{"id":85869,"date":"2022-04-05T08:10:32","date_gmt":"2022-04-05T12:10:32","guid":{"rendered":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/?p=85869"},"modified":"2022-06-14T08:31:04","modified_gmt":"2022-06-14T12:31:04","slug":"eviter-de-survendre","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.finance-investissement.com\/fi-releve\/strategie-daffaires\/eviter-de-survendre\/","title":{"rendered":"\u00c9viter de \u00ab survendre \u00bb"},"content":{"rendered":"
D’apr\u00e8s le dictionnaire participatif Wiktionnaire, le mot \u00ab survendre \u00bb comporte trois d\u00e9finitions possibles : en faire trop pour vendre; vendre trop cher; vendre un service qui ne r\u00e9pond pas aux exigences d’un acheteur potentiel.<\/span><\/p>\n Selon Marc B\u00e9rub\u00e9, la premi\u00e8re d\u00e9finition correspond parfaitement \u00e0 l’une des imperfections les plus r\u00e9pandues des conseillers. \u00ab Ils font souvent l\u2019erreur de survendre. Ils donnent tellement d’informations que leurs clients en deviennent quasiment \u00e9tourdis. R\u00e9sultat, ces clients ont beaucoup de difficult\u00e9 \u00e0 prendre une d\u00e9cision et vont bien souvent voir ailleurs \u00bb, dit-il.<\/span><\/p>\n Pr\u00e9sident-fondateur du cabinet de services financiers Coaching Financier Trek, Marc B\u00e9rub\u00e9 est \u00e9galement l’auteur du livre Jusqu\u2019au bout : strat\u00e9gies financi\u00e8res \u00e0 faibles risques pour conserver et accro\u00eetre votre patrimoine<\/i> (Advantage Media Group, 2018). Sp\u00e9cialiste des client\u00e8les d’entrepreneurs et de professionnels, Coaching Financier Trek f\u00eate son vingti\u00e8me anniversaire cette ann\u00e9e.<\/span><\/p>\n . \u00ab Pensons au m\u00e9decin \u00bb<\/span><\/p>\n Supposons qu’un individu consulte son m\u00e9decin par rapport \u00e0 un trouble de sant\u00e9 quelconque. A-t-il n\u00e9cessairement besoin de conna\u00eetre la liste des avantages et des inconv\u00e9nients des deux ou trois m\u00e9dicaments pouvant possiblement s’appliquer \u00e0 sa situation ? Il est g\u00e9n\u00e9ralement admis que le m\u00e9decin prescrira d’office un m\u00e9dicament de son choix, parmi les deux ou trois qui auraient pu convenir, sans avoir \u00e0 s’\u00e9tendre sur le sujet.<\/span><\/p>\n D’apr\u00e8s Marc B\u00e9rub\u00e9, les conseillers devraient sans cesse avoir cette image en t\u00eate lorsque vient le temps, pour eux, de pr\u00e9senter leurs recommandations.<\/span><\/p>\n \u00ab Lorsque nous visitons notre m\u00e9decin, nous n’avons pas les connaissances pour \u00e9valuer les avantages et inconv\u00e9nients d’un m\u00e9dicament par rapport \u00e0 un autre. Nous prenons la prescription du m\u00e9decin et nous allons ensuite \u00e0 la pharmacie. Un conseiller doit \u00e9galement \u00e9tablir un diagnostic et produire un genre de prescription sans vouloir tout expliquer les avantages et inconv\u00e9nients de chaque produit pouvant possiblement \u00eatre achet\u00e9 \u00bb, dit-il.<\/span><\/p>\n