L’Association de la relève des services financiers – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 20 Dec 2024 12:46:13 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png L’Association de la relève des services financiers – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Concilier émotion et stratégie financière https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/concilier-emotion-et-strategie-financiere/ Fri, 20 Dec 2024 12:46:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104727 ZONE EXPERTS – Prendre conscience des biais cognitifs peut aider à y parvenir.

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L’argent est souvent lié à des sentiments tels que la sécurité, la peur, la liberté ou même la culpabilité. Intégrer la psychologie dans le processus de la planification financière est essentiel pour mieux comprendre les priorités des clients et les accompagner efficacement. Elle y reflète les émotions, les valeurs, les expériences de vie de chacun et elle y joue un rôle majeur dans leurs décisions.

Les événements de vie, comme une perte d’emploi ou un héritage, peuvent déclencher des réactions émotionnelles qui influencent les décisions financières. En tant que conseiller en services financiers, nous devons être en mesure de reconnaître les biais cognitifs de nos clients pour les aider à prendre des décisions rationnelles.

L’influence des émotions sur les décisions financières

L’existence d’émotions positives ou négatives peut mener à des actions d’excès ou à des comportements de blocage, impactant une gestion financière équilibrée. Les émotions positives peuvent être de puissants moteurs de motivation, mais elles comportent également des risques. C’est le cas par exemple de l’euphorie liée à une occasion d’investissement, qui peut pousser le client à sous-estimer les dangers potentiels et à prendre des décisions risquées. De même, le désir immédiat d’obtenir un résultat rapide peut entraîner des achats impulsifs ou des choix financiers peu réfléchis.

Des mécanismes de contrôle émotionnel permettent d’aider à limiter la prise de décisions impulsives motivées par l’excitation immédiate dans le cas d’achat important. Par exemple, la règle des 24 heures permet de s’assurer qu’une décision est réfléchie avant de passer à l’action.

Quant aux émotions négatives, comme la peur, elles peuvent agir comme un frein dans la gestion financière. Notamment, la crainte de perdre de l’argent peut inciter à fuir les marchés boursiers lors de baisses temporaires. De même, la culpabilité liée à des dettes ou à des dépenses perçues comme irresponsables peut créer un empêchement à profiter pleinement de ses ressources financières.

Stratégies financières

Il existe des techniques pour accompagner les clients et identifier leurs priorités financières. Tout d’abord, l’utilisation de questions ouvertes, ainsi que l’écoute active, sont primordiales. Elles permettent de découvrir ce qui motive le client, à comprendre ses besoins et priorités, tout en permettant d’établir une relation de confiance. Les écouter attentivement aide à mieux cerner leurs valeurs et leurs expériences en lien avec l’argent.

Il est aussi possible de proposer des exercices pour identifier et classer les objectifs de vos clients selon leur importance. Cela pourrait être axé sur la sécurité, la liberté, le statut, etc. Un client pourrait vouloir épargner pour l’achat d’une maison à court terme, tandis qu’un autre pourrait vouloir prioriser un mode de vie basé sur les voyages.

Une fois les priorités identifiées, nous sommes en mesure de créer un plan réaliste aligné à leurs objectifs émotionnels et financiers. L’éducation financière est un aspect à ne pas négliger. Nous devons sensibiliser les clients sur les concepts financiers pour les aider à comprendre leurs décisions et à atténuer les émotions négatives qu’ils peuvent ressentir. À titre d’exemple, expliquez le fonctionnement de la diversification pour rassurer un client inquiet de la volatilité du marché.

Les priorités et les émotions peuvent évoluer au fil du temps. Il est donc important de faire une révision régulière et réajuster les stratégies. Cela permet le maintien de la motivation axé sur les objectifs, ainsi que d’ouvrir la discussion sur des changements pouvant être judicieux d’apporter dans différentes sphères de la vie et qui pourraient affecter leurs objectifs financiers.

Un conseiller en services financiers peut être influencé par ses expériences personnelles ou son environnement professionnel. Si ce biais n’est pas maîtrisé, il peut affecter la qualité des conseils donnés et, par conséquent, les décisions financières de ses clients. C’est pourquoi il est essentiel pour un conseiller d’adopter une approche rigoureuse, ainsi que de collaborer avec d’autres professionnels pour limiter les décisions biaisées. L’approche méthodique par modèles financiers standardisés réduit l’impact de ses émotions dans les décisions qui sont prises.

Concilier émotion et stratégie dans la planification financière permet aux conseillers de bâtir des plansmieux adaptés et de renforcer leur relation avec les clients. Ce n’est pas seulement une question de chiffres, mais une démarche humaine qui aide les clients à donner un sens à leur argent.

Rédigé par Audrey-Anne Lemieux, membre du conseil d’administration de l’ARSF.

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La croissance organique en services financiers https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/la-croissance-organique-en-services-financiers/ Fri, 29 Nov 2024 13:45:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104377 ZONE EXPERTS – Une stratégie clé qui offre des avantages significatifs.

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Dans une industrie en constante évolution, les professionnels en services financiers doivent non seulement répondre aux besoins immédiats de leurs clients, mais aussi assurer une croissance durable de leur entreprise. Si de nombreuses firmes et cabinets se tournent vers des acquisitions ou des partenariats pour accélérer leur expansion, la croissance organique demeure une stratégie clé qui offre des avantages significatifs, notamment en matière de rentabilité, de gestion des risques et de pérennité.

Bien que la croissance par acquisitions puisse être extrêmement intéressante également, cet article explore les avantages de la croissance organique, en mettant en lumière son impact sur la rentabilité à long terme et sa capacité à renforcer la compétitivité dans un environnement de plus en plus concurrentiel et réglementé.

Qu’est-ce que la croissance organique ?

La croissance organique, ou croissance interne, désigne l’expansion d’une entreprise par l’augmentation de ses revenus internes, plutôt que par des acquisitions externes ou des fusions. Cela se fait généralement par l’entremise de stratégies telles que :

  • L’augmentation de la part de marché : en attirant de nouveaux clients ou en augmentant les ventes auprès des clients existants.
  • L’amélioration des produits ou services : en affinant son offre pour mieux répondre aux besoins du marché.
  • L’optimisation de l’efficacité opérationnelle : en réduisant les coûts et en améliorant les processus internes.

Dans le secteur des services financiers, cela peut inclure des stratégies comme l’expansion de l’offre de produits, de nouveaux permis d’exercice, la numérisation des services, ou l’amélioration de l’expérience client. Vous comprendrez que la liste peut être longue.

Les avantages de la croissance organique

  1. Rentabilité et marges améliorées

La croissance organique permet d’augmenter les revenus sans devoir nécessairement engager des coûts importants, par exemple liés à des acquisitions. Contrairement à une acquisition, où il faut investir dans l’intégration d’une nouvelle clientèle, la croissance organique repose sur l’amélioration de l’offre existante, ce qui peut entraîner une rentabilité accrue. Les investissements dans des stratégies organiques comme la fidélisation de la clientèle, la diversification des services ou l’amélioration des processus opérationnels peuvent se traduire par une augmentation des marges bénéficiaires.

  1. Moins risqué

La croissance interne est certes généralement plus lente qu’une croissance par acquisitions. Or, elle est également moins risquée. Les acquisitions peuvent introduire des risques importants, notamment en matière d’intégration des cultures d’entreprise, de gestion de la dette et de perte de clients. En revanche, la croissance organique permet une expansion plus maîtrisée et moins risquée. En se concentrant sur l’optimisation de ses activités internes et sa clientèle cible, un cabinet peut se développer à un rythme plus contrôlé, minimisant ainsi les perturbations.

  1. Renforcir l’expérience client

La croissance organique repose souvent sur la fidélisation des clients existants et l’amélioration continue des services. Cette approche permet de bâtir des relations durables et de long terme avec les clients et ultimement, ils feront gage de satisfaction en vous référant à leurs proches. En services financiers, où la confiance est une pierre d’assise, la perception que développent les gens à votre égard est cruciale. En offrant du bon service, vous mettez les chances de votre côté.

  1. Durabilité et pérennité

Intrinsèquement plus durable, lorsqu’une entreprise se développe en fonction de ses propres forces et de ses capacités internes, elle crée une base solide qui peut supporter les fluctuations économiques ou législatives à long terme. En adoptant un plan de développement organique, les cabinets de services financiers peuvent continuer de concentrer leurs efforts sur leur marché naturel et donc, moins dépendre des facteurs externes.

  1. Adaptabilité et innovation

Le secteur financier est soumis à de constantes évolutions technologiques et réglementaires et l’intelligence artificielle ne devrait pas changer la tendance. Un cabinet qui mise sur la croissance interne est souvent plus agile et capable de s’adapter rapidement aux nouvelles tendances. En investissant dans la recherche, l’innovation et la formation continue de ses employés, un cabinet peut répondre aux attentes de ses clients et rester compétitif, tout en améliorant sa performance sur le long terme.

Pour conclure, la croissance organique offre aux professionnels inscrits auprès de l’Autorité des marchés financiers un moyen approuvé et durable d’accroître leur rentabilité et de renforcer leur position sur le marché. En mettant l’accent sur l’amélioration continue des processus opérationnels, l’innovation, de même que sur un haut degré de satisfaction des clients, les acteurs du secteur peuvent s’assurer une croissance stable et pérenne, tout en réduisant les risques et en augmentant la résilience de leur entreprise face aux défis futurs.

Dans un secteur en constante évolution qui en plus, favorise actuellement les vendeurs aux acheteurs de clientèles, investir dans la croissance organique peut être la clé pour assurer un avenir prospère à long terme, surtout avec les taux de financement du moment.

Article rédigé par Félix Caron, membre du conseil d’administration

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Le mentorat : comment s’y prendre ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/le-mentorat-comment-sy-prendre/ Fri, 18 Oct 2024 10:23:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103588 ZONE EXPERTS — Le mentorat est un sujet abordé régulièrement au sein de la communauté financière dont l’importance ne fait généralement l’objet d’aucun débat.

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En début de carrière, avoir un mentor expérimenté permet de développer ses compétences tout en évitant certains « faux-pas » courants. Que ce soient les méthodes de prospection utilisées, les comportements lors d’une rencontre client, ou bien les conseils et stratégies utilisées dans sa pratique quotidienne, un jeune conseiller souhaitant atteindre une seine pérennité dans l’industrie doit absolument s’adjoindre d’un mentor prêt à l’accompagner dans son cheminement. Cela dit, la véritable question reste : comment trouver le bon mentor et bâtir une relation pérenne ?

Se connaître soi-même

Avant de chercher un mentor, il est essentiel pour le jeune conseiller de bien se connaître en tant que professionnel et de réfléchir à qui il souhaite éventuellement devenir. Voici quelques questions clés qui peuvent alimenter cet exercice d’introspection :

  • Pourquoi ai-je choisi cette profession ?
  • Où me vois-je dans 10 ans ?
  • Comment voudrais-je être perçu par mes pairs ?
  • Quelles sont mes aspirations professionnelles ?

Ces questions de haut niveau permettent de répondre à trois objectifs précis. D’abord, cet exercice permet de donner un certain sens de direction et représente des points sur lesquels le mentor pourra « challenger » le jeune conseiller lors des périodes plus difficiles. Ensuite, cet exercice permet de mieux définir son profil de personnalité professionnel, facilitant ainsi le choix du mentor et le développement d’une bonne affinité avec ce dernier. Finalement, ce questionnement permettra au jeune conseiller de trouver un professionnel d’expérience dont la pratique s’oriente autour des mêmes champs d’intérêts et de compétence que lui (assurance, épargne, fiscalité, etc.)

Définir le mentor idéal

L’industrie des services financiers regorge de talent et le nombre de conseillers expérimentés ayant vécu un fort niveau de succès est significatif. Cette réalité de l’industrie représente une occasion importante pour les jeunes conseillers qui bénéficient ainsi d’un large bassin de conseillers séniors prêts à les aider et à former la relève. Cela dit, il est faux de croire que tous les conseillers expérimentés peuvent être également de bons mentors pour la jeunesse. Voici quelques traits importants que les conseillers en début de carrière devraient prioriser lors de leurs recherches en mentorat :

  • Expérience et sagesse : De toute évidence, l’expérience est à privilégier dans le choix d’un mentor, mais pourquoi? Généralement, l’expérience est souvent accompagnée par la sagesse. Un mentor qui est sage est celui qui reconnait les bons moments pour laisser aller son expertise. Cependant, le mentor sage est celui qui reconnait également lorsqu’il est temps de laisser davantage d’espace à son mentoré afin qu’il puisse apprendre de lui-même.
  • Investi et disponible: La disponibilité est un enjeu majeur en matière de mentorat dans l’industrie des services financiers. En tant que jeune conseiller, assurez-vous d’avoir un mentor qui est investi dans votre succès et qui se veut présent.
  • Bienveillant: Un bon mentor est celui qui ne cherchera pas à prioriser son gain personnel dans la relation. Le mentor doit faire preuve d’écoute et doit aider son mentoré à naviguer vers la bonne direction lorsque ce dernier s’éloigne des sentiers battus.

Où trouver son mentor

Une fois que le conseiller en début de carrière a pris le temps de bien se définir comme professionnel et que les principales caractéristiques du mentor efficace ont été identifiées, il reste à déterminer par quels moyens ce jeune conseiller peut trouver la personne qui l’accompagnera dans son cheminement. Voici quelques moyens à envisager pour faciliter ce processus :

  • Recherches dans votre réseau actuel: À tire d’exemple, les conseillers séniors au sein de votre agent général sont possiblement à la recherche de relève pour leur cabinet, un conseiller « junior » à qui référer des dossiers, ou bien en processus de segmentation menant à une éventuelle vente d’un bloc d’affaires. De toute évidence, ces scénarios peuvent mener à une plus grande ouverture quant à une éventuelle relation de mentorat.
  • Présence sur les médias sociaux: Il ne faut pas sous-estimer la puissance des réseaux sociaux lors de nos recherches. L’utilisation d’une plateforme d’affaires comme LinkedIn peut aider le jeune conseiller à se faire connaître au sein de la communauté financière et favoriser d’éventuelles rencontres avec des professionnels expérimentés.
  • Événements de réseautage pour la relève: Finalement, il est important pour un conseiller en début de carrière d’être actif au sein de sa communauté. Participer à divers événements, comme ceux organisés par l’Association de la relève des services financiers (ARSF), permet de créer des liens avec d’autres conseillers de divers réseaux et initier une éventuelle relation de mentorat.

Le résultat final

En tant que jeune professionnel souhaitant propulser sa carrière vers la bonne direction, la présence d’un mentor ayant vécu les épreuves communes de l’industrie permet d’optimiser les chances de succès et de garder le cap sur ses motivations intrinsèques. Bien qu’il puisse y avoir un côté éducatif au mentorat, ou même une relation d’affaires profitable pour les parties impliquées, la réelle valeur produite par la relation mentor/mentoré passe principalement par le développement du « savoir-être ». Ultimement, le conseiller sénior est celui qui pourra aider le jeune conseiller à devenir un véritable professionnel capable de naviguer à travers les différentes épreuves avec confiance et prestance.

N’oubliez pas qu’une carrière en services financiers peut évoluer rapidement. Il est important pour un conseiller de réfléchir régulièrement à son cercle d’influence professionnel et y appliquer certains changements si les nouvelles conditions le justifient. Dans une industrie aussi compétitive que celle des services financiers, savoir s’entourer de personnes compétentes et nourrir ses relations est souvent ce qui fait la différence entre la réussite et l’échec. Alors, qu’attendez-vous pour vous lancer ?

Article rédigé par Léo Deblois, membre du conseil d’administration de l’ARSF

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Le REEI : avantageux à plusieurs égards https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/le-reei-avantageux-a-plusieurs-egards/ Fri, 20 Sep 2024 11:18:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102951 ZONE EXPERTS – Apprenez à mieux connaître ce régime d’épargne enregistré.

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Les personnes qui auraient le plus besoin des services d’un conseiller en sécurité financière sont souvent les plus négligées. Cela s’explique entre autres par le fait qu’elles n’ont pas toujours les revenus nécessaires pour investir ou acquérir des produits financiers traditionnels.

Aujourd’hui, la majorité des efforts de prospection et de développement se concentrent sur les individus ayant des revenus annuels de 100 000 $ ou plus, bien que cette catégorie ne représente que 11,97 % de la population canadienne. Heureusement, cette réalité est en train de changer, notamment grâce au Régime Enregistré d’Épargne-Invalidité (REEI) et aux changements récents et à venir.

Une opportunité en or

Cet article vous explique comment aider ceux qui en ont le plus besoin tout en pénétrant un marché potentiel de 40 milliards de dollars au Canada. Actuellement, seulement 260 000 comptes REEI existent pour 5,8 millions de personnes éligibles. Avec les réformes à venir, vous pourriez gagner entre 500 $ et 1 000 $ de commission simplement en ouvrant un compte REEI, sans même mentionner les autres produits comme les assurances simplifiées.

Qu’est-ce qu’un REEI ?

Le REEI est le compte d’épargne le plus avantageux au Canada, peu importe la situation financière du client. Ce régime permet de bénéficier de subventions gouvernementales allant de 100 % à 300 % des cotisations, selon le revenu familial, jusqu’à un maximum de 70 000 $. De plus, il peut permettre au bénéficiaire de recevoir jusqu’à 20 000 $ en bons du gouvernement, selon une valeur également établie en fonction des revenus.

Cependant, le REEI est une stratégie à long terme (minimum 10 ans), conçue pour fournir un revenu régulier à l’avenir, et non pour des projets à moyen terme ou pour des enfants, comme c’est le cas avec le REEE.

En bref :

  • Les cotisations ne sont pas déductibles et les retraits ne sont pas imposables.
  • Les subventions, bons et rendements sont imposables lors des retraits.
  • La valeur des subventions et bons dépend du revenu familial.
  • Les subventions et bons doivent être remboursés en tout ou en partie si un retrait est effectué dans les 10 ans suivant une cotisation.
  • La Subvention Canadienne pour l’Épargne-Invalidité (SCEI) a un plafond maximum à vie de 70 000 $.
  • Le Bon Canadien pour l’Épargne-Invalidité (BCEI) a un plafond maximum à vie de 20 000 $.
  • Le droit de cotisation maximal à vie est de 200 000 $.
  • Le solde du REEI n’est pas pris en compte dans le calcul de l’aide sociale, du supplément de revenu garanti et d’autres aides gouvernementales.
  • Les retraits sont similaires à ceux d’un Fonds de Revenu Viager (FRV), avec des minimums et maximums selon certaines règles.
  • Les subventions et bons sont accessibles jusqu’au 31 décembre de l’année où le bénéficiaire atteint 49 ans.
  • Les cotisations sont possibles jusqu’au 31 décembre de l’année où le bénéficiaire atteint 59 ans.

Admissibilité

Voici les critères :

  • Avoir moins de 60 ans
  • Résider au Canada au moment de l’ouverture du compte
  • Avec un numéro d’assurance sociale (NAS) valide
  • Détenir le Crédit d’impôt pour personne handicapée (CIPH), voir le formulaire T2201

Important : le formulaire du CIPH est extrêmement permissif, allant du diabète avec prise d’insuline, de l’autisme et même le TDAH.

Ce même formulaire est valide pour chercher d’autres crédits au niveau provincial.

Quels sont les changements à venir ?

À ce jour, le REEI est uniquement disponible en fonds mutuels, nécessitant une licence spécifique et une compréhension approfondie des règles et calculs, rendant le processus d’ouverture de compte complexe. Avec la disparition des frais de rachat, ce modèle devient de moins en moins viable.

Cependant, un changement majeur est prévu pour 2025 : le REEI sera disponible en fonds distincts, avec Empire Vie en tête de file. D’autres institutions financières pourraient suivre. Cela signifie que tout conseiller en sécurité financière détenant un permis en assurance de personnes pourra désormais proposer ce compte enregistré, ouvrant de nouvelles opportunités pour aider les clients tout en augmentant ses revenus.

Comment ça marche ?

Le REEI existe depuis 2008, mais il reste peu connu et encore moins maîtrisé. Bien qu’il soit le régime d’épargne le plus avantageux au pays, il est aussi le plus complexe.

Étape #1 : Obtenir le CIPH

Le client doit remplir le formulaire T2201, le faire signer par un médecin, puis le faire parvenir au gouvernement fédéral. Une fois le crédit d’impôt pour personnes handicapées accepté, une rétroaction peut être accordée, ce qui signifie que les droits à subventions et bons pourraient être rétroactifs à une date antérieure.

Étape#2 : Calculer la rétroaction

Pour tous les calculs, on utilise toujours le revenu de deux ans avant la période de référence. Ainsi, pour un enfant mineur, à partir de ses 19 ans, c’est son revenu personnel à l’âge de 17 ans qui sera pris en compte. Avant cela, le revenu familial sera considéré.

Bon Canadien pour l’Épargne-Invalidité (BCEI)

Le BCEI est une somme que le gouvernement verse dans le REEI d’une personne éligible, sans qu’il soit nécessaire de faire une cotisation. Le montant du BCEI peut atteindre jusqu’à 1 000 $ par année, en fonction du revenu familial.

  • Revenu familial inférieur à 36 502 $ (pour 2024) : Le BCEI est de 1 000 $ par année.
  • Revenu familial entre 36 502 $ et 55 867 $ : Le BCEI est calculé au prorata.
  • Revenu familial supérieur à 55 867 $ : Aucune somme n’est versée.

Par exemple, si une personne a un revenu de 15 000 $ depuis 2015 et que son CIPH est rétroactif à cette date, elle pourrait recevoir 9 000 $ de BCEI rétroactif plus 1 000 $ pour l’année courante, avec un maximum à vie de 20 000 $.

Subvention Canadienne pour l’Épargne-Invalidité (SCEI)

La SCEI, quant à elle, est un montant que le gouvernement verse en fonction des cotisations faites au REEI. Le montant de la subvention varie selon le revenu familial et le montant cotisé, ce qui peut considérablement aider la croissance des économies dans le REEI.

  • Revenu familial inférieur à 111 733 $ (pour 2024):
    • Les premiers 500 $ cotisés sont triplés (soit une subvention de 1 500 $).
    • Les 1 000 $ suivants sont doublés (soit une subvention de 2 000 $).
  • Revenu familial supérieur à 111 733 $:
    • Le premier 1 000 $ cotisé est égalisé (soit une subvention de 1 000 $).

En cas de rétroaction, les cotisations effectuées pour les années précédentes peuvent maximiser les subventions en suivant cet ordre : les montants admissibles sont d’abord triplés, ensuite doublés, et enfin égalisés.

Règle essentielle à savoir : le maximum de subventions dans une année est de 10 500 $

Par exemple, si une personne a droit à une rétroaction pour le REEI à partir de 2015 et que son revenu familial a toujours été inférieur à 111 733 $, les 5 000 $ premiers dollars cotisés généreront 15 000 $ de subventions, et les 10 000 $ suivants généreront 20 000 $. Cependant, en raison du plafond annuel, il faudra cotiser stratégiquement chaque année pour maximiser les subventions.

Par exemple dans le cas où une personne voit son REEI rétroactif en date de 2015, avec des revenus toujours inférieurs à 89 000 $ (montant indexé) :

Les premiers 5000 $ cotisés donneront 15 000 $ de subventions.

Les 10 000 $ dollars suivants donneront 20 000 $ de subventions.

Cependant en raison du maximum annuel, la première année la personne devra cotiser seulement 3500 $ pour avoir 10 500 $ de subventions !

Si vous cotisez 5000 $ dans cet exemple, la subvention demeurera 10 500 $ et l’excédant de cotisation ne donnera aucun autre avantage.

Le régime étant extrêmement complexe, c’est pourquoi il faut faire un plan de cotisation afin de maximiser l’efficience du régime.

Étape#3 : Confirmer le plan

Les ressources étant plutôt limitées pour le moment, une façon d’avoir en main les chiffres exacts consiste à contacter Emploi et Développement social Canada (EDSC) une fois le compte ouvert. Ce sont eux qui émettent la subvention pour avoir les détails. Il est possible de les rejoindre en appelant au 1 866 204-0357

Solution simplifiée

Ayant beaucoup de personnes gravement limitées autour de moi, il s’agit d’une cause qui me tient grandement à cœur. Ainsi, j’ai créé un calculateur avec les chiffres fournis par EDSC et l’Agence Revenu Canada pour développer un rapport de cotisation simplifié, qui ne nécessite aucun calcul. Il sera bientôt révisé par le gouvernement pour les calculs, mais actuellement on peut y donner une précision de 95 %.

Les membres premiums de l’ARSF ont le droit à 5 illustrations gratuites avec leur abonnement. Il suffit de demander sur la page pour recevoir le formulaire. N’hésitez pas à nous contacter.

Pour vous donner une idée des rentes projetées, voici un outil utile :
https://www.rdsp.com/calculator/?lang=fr

Article rédigé par Patrice Therriault, consultant technique de l’ARSF

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À la recherche d’un accélérateur pour propulser ton entreprise ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/a-la-recherche-dun-accelerateur-pour-propulser-ton-entreprise/ Fri, 23 Aug 2024 10:13:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102493 As-tu entendu parler de l'École d'Entrepreneurship de Beauce ?

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Être entrepreneur est souvent synonyme de solitude, un rôle où les décisions se prennent à une vitesse fulgurante, et où le temps est une ressource précieuse. Parfois, une intervention extérieure est nécessaire pour clarifier nos idées et s’assurer que nous faisons les bons choix pour nous et notre entreprise. C’est exactement le rôle de l’École d’Entrepreneurship de Beauce.

Cette école possède une approche unique qui permet de réaliser des avancées considérables. Plus qu’un simple accélérateur, elle transforme les entrepreneurs tant sur le plan personnel que professionnel. Ici, impossible de se cacher derrière de faux-semblants ; la vérité émerge naturellement.

Rassure-toi, si tu t’inscris à l’un de leurs programmes, tu ne seras pas confiné à écouter des cours théoriques monotones. L’école comprend que nous, entrepreneurs, avons besoin de bouger et que nous apprenons mieux dans des environnements dynamiques et diversifiés.

L’École d’Entrepreneurship de Beauce est un véritable laboratoire d’innovation pédagogique. Elle a développé une méthode d’enseignement révolutionnaire, appelée « E to E » (Entrepreneur to Entrepreneur), qui permet un transfert de connaissances et d’expériences d’entrepreneur à entrepreneur.

À l’école, les formateurs sont des entrepreneurs-entraineurs, tandis que les participants sont considérés comme des entrepreneurs-athlètes. L’expérience des uns sert de tremplin au succès des autres. Dans ce contexte, les entrepreneurs doivent apprendre à évoluer rapidement, en cultivant la performance, la résilience, et une vision constante du succès. L’objectif ? Les entraîner à devenir la meilleure version d’eux-mêmes !

Située à Saint-Georges, en Beauce, l’École d’Entrepreneurship de Beauce a été fondée en 2010 par Marc Dutil, un entrepreneur et leader d’affaires québécois respecté, connu notamment pour son rôle de président et chef de la direction de Canam Group.

Personnellement, j’ai eu l’occasion de suivre deux de leurs programmes courts : « Décider » et « Avancer ». Le réseau que j’y ai rencontré est exceptionnel ; entouré de 30 entrepreneurs aux entreprises variées, de 1 à plus de 700 employés, j’ai bénéficié d’un partage d’expériences inestimable. Ces programmes m’ont permis de grandir et de prendre conscience de nombreux aspects pour le bien de mon entreprise, m’épargnant ainsi des années d’apprentissage et m’aidant à progresser à grands pas.

Je t’invite à consulter leur site pour découvrir la liste des entrepreneurs qui ont suivi leurs programmes ; tu y reconnaîtras sûrement plusieurs grands noms.

Pour plus d’informations sur leurs programmes : https://eebeauce.com/calendrier/

Par Marie-Philippe Dostie, membre du conseil d’administration de l’ARSF

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L’importance des objectifs personnels https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/limportance-des-objectifs-personnels/ Fri, 26 Jul 2024 10:08:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101983 ZONE EXPERTS — Pour réduire le stress dans le secteur financier.

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Selon le professeur Bruno Lussier, Directeur de l’Institut de vente HEC Montréal, la profession de conseiller en services financiers est considérée comme la plus stressante. Cette affirmation, basée sur ses recherches, soulève une question cruciale : comment les professionnels de la finance peuvent-ils gérer efficacement le stress inhérent à leur métier ?

Une solution possible réside dans la poursuite d’objectifs personnels, en particulier ceux liés au sport. En effet, l’activité physique régulière a été largement reconnue comme un moyen efficace pour réduire le stress, améliorer la santé mentale et augmenter la productivité au travail. Dans le contexte stressant du secteur des services financiers, l’importance de ces objectifs personnels ne peut être sous-estimée.

Intégrer l’activité physique dans votre routine quotidienne peut être plus facile que vous ne le pensez. Voici quelques suggestions :

  • Définissez des objectifs clairs : Que ce soit pour courir un certain nombre de kilomètres par semaine, faire un certain nombre de séances de yoga, ou simplement faire une promenade quotidienne, avoir un objectif précis peut vous aider à rester motivé.
  • Planifiez votre activité physique : Essayez de réserver un créneau horaire spécifique chaque jour pour votre activité physique. Cela pourrait être tôt le matin avant le travail, pendant votre pause déjeuner, ou le soir après le travail.
  • Variez vos activités : Pour éviter l’ennui, essayez différentes activités. Cela pourrait être la course à pied, le vélo, la natation, le yoga, ou même des sports d’équipe.
  • Faites de l’exercice une activité sociale : Faire de l’exercice avec des amis ou des collègues peut rendre l’activité plus agréable et vous aider à rester motivé, et qui sait, peut-être rencontrerez-vous de nouveaux prospects.
  • Rendez l’exercice amusant : Trouvez des activités que vous aimez vraiment pour que l’exercice ne soit pas une corvée, mais quelque chose que vous attendez avec impatience.
  • Inscrivez-vous à un évènement : nul besoin de vous transformer en Ironman, le simple fait de s’inscrire à une course de 5 km à la fin de l’été vous fournira une source de motivation supplémentaire.
  • Suivez vos progrès : Utilisez une application ou un journal pour mesurer vos progrès. Cela peut vous aider à rester motivé et à voir comment vous vous améliorez avec le temps.
  • Le réseau social Strava est aussi un bon moyen de se motiver. L’équipe de l’ARSF à lancer un groupe afin que vous puissiez vous connecter avec vos collègues : Rejoindre le club ARSF sur STRAVA

Finalement, le simple défi de regarder votre nombre de pas en fin de journée peut être une bonne première étape. La quantité recommandée quotidiennement pour un adulte est de 10 000 pas. Il est important de noter que même un nombre de pas inférieur à celui recommandé peut avoir des impacts positifs sur la santé. De plus, chaque augmentation de 500 pas par jour peut réduire la mortalité cardiovasculaire d’environ 7% et chaque augmentation de 1 000 pas par jour peut réduire la mortalité globale d’environ 15%.

Article rédigé par Charles-Antoine Faubert, membre du conseil d’administration de l’ARSF

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Montée en force de l’intelligence artificielle https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/montee-en-force-de-lintelligence-artificielle/ Fri, 21 Jun 2024 10:10:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101486 ZONE EXPERTS - Comment amenez-vous de la valeur à vos clients ?

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Ce n’est plus un secret pour personne, le mot « Intelligence artificielle » est sur toutes les lèvres. C’est la course entre Silicone Valley et Shenzhen pour être en mesure d’implanter des systèmes révolutionnaires et devenir des leaders dans ce marché qui explose. Selon certains, c’est une révolution aussi grosse, sinon plus, que l’arrivée d’Internet au début des années 2000. Cela veut donc dire que peu importe dans quel domaine nous œuvrons, nous ne pouvons pas nous permettre de faire l’autruche et se dire que cette innovation ne nous concerne pas. Il y a fort à parier que celle-ci touchera tous les types de métiers, sans exception, dans moins d’une décennie.

Dans quelques années à peine, cette technologie bouleversera le monde des services financiers, vu la vitesse fulgurante des avancées de la technologie et des investissements massifs qui en découlent. Alors comment allons-nous se préparer pour affronter cette transformation?

Il y a 2 ans, personne ne parlait de robots conversationnels. Aujourd’hui, ChatGPT est sur toutes les lèvres et tous les géants américains de la technologie sont en train de développer leur propre version d’un robot conversationnel.

À l’heure actuelle, il est déjà possible de demander des recommandations financières à ce robot. On note certaines erreurs flagrantes dans les réponses fournies, mais somme toute, la majorité de l’information est véridique, assez pertinente et bien formulée. Il est à parier que dans quelques années, la qualité de l’information progressera de façon exponentielle. À la suite de toutes ces informations bouleversantes, comment pensez-vous continuer d’être en mesure d’amener de la valeur à vos clients et de vous assurer de garder leur fidélité?

À des fins d’exercice, nous nous sommes amusés à poser cette question directement à notre future compétition, ChatGPT. Ce qui en est ressorti est d’une pertinence époustouflante! Voici donc, en résumé et en nos mots, les points fort de sa réponse.

Dans un monde où l’intelligence artificielle (IA) joue un rôle croissant dans les services financiers, il est crucial pour les professionnels de ces secteurs d’identifier comment ils peuvent offrir une valeur ajoutée unique aux clients. Voici cinq stratégies clés pour y parvenir :

  • Conseil personnalisé et humain : L’IA excelle dans l’analyse de données et la formulation de recommandations basées sur des modèles. Cependant, elle peut manquer de nuance et à de la difficulté à s’adapter au contexte unique du client. Les conseils sont donc majoritairement génériques. En étant à l’écoute de votre client et en offrant un conseil personnalisé et empathique, vous pouvez répondre aux besoins émotionnels et spécifiques de vos clients, en utilisant l’IA comme un outil pour appuyer vos recommandations.
  • Éducation et transparence : Beaucoup de clients trouvent les technologies financières complexes et intimidantes. Vous pouvez donc construire une relation de confiance durable en simplifiant les concepts financiers, en éduquant vos clients sur les implications des décisions financières et en assurant une transparence totale sur les processus impliqués.
  • Innovation continue : L’IA évolue rapidement, et ceux qui travaillent dans les services financiers doivent également rester à jour. En intégrant les dernières technologies innovantes qui simplifient votre travail au quotidien et améliorent votre efficacité opérationnelle, vous avez plus de temps pour vous concentrer sur des tâches qui apportent réellement de la valeur ajoutée à votre pratique.
  • Gestion des risques et sécurité : L’IA peut aider à identifier les risques financiers potentiels, mais les clients apprécient également une expertise humaine pour interpréter ces informations et recommander des stratégies de gestion des risques adaptées à leurs besoins spécifiques et s’assurer que leurs portefeuilles sont bien enlignés avec leurs cycles de vie. Assurez-vous également de placer la sécurité et la protection des données au cœur de vos services.
  • Service client exceptionnel : L’IA peut automatiser de nombreuses tâches, mais les clients apprécient toujours un service client réactif et personnalisé. Être disponible pour répondre aux questions, se montrer proactif, résoudre les problèmes rapidement et fournir un soutien continu peut faire toute la différence.

En conclusion, bien que l’IA transforme le paysage des services financiers, il est essentiel de reconnaître que l’expertise humaine et la relation client restent des éléments irremplaçables pour offrir une valeur ajoutée significative. En intégrant ces aspects dans vos services, vous pouvez continuer à répondre efficacement aux besoins diversifiés de vos clients tout en tirant parti des avantages de ces systèmes. Il faut donc être en mesure de positionner l’IA comme un allier dans votre efficacité opérationnelle et non un ennemi qui vous fera perdre des clients.

Petit conseil : vous prenez le temps de vous éduquer et rester à l’affut des nouveautés dans votre secteur d’expertise, car il s’agit d’une obligation professionnelle en matière d’unités de formation continue. Alors, prenez le temps également de vous éduquer sur les nouvelles technologies et sur l’intégration de l’intelligence artificielle à votre pratique. Cela vous permettra d’avoir des conversations pertinentes et proactives avec vos clients.

Par Daniel Harissa, membre du conseil d’administration de l’ARSF

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Les défis de la croissance https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/les-defis-de-la-croissance/ Fri, 24 May 2024 12:15:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100919 ZONE EXPERTS - Démarrer sa pratique comme travailleur autonome en services financiers a toujours été un défi de taille.

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La création de l’Association de la relève des services financiers (ARSF) a d’ailleurs été menée dans le but d’aider les professionnels en services financiers d’aujourd’hui et de demain à faire de leur carrière un succès. Dans cet article, nous ne traiterons pas des enjeux de l’entrée en carrière, mais plutôt des défis de la croissance de vos affaires.

Redéfinir le succès

En période de croissance, il est facile de mesurer le succès de votre clientèle ou de votre cabinet uniquement en termes de chiffres, surtout lorsqu’on baigne quotidiennement avec ces derniers : actifs sous gestion, nombre de clients, augmentation du chiffre d’affaires, etc. Cependant, il est important de redéfinir le succès pour inclure également votre qualité de vie.

Rappelez-vous pour quels motifs vous avez choisi de vous lancer à votre compte. Posez-vous des questions sur ce que signifie vraiment réussir pour vous: est-ce avoir du temps pour vos proches, maintenir un bon équilibre entre travail et loisirs, ou est-ce de figurer parmi les plus performants de votre agent général? En réalignant vos objectifs sur ce qui compte vraiment, vous pourrez concentrer vos énergies à gérer la croissance désirée pour vous permettre de vous épanouir tant professionnellement que personnellement.

Développer une structure organisationnelle solide

Une croissance rapide peut entraîner un chaos organisationnel si vous ne mettez pas en place une structure solide pour soutenir votre expansion. Ce n’était peut-être pas nécessaire ou possible en phase de démarrage, mais viendra le jour où vous devrez investir dans le recrutement de talents, l’adoption de systèmes de gestion appropriés et l’automatisation de certaines tâches. Une gestion des opérations solide vous permettra de déléguer des responsabilités, de libérer du temps pour vous concentrer sur les aspects stratégiques de votre entreprise, et éventuellement, de réduire votre charge de travail.

La technologie et l’innovation

La technologie évolue tellement rapidement qu’on vous bombarde de nouveaux outils, de mises à jour et de nouvelles façons de faire à chaque semaine, voire chaque jour. N’êtes-vous pas, à la base, un(e) professionnel(le) en services financiers? Comment faire pour naviguer dans cette mer qui semble être sans fin?

Éric Salobir, président de la Human Technology Foundation, était conférencier au ProLab de la Chambre de la sécurité financière (CSF) en 2023. Selon lui, la technologie n’arrivera pas, à elle seule, à remplacer le rôle que joue les conseillers et planificateurs financiers. Cependant, toujours selon lui, il est déjà devenu nécessaire que ces derniers intègrent certaines technologies à leur structure d’affaires. En absence d’innovations, ce sont vos compétiteurs qui se démarqueront à la fois en bonifiant l’expérience client, mais également en optimisant la gestion de leurs opérations.

L’environnement réglementaire

Le secteur financier est l’un des secteurs les plus réglementés au Québec. Les travailleurs autonomes et les entreprises doivent se conformer à une multitude de lois et de réglementations, notamment en matière de protection des consommateurs, de blanchiment d’argent et de sécurité des données. Cette complexité réglementaire peut constituer un obstacle majeur à la croissance, en particulier pour les petites entreprises qui peuvent ne pas avoir les ressources nécessaires pour se conformer à toutes les exigences. Ce risque doit absolument être pris au sérieux.

Stratégie : Pour naviguer dans cet environnement réglementaire complexe, les cabinets doivent investir dans leur conformité et leurs ressources juridiques. Établir des partenariats avec des consultants en conformité et des cabinets d’avocats spécialisés peut également aider à garantir que l’entreprise respecte toutes les réglementations applicables.

Se dénaturer

Dans notre industrie, il n’est pas rare de voir des professionnels vouloir cibler de plus en plus les entrepreneurs et les clients fortunés. Tous comprennent l’avantage financier que cela peut procurer. Cependant, plusieurs amorcent leur carrière auprès d’une clientèle familiale et généralement, le lexique et les connaissances requises sont différentes d’un type de clientèle à l’autre. Il est ainsi recommandé pour quiconque cherchant à sortir de son marché naturel de continuer à se former continuellement. Un peu comme dans n’importe quoi, vouloir le beurre et l’argent du beurre n’est que très peu réaliste.

En conclusion, surmonter les défis de la croissance en services financiers demande de la vision, de la résilience et de l’adaptabilité. En redéfinissant le succès, en développant une structure organisationnelle solide, en adoptant la technologie tout en restant conforme et en restant continuellement à jour, vous pourrez non seulement faire prospérer votre entreprise, mais aussi vous épanouir dans votre carrière.

Par Félix Caron, membre du conseil d’administration de l’ARSF

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La clientèle niche https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/la-clientele-niche/ Fri, 12 Apr 2024 10:41:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100014 ZONE EXPERTS - Un atout de différenciation stratégique.

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Naviguer dans le paysage complexe des services financiers contemporains représente un défi de taille pour les professionnels du secteur. Dans un environnement où les exigences en matière de connaissances sont en constante évolution, il devient crucial d’identifier le type de clientèle recherché afin d’orienter efficacement nos efforts de développement et d’apprentissage.

Selon Maude St-Pierre, Formatrice et Coach marketing chez MSP Marketing Inc., l’avantage premier de se spécialiser dans une niche réside dans la capacité à se positionner en tant qu’experts dans un domaine spécifique. Cette approche permet non seulement de s’orienter dans la création de contenu pertinent, mais également de développer une marque solide. Un exemple probant est celui de Pascal Dion, PDG du Groupe financier Strateginc, qui a concentré son activité sur une clientèle d’entrepreneurs et de préretraités et retraités. Pour lui, cette focalisation lui a permis d’acquérir une expertise pointue et de mieux répondre aux besoins récurrents de sa clientèle.

Les avantages principaux du développement d’une niche incluent :

  1. Avoir une meilleure compréhension des besoins spécifiques des clients
  2. Se différencier dans un marché concurrentiel
  3. Créer l’opportunité de devenir un expert reconnu

Cependant, se spécialiser pose le défi de savoir dire non aux clients qui ne correspondent pas aux critères de la niche. Si au début de leur carrière, les professionnels peuvent travailler avec divers types de clients pour acquérir de l’expérience, avec le temps, il devient essentiel de se concentrer sur un créneau spécifique.

Pour Pascal Dion, ce choix est intervenu lorsqu’il a cherché à établir un meilleur équilibre de vie, en définissant son « seuil de rentabilité » avec ses clients en fonction de leur adéquation avec sa niche. Ainsi, se spécialiser permet de concentrer le développement de connaissances approfondies autour des produits et services adaptés à la clientèle cible.

Il est important de souligner, comme le mentionne Maude St-Pierre, que se spécialiser dans une niche ne signifie pas cesser de servir les clients en dehors de celle-ci, mais plutôt de concentrer ses efforts marketing sur un marché spécifique, ce qui facilite leur identification et leur approche.

Pour Pascal Dion, au-delà des avantages professionnels, le principal bénéfice de se spécialiser dans une niche réside dans l’amélioration de la qualité de vie et du plaisir au travail. Il encourage les conseillers à identifier leur client idéal en se posant la question suivante : avec qui aurai-je le plus de plaisir à travailler ?

Trouver sa niche est un processus qui demande du temps et de la réflexion. Il est essentiel de se poser les bonnes questions, telles que celles proposées par Maude St-Pierre :

  • Est-ce que le groupe de personnes ou le secteur que je souhaite aider a un besoin non comblé ?
  • Comment puis-je leur apporter une solution ?
  • Suis-je en mesure de leur offrir quelque chose de différent ou exactement ce dont ils ont besoin ?
  • Quelle sera ma concurrence ?
  • Mes communications reflètent-elles bien cette niche actuellement ou dois-je apporter des changements ?

Une fois la niche identifiée, le défi réside dans sa mise en application. Pour cela, il est recommandé d’obtenir un accompagnement en matière de stratégie marketing, d’image de marque et d’identification de la clientèle cible. Des programmes tels que ceux que propose Maude St-Pierre peuvent être d’une grande aide dans cette démarche.

Pour approfondir le sujet, sachez qu’elle va participer au prochain Congrès de l’ARSF le 2 mai 2024, et abordera en détail la question entourant l’identification de la clientèle cible.

Par Ann-Rebecca Savard, présidente du conseil d’administration de l’ARSF.

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L’Intelligence artificielle simplifiée https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/lintelligence-artificielle-simplifiee/ Fri, 22 Mar 2024 11:11:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99541 ZONE EXPERTS – Notions de base pour les conseillers en sécurité financière.

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Je suis ravi de partager avec vous quelques notions de base sur l’intelligence artificielle (IA) après plusieurs recherches et essais.

Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?

Alors que maintenant, même notre eau peut-être appelée « intelligente », en quoi l’IA se démarque d’un moteur de recherche comme Google, par exemple?

Plutôt que de simplement trouver des mots clés similaires sur le Web à ceux qu’on inscrit, l’IA va analyser les données, créer un contexte et est capable d’établir des conclusions. Imaginez un collaborateur qui apprend et s’améliore au fil du temps. Eh bien, c’est exactement ce que fait l’IA! Il est donc possible de lui définir une liste de tâches à effectuer en réduisant les biais humains.

Quelques exemples d’outils connus utilisant l’IA :

  • ChatGPT (produit par OpenAI)
  • Gemini ((produit par Google)
  • Copilot (produit par Microsoft)

Les Dangers de l’IA

Avant de s’aventurer trop loin, il est important de garder à l’esprit certains risques :

Confidentialité et sécurité : Toutes les informations inscrites sont stockées sur des bases de données qui seront traitées ensuite par l’IA. Il est donc fortement déconseillé d’y envoyer des données sensibles qui pourraient être la cible de pirates informatiques qui sont toujours à l’affût.

Dépendance aveugle : Ne laissez pas l’IA prendre toutes vos décisions. Elle est là pour vous aider, pas pour vous remplacer. L’IA peut refléter les préjugés humains. Parfois, elle prend des décisions injustes. Soyez vigilant et assurez-vous de toujours réviser les textes.

Informations erronées : puisque l’IA essaie de comprendre le contexte, il arrive fréquemment des erreurs. Par exemple si vous demandez de l’information sur un REÉÉ, REÉR ou REÉI, tous les résultats seront mélangés donnant majoritairement de fausses informations. Il en va de même pour les prédictions des marchés.

Comment utiliser l’IA au Quotidien?

Maintenant, passons aux bonnes nouvelles. Voici comment l’IA peut améliorer votre quotidien :

Analyse des données : L’IA peut trier et analyser des tonnes de données en un clin d’œil. Un moyen très efficace est de prendre les nombreux courriels que vous recevez sur un même sujet, comme les mouvements des marchés dans les dernières semaines, copier/coller leur intégralité et demander un résumé de quelques lignes seulement. Vous pouvez également forcer un contexte comme « Résume-moi toutes ces informations comme si je n’avais que 13 ans ». Le langage et la vulgarisation de concepts seront ainsi adaptés !

Vous pouvez également demander une vérification de vos courriels/articles sans donnée compromettante pour avoir un avis objectif ainsi que les points à améliorer.

Syndrome de la page blanche : Vous ne savez pas comment amorcer votre texte ou votre courriel pour un client, ou encore, vous aimeriez bénéficier d’une structure de base pour votre prochain article? Simplement demander un premier jet et modifier par la suite les éléments qui vous semblent plus appropriés.

Automatisation : Il existe plusieurs outils qui permettent une prise de notes automatiques lors de vos rencontres et qui permettent à la fin de générer un rapport détaillé de tous les points mentionnés. Fireflies.ai est un exemple que j’ai testé. Il fonctionne très bien en français et à faible coût.

Si vous répétez fréquemment les mêmes réponses à vos clients et avez une bonne présence en ligne, l’utilisation d’un Chatbot peut être très intéressant. Un peu comme pour un assistant virtuel, vous pouvez configurer des réponses pour les principales questions posées et il se charge de tout le reste. Attention, bien que le coût à l’utilisation soit relativement faible (0.01$ à 0.10$ par requête), si vous avez des milliers de requêtes mensuelles, les coûts peuvent rapidement augmenter.

L’IA est un outil formidable qui a le potentiel d’améliorer considérablement notre efficacité de travail. Dans le domaine financier, son utilisation nous offre des opportunités passionnantes. Toutefois, comme pour tout outil puissant, il est essentiel de l’utiliser avec discernement. La sécurité des données est une priorité absolue et nous devons toujours veiller à la préserver.

En gardant cela à l’esprit, il s’agit d’une véritable révolution non pas seulement pour notre industrie, mais pour le monde entier.

Article rédigé par Patrice Therriault, membre du conseil technique de l’ARSF

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