Dans notre article du mois dernier, nous avons partagé les résultats de notre étude Investor Intentions H2 2021 menée en collaboration avec HFM et portant sur les intentions des investisseurs au cours du deuxième semestre de l’année 2021. Cette fois, nous souhaitons partager les résultats d’un rapport similaire qui se concentre sur les intentions des investisseurs portant sur les stratégies de crédit privé.
Les résultats qui suivent sont tirés d’une étude détaillant les intentions des investisseurs au cours du deuxième semestre de l’année 2021: Investor Intentions H2 2021 – Private Credit.
Ainsi, lus d’un tiers des sociétés en commandite prévoient d’augmenter leur allocation au crédit privé au cours du deuxième semestre de 2021, alors que le secteur continue de surmonter avec succès les effets de la COVID-19 sur l’économie mondiale.
À partir d’enquêtes et d’entretiens menés auprès de 108 investisseurs dans les fonds non conventionnels au cours du deuxième trimestre de 2021, l’étude fournit aux gestionnaires de fonds de crédit privé et aux investisseurs des renseignements essentiels sur les projets et le sentiment de leurs pairs pour cette période.
La satisfaction à l’égard du crédit privé reste élevée (84 %), bien qu’elle ait légèrement diminué depuis notre dernière enquête, il y a six mois. Le soutien monétaire et fiscal s’étant poursuivi plus longtemps que prévu et ayant prévenu une vague de faillites potentielles, nous attribuons cette baisse à une légère inquiétude concernant certains des fonds en difficulté récemment levés.
La satisfaction est élevée pour tous les types d’investisseurs. Même parmi ceux du patrimoine privé, le groupe le plus bas dans le classement : 74 % étaient satisfaits de leur accès au crédit privé au premier semestre. Et parmi les bureaux de gestion de patrimoine qui prévoient d’augmenter leur allocation, 40 % ont déclaré que l’atteinte de l’objectif était leur principale raison de le faire. À première vue, cette déclaration peut sembler banale, mais à notre avis, elle témoigne de la formalisation de la stratégie des sociétés en commandite de patrimoines privés à l’égard de cette classe d’actifs.
Et en matière d’allocations cibles, le contexte est favorable pour le secteur. 26 % des investisseurs sont en dessous de l’objectif, contre seulement 10 % au-dessus, ce qui indique qu’il reste une marge de croissance considérable, en particulier parmi les grands allocateurs institutionnels.
Les stratégies de financement spécialisé, ainsi que les fonds de prêt direct plus courants peuvent s’attendre à connaître la plus forte activité d’engagement au cours du deuxième semestre de 2021. Les produits sur mesure, tels que les comptes gérés séparément et les véhicules de co-investissement, présentent également un intérêt particulier pour les investisseurs, près des trois quarts de ceux qui augmentent leur allocation prévoyant d’explorer l’un ou l’autre.
Par ailleurs, les investisseurs délaissent les liquidités et les produits à revenu fixe à long terme, mais ce capital a plus de chances d’être investi dans des produits non conventionnels que dans des actions à long terme, qui, selon nos données, pourraient être sur le point d’atteindre leur apogée.
Dans l’ensemble, les performances enregistrées au cours des 15 derniers mois ont permis de dissiper les réserves des investisseurs, en particulier des plus prudents d’entre eux. Cette évolution a accéléré le passage à des allocations de crédit privé plus importantes et permet aux gestionnaires de crédit privé de conserver un potentiel de croissance considérable à l’horizon du deuxième semestre de 2021 et au-delà.