plus proactive, pr\u00e9dictive et personnalis\u00e9e avec ses clients ; et utiliser les donn\u00e9es pour renforcer les relations clients, offrir de meilleurs produits, services et solutions et am\u00e9liorer son efficience, son efficacit\u00e9 et sa rentabilit\u00e9.<\/p>\n Pour distribuer ses produits d’assurance individuelle et de gestion de patrimoine, Sun Life compte sur un r\u00e9seau de conseillers ind\u00e9pendants, sur la distribution directe au client pour certains produits, et sur son r\u00e9seau de distribution exclusif. Ce dernier compte pr\u00e8s de 4 000 conseillers \u00e9tablis dans plus de 1 200 collectivit\u00e9s \u00e0 l’\u00e9chelle du Canada, dont 67 % poss\u00e8dent les permis n\u00e9cessaires pour vendre des produits d’assurance et des fonds communs de placement (FCP).<\/p>\n \u00c0 l’\u00e9chelle canadienne, ce r\u00e9seau est le deuxi\u00e8me en importance sur le plan de l’actif sous administration dans une firme membre de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels, d’apr\u00e8s Strategic Insight. Cependant, au Qu\u00e9bec, la concurrence est vive et ce r\u00e9seau n’a pas une position aussi enviable.<\/p>\n \u00ab\u00c7a fait partie des choses qu’on va essayer d’am\u00e9liorer. On part peut-\u00eatre de plus loin, mais nos ventes sont assez bonnes\u00bb, explique Jacques Goulet.<\/p>\n Certains sp\u00e9culent sur l’id\u00e9e que Sun Life sera le prochain assureur \u00e0 acheter un agent g\u00e9n\u00e9ral (AG) ind\u00e9pendant (lire \u00abLes agents g\u00e9n\u00e9raux ind\u00e9pendants suscitent la convoitise\u00bb en page 10). Jacques Goulet refuse de commenter.<\/p>\n Il expose toutefois son avis sur la strat\u00e9gie d’iA Groupe financier concernant l’acquisition d’un AG dont le dirigeant prend sa retraite, lorsque l’AG a une part importante de son chiffre d’affaires aupr\u00e8s de cet assureur : \u00abCe n’est pas parce qu’iA les a achet\u00e9s qu’ils vont n\u00e9cessairement placer leur business chez iA. Ce sont des entreprises qui ont \u00e9t\u00e9 tr\u00e8s ind\u00e9pendantes. Si les conseillers sont capables de souscrire une police 10 % moins ch\u00e8re chez Manuvie que chez iA ou Great-West, qu’est-ce qu’ils vont faire ?\u00bb<\/p>\n Comme manufacturier de FCP, Placements mondiaux Sun Life (Canada), qui a commenc\u00e9 ses activit\u00e9s en 2010, affiche des ventes nettes positives et son actif g\u00e9r\u00e9 s’\u00e9levait \u00e0 20 G$ avant la fin de 2017.<\/p>\n Comme manufacturier de fonds distincts individuels, la Sun Life a connu des rachats nets annuels moyens de 725 M$ de 2013 \u00e0 2017, selon Strategic Insight. De 2012 \u00e0 2017, son actif sous gestion en fonds distincts est rest\u00e9 stable \u00e0 environ 12,3 G$, et sa part de march\u00e9 exprim\u00e9e en actif g\u00e9r\u00e9 est pass\u00e9e de 13,4 % \u00e0 10,35 %. Rien pour inqui\u00e9ter Jacques Goulet : \u00abQuand la Bourse continue de monter, les gens sont peut-\u00eatre moins int\u00e9ress\u00e9s \u00e0 avoir des garanties. S’il y a un tournant, \u00e7a peut \u00eatre assez porteur.\u00bb<\/p>\n Adieu les FAR<\/em><\/p>\n Jacques Goulet devra aussi composer avec de la turbulence r\u00e9glementaire. Les Autorit\u00e9s canadiennes en valeurs mobili\u00e8res (ACVM) veulent imposer plusieurs r\u00e9formes cibl\u00e9es, notamment sur le plan de la convenance et des conflits d’int\u00e9r\u00eats, lesquelles risquent d’alourdir les co\u00fbts de conformit\u00e9. De plus, les ACVM pr\u00e9voient abolir les frais d’acquisition report\u00e9s (FAR) et les frais d’acquisition r\u00e9duits, aussi appel\u00e9s low load, dans la distribution de fonds d’investissement.<\/p>\n \u00abJe suis \u00e0 l’aise avec l’id\u00e9e que les FAR disparaissent. On ne va pas se battre pour les maintenir\u00bb, dit Jacques Goulet.<\/p>\n Consid\u00e9rant la transparence comme d\u00e9sormais incontournable, il ne s’oppose pas non plus aux exigences de divulgation des rendements et des frais aux d\u00e9tenteurs de fonds distincts que veulent instaurer les autorit\u00e9s r\u00e9glementaires.<\/p>\n L’industrie risque de devoir g\u00e9rer plus d’actions r\u00e9glementaires \u00e9tant donn\u00e9 ses lacunes dans le traitement \u00e9quitable des clients. Dans un rapport publi\u00e9 ce printemps, l’Autorit\u00e9 des march\u00e9s financiers constatait notamment la pr\u00e9sence d’incitatifs bas\u00e9s uniquement sur le volume de vente, la conception de produits ax\u00e9s principalement sur la rentabilit\u00e9 et non sur les besoins r\u00e9els du consommateur, et une information insuffisante pour permettre une prise de d\u00e9cision \u00e9clair\u00e9e.<\/p>\n \u00abOn fait des v\u00e9rifications d’\u00e9chantillons : est-ce que \u00e7a r\u00e9pond vraiment bien au besoin des clients ou est-ce que ce n’\u00e9tait pas la solution \u00e0 proposer ? Je ne dirais pas qu’on est parfait, mais le processus interne me confirme qu’on prend cela au s\u00e9rieux. On a des processus et des outils en place pour s’assurer que si on a adopt\u00e9 un standard de qualit\u00e9, on se conforme au standard de qualit\u00e9\u00bb, r\u00e9pond Jacques Goulet.<\/p>\n Cap sur le Qu\u00e9bec<\/em><\/p>\n Pour rester chef de file au Canada, la Sun Life entend continuer \u00e0 d\u00e9ployer sa strat\u00e9gie Qu\u00e9bec. Fort d’une \u00e9quipe de direction qu\u00e9b\u00e9coise et d’un nombre accru de salari\u00e9s, l’assureur a vu sa part de march\u00e9 de primes directes souscrites au Qu\u00e9bec passer de 12,06 % en 2011 \u00e0 15,12 % en 2016. Or, cette part s’\u00e9levait \u00e0 13,67 % \u00e0 la fin de 2017.<\/p>\n \u00abMalgr\u00e9 une augmentation de notre volume d’affaires au chapitre des rentes collectives, la croissance fulgurante de ce march\u00e9 – une augmentation de 1 G$ de 2016 \u00e0 2017 – explique en majeure partie la diminution de notre part de march\u00e9 global au Qu\u00e9bec. Le march\u00e9 des rentes collectives pouvant \u00eatre volatil d’une ann\u00e9e \u00e0 l’autre, nous devons conserver une vision \u00e0 long terme\u00bb, explique la Sun Life dans un courriel.<\/p>\n Quoi qu’il en soit, Jacques Goulet entend miser sur diverses initiatives et sur ses talents locaux pour gagner d’autres parts de march\u00e9. \u00abOn n’a pas mis le pied pleinement sur l’acc\u00e9l\u00e9rateur. Dans les ann\u00e9es qui viennent, les gens vont se rendre compte qu’on ne n\u00e9gligera pas le Qu\u00e9bec\u00bb, dit-il.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Il ne laisse que de bons r\u00e9sultats derri\u00e8re lui.<\/p>\n","protected":false},"author":143446,"featured_media":51551,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[1970,623],"tags":[],"yst_prominent_words":[5645,20901,20900,20899,20898,20896,20058,20055,10142,9569,6903,183,5638,5306,2953,1977,855,849,822,737],"acf":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/51331"}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/users\/143446"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=51331"}],"version-history":[{"count":2,"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/51331\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":51537,"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/51331\/revisions\/51537"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/media\/51551"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=51331"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=51331"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=51331"},{"taxonomy":"yst_prominent_words","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/wp-json\/wp\/v2\/yst_prominent_words?post=51331"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}