ordinateur avec des graphiques du marché dessus. Une feuille de papier et un stylo sont posés sur l'ordinateur.
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Nous sommes à la moitié de l’année, c’est le moment idéal pour faire le point sur la situation de l’industrie des fonds spéculatifs. Tandis que l’attention des investisseurs se tourne majoritairement vers les marchés privés, les fonds spéculatifs sur les marchés publics se sont concentrés sur ce qu’ils font le mieux : générer de l’alpha.

À la fin du mois de juin, la performance des fonds spéculatifs semble solide. Divers fournisseurs de données rapportent des indices indiquant des gains d’environ 7 % depuis le début de l’année, nets de frais. Sur une base de 12 mois, le rendement se situe maintenant dans le 90e percentile de toutes les périodes de 12 mois remontant à 2014, selon PivotalPath.

La génération d’alpha est très présente, avec un alpha positif de 6,3 % par rapport au S&P 500 au cours des 12 derniers mois. Les stratégies de contrats à terme gérés, de macroéconomie mondiale, d’actions et de crédit se sont particulièrement bien comportées, et plusieurs des fonds multi-gestionnaires très surveillés continuent de se distinguer.

Il n’est donc pas surprenant que l’industrie connaisse des entrées nettes croissantes. Les lancements de nouveaux fonds spéculatifs ont également bondi par rapport aux dernières années, et nous avons observé la création de fonds par de nouvelles entreprises qui ont sécurisé des milliards de dollars de capitaux d’investisseurs.

En effet, PivotalPath a recensé 60 nouveaux fonds en préparation, dirigés par des gestionnaires ayant déjà une experience dans des magasins de +1 milliard de dollars. L’ambition de diriger sa propre entreprise reste vive, malgré la complexité et le coût bien connus de la mise en place d’opérations de niveau institutionnel.

Les commissions des fonds spéculatifs continuent de faire l’objet d’une attention particulière, et un groupe d’investisseurs institutionnels a récemment signé une lettre à l’industrie appelant à une approche cohérente des obstacles de trésorerie aux commissions de performance.

Ce sujet a été discuté lors d’une récente réunion du Conseil mondial des investisseurs de l’AGAI, et divers points de vue ont été exprimés. Il ne fait aucun doute que les investisseurs sont prêts à payer pour une bonne performance axée sur l’alpha, et il semble y avoir un concensus sur la nécessité de personnaliser les taux de rendement minimum pour qu’ils correspondent aux objectifs du gestionnaire et du fonds, afin qu’il n’y ait pas de « taille unique » ; 75 % des taux de trésorerie plutôt que 100 % étant un exemple.

Le consensus de notre conseil des investisseurs est que les gestionnaires qui abordent les négociations sur les commissions avec un esprit ouvert et qui acceptent le besoin de transparence trouveront une oreille réceptive et parviendront à des modèles de commissions qui conviennent aux deux parties. À l’heure actuelle, les commissions de gestion et de performance moyennes de l’industrie s’élèvent respectivement à 1,35 % et 16 %, selon la recherche de l’AGAI.

L’indice de confiance des fonds spéculatifs de l’AGAI — un sondage trimestriel qui reflète le sentiment des gestionnaires à l’égard de leurs perspectives économiques, y compris, mais pas exclusivement, liées à la performance — au cours des 12 prochains mois, soutient ce récit. Les gestionnaires de fonds macroéconomiques multi-stratégies et mondiaux ont une fois de plus été parmi les stratégies les plus haussières, ce qui laisse présager d’autres bonnes nouvelles de la part de ces cohortes.

Les fonds spéculatifs doivent donc continuer à faire partie intégrante des portefeuilles des investisseurs institutionnels. En excluant les « 7 Magnifiques », leur performance dépasse largement celle du reste du S&P 500, avec lequel ils sont souvent comparés dans les médias.