Nous traversons une situation qui n’a jamais été expérimentée dans le passé et malgré tout, on essaie de naviguer dans ces eaux troubles avec notre logique et ingénuité humaine. Pendant que nous sommes en train de constater les conséquences du confinement mondial : notamment que cet ennemi invisible a jeté par terre une des plus importantes expansions économiques de l’histoire, nos scientifiques sont engagés dans une course contre la montre pour trouver le test de dépistage de la COVID-19 le plus rapide et le plus efficace, sans devoir recourir à un laboratoire. Ainsi que trouver le traitement le plus efficace et finalement, le vaccin qui nous permettra de nous immuniser.
Les avancées médicales sont quotidiennes et chaque semaine, nos scientifiques gagnent des batailles contre le virus. Vendredi dernier par exemple, une compagnie américaine a annoncé avoir élaboré un test qui utilise notre salive à faire chez nous et qui ne requiert pas d’analyse par laboratoire. Depuis le début de cette crise, nous avons déterminé que la solution absolue à ce confinement serait un test semblable, à faire de façon obligatoire le matin chez nous, afin de mettre le pied à l’extérieur de la maison, s’il est évidemment négatif. La technologie est enfin disponible car la FDA l’a déjà approuvé, mais le coût actuel de 150$ US rend le test dispendieux pour une utilisation récurrente.
Par contre, qu’en serait-il si les gouvernements concluaient une entente avec cette compagnie afin de s’occuper de la production et d’une distribution massive et gratuite aux citoyens tout en supervisant la consultation médicale dans le cas où elle serait requise? En contrepartie, les différents gouvernements pourraient limiter leurs frais en offrant à cette compagnie une redevance de quelques dollars par test ainsi qu’un congé fiscal. L’exercice serait moins dispendieux que les centaines des milliards de dollars injectés mensuellement par les gouvernements pour supporter l’économie. Une telle stratégie pourrait limiter le confinement obligatoire aux seules personnes atteintes par le virus et ce, jusqu’au moment où l’on aura le vaccin. L’économie recommencerait immédiatement sans aucune crainte, même avant d’avoir le vaccin.
Un tel scénario montre dans quelle mesure la réouverture de l’économie peut véritablement se dessiner.
Les marchés boursiers propulsés par la liquidité abondante créée par les Banques Centrales continuent leur lancée mais sans se soucier réellement de l’évaluation des entreprises.
Tout d’abord, mettons les choses en perspective : l’économie sera profondément affectée par le confinement mondial. Plusieurs secteurs de l’économie prendront des années avant de revenir au point où ils étaient en début d’année. Il est possible que plusieurs entreprises ne passent pas à travers cette épreuve. Par contre, comme on l’a déjà mentionné dans le passé, cette récession est la première de l’Histoire à réellement bénéficier d’une aide financière gouvernementale visant aussi bien les individus que les compagnies. Nous devons supposer qu’il sera conséquemment plus facile de passer à travers cette crise.
Cette réalité amène plusieurs investisseurs à supposer que lors de la reprise de l’économie, le marché boursier devrait revenir au point où l’on était avant le confinement. À notre avis, une telle supposition n’est pas réaliste. Notamment parce que la plupart des entreprises connaîtront une baisse significative de leurs revenus et de leurs profits et ne pourront donc revenir au même point qu’avant, du moins pas avant 2021.
Sachant que l’intervention des banques Centrales, qui ont adopté la politique du «whatever it takes», est là pour rester, les investisseurs sont complaisants et ont adopté à nouveau le FOMO (« Fear Of Missing Out »). Cette attitude est vraiment dangereuse et peut entraîner une évaluation trop chère aux actions de la Bourse. En même temps, nous constatons que plusieurs secteurs ayant profité du thème « Stay in Home » ont bénéficié du contexte actuel et que leur évaluation a même cru par rapport à ce qu’elle était avant le confinement.
Nous suggérons de la prudence et nous conseillons de ne pas courir les rallyes mais plutôt d’acheter les creux (« Buy the dips »).
Concernant les taux d’intérêts hypothécaires, on constate, tel que nous l’avions prévu, une diminution de la prime de risque, entraînant une baisse progressive des taux. Nous ne serions pas surpris de voir le taux fixe 5 ans à 2.20%.
La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part … Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soit n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs.
Mise en garde :
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La situation économique et politique, tant domestique que mondiale, évoluent constamment. Ceci implique que les commentaires, recommandations et suggestions contenues dans ce document pourraient devenir désuets suite à de tels changements.
Il est important de se rappeler que le rendement passé d’un fonds n’est pas nécessairement indicatif du rendement futur. La valeur liquidative par part et le rendement du capital fluctuent.
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