Bien au contraire, car les propositions en ligne et toutes les plateformes électroniques adaptées à la distanciation sociale nous offrent plusieurs options à distance pour aider les travailleurs, employés ou propriétaires d’entreprise à revoir leurs protections. Dans ce contexte il peut être avisé de réévaluer le rôle de l’assurance en cas de maladie grave et du besoin pour des soins de longue durée maintenant et à un âge plus avancé.
Quoique les primes puissent sembler élevées, les options de remboursement au décès et à une date donnée du vivant de la personne peuvent changer la perspective d’un tel déboursé et le qualifier de réserve éventuelle en cas de besoin à un cout représentant l’intérêt de l’argent versé dans le temps.
D’après les statistiques, une personne sur trois souffrira d’une maladie grave au cours de sa vie.* Pour ceux qui ne détiennent que des polices de substitution de revenus en cas d’invalidité de longue durée, comme les propriétaires d’entreprise, travailleurs autonomes ou dirigeants et qui n’ont pas accès à des prestations de courte de durée, il est peu probable que des prestations soient disponibles à court terme , du moins avant 60, 90 ou 120 jours et que cela fasse en sorte que la personne souffrante ne dispose pas de ressources financières adéquates à plus brève échéance si une maladie grave devait la frapper. D’autant plus qu’une maladie grave ne cause pas nécessairement une invalidité de longue durée et pourrait ne pas justifier une telle réclamation.
En général et selon les conditions de chacun des assureurs, les prestations sont versées à la suite du diagnostic de l’une des maladies suivantes mais peuvent varier selon les contrats (l’assuré doit dans la plupart des cas survivre 30 jours à sa maladie) :
Crise cardiaque, cancer, accident vasculaire cérébral, pontage coronarien, sclérose en plaques, maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, maladie du motoneurone (p. ex., SLA), greffe d’un organe vital, insuffisance rénale, paralysie, coma, cécité, surdité, perte de la parole, brûlures graves, perte de membres, infection au VIH d’origine professionnelle, tumeur cérébrale bénigne, chirurgie de l’aorte, remplacement valvulaire, perte d’autonomie.
Prenons l’hypothèse d’un couple âgé de 45 ans chacun et dont le revenu annuel individuel s’élève à 250 000$. L’analyse des besoins démontre que si chacun d’eux encaissait l’équivalent de deux années de revenus bruts, soit 250 000$ nets en cas de maladie grave la famille pourrait gérer ce risque avec plus de liberté financière.
La probabilité qu’un couple de leur âge soit touché par une maladie grave avant 65 ans atteint 37 %. Ce chiffre dépasse celui de 24% pour un homme célibataire et de 17% pour une femme célibataire. *
Ce qui intéresse, entre autres, M.et Mme T. dans le contexte actuel, c’est la possibilité d’avoir accès à une prestation de soins de longue durée à même le contrat en cas de maladie grave. En effet, les produits d’assurance SLD individuels se font rares ou il faut attendre pour y souscrire la terminaison des polices d’assurance en cas d’invalidité (ILD) qui offrent une option de transformation en ce type de produit. Une protection de 250 000$ en cas de maladie grave d’une durée de 30 ans dans cet exemple couterait à M. T. 5 697$ par année durant cette période avec le retour des primes au décès ou à l’échéance. Si en cours de route M. T. souffre d’une condition le rendant incapable d’accomplir au moins deux activités de la vie quotidienne ou encore s’il souffre d’une déficience cognitive admissible, il pourra recevoir pour ses soins 1% du capital assuré, soit 2 500$ par mois en réduction dudit capital de 250 000$. La garantie de remboursement des primes au décès et à l’échéance est disponible à titre d’avenant. Il est aussi possible de souscrire un autre avenant qui offre le remboursement des primes du vivant à partie de la 15e année.
S’il opte pour cette dernière option, il pourra mettre fin à la police dans 15 ans et récupérer ses primes ou encore poursuivre ses paiements au plus tard jusqu’à l’échéance. Le remboursement de primes pourra servir à financer éventuellement des soins de longue durée ou tout autre type de besoin relié à la santé. S’il a cependant effectué une demande de prestations de soins mensuels, par exemple à l’âge de 72 ans, les prestations se poursuivront au-delà de l’échéance de la police. (Voir les modalités contractuelles)
M et Mme T sont rassurés de pouvoir planifier des ressources additionnelles en cas de besoin de prestations du vivant maintenant et à la retraite.
*Les probabilités de maladie grave sont basées sur les taux d’incidence combinés pour les cancers (« Nouveaux cas pour les sièges primaires de cancer de la CIM-O-3 : 2002 – 2007 ») et pour les maladies du cœur (« Le fardeau croissant des maladies cardiovasculaires et des accidents vasculaires cérébraux au Canada, 2003 », Fondation des maladies du cœur du Canada). Manuvie https://biensassurer.ca/evaluer-votre-risque