Il est certain que le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine fait en sorte que les dirigeants d’entreprises préfèrent attendre avant d’effectuer de nouveaux investissements dans différents projets. Une réaction qui ralentit définitivement l’économie. À l’opposé, le taux de chômage qui demeure très bas donne de la confiance au consommateur américain qui demeure assez confiant face l’évolution de l’économie.
Lors de la dernière rencontre officielle terminée le 11 octobre dernier, de l’avancement a été observé dans les négociations entre les États-Unis et la Chine et les deux parties ont annoncé que la première phase de la nouvelle entente commerciale a été complétée. Les détails n’ont pas été annoncés mais les américains espèrent signer cette première phase lors de l’APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation) prévu les 16-17 novembre.
Nous aurons alors plus d’informations sur l’avenir de ce conflit vers la mi-novembre, mais c’est certain que cela fait l’affaire des deux parties d’arriver à une résolution. La semaine dernière, l’économie chinoise a affiché une croissance de seulement 6% selon ce qui a été annoncé, ce qui représente la plus faible croissance depuis 27 ans. Plusieurs économistes évoquent pour leur part croissance réelle plus proche de 4%
Nous demeurons persuadés qu’une résolution positive arrivera. Par contre, si le conflit commercial perdure encore longtemps, l’activité économique diminuera davantage et le scénario d’une récession mondiale deviendra même plausible. Chaque mois qui passe accentue les probabilités d’une récession augmenter.
La semaine prochaine, autant la Réserve Fédérale américaine (Fed) que la Banque du Canada (BdC) prendront une décision sur l’évolution des taux d’intérêts. C’est peut-être trop anticiper le marché de penser que la Fed fera une nouvelle baisse des taux d’intérêt. Nous ne sommes pas convaincus de ceci et encore moins de la part de la BdC. Il est certain que si les deux banques centrales abaissent leurs taux, cela aidera l’économie, mais si ce n’est pas le cas, les probabilités de récession augmenteront davantage.
Si l’économie continue de montrer des signes de ralentissement, les banques centrales n’auront d’autres choix que de baisser leurs taux. Dans un tel cas, les taux hypothécaires devraient baisser tout au long de l’année prochaine.
La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part… Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soit n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs.